Annexe 3
L'enquête
qualitative
Formulaires
Les étudiants et les
services de la BNUT
1) typologie
sexe
âge
profession
spécialisation
résidence
2) Rapports usager-BNUT
a. Depuis combien de temps fréquentezvous la BNUT ?
b. Pourquoi cette bibliothèque et pas une autre ?
c. Comment l'avez-vous connu ?
3) Vous venez ici pour quoi faire?
4) Documents BNUT
a. Consultez-vous les documents de la BNUT ?
b. Quels genres prenez-vous ?
c. Etes-vous satisfait des ressources numériques et
bibliographiques de la BNUT? Les collections ? Les connaissez-vous bien ?
5) Rapport usager-BNUT
a. Que pensez-vous des espaces de la BNUT ?
b. Vous rappelez-vous de la première fois que vous
êtes venu à la BNUT ? Qu'estce que vous avez pensé et
ressenti ?
c. Comment vivez-vous la BNUT ? À quels adjectifs et
valeurs l'associez-vous (par ex. culture, démocratie, liberté
d'expression) ?
6) Politique culturelle
a. Que pensez-vous de la politique culturelle et de lecture
de la BNUT ? Qu'est-ce que vous pourriez proposer ?
b. Que pensez vous de la future « vocation sociale »
de la BNUT ?
7) Êtes-vous satisfait de la BNUT et de ses
services ?
Les professions intellectuelles et les services
de la BNUT
1) typologie
sexe
âge
profession
spécialisation
résidence
2) Rapports usager-BNUT
a. Depuis combien de temps fréquentez-vous la BNUT ?
b. Pourquoi cette bibliothèque et pas une autre ?
c. Comment l'avez-vous connu ?
d. Vous sentez-vous « chez vous » à la BNUT
?
3) Documents
a. Sur quels matériaux travaillez vous à la BNUT
?
b. Réussissez-vous toujours à avoir
accès aux documents ? Vous est-il arrivé de ne pas pouvoir
consulter un document qui, dans le catalogue en ligne, résultait
disponible en magasin ?
4) Accès a la bibliothèque :
a. Comment rentrez-vous dans la BNUT et comment prenez contact
avec ses services ?
5) Services aux usager ?
a. Avez-vous déjà eu l'occasion de demander de
l'aide à un bibliothécaire pour vos recherches ?
b. Pensez-vous que le rapport des visites guidées et
des cours sur les ressource bibliographiques et numériques?
6) Libre accès
a. Que pensez-vous du projet « étagères
ouvertes » pour les livres du dépôt légal et certains
livres des collections modernes ?
b. Et que pensez-vous d'un projet hypothétique de
libre accès pour tous les livres modernes ?
Entretiens des étudiants
A l'aide d'un assistant-traducteur, vendredi 20 mai 2011
dix-huit personnes ont été interviewées. Ici de suite il
est possible de lire la transcription de l'interviewe des étudiants
n° 3, 6, 8 , 10 et 11.
Etudiant n°3
Un ex-étudiant de 31 ans se présente à
nous. Il a en possession un doctorat et est aujourd'hui un
«journaliste-blogger». Il est presque tous les jours présent
à la BNUT, où il a son cercle d'amis avec lesquels il aime parler
de politique lors de la pause café. Son visage nous est donc
familier.
« Depuis quand fréquentes-tu la BNUT et
quelles sont les raisons qui te poussent à te rendre ici
quotidiennement?
-un an et demi, par habitude, pour internet et parce que la
BNUT est située en plein centre-ville, ce qui est très pratique.
Mais je venais déjà quand j'étais petit, car je suis
turinois et que mes parents sont de gros lecteurs.
-Empruntes-tu les documents de la bibliothèque,
de la salle de consultation, connais-tu les collections?
-Oui, j'emprunte énormément à la BNUT,
surtout des ouvrages de politique, d'histoire, sur la précarité
et le travail, pour alimenter mon blog. Par contre les ouvrages de la salle de
consultation, hormis les dictionnaires, ne m'ont jamais attirés. Et les
collections de la bibliothèque, tiens, je ne me suis jamais posée
la question.
-Par exemple, pour le fond moderne, de nombreuses maisons
d'édition turinoises, hors «D.L», comme Einaudi, avec des
collections pour la politique et l'histoire importantes. Mais Einaudi à
ton hochement de tête, et en tant que turinois pur souche, je vois que tu
connais cette maison depuis que tu es enfant. , Umberto Allemandi & C pour
les livres d'art est présente dans le magasin. Ce qui est
intéressant, c'est que le fond de cette maison d'édition a
brûlé et que le dépôt légal a permis de
conserver sa mémoire. Les contrats passés actuellement par la
BNUT, je ne sais pas si tu le sais, sont passés avec des maisons
d'édition comme Utet ou Pacini, reconnus pour leurs fonds
universitaires, leurs grandes oeuvres de culture générale etc.
