Abstract
In this study on relationship between the establishment of the
buffer zone of Virunga National Park at Kahunga in Kahunga-Karama area,
Bukoma's group in Bwisha Collectivity, Rutshuru territory in North-Kivu, with
the achievement of the Millennium Development Goals, specifically Goal 7, the
main objective consists of the assessment of the status of relationships
between development aid and conservation towards the achievement of the
Millennium development goals. The fact is that the conservation management
method that have been used for decades led to conflict between park authorities
and local population, mainly land based conflicts that are growin the mid-90s
after the armed conflict in the Great lakes region. The impact of this conflict
that came from massive movement of Rwanda population (1994 Rwandan refugees,
internally displaced from 1996 to present) was that the latter settled in areas
adjacent to Virunga National Park. This situation together with the debasement
of the state, amplified the tragedy of the commons for Virunga National Park.
But also the surrounding communities were not ready to organize themselves in
akind of sociopolitical force, as it is today, with local organizations like
SAP. I assumed that the participatory establishment of the buffer zone, the
establishment of a peasant social movement that integrate the current
sociopolitical organization (SAP) and the restoration of public power would
help to reverse the current conflictual context around the buffer zone. We
investigated a total of 100 individuals including 36 living in communities
Kahunga-Karama, 26 members of the SAP, two agents of the ICCN, five WWF-PEVi's
agent, a national army officer (FARDC) and 30 members of associations of the
buffer zone. Results suggest that local communities don't get socioeconomic
benefits from the Park and the existence of the buffer zone in Kahunga area
except the climate regulation function throughout the forest. To ensure
sustainable development in the region of Virunga National Park, there is need
to enforce the law but also that requires that ICCN develop some
«win-win» approaches based on social needs ad requests from
local communities.
Résumé
Dans cette étude relative à
l'établissement de la zone tampon du Parc National des Virunga à
Kahunga dans la zone Kahunga-Karama, du groupement de Bukoma en
collectivité-chefferie de Bwisha, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu,
face à l'atteinte des objectifs du millénaire pour le
développement, spécifiquement le 7ème
Objectif ; l'objectif principal consiste en la déduction de
l'état de lieux entre l'aide au développement et la conservation
de la nature face à l'atteinte des objectifs du millénaire pour
le développement. Le constat est que le mode de gestion longtemps
appliqué pendant des décennies à conduit au conflit entre
parc et population riveraine, conflits essentiellement fonciers qui prennent de
l'ampleur dès le milieu des années 90 suite aux conflits
armés dans la région avec comme incidence les mouvements massifs
des populations (refugiés rwandais en 1994, déplacés
internes de 1996 à nos jours) pour s'installer dans les
agglomérations jouxtant le PNVi ; l'avilissement de l'Etat, vient
accroitre de la tragédie des biens communs mais aussi la population
autochtone et/ou riveraine n'étaient pas à l'époque de la
création une force politique organisée, comme elle en est
aujourd'hui, cas du SAP.
Partis des hypothèses selon les quelles
l'établissement de la zone tampon (DCR/PNVi) sous une gestion
participative, la création d'un centre d'expression paysanne
intégrant le SAP ainsi que le rétablissement du pouvoir public
inverserait la tendance actuelle. Nous avons enquêté un total de
100 personnes dont 36 habitant des localités de Kahunga-Karama, 26
membres du SAP, deux agents de l'ICCN, cinq de WWF-PEVi, un officier des FARDC
et 30 membres d'associations de la zone tampon. Nous avons abouti aux
résultats selon les quelles la population riveraine ne tire nul avantage
du PNVi et de la zone tampon du point de vue socioéconomique hormis la
régulation climatique par les boisements. Pour assurer un
développement durable dans la région du PNVi, nous devons partir
de la restauration de l'autorité de l'Etat mais aussi il faudra que
l'ICCN arrive à donner de l'appui aux considérations sociales des
communautés pour qu'il y ait le gain mutuel `'
Gagnant-gagnant''.
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