REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE LA CONSERVATION DE LA NATURE ET DE
DEVELOPPEMENT DE KASUGHO
UCNDK
FACULTE DES SCIENCES
ETUDE DE L'EVOLUTION DE LA CONSOMMATION DES RATS EN
VILLE DE BUTEMBO.
Présenté par : Dalmon KAKULE
MUZALAMI
Mémoire obtenu et défendu en vue de l'obtention du
diplme de licence en Sciences.
Option : Biologie.
Orientation : Ecologie et Gestion des Ressources
Animales.
Directeur : C.T Désiré KHASIRIKANI
MBAKWIRAVYO.
ANNEE ACADEMIQUE 2009-2010.
DEDICACE
A notre père KAKULE MUZALAMI FERESI
pour son encadrement moral, matériel et financier.
A notre mère JUDITH E'NGULU qui a
supportée touts mes caprices d'enfances.
A tous nos frères et soeurs qui ne maquaient pas
à prier pour nous.
Ø EVARIST MUZALAMI.
Ø MAO KAMBALE.
Ø SOLANGE MAHUNGU.
Ø RONXYS MUZALAMI.
Ø SOLONIE MAHUNGU.
Ø GISELLE MAHUNGU.
Ø ACHILLE MAHUNGU.
Nous dédions ce modeste travail.
REMERCIEMENTS
Au bout de notre cycle de licence, il convient de remercier
touts ceux qui, de près et de loin, ont contribué à nos
études.
Notre remerciement s'adresse particulièrement au chef
de travaux Désiré KHASIRIKANI MBAKWIRAVYO qui, malgré ses
multiples occupations a bien voulu diriger ce travail.
Nous restons très reconnaissant à tous nos
formateurs pour leur dévouement et sacrifice en vue de rentre notre
formation súre et solide.
Nous exprimons nos sentiments de remerciement à MUHINDO
KAMUNGELE PDG des Etablissements QUALITEX et KAMBALE LIRIMA LABONNE pour nous
avoir ouvert les portes des études supérieures et
universitaires.
A l'assistant MBUSA MUVUGHE GABRIEL dont les conseils ont
été utiles pour la réalisation de ce travail.
Mon amour s'adresse à notre papa MUZALAMI qui s'est
démené pour vouloir faire de nous ce que nous sommes
aujourd'hui.
Mon affection s'adresse à notre maman JUDITH E'NGULU
qui n'a cessé à nous donner la bonne morale.
A mon grand frère EVARIST MUZALAMI pour son assistance
financière.
A tous nos compagnons de lutte, je cite; TEMBOS YOTAMA, SERGE
LUKANDA, EVARISTE MUGHANDA, ODETTE KUNDJE, LEA MARASI, VINYWA, JONAS
NYUMU,DAVID MALIMBO, MICHEE MATOLI, NEEMA SAWASAWA, EVE SIRIWAYO, MUHEKI,
MAPOLI, FAZILA, NZOMBI, KIYANI, KITETEYA, KASAI, MATUMO, JEMIMA, MUKWARAMBYA,
KASIKA, VITEKERE, KAKO WANZALIRE, MUHASA DESIRE, MANZEKELE.
A toi mon épouse Dorine KAVUGHO KASESO je dédis
ce délicat travail.
DALMON KAKULE MUZALAMI.
SIGLES ET ABREVIATIONS
Ø C.T : Chef de travaux.
Ø P.D.G : Président Directeur
Général.
Ø E : Est
Ø N : Nord
Ø Alt : Altitude
Ø °C : Degré Celsius
Ø Km² : Kilomètre carré
Ø FAO : Organisations des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture.
Ø P : Page.
Ø TFC : Travail de Fin de Cycle.
Ø UCG : Université Catholique du Graben.
Ø ISPH : Institut Supérieur de Pêche et
Hydrologie.
Ø UCNDK : Université de la Conservation de la
Nature et de Développement de Kasugho.
Ø ICCN : Institut Congolais pour la Conservation de
Nature.
Ø Sp : Espèce x.
Ø F : Constance ou fréquence.
Ø n : Nombre d'individus vendus
Ø N : Nombre total d'individus vendus.
RESUME
Le présent travail a été intitulé
Etude d'évaluation de consommation des Rats en ville de Butembo, il
s'est axé sur la consommation de quatre espèces de Rats notamment
Dasymys incomptus, Sp., Lemniscomys striatus, et Otomys
tropicalis. La récolte de nos données a été
effective pendant les mois de Mars en Août 2010 dans la ville de
Butembo.
Pour atteindre nos objectifs assignés à ce
travail, nous avons utilisé la méthode de du questionnaire
d'enquête pour les consommateurs et les vendeurs, aussi nous avons fait
une descente sur le terrain pour la récolte de certains spécimens
qui nous ont permis de faire l'identification de notre matériel
biologique. La méthode de traitement des données a
été de calculer la constance dont f=.100.
Ainsi, nous avons constaté que l'espèce Dasymys
incomptus a été plus vendue en ville de Butembo avec 78.2%,
suivi de l'espèce Otomys tropicalis avec
10.7%, les autres espèces ont été
représentées avec 2.77%, pour Lemniscomys
striatus et 8.33% pour Sp.
De la préférence alimentaire, nous avons
trouvé que 49.6%, de nos enquêtés n'ont pas eu de choix
pour ce qui est de la préférence alimentaire de la viande du Rat,
néanmoins 36%, ont déclaré avoir
préféré Otomys tropicalis suite à sa
taille plus grande que ces autres espèces, et 14.4 ont affirmé
avoir préféré Dasymys striatus
pour des raisons du goût.
SUMMARY
The present work has been titled Survey of assessment of
consumption of the Rats in city of Butembo; it centered himself/itself on the
consumption of four species of Rats notably Dasymys incomptus, Sp.,
Lemniscomys striatus, and Otomys tropicalis. The harvest of
our data was efficient during the months of March in August 2010 in the city of
Butembo.
To reach our objectives assigned to this work, we used the method
of the investigation questionnaire for the consumers and the sellers, also we
made a coming down on the land for the harvest of some specimens that permitted
us to make the identification of our biologic material. The method of treatment
of the data was to calculate the constancy of which f = .100.
Thus, we noted that the species Dasymys incomptus has
been sold more in city of Butembo with 78.2%, followed of the species
Otomys tropicalis with 10.7%, the other species have been represented
with 2.77%, for Lemniscomys striatus and 8.33% for Sp.
Of the food preference, we found that 49.6%, of our investigated
didn't have a choice for what is the food preference of the meat of the Rat,
nevertheless 36%, declared to have preferred Otomys
tropicalis following his/her/its bigger size than these other species,
and 14.4 affirmed to have preferred Dasymys striatus for reasons of
the taste.
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
La République Démocratique du
Congo se caractérise par une biodiversité très riche et
diversifiée. La richesse de ce grand pays à animaux tant de
grande, moyenne que petite taille reste significative (ANONYME, 2006). Les
petits Mammifères, en particulier les Rongeurs font partie de cette
immense ressource faunique.
Les Rongeurs occupent une place non négligeable dans
plusieurs processus écologiques et dans la structure des
écosystèmes, telles que la taille ou l'élimination des
types de végétations, la dissémination des graines, la
destruction des champs de culture, la lutte contre les autres animaux (GRASSE.
P 1968).
