CONCLUSION
ABSTRACT
L'ouverture à
l'internationale confère à des entreprises de négoce et
aux multinationales une diversité de risque en contrepartie du
développement de leurs activités. Entre autre, Les risque de non
respect de délai de livraison ou de paiement, risque de non conformite
de l'objet commercial (marchandise, service...), ou encore le risque de
dépréciation ou d'appreciation du cash flow à
décaisser ou à encaisser lors du règlement d'une
transaction ; Ce dernier risque, qui peut affecter directement la valeur de
l'entreprise se doit d'être géré de façon
particulière selon son degré d'exposition et surtout selon
l'activité de l'entreprise.
INTRODUCTION
La mise en place du système de change flottant ne date
pas d'une décennie. Avant les accords de Bretton Woods de 1973 et ceux
de Jamaïque de 1976 qui établirent le cadre juridique du
système flottant, toutes les monnaies avaient une parité fixe
contre le Dollar ; Ce qui légiférait une position de monopole au
billet vert, dont la valeur était référencée
à l'or (étalon ~ or). Depuis la suppression de la
convertibilité or du dollar par le président Nixon, suite
à un jeu de pression des grandes puissances (Allemagne, France, Japon),
on est passé d'une convertibilité fixe à une
convertibilité variable des devises entre elles. Aucun économiste
ne peut justifier aujourd'hui le bienfondé de ce choix
systémique ; Par contre, le risque actuellement couru par les
entreprises ouvertes à l'international est bien défini. C'est un
risque liés aux fluctuations du taux de change des devises lors du
règlement des opérations commerciales avec les partenaires
étrangers. D'où la nécessité de bien cerner la
nature et l'ampleur du risque de change résultant des positions de
change et des mouvements de taux de change, afin de choisir judicieusement les
instruments propres pour couvrir ce risque.
Notre étude mettra un point d'honneur sur la
façon dont les entreprises camerounaises appréhendent ce risque,
et les politiques et instruments mis en place pour sa gestion. En outre,
rappelons-nous rapidement que le marché de change est un
marché-réseau dominé par quelques places
financières, autour de quelques devises et principalement selon un
change à terme. C'est aussi un marché de bloc oil plus de 80% de
transaction se font entre les banques. Donc les entreprises camerounaises
exposées au risque de change sont non seulement celles qui
opèrent avec l'étranger, mais aussi celles qui sont
domiciliées auprès d'une banque, et qui ne règlent pas
leurs transactions au comptant (cous spot).
Cette approche synthétique nous permettra de
délimiter notre étude autour de deux axes bien précis, qui
sont la gestion théorique du risque de change et sa pratique par les
entreprises camerounaises à l'importation. Au final on pourra dire avec
certitude si oui ou non les entreprises camerounaises sont en
général exposées au risque de change ; si oui,
déterminer ce niveau d'exposition, et les instruments utilisés ou
à utiliser pour se couvrir de ce risque (à l'importation).
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