-Une telle réflexion me permet de te demander
si tu trouves tous les documents que tu recherches ici, es-tu satisfait des
collections et des ressources de la BNUT?
-Non, je ne trouve pas tout: et je suis moyennement satisfait
des collections, et puis il manque beaucoup de livres. Un tiers des livres sont
smarriti (fantômes, mal rangés et perdus) Et puis, je ne
peux pas prendre en prêt le dépôt légal. Je pense que
le dépôt légal c'est bien pour les livres qui sont parus
avant 1940. Après c'est embêtant. D'ailleurs j'ai une anecdote
à ce sujet: un jour j'ai pris un livre d'histoire politique, il
était daté de 1940 et je n'avais pas vu qu'il était
«D.L», dépôt légal. Et la fois d'après, je
prends un livre de 1950 et cette fois, par contre je peux l'emprunter. C'est
étrange le dépôt légal, et il m'arrive toujours des
histoires comme ça ici. Le dépôt légal à Rome
et à Florence c'est légitime, mais à Turin?!
-Mais c'est normal, pour le premier, le second par contre
il était «D.L»?
-Non. Mais de toute façon le dépôt
légal c'est pour Rome et Florence, alors pourquoi ici ils ont des D.L?
Ils n'ont pas de place à Rome et Florence et ils les stockent ici?
-Mais le refus de livres D.L, ça t'est
arrivé souvent? -Oui.
-Alors le dépôt légal, est effectivement
appliqué dans les deux banques centrales, Rome et Florence,
chargées de conserver les livres édités dans toute
l'Italie. La BNUT est quand à elle chargée de conserver tout ce
qui est publié dans le Piémont. Ainsi, une copie est aussi
conservée à la Civica, où tu peux par contre emprunter les
«D.L». Donc la prochaine, regarde bien sur Librilinea si le livre que
tu désires n'est pas aussi à la Civica.
-Et qu'est-ce que tu penses du projet scaffale
aperte (étagères ouvertes), pour inciter le public à
emprunter les «D.L», et à prendre en prêt des livres du
magasins en prêt ( BNT 08 à 11), hors «D.L»?
-Ben, je ne vois pas l'intérêt pour les D.L. C'est joli
les fauteuils en cuir, mais on ne peut toujours pas emporter les livres chez
soi, même si on peut les lire sur place avec tout le confort. Si
dès qu'on veut lire un livre qui fait 200 p, il faut rester une
journée à la bibliothèque, ça devient impossible,
même avec la photocopieuse. Moi, j'aime bien lire dans mon lit où
chez moi, tranquillement. Puis s'ils mettent les étagères en
libre-service, ça risque d'accentuer le nombre de livres perdus.
-Il y a des valeurs, des adjectifs, des sentiments ou une
pensée que tu pourrais accoler à l'image de la BNUT et qui te
viennent spontanément à l'esprit?
(très longue pause). Non, rien. A vrai dire l'exercice est
difficile.
-Que penses-tu de la vocation sociale que prend la
bibliothèque et du concept de «troisième lieu»?
Tu sais qu'avant la bibliothèque était peu
fréquentée des étudiants de troisième cycle et
lycéens et que depuis 2006, elle connaît une hausse de
fréquentation de 40%? La BNUT a en effet un projet de restructuration et
souhaiterait créer différents espaces pour les publics, un
bar-restaurant, une médiathèque et transformer l'actuel
auditorium en salle de concerts et de spectacles indépendante, qu'en
penses-tu?
-C'est assurément intéressant, car la
bibliothèque attire vraiment des publics très différents,
donc développer l'idée d'un lieu «social», où
tous les âges peuvent se rencontrer renforce l'idée de
démocratie et d'attirer divers publics.
-Tu es, pour conclure, satisfait des services que la BNUT
propose?
-Oui et non. Et puis il y a des problèmes avec le
personnel aussi. Il faudrait du personnel plus passionné par le
métier, parce qu'il est parfois difficile d'être usager
ici.»
Etudiante n°6
Une étudiante se présente à nous. Elle nous
dit être pressée, mais dotée d'un tempérament
drôle, elle s'arrêtera pendant presque 40 minutes, pour discuter de
la BNUT, de ses services et de son futur.
« Tu as quel âge, tu fais quelles
études et quelle est ta spécialité?
-J'ai 23 ans, je suis en première année de
Specialistica (Master 1-2), en philosophie. Je suis turinoise.
- Depuis quand fréquentes-tu la
bibliothèque et pour quels motifs?
-Je la fréquente depuis trois ans. Je viens ici parce
qu'à la bibliothèque du département, je connais tout le
monde et si je vais là-bas, je ne peux pas travailler
sérieusement... Le motif de ma venue ici? (longue pause) C'est une amie
qui m'a portée ici. Mes premières sensations ont
été liées à l'espace de la bibliothèque.
