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Gestion des contraintes nutritionnelles autour de vèlage

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par El Houssain BOUICHOU
 - Ingénieur Zootechnicien 2006
  

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1-3-Les risques de sous alimentation

Le déficit énergétique inévitable en début de lactation est maximum quantitativement en 2ème semaine ont déjà :

Les exportations lactées ont déjà atteint leur haut niveau à cause de l'augmentation rapide du volume de production et de la forte concentration initiale de la sécrétion lactée, spécialement en lipides.

L'appétit, à l'égard de la ration de base, qui est descendu à son minimum à l'époque du vêlage, ne progresse ensuite que modérément (60 à 80 % en moyenne) et lentement puisqu'il ne parvient à son pic qu'après 1 à 2 mois au mieux avec des fourrages de très bonne qualité.

L'adaptation de la microflore à son substrat qui demande 2 à 3 semaines est particulièrement perturbée à cette phase de grand changement de régime concernant aussi bien le niveau alimentaire , la structure physique ( rapport fourrage/concentré), la nature chimique ( proportion des glucides facilement fermentescibles...).

La reconstitution des villosités ruminales, après leur régression qui accompagne la sous-alimentation relative en période de tarissement, n'est totalement qu'en 5 à 6 semaines de rationnement plus intensif. De la sorte, la résorption ruminale notamment des acides gras volatils ne retrouve sa pleine efficacité qu'environ 1 mois après vêlage (en admettant une préparation alimentaire de 2 à 3 semaines avant vêlage).

S'il est excessif, ce déficit énergétique expose à une sous-production laitière, à la cétose et à l'infertilité

Les sous production laitière, par rapport à la courbe théorique de lactation, peut apparaître dès 15-18 jours après vêlage. La pic de lactation est plus hâtif mais plus bas de 1 à 3 kg/j, suivi par une décroissance plus rapide, allant de paire avec de risques accrus de cétose et d'infertilité, cette perte de production laitière est d'autant plus grave qu'il est plus précoce ; mais réciproquement elle se prête alors à une récupération plus vive et plus complète si le rationnement est bien corrigé. Chez les vaches à productivité moyenne (< 6000 kg/lactation), la persistance de lactation (normalement voisine de 89-90 % chez les multipares et de 91-92 % chez les primipares) est en bonne corrélation avec la fertilité, toutes deux témoignant d'une bonneconduite de l'alimentation. Ches les vaches à haute productivité, la très forte sécrétion somatotropinique en début de lactation rend encore davantage prioritaire la production laitière, quitte à exagérer l'amaigrissement pour mieux soutenir celle-ci. Une bonne persistance initiale de la production laitière n'est donc plus garante d'une alimentation adéquate, elle peut même résulter d'un amaigrissement abusif. Par conséquent, la plus grande aptitude des

VLHP-DL à mobiliser leurs graisses de réserves pour mieux exprimer leur potentiel génétique entraîne en contrepartie une augmentation de cétose et d'infertilité.

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