Certains Rongeurs sont des propagateurs de plusieurs maladies
telles que la peste noire, la salmonellose, la verminose,...dont la
transmission se fait surtout par l'intermédiaire de leurs parasites
(Encarta, 2005).
Ils constituent aussi la source importante des
protéines animales pour beaucoup des ménages en Afrique. Ils sont
vendus et consommés à l'état frais ou boucané.
Cependant, l'étude des Rongeurs malgré leur
implication dans la vie quotidienne de l'homme reste fragmentaire.
La viande de brousse constitue depuis longtemps la nourriture
de base des habitants des milieux ruraux. En Afrique, les animaux ont
été chassés mais il s'est longtemps agi d'une exploitation
traditionnelle de subsistance, une chasse pratiquée par la population et
compatible avec la capacité de renouvellement des espèces donc
sans danger d'extinction de la faune sauvage (ANONYME, 1991). A l'heure
actuelle, le commerce de la viande de brousse se situe à un niveau
jamais atteint au paravent. Les rats font aussi l'objet d'un commerce
florissant dans les villes situées en dehors des zones
forestières comme Butembo.
Les chasseurs traditionnels se sont transformés en
chasseurs commerciaux et diverses raisons peuvent expliquer ce
phénomène, notamment le développement des centres urbains
où apparaît une économie de marché, le
perfectionnement des outils de chasse ainsi que le tracé des nouvelles
routes, particulièrement celles d'exploitation forestière, qui
donnent accès à des forêts primaires restées jusque
là inaccessibles. Cette illégale chasse et irrationnelle
présente une menace réelle pour la faune et les
écosystèmes en Afrique.
Dans le cadre de l'exécution de notre mémoire
parlant de l'étude de l'évaluation de la consommation des rats en
milieu urbain, nous nous sommes posé les questions suivantes ;
Ø Quelle est l'espèce de rats (Muridés)
la plus consommée en ville de Butembo ?
Ø Quel village ravitaille la ville à cette
espèce ?
Ø Quelle est l'espèce la plus
préférée par les consommateurs ?
II. HYPOTHESES
Avant d'analyser les données relatives à cette
étude d'évaluation du taux de consommation de Muridé, nous
nous proposons de répondre provisoirement à certaines questions
que nous avons soulignées dans la problématique.
v L'espèce Dasymys incomptus
communément appelé "Ndolo" serait la plus
consommée en ville de Butembo.
v Kasindi fournirait plus de viande de rats en ville de
Butembo.
v Otomys tropicalis serait l'espèce la plus
préférée par les consommateurs.
III. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Pour accéder à notre but, nous nous sommes
assigné des objectifs ci après ;
Ø Considérer les causes principales de la
consommation de rats en milieu urbain.
Ø Découvrir le sens d'évolution de la
consommation des Rats à ville de Butembo.
Ø Evaluer la fréquence ou le pourcentage de
l'espèce la plus consommée.
IV. BUT ET INTERET DU TRAVAIL
Ce mémoire a pour but de contribuer à l'avancement
du développement durable fondé sur la conservation des ressources
naturelles. Le but principal est d'évaluer le taux de consommation de
rats en ville de Butembo.
Le champ d'action étant la ville de Butembo,
l'intérêt pour l'administration locale aura une connaissance juste
de cette consommation, notamment son importance, afin d'y adapter une
intervention mieux indiquée dans le domaine de contrôle de la
quantité du produit afin de protéger les consommateurs et les
consommés.
Cette étude servira aussi de référence
à futures recherches qui poursuivraient des thématiques
analogues.
V. DELIMITATION DU SUJET
Le présent travail est attelé sur la consommation
de quatre espèces des Rats consommés en ville de Butembo, nos
recherches ont été faites pendant une période de 6 mois
allant de Mars à Août 2010.
VI. DIFICULTES RENCONTRES
Dans le cadre de notre investigation dans le travail, nous nous
sommes heurtés à des problèmes dont la collecte des
données nous a été difficiles et de l'obtention des
renseignements qualitatifs et quantitatifs de notre matériel biologique
sur le marché car celui-ci, y arrive à l'état
boucané.
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES
I. I. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE.
Il nous est indispensable de connaître notre zone
d'investigation qui est la ville de Butembo.
La ville de Butembo se situe à l'Est de République
Démocratique du Congo, dans l'extrême Nord Est du territoire de
Lubero, province du Nord Kivu. Elle s'étend de part et d'autre de la
route qui relie la ville de Goma à celle de Kisangani, sur une
superficie de 190,34 km², étant donné que Butembo connais
une urbanisation progressive, sa superficie ne fait que s'accroître
(VIRAYI, 2004).
I.2. CLIMAT
Suite à son altitude élevée, la ville a un
climat tempéré et doux. Les pluies sont abondantes toute
l'année avec une moyenne annuelle de 177 jours de pluie, sa
température de est dans l'intervalle de 18 à 20°c (V.WA VULWAGHE,
2001). Elle se situe à 1840m d'altitude avec 00°08' de latitude Nord et
de 029°16' de longitude Est.
I. 3. HYDROGRAPHIE
L'hydrographie de la ville de Butembo est essentiellement
dominée par des ruisseaux. La rivière la plus importante est
celle de Kimemi. Elle est alimentée par des ruisseaux tels que
Wayimirya, Kanyavuyiri. A part la Kimemi qui se jette dans la Loulo à
Kisalala, au Nord, et d'autres rivières existent vers l'Ouest ;
Kyabaka, Katsuva et d'autres. Ces rivières causent des dommages à
la population environnementale prenant des mesures adéquates pour
essayer de palier à ces risques provenant des érosions
(MALENGERA, 2007).
I.4. VEGETATION
Actuellement, la végétation rencontrée dans
la contrée est la résultante de multiples influences sur la flore
préexistante. Toute la flore primaire a été
complètement remplacée par une végétation
secondaire. Celle-ci est d'une part, herbeuse ou arbustive (cas des terrains
cultivés et des champs en jachères), une autre part arborescente
dans les boisements d'Eucalyptus, de Grevillea robusta et
d'Acacia mecanni.
I. 5. DEMOGRAPHIE
D'une façon générale, la ville de Butembo a
une population homogène, l'ethnie Yira communément appelée
NANDE prend à 98% de la population. Les 2% sont
représentés par d'autres ethnies en provenance du Kivu et
d'autres provinces de la RDC. Cette ville est en pleine expansion
démographique. La population de cette ville connaît une croissance
démographique à cause de l'exode rural. L'émigration n'est
pas très observée et cela serait dû en grande partie
à la situation climatique favorable, à l'agriculture, à
l'élevage et à la santé humaine. L'immigration par contre,
accuse un taux très élevé à cause de
l'instabilité orchestré par les milices se trouvant aux
périphéries de la ville. La population de Butembo est
concentrée dans quatre communes notamment la commune Bulengera, Kimemi,
Mususa et Vulamba. Ces différentes communes sont subdivisées en
quartiers et en cellules.
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la
population de Butembo de 2004 à 2007.
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Evolution de la population
|
521233
|
527684
|
539277
|
555603
|
Source ; Etat civil de la mairie de Butembo.
Le tableau nous renseigne sur l'évolution de la population
de 2004 à 2007. Il ressort clairement que la population de Butembo a
été estimée successivement de 2004 à 2007 en
521233,527684, 539277, et 555603 habitants.
a. Environnement humain, socio économique, moral et
culture de la ville de Butembo.