C'est la bibliothèque la plus silencieuse de toute la ville, et elle
très grande, lumineuse. Je me souviens que la première fois
où je suis venue, je suis montée en haut, tout en hauteur,
au-dessus, à la recherche du silence. Mon histoire à la BNUT a
débuté par un litige avec un bibliothécaire parce que je
me suis assise sur à une table de la salle de consultation.
-Consultes-tu les documents de la BNUT? Tu empruntes des
livres parfois, tu consultes les livres de la salle de consultation, tu connais
les collections du magasin?
-Je consulte peu de livres ici, mais par contre j'utilise ceux
de la salle de consultation pour m'aider dans mes recherches et
compléter une définition, un texte. C'est surtout pendant les
révisions pour les examens. Et puis je n'emprunte pas parce que je le
fais à la bibliothèque du département. C'est plus
pratique. Ici c'est trop compliqué de faire un prêt: il faut
s'enregistrer dès qu'on entre et qu'on sort de la BNUT, chercher la
collocation sur Librilinea. Ensuite, tu dois aller à la distribution,
compiler un premier document. Et le compiler correctement, sinon tu perds
encore une demi-heure. Après, tu donnes le papier. Il est envoyé
au magasin. Et là tu dois attendre encore une demi-heure. Pour ensuite
changer de service et aller faire le prêt. Là on te donne un autre
papier et tu repasses à la case n°1 pour faire tamponner ce
document...
-Il y a des valeurs, des adjectifs, des sentiments ou une
pensée que tu pourrais accoler à l'image de la BNUT et qui te
viennent spontanément à l'esprit?
-Biblioteca dei vecchi tempo (bibliothèque des
anciens temps). C'est mignon, mais peu pratique. Et puis on dirait que
l'informatisation est peu passée ici, quand on voit la longueur des
procédures.»
-Et que penses-tu de la politique culturelle et de
lecture de la BNUT?
-Je n'ai jamais suivi une activité culturelle à la
BNUT. Il y a tant de choses à faire à Turin, et puis chaque
café, chaque librairie ouvre ces portes pour proposer une
activité culturelle...
- Des services que t'offre la BNUT?
Je suis d'un avis mitigé quant à ma
satisfaction. Par exemple, il y a peu de prises pour les PC, pour la batterie.
A peine trente. C'est gênant. Parfois je ne viens pas parce que je sais
que les prises sont déjà prises. J'ai aussi une grande affection
pour le personnel, qui est comme «une grande famille». La BNUT pour
les prêts peut être utile si on est pas pressé. Mais si
quelqu'un doit prendre expressément un livre, alors ça devient
vite problématique.»
Etudiante n°8
Une turinoise passionnée d'histoire de l'art, qui
fréquente depuis fort longtemps la BNUT se présente à
nous:
« Quel âge as-tu, quelles sont les
études que tu réalises à Turin? Habites-tu ici?
-J'ai 28 ans et je fais un doctorat en histoire de l'art. Je suis
turinoise.
- Depuis quand fréquentes-tu la BNUT, tu viens ici
pour faire quoi?
- Je fréquente la BNUT depuis cinq-six ans et j'ai
coutume de fréquenter la salle des manuscrits pour mes recherches, les
étagères sont ouvertes ce qui est pratique. J'utilise aussi les
livres sur les balcons, en salle de consultation. Je viens aussi ici pour
l'amplitude des horaires, qui me permet d'obtenir une concentration
nécessaire à ma recherche.
- Connais-tu les collections de la BNUT, et tu travailles
sur quel type de documents?
- Oui, je connais bien les collections maintenant. J'utilise
des ouvrages relatifs à l'histoire de la gravure, en salle des
manuscrits surtout: je consulte les tests génériques, les
catalogues des musées, les répertoires d'artistes et des revues
d'art anciennes.
- Tu es satisfaite des services qu'offre la
BNUT?
-Oui et non. Les revues anciennes et les microfilms sont
difficiles à consulter. Et le personnel n'aide pas beaucoup. Il est peu
disponible et aide peu les chercheurs. Je te raconte une anecdote. Je recherche
un manuscrit. Impossible de mettre la main dessus, la collocation est
incorrecte. Ma professeure a insisté pour que le document soit
recherché. C'est une bibliothèque publique, j'estime qu'il
devrait t'aider un peu plus dans tes recherches. Il faut être armé
d'une volonté d'acier pour accéder au savoir à la BNUT. Il
y a un vrai problème dans l'accès aux documents, qu'ils soient
anciens ou modernes.
- Et pour te former, tu as été
aidée? Tu as fait comment pour procéder et collaborer avec le
personnel pour tes recherches?
