II.1.5.7. Progression de
l'infection VIH
La maladie évolue par poussées entre les
quelles le malade peut mener une vie plus ou moins normale. L'infection
n'évolue pas de la même manière chez toutes les personnes
contaminées. Une observation faite à partir du suivi de
personnes séropositives sur une période de 10 ans a
montré que :
- 1/3 reste sans symptômes
- 1/3 à des symptômes variés non
spécifiques
- 1/3 développe le Sida
Par la sensibilité individuelle, certains facteurs
favorisent l'évolution vers une forme symptomatique, il s'agit de
la réinfection avec le VIH, les IST surtout ulcératives, les
infections de tout genre ,l'usage de drogue, alcool etc.
Selon l'OMS, on distingue 4 stades de l'évolution de
l'infection par le VIH :
1er stade : la
période fenêtre sérologique :
Période qui va du début de l'infection
jusqu'à la production des anticorps spécifiques qui peuvent
être dépistée par le test. La période fenêtre
dure habituellement de 3 semaines à 3 mois.
N.B : une personne qui à un résultant
sérologique négatif mais qui a des comportements à risque
dans le 3 derniers mois devrait refaire le test après trois mois.
2e stade : stade
Asymptomatique
A ce stade, le personne infectée est
généralement sans symptômes et peut le demeurer pendant une
longue période allant de 10 à 15 ans voire plus. Le
dépistage volontaire est très important à ce stade car
c'est le seul moyen pour la personne de savoir si elle est infectée ou
non. Elle peut transmettre le virus à ce stade.
3e stade : stade
symptomatique du VIH
Suite à la destruction progressive des cellules
CD4 et d'autres cellules de défense de l'organisme, il s'installe une
immunodépression progressive.
C'est alors qu'apparait des signes comme la diarrhée,
perte de poids, la fièvre, les lympho-adénopathies etc.
4e stade : stade de SIDA
maladie
Au fur et à mesure que
l'immunodéficience progresse, la personne infectée devient de
plus en plus vulnérable aux infections opportunistes telles que la TBC,
la pneumonie à pneumocystose carinii, la candidose digestive et aussi
certains cancers comme le sarcome de kaposi. Le taux des CD4 est
généralement très bas ; si aucune prise en charge
n'est pas instituée, l'évolution vers le décès est
rapide.
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