En considérant le critère de catégorisation
par rapport au revenu, les habitants de Butembo peuvent être
classés en trois catégories ; l'une relativement riche,
l'autre pauvre, la troisième est celle de la population moyenne y
compris les enseignants, les agents de l'administration publique ... la classe
des riches est composée des operateurs économiques et certains
cadres de sociétés privées. Dans la seconde
catégorie nous trouvons tous ceux qui satisfont difficilement à
leurs besoins primaires ; l'alimentation, l'habillement, l'habitation, les
soins de santé primaire et la scolarisation des enfants. La
majorité de ceux qui constituent cette catégorie des pauvres
opère dans le domaine informel.
Sur le plan spirituel et culturel, Butembo est un milieu
où le christianisme prend une ampleur considérable. La population
de Butembo est regroupée dans différentes confessions
religieuses ; le protestantisme, le catholicisme et d'autres
églises de réveils.
La population de Butembo est connue comme agricultrice et
commerçante. L'activité artistique attire beaucoup de jeunes
gens, ici un grand nombre d'orchestres, de musiciens religieux et profanes sont
en tain de faire des exploits.
La population se présente d'une façon
synthétique, dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°2 représentation de la population dans
différentes communes de la ville de Butembo.
N
|
COMMUNE
|
SUPERFICIE
|
POPULATION
|
QUARTIES
|
1
|
BULENGERA
|
55,06 km²
|
149281
|
1. Kalemire
2. Kamesi mbonzo
3. Kyahala
4. Kimbulu
5. Mukuna
6. Mutiri
7. Rughenda
8. Wayene
|
2
|
KIMEMI
|
42,33 km
|
151294
|
1. Biondi
2. Bwinyole
3. Lumumba
4. Centre commercial
5. Ngengere
6. Vutsundo
7. Vutetse
|
3
|
MUSUSA
|
40,30 km²
|
156741
|
1. Bwinongo
2. Katwa
3. Kitulu
4. Matanda
5. Ngingi
6. Vighole
7. Vungi
|
4
|
VULAMBA
|
52,65 km²
|
66232
|
1. Congo ya sika
2. Kambali
3. Matembe
4. Mukalangirwa
|
|
4 Communes
|
190,34 km²
|
523548
|
24 Quartiers
|
Source ; WABUNGA SINGA, 2006.
Commentaire ; nous constatons que la commune Mususa est la
plus peuplée avec une population de 156741 habitants soit 29, 93% de la
population totale de la ville de Butembo. La Vulamba étant la moins
peuplée avec 66232 habitants soit 12,65%.
II. 6. INDUSTRIES
L'industrie en ville de Butembo est encore au stade embryonnaire.
Elle est essentiellement constituée par ;
v La compagnie de boisson du Kivu (COBKI) qui est éteinte
suite aux problèmes techniques.
v La Menuiserie Industrielle de Butembo (MENUIBO).
v La Savonnerie Industrielle de Butembo (SAIBU).
v La Maison de production de savon CRYSTAL.
v La Société de production des Matelas TSOKAS
MOUSSE.
v La société de production des Matelas BUTEMBO
MOUSSE.
v La Maison des boissons du produit TAKENGO.
Ce secteur industriel à Butembo est toujours en
difficulté à cause de l'absence de l'infrastructure de base
(électricité, route ;...) et de l'instabilité
politique.
I. 2. GENERALITES SUR LES
RONGEURS
Les rongeurs, les Rats forment un groupe très important,
divisée en plusieurs familles. Ils sont faciles à
reconnaître à leur queue nue ou couverte des courts poils. Ils
n'ont pas d'incisives supplémentaires et ne possèdent que trois
molaires à chaque demi mâchoire. Certains Rats sont
parasités de puces susceptibles de transmettent la peste à
l'homme.
Les Muridés sont présents dans une grande
variété de biotope, ils sont présents sur tous les
continents à l'exception de l'antarctique (ENCARTA, 2009).
Ils comprennent les Rongeurs
connus sous le nom de Rats, Souris, Campagnols, Mulot,... Leurs
caractères les plus frappants à première vue sont
situés au niveau de la queue et des dents. Ces animaux sont
piégés différemment, soit à piége
déclencheur ou soit par la nasse appelée en langue Nande
"Mughona". Dans la plupart de cas, ces pièges sont aplatis par des
graines ou des morceaux de poissons. Ils sont tendus sur les pistes à
rats et parfois on se sert d'un chien rabatteur
pour le capturer.
I.2.a. Caractéristiques morphologiques
Les Rongeurs sont des animaux de taille très
variée, mais également petite, voire très petite. Ils
partagent avec les insectivores le record de la petitesse.
Ils présentent des formes variées correspondant
à des adaptations fort diverses et peuvent être sauteurs,
coureurs, fouisseurs ou grimpeurs, arboricoles ou terricoles.
L'écureuil, le rat, le surmulot, la souris, le
Porc-épic nous donnent une idée des dimensions moyennes des
animaux de ce groupe.
Les Rongeurs sont caractérisés par un
système dentaire qui correspond à un régime herbivore
particulier. La dentition se caractérise par les incisives
particulièrement développées et en croissance continue et
chaque mâchoire en compte deux.
Les molaires, au nombre de 3 ou 4 paires, servant au broiement
des aliments rongés. Elles sont séparées des incisives par
un large espace appelé diastème à la
place des canines. (ANONYME, 1993)
Les pieds et les mains des Rongeurs sont larges et
pentadactyles avec une plantigradie, surtout acceptée chez les membres
postérieurs.
Sous les doigts, les carpes et les tarses se
développent des coussinets très amples.
La queue est développée chez diverses familles
des Rongeurs. Sa longueur varie selon les familles et elle dépasse dans
plusieurs cas, la longueur du corps.
I.2.b.
Systématique des Rongeurs
La classification systématique des
Rongeurs se présente de la manière suivante :
Les Rongeurs appartiennent au Règne Animal,
Embranchement des Cordés, Sous embranchement des
Vertébrés, Classe des Mammifères, Sous-classe des
Thériens, Infra- classe des Euthériens, Super-ordre des Glires,
Ordres des Rongeurs (http : www.itis.org/Search).
Ainsi la systématique de certaines espèces se
présente comme suit :
§ L'espèce Hylomyscus parvus appartient
au genre Hylomyscus, famille des Muridae, sous ordre de Myomorpha,
ordre de Rodentia ;
§ L'espèce Oenomys hypoxanthus
appartient au genre Oenomys, famille Muridae ;
§ L'espèce Graphiurus murinus appartient
au genre Graphiurus, famille de Gliridae, sous ordre de Sciuromorpha,
l'ordre des Rongeurs. (JONATHAN 1997).
I.2.c. la chasse en Afrique
Le problème de la commercialisation de la viande de
brousse embrasse presque toute l'Afrique, l'Asie et représente une
menace pour une multitude d'espèces. Celles qui sont restantes à
la pression synergétique soit à une cause de leur comportement,
soit à cause de leur potentielle de reproduction ou simplement, parce
que leur viande est moins appréciée ou plus difficile à
préparer (M. LUKYOLUNENE, D).
Plusieurs études édaphiques consacrées au
régime alimentaire des populations Africaines signalent la consommation
des rongeurs sauvages. De fait, la chasse d'animaux comestibles tels les
rongeurs est pratiquée aussi bien par des populations nomades vivent
d'une économie de cueillette, chasse, pêche que par des
populations qui commencent à se stabiliser et dont l'élevage de
bétail est peu important ou inexistant (DE VOS, 1977).