-Je me suis formée seule, comme autodidacte. Je suis
venue une fois avec ma professeur, c'était en 2004-2005 pour voir les
dessins de Juvarra, puis je suis venue plusieurs fois pour ma
recherche. Mais à Turin, les bibliothèques fonctionnent pas mal
tout de même. J'ai dû aller à Rome pour ma recherche, et
c'est encore plus compliqué (archives). Mais un cours sur les ressources
serait intéressant. Il y a tant de livres utiles pour les
étudiants dans le magasin, ainsi qu'en salle de consultation, et
très peu d'indications nous sont délivrées.
Peut-être faire un livret explicatif des ressources de la BNUT?
-Que penses-tu de la vocation sociale que prend la
bibliothèque et du concept de «troisième
lieu»?
-Il faudrait créer un mixe social des usagers. Rendre
l'espace social, car il est juste que tous puissent accéder à la
culture ici, même si la priorité doit être donnée aux
chercheurs.
- Connais-tu la politique culturelle de la
bibliothèque?
-J'ai visité deux expositions ici. Il serait opportun
de valoriser les fonds avec des expositions à rotation. Et il est faux
de penser que les utilisateurs ne s'intéressent pas à la
politique culturelle de l'établissement. Publiez les activités
culturelles de l'établissement, parlez-en et ça attirera
certainement plus de personnes.
- Que penses-tu du projet scaffali aperti
(étagères ouvertes)?
-C'est une bonne idée si les consultations sont commodes
et ne sont pas compliquées. La possibilité
de demander les livres on-line serait un plus (comme pour les
Archives d'Etat et les bibliothèques françaises..)
Etudiant n° 10
Un jeune homme, au visage sympathique se présente
à nous pour l'interview. Il est fière et heureux de pouvoir nous
communiquer ses impressions sur les points positifs et négatifs des
services fournis par la BNUT aux usagers, ainsi que du futur de la
bibliothèque.
-Je me présente. J'ai 25 ans et je suis en deuxième
année de specialistica (Master 2). J'habite à Turin mais
je suis de Varese, à côté du lac de Côme, je suis
donc venue ici pour les études.
-Tu fréquentes la BNUT depuis
longtemps?
-Depuis un an et demi. Mais je vais plus souvent à la
bibliothèque de mon Département parce qu'il y a plus de
matériel disponible. Je change souvent de bibliothèque, tous les
deux-trois jours, parce qu'au bout d'un moment je n'arrive pas à me
concentrer si je suis toujours dans le même espace. Avant
d'étudier à Turin, j'étudiais à Bologne où
j'avais l'habitude d'étudier à la sala Borse. A peine
arrivée à Turin, une connaissance m'a conseillée d'aller
à la BNUT pour les études.
- Et tu empruntes parfois le matériel de la
bibliothèque? Tu utiliser le système de prêt, les livres de
la salle de consultation?
-Non je n'utiliser rien ici. Hormis les livres de philosophie
anciens, qui sont introuvables ailleurs et que je trouve donc facilement
à la BNUT. Ce n'est pas par désintérêt que je ne
prend rien ici, ni par manque de volonté, parce que j'aime lire et
étudier. Mais parce qu'il y a peu de matériel et que les
procédures sont trop longues et bureaucratiques. J'ai toujours
trouvé ce que je recherchais, et je n'ai eu qu'une fois un
problème de livre manquant. Je trouve l'idée de mettre des
étagères en libre-service avec des livres destinés au
prêt, comme étant une bonne initiative. On peut en effet trouver
les livres d'une collection qui peuvent compléter ce qu'on lit, et
auxquelles on aurait pas forcément penser avec le magasin. Au final, je
viens ici depuis un an et demi et je ne connais toujours pas les collections de
la BNUT et ses services...
-Et que penses-tu des espaces qui la
constituent?
-Ils sont très spacieux, mais pendant la période
des examens, peu de places assises sont disponible, et ça devient
bruyant.
-Tu te souviens de tes premières fois à la
BNUT? Tu as un sentiment, une pensée que tu voudrais accoler à la
BNUT?
-Ma première fois ici? Je suis entrée dans le
hall d'entrée et j'ai tout de suite penser au film Les ailes du
désir, de Wim Wenders, tu sais ce film qui se déroule
pendant la seconde guerre mondiale à Berlin, et dont les plus belles
images sont réalisées dans une bibliothèque nationale,
dont les murs sont gardées par des anges, qui observent les usagers et
qui les aident à se concentrer, à réfléchir... Les
adjectifs pour la définir seraient «rétro» et
«kafkaïen» à cause des tâches bureaucratiques
à effectuer et de la dispersion des bibliothécaires qui
communiquent peu avec les usagers, sinon pour effectuer les tâches
demandées. Ils sont un peu comme des ouvrier ici...
-Que penses- tu de la politique culturelle et de lecture
de la BNUT? -Je ne les aient pas encore comprises...
