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Les enjeux de l'établissement de la zone tampon du Parc national des Virunga à  Kahunga face à  l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Le cas spécifique du 7ème objectif

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par Patient POLEPOLE
Institut supérieur de développement rural / ISDR Bukavu - Licence 2011
  

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Chapitre II. METHODOLOGIE DE TRAVAIL

2.1. Milieu d'étude

Notre étude a couvert les localités de Kahunga et Karama en groupement de Bukoma, collectivité-chefferie de Bwisha, territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

Elles abritent une population majoritairement féminine et jeune environnant 602 âmes.

Tableau 1 : répartition de la population à Kahunga et à Karama

Localité

Ethnie

Population

Hommes

Femmes

Enfants

Total

Ratio filles-garçons

KARAMA

2

88

96

135

319

Filles 70 - Garçons 65

KAHUNGA

2

58

69

156

283

Filles 81 - Garçons 75

TOTAUX

146

165

291

602

Filles 151 - Garçons 140

En somme, nous y trouvons 146 hommes, 165 femmes et 291 enfants dont 140 garçons et 151 filles. Cette population est essentiellement constituée de deux ethnies dont de tutsi et celle de hutu (SIKUBWABO et NFIZI, 2010).

Figure 1. Répartition sexochronologique de la population de Kahunga-Karama (en %)

2.1.1. Aspects physiques et hydrographique

La zone a un relief multiforme caractérisé par des plaines et plateau avec une vallée où coulent les rivières comme Kabaraza et Rutshuru.

Le sol y est fertile et d'origine volcanique. La couche arable y est importante. Les cultures les plus importantes sont le soja, le haricot, la banane, le sorgho, le maïs et le riz.

2.1.2. Aspects climatiques et socioéconomiques

La zone d'étude connaît deux saisons pluvieuses et deux sèches (Sikubwabo, 2010) reparties comme suit :

ü De mi-septembre à mi-décembre : la grande saison pluvieuse

ü De mi-décembre à début mars : petite saison sèche

ü De mi-mars à mi-mai : la petite saison pluvieuse

ü De mi-mai début septembre : la grande saison sèche

La pluviométrie est variable et se situe autour 900 et 1 200mm de pluies par an. Les températures sont élevées et varient entre 23 et 28°C.

La population est agricultrice à plus de 90% et vit essentiellement des produits de champs, de petits commerces et de l'élevage du petit bétail. L'agriculture y est surtout de subsistance malgré la présence de quelques boisements et quelques plantations de maïs.

Pas d'école ni centre de santé dans les deux localités situées entre 7 et 10 km de Kiwanja et Rutshuru où il y a école et centre de santé les plus proches.

Le seul point d'eau potable est capté depuis la source Mulala et la seule borne qui désert la population est situé à Kyambungu dans la localité de Karama. Ce point d'eau a été aménagé par l'ONG Mondo Gusto le 25 juillet 1994 et desservait dans le temps quelques robinets dont celui de la pépinière de WWF-PEVi. La déprédation des cultures surtout des champs des maïs par les éléphants est fréquente dans la zone.

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