L'intérêt pour les rongeurs s'est maintenu au cours des
dernières décennies.
I.3. TECHNIQUE DE CAPTURE
La chasse aux rongeurs, Rats, Souris, et Taupes, est de l'avis
de nombreux auteurs, un effort prolongé de chasse sans que leurs
populations ne soient décimées. Le facteur limitant est donc
davantage la connaissance approfondie de leur écologie que leur
densité de population (WHITE, 1959). Un piège à souris, ou
souricière, est un
piège
destiné à attraper les
souris ou d'autres
micromammifères.
Les pièges à souris sont généralement placés
à un endroit où l'on soupçonne la présence de
rongeurs, afin d'en
réduire le nombre.
Il existe plusieurs types de piège à souris,
chacun avec ses avantages et ses inconvénients. Le plus notable
étant la tapette à souris constituée d'une barre sur
ressort qui se referme
brutalement sur l'animal, lequel active le mécanisme par son poids en
voulant attraper un
appât (
nourriture). De plus gros
pièges sont étudiés pour attraper d'autres rongeurs comme
les
écureuils, les
rats ou d'autres animaux.
I.2.1. les souricières
L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert donne à
l'article "SOURICIERE" (1ère édition, tome XV) la
définition suivante : c'est une boite ou un piège où
les souris se prennent sans pouvoir en sortir. Il y en a à bascule, de
natte, et à panier. Voyez chacun de ces termes.
A. Souricière à bascule, chez
les Layetiers, est un petit coffre quarré fermé de tous
côtés, excepté par un bout, qui est comme une espèce
de trappe qui s'élève par le moyen d'une bascule dont il est
garni, qui est retenue très faiblement par un crochet qui répond
à l'appât qu'on a eu soin de suspendre dans la
souricière ; en sorte que quand l'animal vient pour y mordre, la
bascule tombe et l'enferme.
B. Souricière à natte, c'est un
petit coffre sur lequel est un panier de fil de fer dont l'ouverture va
toujours en diminuant, il se termine par des pointes qui empêchent
l'animal de sortir.
Souricière à panier, c'est une simple planche
garnie d'un panier comme la souricière à natte. Le
XIXe siècle connaissait également la souricière
à bascule.[][]
La tapette à souris.
Une tapette
à souris chargée avec son appât
Le premier
piège à souris fut inventé par William C. Hooker de la
ville d'Abingdon, dans l'
Illinois qui reçut
le brevet no 528671 pour son invention en
1894. James Henry Atkinson, un
inventeur britannique, créa en
1897 un prototype très
proche de la tapette à souris moderne appelé Little Nipper
(Petite pince) et probablement basé sur l'invention de Hooker
5.
(Encarta, 2009).
La tapette à souris moderne fut inventée par
Hiram Stevens
Maxim, également inventeur de la
mitrailleuse
Maxim, et est une simple planchette de bois avec une barre de fer
attachée au bois par un ressort. Un crochet permet de la charger,
crochet qui se défait lorsque l'animal est présent, ce qui fait
que la barre de fer vient lui briser la nuque. Un appât, typiquement du
fromage est placé
afin d'attirer l'animal dans le piège. En fait, la plupart des rongeurs
ne sont pas attirés par le fromage et préfèrent les
céréales,
le
chocolat, le
pain ou la
viande. Le
beurre et le
beurre
d'arachides sont également assez efficaces. Une fois l'animal en
place, la barre de métal se replie rapidement et avec une grande force.
L'appareil est prévu pour casser la
colonne
vertébrale, les
côtes, ou le
crâne de l'animal.
La force peut-être suffisante pour
décapiter
l'animal. Les
rats, plus gros et
musclés que les
souris réussissant
relativement facilement à s'échapper des tapettes à
souris, une version plus grande et puissante est utilisée pour eux. .
(Encarta, 2009).
CHAPITRE TROISIEME :
METHODOLOGIE DU TRAVAIL.
a. Matériel : Pour la
réalisation de ce travail, nous nous sommes choisis comme
matériel biologique les Rats.
b. Méthodes : Dans
l'accomplissement de ce mémoire, nous nous sommes pris en compte
à premier lieu de chercher les différents sites de vente publique
de Rats. C'est de-là que nous allons tirer la quantité vendue par
jour, par mois et même pendant toute la période de nos
investigations. Là, nous allons poser certaines questions aux vendeuses
de savoir le nom vernaculaire de l'espèce qu'ils sont entrain de vendre
pour que ce nom nous aide dans l'identification de l'espèce. Nous avons
aussi prévu une descente sur le terrain avec un vendeur pour la
récolte de certains spécimens frais pour leurs identifications
car les spécimens retrouvés sur le marché sont souvent
difficiles à identifier par ce que ceux ci sont toujours à
l'état boucanés. C'est ainsi que cette descente sur le terrain
sera effective dans certains villages environnants la ville de Butembo ;
notamment celui de Bunyuka- Isale. Nous avons aussi passé à la
description des pièges utilisés dans la capture de notre
matériel biologique.
c. Instruments de collecte : les
instruments d'enquête renvoient aux conditions pratiques de celle de
collecte d'informations. Nous avons optés pour l'élaboration de
ce mémoire pour trois techniques de recherche à savoir ; la
recherche documentaire, l'entretien avec les vendeurs et le questionnaire
d'enquête auprès des consommateurs.
La recherche documentaire
La recherche documentaire a consisté à fouiller
dans les ouvrages et dans différentes publications comme les revues ou
les journaux qui permettent décerner et d'apprivoiser l'objet d'une
étude. Ce type de recherche est réalisable dans les
bibliothèques et dans les centres d'études et de recherches. Nous
avons choisi cette technique, parce qu'elle cadre parfaitement avec l'objet de
notre étude. Il s'agit simplement pour nous de faire l'étude
comparée des stratégies de lutte anti-braconnage dans le parc et
dans la réserve naturelle lorsqu'il y a disparition des espèces
dans le monde.
L'entretien
Les différents entretiens ont concerné les
agents de l'Etat, les gardes de parcs, les étudiants, les enseignants,
les élèves et les cultivateurs qui sont tous environnants de
notre milieu d'étude. Il s'est généralement agit
d'entretiens individuels semi - directs durant en moyenne une heure. Le choix
de l'entretien semi directif s'explique par le fait que c'est un mode
d'entretien qui n'est ni entièrement ouvert, ni canalisé par un
grand nombre de questions précises. Il a permis de laisser venir
l'enquêté en fait que celui-ci puisse parler ouvertement, dans les
mots qu'il souhaite et dans l'ordre qui lui convient.
Nous nous efforcions simplement de recentrer l'entretien sur
les objets de la recherche chaque fois que notre interview s'en
écartait, afin de lui poser des questions aux quelles il ne parvenait
pas à répondre au moment le plus appropriés, et de
manière aussi naturelle que possible. Il a été
nécessaire de retourner voir les personnes interviewées pour un
complément d'informations.
Le questionnaire
Pour mieux enrichir notre recherche, nous avons
procédé à l'élaboration d'un questionnaire qui a
été soumis à cinq catégories
d'enquêtés notamment les agents de l'Etat, les autorités en
charge de la protection du parc (garde du parc), les étudiants, les
enseignants, les élèves et les cultivateurs avoisinant notre
milieu de travail. Ceci dans le but de permettre celui qui n'avait le temps de
s'exprimer verbalement sans écrire. Permettre aussi l'enquêteur de
se souvenir `d'autres données qui lui ont échappé lors de
l'entretien. Cette partie du travail va consister maintenant à analyser
ces questions et en déduire des résultants.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DES RESULTATS
Au cours de nos investigations, nous avons constaté
qu'à ville de Butembo, les espèces dont les noms suivent sont
consommées, et sont repris dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°3 ;
différentes espèces des Rats consommés en ville de
Butembo.