-Et donc tu es satisfait des services que la
bibliothèque propose?
-Je suis satisfait bien que je les aient peu utilisés
à cause des procédures longues et peu utiles (casiers,
enregistrement obligatoire à l'entrée et à la sortie
etc).
-Un projet de restructuration existe pour la BNUT. Que
penses-tu de l'idée de «bibliothèque
troisième lieu»? C'est à dire de rendre la
bibliothèque plus vivante, sociable, par des aménagements, tel
qu'un bar, restructurer l'auditorium pour le transformer en salle de concerts
indépendante, créer une médiathèque?
-L'espace ici est vraiment beau, et il pourrait facilement
être arrangé d'une autre façon. Tu as vu le jardin, au
niveau de la courette au niveau du hall d'entrée? Ça ce n'est pas
rétro, c'est décadent!
Donc déjà avant de la transformer en « lieu
social », il faudrait penser à quelques rénovations simples,
qui ne demandent pourtant pas beaucoup d'effort, à mon sens. Puis si
elle est transformée dans cette direction, on devra alors veiller
à ce qu'elle conserve son caractère austère, propice
à la concentration. Parce que la bibliothèque avant d'être
un lieu de débats, et un lieu pour les études et la recherche. Et
je souhaiterais ajouter que l'accès au matériel est difficile:
les ordinateurs sont lents, il faut inscrire son nom sur un bulletin et
attendre d'être appelé parce que seules 200 personnes peuvent se
connecter sur le wi-fie. Et le prêt des documents se fait ailleurs...
Étudiante 11
Une étudiante rigolote, attifée de grosses lunettes
aux motifs crocodiles, se présente à nous, accompagnée par
l'étudiant n°10, qui lui a fait la promotion de notre
interview.:
Je me présente j'ai 24 ans et je suis étudiante en
specialistica (Master 2) de philosophie, à Turin. Mais je suis
de Ferrare.
-Depuis quand fréquentes-tu la BNUT et ses
services?
-Je la fréquente depuis deux ans, mais je
fréquente aussi d'autres bibliothèques. C'est une amie qui m'a
porté ici. J'ai choisi la BNUT à cause de sa position
géographique, puisqu'elle est située en hypercentre de Turin,
dans le quartier historique. Je la fréquente aussi pour ces horaires
élastiques et ces tables spacieuses.
-Tu as l'habitude d'emprunter les livres ici, de
consulter les documents ? Connais-tu les collections de la BNUT ?
-Non, car il n'y a pas suffisamment de
matériel bibliographique ici, seulement u n peu de revues et des
quotidiens. Non, je ne suis pas pleinement satisfaite de la bibliothèque
de la connaissance des ressources. Mais pas seulement. Il y a l'organisation
des services aussi. Le prêt ici est bien trop compliqué (trop de
passages et d'opérations diverses), puis je trouve que le fonctionnement
de l'entrée et de la sortie est pénalisant pour les
étudiants. Et puis la bibliothèque est devenue bruyante et le
personnel
n'intervient pas... Je peux dire que je suis plus satisfaite de
la structure architecturale que des services proposés.
-Et justement, que penses-tu des espaces ici
?
Et bien j'aime beaucoup les salles amples de la BNUT et je
trouve que la bibliothèque a un vrai caractère, une
personnalité. Elle est historique. Et puis c'est une Bibliothèque
Nationale, quand même. J'aime bien travailler ici, et voir tous les
chercheurs et professeurs en costume, avec leur cravates qui travaillent. J'ai
alors l'impression d'être quelqu'un d'important et que je vais
réussir dans les études... C'est ça, une impression de
prestige et de statut social changé, pour les étudiants qui
étudient ici...
-Et tu te souviens de tes premières fois ici ?
Tu as un sentiment, une pensée que tu voudrais accoler à la BNUT
? Tu as une pensée, un sentiment, des paroles que tu voudrais
accolées son image ?
-Mon premier sentiment? Il est positif. C'était
l'hiver, la neige recouvrait tout et je voulais me réfugier dans un
endroit chaud pour étudier... Je me souviens que quand je suis
rentrée, les premiers éléments que j'ai observé
sont ses lumières et ses plafonds... Quand à quelques paroles...
Je dirais « historique », mais aussi « vintage », qui
exerce une certaine fascination culturelle sur les étudiants, car
Bibliothèque Nationale.
-Et tu connais la politique de lecture, culturelle de
l'établissement ?
-Non, peut-être parce qu'elle est très mal
communiquée...Mais en tout cas le système bureaucratique mis en
place ici peut freiner les lecteurs qui désirent emprunter des livres,
ce qui chasse aussi les publics.
-Et que penses-tu du concept de «
troisième lieu », que la bibliothèque en plus d'être
un lieu d'étude dont les missions sont liées à la
conservation des livres, devienne aussi un lieu de débats ?
-Même si ça ne va pas dans le sens de la
démocratie culturelle, je pense que restreindre l'accès serait un
plus. Parce que les lycéens viennent aussi étudier ici, et qu'ils
sont bruyants, gênent étudiants. Et puis tout est lié
à des mots de passe, des documents... Il faut un mot de passe ou un
document dès qu'on veut faire quelque chose ici... Ce qui signifie qu'on
a peu de liberté, bien que la structure aille dans le sens de cette
liberté, ce qui est paradoxal. Espérons que tout soit plus
simplifié et non pas compliqué.
L'étudiante part et revient une dizaine de minutes
après. Elle jette un coup d'oeil furtif autour d'elle puis me demande si
elle peut aussi nous parler du personnel de la BNUT. Nous lui répondons
que oui, mais que nous sommes tenus à être neutres et impartiaux,
car liés au code de déontologie du personnel et que nous ne
faisons pas l'enquête pour juger les différents services, mais
pour comprendre comment ils sont usés par les publics étudiants .
Et s'ils ne le sont pas, pourquoi ? L'étudiante, relaxée,
heureuse de pouvoir parler des problèmes qu'elle rencontre ici
quotidiennement, nous délivre alors son point de vue :
-Alors voilà. Il y a beaucoup de personnel ici, mais il
n'est toujours pas toujours concentré dans le travail. J'ai une anecdote
à ce sujet : un jour je recherchais une revue : elle résultait
existante, j'avais pris la collocation sur internet, et ils ne savaient pas
pourquoi elle ne résultait pas présente, et ça ce n'est
pas normale. Je souhaiterais que le personnel soit plus concentré dans
le travail et qu'ils soient plus attentionnés envers les usagers,
passionnés aussi.
IUT de Dijon Département Information-Communication - AS
MLP bibliothèques Roussel Jessica - ML11-S22
Bibliothèque Nationale Universitaire de Turin : services
d'accueil (salle d'accueil, de consultation et de prêtdistribution) - du
28 avril au 24 juin 2011
Les étudiants et l'usage des services
d'accueil de la BNUT
Fiche profil: organisation et services de la
BNUT
I]Présentation
a. Historique
La fondation officielle de la l'actuelle Bibliothèque
Nationale Universitaire de Turin date de 1723, sous la volonté du
Souverain Vittorio Amadeo II de Savoie qui habita les nouveaux locaux de la
Regia Università, rue Po. Le titre de "National" lui a été
confié en 1876. Le 15 octobre 1973, la nouvelle bibliothèque a
été inaugurée place Carlo Alberto, avec les services qu'on
lui connaît actuellement. Deux ans après, la gestion de l'Institut
passa du Ministère de la Publique Instruction au Ministère pour
les Biens et les Activité Culturelles.
b. Missions
Les devoirs de la BNUT, placée sous tutelle du
Ministère sont :
· recueillir, conserver, ajourner et documenter la
production éditoriale italienne et locale, avec une attention
particulière à la valorisation de ses propres récoltes et
à la production éditoriale locale ;
· participer aux services bibliographiques
d'intérêt national et international, en collaboration avec
d'autres bibliothèques et institutions ;
· organiser, promouvoir et accueillir des activités
et manifestations culturelles.
II] Organigramme et services
a. Le personnel de la BNUT
Le personnel est composé de 109 membres, mais à
cause du fait que depuis deux ans et dans les prochaines années
nombreuses personnes devraient partir à la retraite, le personnel
officiel compte 69 personnes. De nombreux stagiaires sont présents
à la bibliothèque pour aider le personnel.
Les membres du Musée Égyptien ont
été intégrés à l'équipe de la BNUT,
qui est répartie selon les trois statuts existants dans les
métiers des bibliothèques en Italie : bibliothécaire,
bibliothécaire-adjoint et magasinier.
b. Organigramme
Selon les chiffres du secrétariat de la Direction :
· Direction (le directeur actuel est Di Carlo Roberto),
secrétariat et service informatique : 6 membres
· Documents modernes, acquisitions et catalogage : 11
membres
· Manuscrits et documents antiques : 9 membres
· Accueil (salle d'enregistrement-périodiques) : 14
membres
· Salle de consultation : 12 membres
· distribution-prêt, magasin : 15 membres
III] Pr ésentation des différents
services d'accueil et de leurs fonctions : a. Accueil
· Informations et orientations : tableau des horaires de la
bibliothèque; visites organisées en groupe ;
· Signalétique : cartes et indications pour les
usagers. Une touch box est disponible à l'accueil ;
· Pour avoir accès à la BNUT et à son
patrimoine, le Règlement prescrit la carte d'entrée, pour
laquelle il faut :
? avoir plus de 16 ans ;
? avoir donné ses coordonnées personnels et
être enregistré dans les programme informatique ;
· L'accueil grâce au logiciel d'enregistrement permet
l'accès aux différents services et à l'emprunt : ? Seuls
les résidents de Turin peuvent emprunter des documents sur place ;
? Pour les autres, une attestation de séjour est
demandée ;
? Pour les étrangers, ou autres résidents,
possibilité d'avoir un passe temporaire.