N
|
NOM SCIETIFIQUE
|
NOM VERNACULAIRE
|
ORDRE
|
FAMILLE
|
1
|
Dasymys incomptus
|
Ndolo/ Litolo
|
Rongeur
|
Muridé
|
2
|
Sp.
|
Mbule
|
Rongeur
|
Muridé
|
3
|
Lemniscomys striatus
|
Katera
|
Rongeur
|
Muridé
|
4
|
Otomys tropicalis
|
Lisungu
|
Rongeur
|
Otomidé
|
Source ; nos enquêtes.
Commentaire ; ces espèces sont vendues en ville de
Butembo, dans différents milieux. Les vendeuses les transportent dans
des récipients en plastic qu'on appelle communément "plastic".
Dans ces récipients on peut trouver de grand nombre d'individus
appartenant à une ou plusieurs espèces.
III.1. Quelques sites de vente publique des rats
Tableau n°4 : Représentation des
coordonnées géographiques des sites de vente
N
|
SITE DE VENTE
|
COORDONNEES
|
1
|
Kaghuntura
|
N ; 00°08'04,7''
E ; 029°17'28,7''
Alt ; 1729 m
|
2
|
L' avenue matokeo
|
N; 00°00'11,0''
E; 29°17'27,3''
Alt; 1726 m
|
3
|
Le marché central de Butembo
|
N ; 00°08'00,3''
E ; 029°17'25,6''
|
Rappelons aussi bien que d'autres points de vente de
Muridés existe où nous sommes arrivé et y soutirer
quelques spécimens par exemple le petit marché de Mukuna à
Mutiri, le petit marché de Vitsayi et aussi le marché de Byasa
route Butuhe, d'autres vendeuses circulent par ci par là dans les rues
de la ville.
III.2. Quantités consommées par
espèces par mois et selon le milieu de provenance.
Tableau n°5 : Dasymys incomptus vendus
en ville de Butembo
|
|
|
|
MOIS
|
|
|
|
|
PROVENANCE
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUILLET
|
AOUT
|
TOTAL
|
POURCENTAGE
|
BUNYUKA
|
417
|
232
|
117
|
152
|
97
|
628
|
1643
|
16,28
|
KASINDI
|
937
|
546
|
178
|
448
|
328
|
1672
|
4109
|
40,71
|
KANYABAYONGA
|
239
|
291
|
788
|
482
|
297
|
574
|
2671
|
26,46
|
KAYNA
|
198
|
147
|
217
|
197
|
327
|
584
|
1670
|
16,55
|
TOTAL
|
1791
|
1216
|
1300
|
1279
|
1049
|
3458
|
10093
|
100
|
Représentation graphique
Fig 1 : Représentation graphique de la
quantité de Dasymys incomptus.
Source ; nos recherches
Commentaire ; il ressort de ce tableau que la cité
Kasindi fourni plus de rats de l'espèce Dasymys incomptus
à plénipotentiaire ainsi de 40,71% des effectifs de cette
espèce à la ville de Butembo pendant la période de nos
recherches. Elle a donnée 40,71% de cette espèce par rapport
à Bunyuka qui a 16,28%, Kanyabayonga 26,46%, Kayna 16,55%.
ESPECE SP
Les différentes quantités de l'espèce
Sp vendue à Butembo lors de nos recherches sont reprises dans le
tableau 6.
Tableau n°6 ; Quantités des espèces
<Mbule> vendue à Butembo de Mars 2010 au mois d'Août
2010.
|
|
|
|
MOIS
|
|
|
|
|
PROVENANCE
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUILLET
|
AOUT
|
TOTAL
|
POURCENTAGE
|
BUNYUKA
|
196
|
103
|
126
|
87
|
115
|
239
|
866
|
80.49
|
KASINDI
|
0
|
0
|
00
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
KANYABAYONGA
|
4
|
15
|
26
|
11
|
17
|
78
|
151
|
14,03
|
KAYNA
|
17
|
0
|
6
|
0
|
14
|
22
|
59
|
5.48
|
TOTAL
|
217
|
118
|
158
|
98
|
146
|
339
|
1076
|
100
|
Représentation graphique
Fig ; 2
Source ; nos prospections
Commentaire ; Parmi les lieux de provenance de cette
espèce, Bunyuka se classe alors en premier lieu avec 80,49%. Aucun
spécimen n'a été observé dans le lot en provenance
de Kasindi. Kayna et Kanyabayonga sont intervenus respectivement avec 5,48% et
14,03%.
Lemniscomys striatus
La figure ci précédemment rappelle la
quantité des individus de l'espèce Lemniscomys striatus
supposé consommés en milieu urbain.
Tableau n°7 : Récolte de l'espèce
Lemniscomys striatus
|
|
|
|
MOIS
|
|
|
|
|
PROVENANCE
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUILLET
|
AOUT
|
TOTAL
|
POURCENTAGE
|
BUNYUKA
|
4
|
7
|
0
|
10
|
47
|
45
|
113
|
31,66
|
KASINDI
|
7
|
11
|
9
|
23
|
31
|
16
|
97
|
27,17
|
KANYABAYONGA
|
18
|
13
|
3
|
13
|
16
|
14
|
77
|
21,57
|
KAYNA
|
21
|
11
|
3
|
2
|
7
|
26
|
70
|
19,6
|
TOTAL
|
50
|
42
|
15
|
48
|
101
|
101
|
357
|
100
|
Source : nos enquêtes
Représentation graphique
Fig ; 3
Source ; nos enquêtes
Commentaire ; L'examen de ce tableau nous montre que
l'espèce Lemniscomys striatus est beaucoup plus chassée à
Bunyuka Isale, représentant ainsi 31.66% des individus vendus en ville
de Butembo. Cette même espèce a été aussi
évoquée en 19.6% dans la cité de KAYNA.
Otomys tropicalis
La quantité des individus de l'espèce Otomys
tropicalis consommée pendant notre recherche est reprise dans le
tableau 5.
|
|
|
|
MOIS
|
|
|
|
|
PROVENANCE
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUILLET
|
AOUT
|
TOTAL
|
POURCENTAGE
|
BUNYUKA
|
362
|
113
|
119
|
20
|
17
|
160
|
791
|
57,28
|
KASINDI
|
17
|
13
|
20
|
6
|
11
|
42
|
119
|
8,62
|
KANYABAYONGA
|
121
|
45
|
38
|
41
|
19
|
117
|
381
|
27,59
|
KAYNA
|
31
|
17
|
6
|
11
|
7
|
118
|
90
|
6,51
|
TOTAL
|
531
|
198
|
183
|
78
|
54
|
337
|
1381
|
100
|
Fig ;3
Source ; nos enquêtes
Commentaire ; la représentation de ce tableau
décèle que le village de Bunyuka fourni une quantité
suffisante de l'espèce Otomys striatus prenant ainsi 57.28% de
nos échantillons récolter sur le marché.
Note ; au cout de nos investigations nous avons
constaté qu'on a beaucoup d'individus sur le marché surtout
pendant la saison de pluie, et cela s'explique que c'est pendant cette
période que les animaux se cherchent de la nourriture et c'est comme
cela qu'ils sont attrapés en grand nombre. Par contre, la saison de
sécheresse tous les animaux sont dans des abris pour l'hibernation ou la
reproduction.
III.3. Diversité
d'espèces de Rats consommés en ville de Butembo.
Variation mensuelle des espèces vendues par
mois.
Tableau n°6 ; Représentation des individus
vendus au mois de Mars.
Espèce
|
1 jour
|
2jour
|
3jour
|
4jour
|
5jour
|
6jour
|
7jour
|
8jour
|
total
|
Dasymys incomptus
|
247
|
249
|
198
|
264
|
147
|
168
|
204
|
314
|
1791
|
Sp
|
38
|
38
|
32
|
0
|
4
|
0
|
37
|
68
|
217
|
Lemniscomys striatus
|
0
|
6
|
4
|
0
|
8
|
2
|
4
|
26
|
50
|
Otomys tropicalis
|
36
|
47
|
11
|
47
|
64
|
31
|
48
|
247
|
531
|
Total idds par jour
|
321
|
340
|
245
|
311
|
223
|
201
|
293
|
655
|
2589
|
Tableau n°7 ; Représentation des individus vendus
au mois d'Avril.
Espèce
|
1 jour
|
2jour
|
3jour
|
4jour
|
5jour
|
6jour
|
7jour
|
8jour
|
total
|
Dasymys incomptus
|
189
|
138
|
67
|
221
|
89
|
65
|
169
|
278
|
1216
|
Sp
|
7
|
0
|
48
|
8
|
10
|
0
|
7
|
38
|
118
|
Lemniscomys striatus
|
0
|
0
|
3
|
4
|
0
|
0
|
0
|
35
|
42
|
Otomys tropicalis
|
19
|
47
|
2
|
31
|
6
|
7
|
12
|
74
|
198
|
Total idds par jour
|
215
|
185
|
120
|
264
|
105
|
72
|
188
|
425
|
1574
|
Tableau n°8 ; Représentation des individus vendus
au mois de Mai.
Espèce
|
1 jour
|
2jour
|
3jour
|
4jour
|
5jour
|
6jour
|
7jour
|
8jour
|
total
|
Dasymys incomptus
|
145
|
25
|
44
|
57
|
289
|
45
|
224
|
471
|
1300
|
Sp
|
32
|
14
|
36
|
22
|
0
|
0
|
0
|
54
|
158
|
Lemniscomys striatus
|
0
|
0
|
4
|
0
|
0
|
3
|
0
|
8
|
15
|
Otomys tropicalis
|
18
|
7
|
18
|
19
|
5
|
7
|
22
|
87
|
183
|
Total idds par jour
|
195
|
46
|
102
|
98
|
294
|
55
|
246
|
620
|
1656
|
Tableau n°9 ; Représentation des individus vendus
au mois de Juin.
Espèce
|
1 jour
|
2jour
|
3jour
|
4jour
|
5jour
|
6jour
|
7jour
|
8jour
|
total
|
Dasymys incomptus
|
124
|
57
|
156
|
189
|
238
|
84
|
94
|
337
|
1279
|
Sp
|
5
|
0
|
21
|
7
|
0
|
0
|
11
|
54
|
98
|
Lemniscomys striatus
|
0
|
0
|
1
|
4
|
7
|
8
|
4
|
24
|
48
|
Otomys tropicalis
|
17
|
13
|
0
|
5
|
3
|
0
|
6
|
34
|
78
|
Total idds par jour
|
146
|
70
|
178
|
205
|
248
|
92
|
115
|
449
|
1503
|
Tableau n°10 ; Représentation des individus vendus
au mois de Juillet.
Espèce
|
1 jour
|
2jour
|
3jour
|
4jour
|
5jour
|
6jour
|
7jour
|
8jour
|
total
|
Dasymys incomptus
|
118
|
38
|
124
|
142
|
146
|
124
|
68
|
289
|
1049
|
Sp
|
11
|
0
|
0
|
24
|
44
|
0
|
0
|
67
|
146
|
Lemniscomys striatus
|
14
|
2
|
6
|
3
|
7
|
5
|
0
|
64
|
101
|
Otomys tropicalis
|
3
|
8
|
0
|
0
|
0
|
8
|
3
|
32
|
54
|
Total idds par jour
|
146
|
48
|
130
|
169
|
197
|
137
|
71
|
452
|
1350
|
Tableau n°11 ; Représentation des individus vendus
au mois d'Août.
Espèce
|
1 jour
|
2jour
|
3jour
|
4jour
|
5jour
|
6jour
|
7jour
|
8jour
|
total
|
Dasymys incomptus
|
384
|
435
|
354
|
424
|
486
|
387
|
314
|
674
|
3458
|
Sp
|
25
|
38
|
62
|
29
|
24
|
38
|
29
|
94
|
339
|
Lemniscomys striatus
|
8
|
15
|
0
|
5
|
13
|
21
|
13
|
26
|
101
|
Otomys tropicalis
|
54
|
62
|
42
|
31
|
47
|
11
|
6
|
84
|
337
|
Total idds par jour
|
471
|
550
|
458
|
489
|
570
|
457
|
362
|
878
|
4235
|
Tableau n°12 Représentations de la diversité des
espèces consommées par moi.
Espèces
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Aout
|
Total
|
Dasymys incomptus
|
1791
|
1216
|
1300
|
1279
|
1049
|
3458
|
10093
|
Sp
|
217
|
118
|
158
|
98
|
146
|
339
|
1076
|
Lemniscomys striatus
|
50
|
42
|
15
|
48
|
101
|
101
|
357
|
Otomys tropicalis
|
531
|
198
|
183
|
78
|
54
|
337
|
1381
|
Total mensuel
|
2589
|
1574
|
1656
|
1503
|
1350
|
4235
|
12907
|
Source : nos enquêtes.
Le tableau ci-dessus reprend la quantité des
espèces vendues par mois en ville de Butembo, avec un total mensuel par
mois par espèces.
Représentation de la diversité des espèces
vendues.
Le tableau n°13 reprend la quantité vendue pendant la
période de notre recherche.
ESPECE
|
Qté VENDUES
|
POURCENTAGE
|
Dasymys incomptus
|
10093
|
78,2
|
Sp
|
1076
|
8,33
|
Lemniscomys striatus
|
357
|
2,77
|
Otomys tropicalis
|
1381
|
10,7
|
TOTAUX
|
12907
|
100
|
Représentation graphique
Fig 6 ; Représentation du rang de consommation
de Muridés vendu en ville de Butembo.
Commentaire ; Ce tableau et la figure nous montre clairement
que parmi les espèces de Rats consommés en Butembo,
l'espèce Dasymys incomptus est la plus vendues
représentant ainsi 78.2% de toutes les espèces et individus.
Cette espèce est vendue dans toute la ville. Elle est en suite suivie
par Otomys tropicalis, celle-ci est privilégiée par la
population suite à sa taille un peu plus grande que toutes les autres
espèces. Elle a ainsi été symbolisé à 10.7%
de nos spécimens.
III.4.La préférence alimentaire et le
coût de la viande de Rats
Tableau représentant la préférence sur les
espèces de Rats.
Tableau n°14 Présentation de la préférence
alimentaire et réponse des consommateurs.