b. Salle de consultation
La salle de consultation a aussi comme fonction d'être une
salle de lecture. Le matériel est mis a disposition (70 000 volumes) et
organisé par matières :
Classement des oeuvres de la salle
A) bibliographie et biographie
B) antiquité et orientalisme
C) langue et littérature moderne
D) art et archéologie
E) musique (actuellement en salle des manuscrits)
F) histoire
G) sciences auxiliaires de l'histoire
H) religion
|
I) philosophie
K-L) sciences politiques, sociales et juridiques
M) géographie et cartes géographique
N) science mathématiques, physique et naturelle
O) sciences biologiques
P) Médecine ; vétérinaire et pharmacie
R) agriculture et zootechnique
X) information et documentation
|
Accès aux ressources bibliographiques et
numériques
· Elle est composée d'encyclopédies, de
dictionnaires généraux et spécifiques, répertoires
généraux ;
· Possibilité de consulter sur papier les
catalogues collectifs des grandes bibliothèques étrangères
(BNF à Paris, Bibliothèques du Congrès à Washington
etc), consultables, dans le prolongement de la salle de consultation, dans le
couloir qui mènent à la salle de prêt-distribution ;
· Catalogues bibliographiques sur cartes,
classées par auteur et sujet disponibles tout le long du couloir pour
les oeuvres d'avant 1990, non cataloguées au format SBN ;
· Catalogues informatiques en ligne, SBN
(collectif des bibliothèques italiennes), Librilinea
(collectif bibliothèques de la région piémontaise),
OPAC de la BNUT pour les publications parue après 1990 ;
· connexion au wi-fi
c) Service de prêt-distribution
· Prêt local ;
· prêt externe, interbibliothèque (pour les
demandes de livres d'autres bibliothèques) ;
· prêt international (bibliothèques
étrangères) ;
· Utilisation de la carte d'entrée pour
accéder au système de prêt (trois ouvrages pour un mois)
;
· L'usager doit compiler un document (richiesta),
sur laquelle il doit indiquer clairement l'auteur, le titre, l'édition,
le volume et la collocation.
IV] Programmes informatiques utilisés à la
bibliothèque :
· windows XP ;
· pack Microsoft Office ;
· Erogazione servizi, pour le prêt, le SBN et le
catalogage.
IUT de Dijon Département Information-Communication - AS
MLP bibliothèques Roussel Jessica - ML11-S22
Bibliothèque Nationale Universitaire de Turin : services
d'accueil (salle d'accueil, de consultation et de prêtdistribution) - du
28 avril au 24 juin 2011
Les étudiants et l'usage des services
d'accueil de la BNUT
Fiche profil: les collections de la BNUT
Il est impossible de résumer le patrimoine de la BNUT,
tant pour son fond moderne que son fond historique, car son histoire n'est pas
celle d'un jour et que son patrimoine et d'une richesse exceptionnelle.
I] Un peu d'histoire : les collections, entre
passé et présent
Aujourd'hui la BNUT possède 732 853 monographies, 4284
périodiques en cours, 4554 manuscrits, 1603 incunables, 10 063
cinquecentine, 15 000 gravures et un important fond musical. Depuis 2007, la
bibliothèque, en plus d'être Dépôt Légal et
siège de l'Archive régional, fait parti d'un important projet
pour la conservation et la valorisation du patrimoine antique
(http:www.bnt-o.librari.beniculturali.it)
Les origines des collections remontent à l'occupation des
Ducs de Savoie (XVIe), rassemblant ainsi les trois principaux fonds de Turin
:
· Les livres de la commune ;
· La récolte de la Regia Universitaria ;
· La récolte des Ducs de Savoie.
Les dons d'autres duchés ont par ailleurs contribué
à renforcer la richesse des fonds de la BNUT, comme ceux des ducs de
Genève et des ducs de Bourgogne (sept manuscrits appartenant à
Philippe le Bon).
La BNUT a acquis aussi les livres de Pietro Giannone, du
château d'Agliè (1782) ; 30 000 volumes provenaient de la
compagnie jésuite, supprimée sous Napoléon ; les volumes
de l'illuminisme, collectionnés par le bibliothécaire Auguste
Huns au XVIIIe selon les théories révolutionnaires de Bacon pour
le classement des livres.
Le catalogage a toujours été une des missions
principales de la bibliothèque avec la conservation des documents. Des
bibliothécaires passionnés se sont succédés tout au
long de l'histoire afin de faire connaître le patrimoine aux
érudits du monde entier, dont deux noms sont à retenir :
L'incendie des 25/26 janvier 1904, et les bombardements dus
à la seconde Guerre Mondiale, on été des
événements traumatiques : la salle des manuscrits, secteur le
plus touché, perd 3/4 de son patrimoine.
II] Fond ancien
a. Les manuscrits
Avant l'incendie de 1904, la BNUT était
composée d'une vaste collection de manuscrits (4500), rassemblés
par la maison de Savoie. La composition des manuscrits est éclectiques,
en passant des manuscrits en langue indienne sur feuille de palme aux papyrus
copiés en langue hébraïque. Les manuscrits sont aussi grecs,
latins, français, italiens, espagnols, arabes, persans et turcs. Avant
l'incendie, le fond de manuscrits hébraïques (du XIIe au XVIe)
était un des fonds les plus importants de la bibliothèque et
n'est aujourd'hui composée que d'une centaine d'oeuvres.
Parmi les manuscrits les plus significatifs, signalons la
version hébraïque du Commandement à la
métaphysique d'Avverroè.
b. Les livres rares : incunables et cinquecentine
La BNUT conserve plus de 1600 incunables, qui constituent un
panorama de l'histoire de l'imprimerie piémontaise, et plus de 6000
cinquecentine, parmi lesquelles une bible polyglotte de Christophe Platine
(1569), dont les huit premiers volumes sont en parchemin.
c. Les dessins et les gravures
Dessins des artistes piémontais, tel que Filippo Juvarra,
artiste baroque, et ses élèves. Plus de 15 000 gravures
conservées, dont certains noms célèbres :
· Albrecht Dürer ; · Giovanni Battista ;
· Brueghel le Vieux ; · Piranesi etc.
· Il Parmigianino ;
d. Le patrimoine musical
Le patrimoine musical est aussi lié à l'histoire
du Piémont :
· Le Fond Mauro Fo (87 manuscrits, 66 opéras),
· Le Fond Renzo Giordano, célèbre pour les
musicologues du monde entier
· Les opérasen partie autographes d'Antonio
Vivaldi
· Un vaste fond d'opéras allemands du XVIIème
(Gluck, Haydn, Rameau...)
La réserve musicale provient en partie de la maison de
Savoie, avec par exemple la conservation des ballets de cours de Cortet, qui
transcrit les danses royales des ducs de Savoie au XVIIe. La BNUT conserve
aussi les opérasballets et de tragédie lyriques de Lully, seule
bibliothèque en Italie possédant des opéras de ce
musicien.
III] Fond moderne
La bibliothèque a augmenté son patrimoine,
grâce au droit sur l'impression, sous le roi Carlo Alberto, à
partir du 26 mai 1848.
La politique d'acquisition de la
bibliothèque est surtout effectuée sur les documents dont les
cotes sont les suivantes : PER, GIORN, GAPer, RIV, BNU, SCOL et BNT .
Les cotes BNU, BNT et SCOL sont les plus utilisées par les
étudiants. En 2010, à titre d'exemple, la BNUT a acquis 1084
monographies et 838 périodiques (8017 documents au total) : les dons de
monographies, 1171 en 2010, sont donc plus importants que les acquisitions.
Les périodiques constituaient, avant
les années 2000, un secteur important de la BNUT (salle des
périodiques, disparue depuis trois ans par la délocalisation de
la bibliothèque du musée égyptien dans ses locaux),
puisque composée de 1200 abonnements différents à des
revues, alors qu'aujourd'hui elle n'est lus qu'abonnée à environ
200 revues, dont quelques rares titres étrangers.
Les livres modernes, mais aussi les fonds du
XVIIe au XXIe, sont conservés dans le magasin, une vaste tour de six
étages. A chaque étage correspondent des cotes précises,
mais les livres ne sont pas classés par auteur et format et non pas par
sujet.
· 1er étage de BNU à BNT :
une partie du dépôt légal, dont certaines collections ont
été transférée dans les étagères en
libre-service (trois dernières années). En 2010, la BNUT a
collecté 4426 DL.
· 2ème étage : de nombreuses
cotes SCOL et forte présence de manuels scolaires, de la fin du XIXe
à aujourd'hui, mais aussi histoire sacrée, grammaire, latine,
littérature infantile etc.
Les contrats de la BNUT aujourd'hui sont principalement
passés avec Pacini (littérature classique et
moderne, sciences humaines) et Utet (grands domaines du
savoir, livres universitaires), bien qu'avant la période de crise
actuelle les contrats étaient passés avec une vingtaine de
maisons d'édition :
Les principales maisons d'édition de la BNUT sont
:
Einaudi Lindau Umberto Allemandi & C.
Lattes editori Giappichelli Loescher
EDT Bollati Boringhieri Codice Edizioni
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