QUESTION
|
REPONSE
|
PREFERENCE
|
RAISON
|
NOMBRE
|
%
|
Avez-vous des préférences alimentaires pour la
consommation des Rats? Si Oui lesquelles ?
|
OUI
|
Otomys tropicalis
|
Taille
|
45
|
36
|
Dasymys incomptus
|
Goût
|
18
|
14,4
|
NON
|
Pas de préférences
|
|
62
|
49,6
|
TOTAL
|
125
|
100
|
La question de savoir le nom de l'espèce qui est entrain
d'être vendue est toujours posée par tous les acheteurs, mais
ceux-ci finissent par acheté malgré peut être que leur
espèce voulue n'y est pas. C'est ainsi que 49,6% de nos consommateurs
enquêtés ont affirmés de ne pas avoir de
préférences alimentaires pour le choix d'une ou telle autre
espèce de Rats. Tandis que 36% ont relevé avoir
préfère l'espèce Otomys tropicalis car elle est
de taille beaucoup plus importante que ces autres espèces. Dasymys
incomptus avec 14,4% révèle qu'elle est très
délicieuse.
Les Rats sont vendus par une quantité de 4 à 6
individus en valeur de 600 et 800 FC, ces individus sont souvent d'une
même espèce et leur prix qui est toujours discutable. Parfois on
peu voir certains qui vendent 8 individus de Otomys tropicalis
à 2000 FC.
CHAPITRE QUATRIEME :
DISCUSSION DES RESULTATS
En nous référant des données de la
consommation des Rats en ville de Butembo, nous constatons que notre
résultat révèle clairement le taux de consommation de
différentes espèces.
En République Démocratique du Congo, comme dans
tous les autres pays Africains renfermant une faune sauvage, le passage de la
chasse traditionnelle à la chasse commerciale s'est opérée
depuis seulement quelque temps.
Quoi qu'il en soit, la viande de brousse est destinée de
plus en plus aux centres urbains où la demande maintient des prix
élevés et ceci encourage d'autres habitants de la foret à
la chasse, plutôt qu'aux consommateurs locaux.
La chasse a beaucoup changé par rapport à la chasse
traditionnelle à cause de la modernisation des engins et méthodes
de chasse qui ont beaucoup évolué. Il devient de plus en plus
difficile de distinguer la chasse traditionnelle (qui n'existe presque plus) de
la chasse commercialisée ; car ce commerce représente le
prolongement des activités synergétiques (LUKYOLUNENE M,
2003).
4.1. CICUIT ECONOMIQUE DE LA
VIANDE DES RATS
4.1.1. La provenance ;
Les résultats de notre recherche ont montré que la
quasi-totalité de la viande de Rat provient de la cité de Kasindi
Lubiriha et Kanyabayonga. Tout ceci avec une faible quantité provient
des villages environnant la ville de Butembo.
4.1.2. Les consommateurs et leurs espèces
préférentielles
Les préférences alimentaires de consommateurs des
centres urbains d'où vient la demande la plus importante pour le Rat
peuvent être tout à fait différentes, avec celles des
locaux, mais n'indique que cela n'affectera les espèces chassées
localement pour l'approvisionnement. A Kasindi par exemple, les habitants ne
mangent pas le Rat (sauf les petits enfants), mais le tuent pour le vendre
à Butembo et ailleurs.
La viande d'aulacode est généralement très
recherchée et payée plus chère que celle des animaux
domestiques sur les marchés africains et le long des axes routiers. Il
s'en suit une raréfaction progressive des populations sauvages
d'aulacodes à proximité des villes où la chasse et le
braconnage sont des activités courantes. (DE VOS, A, 1977).
4.1.3. La vente.
Elle se fait par des personnes appropriées, soit des
membres de la famille du chasseur. Il est très difficile de
déterminer le nombre exact d'animaux à ventre et d'identifier les
différentes espèces, puisque souvent ces animaux sont
boucanés en brousse.
Quand au prix, il n'est pas stable, il vari de 600FC à
800FC par nombre d'individus, soit 4 à 8 individus. Les seules
données ou informations dont on dispose proviennent de l'enquête
que nous avons réalisée sur le terrain. Cette même
difficulté a été relevée par CHARDONNET. P. 1995.
La viande d'aulacode est généralement très
recherchée et payée plus cher que celle des autres domestiques
sur les marchés Africains et le long des axes routiers. Il s'en suit une
raréfaction progressive des populations sauvages d'aulacodes à
proximité des villes où la chasse et le braconnage sont des
activités courantes.
4.1.4. Conséquences du commerce de la viande de
brousse.
Le lièvre est consommé et ne fait d'aucun tabou,
contrairement à son rejet par certaines populations du Botswana, suite
au fait que la hase, à l'instar de la femme, exhibe des périodes
de menstruation. (GRIVETTI, 1979).
Par contre l'écureuil et la musaraigne font l'objet de
certains tabous. La consommation de la chaire du premier est interdite à
la femme enceinte pour prévenir que l'enfant à naître n'ait
de syncope, analogie avec la léthargie de l'écureuil qui est un
sujet de perpétuel étonnement, tandis que la consommation de la
chaire de la seconde est à éviter par les garçons lors des
cérémonies accompagnants la circoncision, la longueur du museau
de la musaraigne contrastant avec le raccourcissement du
prépuce(GREVICE, 1950).
Les rongeurs sont hôtes des parasites bien connus, et
certains auteurs considèrent qu'ils jouent un rôle important dans
la transmission des maladies endémiques, telle la peste noire. Plusieurs
ouvrages développent l'importance du complexe parasitaire de divers
rongeurs, comme le rat de Gambie ou la souris multimamelée.
L'augmentation du risque de transmission des maladies dangereuses
pour l'homme. L'éruption du virus d'Ébola qui a causé la
mort à plusieurs personnes dans le Nord Est du Gabon suite à la
consommation de la viande du chimpanzé (KIBARI, N et LUNGAZI, M
1998).
En territoire de Bemba, les hommes chassent le porc épic
et s'attellent à la pose des pièces ; les femmes capturent
des gerboises et autres petits rongeurs. La chasse aux rongeurs ne connais pas
de règles, elle est ouverte en toutes saisons. De plus le taux
élève de reproduction de plusieurs espèces tolère
un effort prolongé de chasse sans que leurs populations ne soient
décimées. Le facteur limitant est donc davantage la connaissance
approfondie de leur écologie que leur densité de population.
Selon (WHITE, 1959) insiste d'ailleurs sur le fait que leur
capture nécessite une connaissance préalable de leur
éthologie, leur habitat et leur écologie.
4.2. VALEUR ECONOMIQUE DES
RATS
En Afrique de l'Ouest et en Afrique central, les
sociétés forestières ont l'habitude de sacrifier des
hommes, l'investissement publique, la protection de l'environnement des
écosystèmes et les coutumes locales au profit des
bénéfices monétaires plus élevés. (ANTHONY,
L et al, 2004). Le commerce de viande de Rats subviendrait aux besoins vitaux
de la communauté qui se sent désaltéré de leur
pauvreté. A en croire, au Cameroun, madame Ekwa entretient sa famille
grâce au commerce du boucané ; « Grâce au commerce
de la viande de brousse, je contribue à l'économie familiale,
(fourniture scolaire, les vêtements pour les enfants, soins de
santé). Je recours quotidiennement à mes problèmes de
cotisation aisément. Ma dépendance vis-à-vis de mon mari
a diminué». Madame Ngono a retrouvé le sourire grâce
au trafic des dépouilles animales ; « autres, j'avais
énormément les problèmes d'argent et passais tout mon
temps à pleurnicher. Mais depuis que je me débrouillé pour
ventre les boucanés, ma vie a changé».( MEGA-TCHAD, 2002
cité par
www.ulb.ac).
Il n'est pas possible d'ignorer l'importance de la viande de
brousse pour les communautés autochtones. INFILD 1988, cité par
APE ALLIANCE 1998 déclara que dans la région de Korup au Cameroun
la raison principale de la classe ne correspond plus aux besoins de
protéines mais plus exactement aux exigences monétaires, puisque
le chasseur moyen gagne environ 350 000 FCFA par an.
Même dans des milieux forestiers où la plupart
des revenus proviennent de l'agriculture, la chasse a pris une importance
économique.
MUCHAAL et NGANDJUI, 1995, trouvèrent que le cacao
était cité comme la source principale de revenus familiaux
à Dja au Cameroun et la chasse qui occupait la deuxième position
de l'économie, augmentait les revenus de l'agriculture.
Il ya certainement ceux qui pensent qu'il faut accepter la
pratique cynégétique parce qu'elle forme partie de la vie
traditionnelle. Mais il devient de plus en plus difficile de distinguer la
chasse traditionnelle de la chasse commercialisée parce que le commerce
augmente les revenus de la communauté. Ce changement de la chasse de
subsistance à la commercialisée a été
étudié par WILKIE et al., 1992, au Congo. Ils observèrent
que la chasse était devenue un commerce lucratif et qu'elle constituait
une part essentielle de leurs revenus. En plus, elle ne représentait
qu'un élargissement des activités cynégétiques
traditionnelles pour fournir les besoins de protéines dans
l'alimentation.
CONCLUSION
Les rongeurs constituent et continueront encore longtemps un
apport nutritif subsidiaire non négligeable. Leur valeur nutritionnelle
se situe au même niveau que celle du boeuf ou de la poule.
C'est ainsi que dans la réalisation de notre
mémoire nous nous sommes choisit comme méthode
d'enquêtée les vendeurs et les consommateurs en vue de voire
l'espèce qui est la plus vendue et nous avons constaté que
Dasymys incomptus a été la plus vendue avec 78.2 %.
Et suivi de l'espèce Otomys tropicalis avec10.7%. En suite
nous avons aussi constaté que de la préférence alimentaire
de ces espèces, Otomys tropicalis a été la plus
préférée par les consommateurs suite à la grandeur
par rapport à ces autres espèces et ainsi a
représenté 36% de la population des consommateurs
enquêtées. Dasymys incomptus a été
représenté par 14.6%. Par contre 49.6% n'ont pas eu des choix
face à la question de savoir leur espèce
préférée parmi les près citées.
Néanmoins, les animaux sauvages, y compris les
rongeurs, ne sont jamais pris en considération dans le bilan nutritif de
la FAO.
La chasse aux rongeurs ne connait pas des règles, elle
est ouverte en toutes saisons. De plus le taux élevé de
reproduction de plusieurs espèces tolère un effort
prolongé de chasse sans que leurs populations ne soient
décimées. Le facteur limitant est donc la connaissance
approfondie de leur écologie que de leur densité.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. OUVRAGES.
Ø ANONYME, 1991 ; «Nature et faune »
Revue internationale pour la conservation de la nature en Afrique, FAO,
5p-8p.
Ø ANONYME, 2004 ; la viande de brousse en Afrique
ménace potentielle pour la santé, Gorilla journal, 1-20p.
Ø ANONYME, 2006 : La Biodiversité de la RDC
in journal de l'ICCN.
Ø APE ALLIANCE 1998. Fauna and flora international,
great eastern house, tension road Cambridje.p25.
Ø CHARDONNET, P. 1995; Faune sauvage africaine,
Réssource oubliée, tome1 et 2 Luxembourg ; 415p( tome 1) et
243p (tome2).
Ø DE VOS, A, 1977 ; Game as food. A repport on its
significance in Africa and latine america.
Ø GRASSE P. 1996 Ó Zoologie
Ó Vertèbres, Ed Masson, Paris
Ø GREVETTI.L.E, 1979. Kalahari agro pastoral
hunter-gathers : The Tswana example. Éco. Food. Nutr, p7.
Ø GREVISSE.F1950, Salines et Saliviers indigenes du
haut- Katanga. Bull, Trimest, cent. Ed. Probl. Sec. Ind. P11.
Ø HART J.A. et HART T.B. 1986. the ecological basic of
hunter gather subsistence in African rainforests : the Mbuti of eastern
Zaire. Human, ecology.
Ø INFIELD M.1988. hunting, trapping and fishing in
villages within and on the periphery of the Korup National Park.WWF. report.
Washington.USA.
Ø KIBARI N'SANGA et LUNGAZI, M., 1998 ; le virus
Ebola à Kikwit ; myte, mystère ou réalité,
éd, Baobab, RDC, 48p.
Ø WILKIE.D.S., SIDLE J.G., and BOUNDZANGA.G.C, 1992.
Mecanised logging, market hunting, and a bank loan in Congo. Conservation
Biology.
2. MONOGRAPHIE
Ø KAMBALE NDEKESIRI Jospin, 2007, TFC, UCNDK:
Evaluation du taux de la consommation des poisons frais en ville de Butembo.
Ø KATEMBO VIRAYI, 2004 ; la commercialisation des
poissons dans le marché de Butembo. TFC, UCG. 60p.
Ø MASIKA LUKYOLUNENE Denise, 2003:Enquête sur la
chasse et la commercialisation de la viande de brousse aux alentours du Parc
National des Virunga/ secteur Nord. TFC, ISPH/ Butembo.
Ø PALUKU MALENGERA 2007 ; la problématique
du lotissement dans les extensions de la ville de Butembo, TFC, UCG.42p.
WEBOGRAPHIE
Ø www.ulb.ac).
Ø (http : www.itis.org/Search).
Ø (Encarta, 2009).
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
III
RESUME
IV
SUMMARY
V
INTRODUCTION
1
I. PROBLEMATIQUE
1
II. HYPOTHESES
2
III. OBJECTIFS DU TRAVAIL
2
IV. BUT ET INTERET DU TRAVAIL
2
V. DELIMITATION DU SUJET
2
VI. DIFICULTES RENCONTRES
3
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
4
I. I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE.
4
I.2. CLIMAT
4
I. 3. HYDROGRAPHIE
4
I.4. VEGETATION
4
I. 5. DEMOGRAPHIE
4
II. 6. INDUSTRIES
7
I. 2. GENERALITES SUR LES RONGEURS
7
I.3. TECHNIQUE DE CAPTURE
9
I.2.1. les souricières
9
La tapette à souris.
10
CHAPITRE TROISIEME : METHODOLOGIE DU
TRAVAIL.
11
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES
RESULTATS
13
Tableau n°3 ; différentes
espèces des Rats consommés en ville de Butembo.
13
III.3. Diversité d'espèces de
Rats consommés en ville de Butembo.
17
CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES
RESULTATS
21
4.1. CICUIT ECONOMIQUE DE LA VIANDE DES
RATS
21
4.2. VALEUR ECONOMIQUE DES RATS
23
CONCLUSION
25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
26
1. OUVRAGES.
26
WEBOGRAPHIE
27
TABLE DES MATIERES
28
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