Chapitre IV : DISCUSSION DES RESULTATS
D'après notre étude 57% des personnes à
qui le questionnaire à été administré sont du sexe
masculin et les 43% autres sont du sexe féminin. En outre de tous les
répondants lors de cette enquête 66% des personnes étaient
des mariés environ 33,5% étaient des célibataires, contre
0,5 divorcés.
Comme le retrace le tableau I parmi les répondants
presque 51,9% sont du niveau secondaire ; puis de 32,3% du niveau
supérieurs et universitaire et 10,9% sans niveau d'instruction.
Selon notre étude dans la zone de santé Ngaba
(tableau I) les répondants reconnaissent une ancienneté moyenne
s'élevant à 10 ans, la plupart des ménages
interrogés réalisent 10 ans soit 44,5% dans zone de santé
et juste plus d'un quart des ménages y vivent depuis 40 ans.
La zone de santé de Ngaba demeure comme les autres
entités administratives plus rapprochées du centre de la ville de
Kinshasa simplement sollicitée pour le logement des gens venant
d'ailleurs ceci en dépit de ses conditions urbanistiques
inadéquates pour la vie.
La taille du ménage à la zone de santé de
Ngaba varie généralement entre 1 à 15 personnes :
avec un nombre moyen de membre s'élevant à 8, soit 36,7% des
ménages composés de 10 personnes.
Comparativement aux enquêtes MICS2 effectué par
l'Unicef en 2001 en RDC les ménages congolais comptent en moyenne 6
personnes et près de la moitié étaient composés de
7 personnes ou plus, ce qui laisse une nette augmentation quantitative de la
population, c'est ce qui augmenterait la surproduction d'insalubrité
dans la zone de santé.
Comme repris par le tableau I nous avons constaté que
les ménages étaient majoritairement de statut propriétaire
soit 50,7% contre 49,3% des locataires.
Le croisement entre la connaissance sur l'élimination
des déchets et la solution sur la gestion des déchets des
répondants, comme repris par le tableau n°IV le P < 0,05 est
très significatif.
Par rapport à l'association entre le niveau
d'étude et la connaissance sur l'élimination des déchets,
le tableau n°IVb ressort des données telles que le P value est
égal à 0,8. il ressort qu'il n'y a pas d'association entre les
deux variables couplées ce qui veut dire que la connaissance sur
l'élimination de déchet ne dépend pas du niveau
d'étude.
L'association entre niveau d'étude et gestion des
déchets des répondants le tableau n°V le P value est
égal à 0,0000 et le chi carré étant largement
supérieur pour ddl = 15 et = 5%. La gestion de déchet est
très dépendante du niveau d'instruction.
Comme le rappelle STEPHANE ZUMSTEEG l'information sur le
risque sanitaire ciblant la population doit prioritairement émaner des
pouvoirs publics et dans une moindre mesure des médias. L'information de
masse populaire sur le risque sanitaire reste l'une des majeures
responsabilités de gouvernement.
Le croisement entre le niveau d'instruction et les suggestions
sur la salubrité du milieu, amélioration de la qualité du
milieu ainsi que les conséquences de l'insalubrité des
enquêtés, les tableau n°VI, P value étant égal
à 0,03, n°VII P value est de 0,01 et la tableau n°VIII P value
étant égal à 0,000, les suggestions sur la
salubrité amélioration de la qualité du milieu et les
conséquences de l'insalubrité sont dépendant du niveau
d'instruction des enquêtés.
Nous référant au tableau IV relatif à
l'association entre la connaissance du risque sanitaire et le niveau
d' étude des répondants (P=0,03), ceci exprime une
dépendance très significative entre le niveau de connaissance de
risque sanitaire et le niveau d'étude des répondants ;
cependant, selon l'OMS la manière dont l'homme perçoit le risque
et y réagit est conditionné par son expérience et par son
information émanant des sources telles la famille, la
société et les instances dirigeante. C'est un apprentissage qui
commence dans l'enfance, lorsqu'on apprend aux enfants à ne pas jouer
avec le feu et qui est constamment réactualisé à
l'âge adulte. L'obligation de réduire les risques autant que
possible pour vivre longtemps et en bonne santé incombe à la fois
à l'individu, à l'ensemble de la population et au gouvernement.
(RODGER A et AL 2002).
L'association entre la connaissance sur l'élimination
de déchet et l'attitude face à l'insalubrité ainsi que la
gestion de déchet en cours de route nous révèle une
liaison autrement significative ce qui veut dire que les variables
croisées dépendent de la connaissance sur l'élimination de
déchet.
D'après ALASAN A. 2004 un obstacle comportement
resté à signaler, ce fait montre que les ménages
considèrent souvent l'amélioration de l'assainissement comme une
commodité personnelle accompagnée de bienfaits personnels
plutôt que comme une responsabilité publique expliquent le
développement de stratégies nationales un impératif
politique l'anonyme 2006.
D'après Anthony J. et al (2000) les habitants sont
à la merci de toutes sortes de pollution de l'absence de moyen
d'assainissement. Or d'après l'OMS dans l'un de ses rapports de 2004 au
sujet de l'habitat convenable une gestion médiocre des déchets au
sein de l'habitat reste l'un des critères rendant l'environnement mal
sain et par conséquent il est déclaré non convenable parce
que peu favorable à la santé.
Par rapport à l'attitude face à
l'insalubrité en fonction du niveau d'étude, l'information fait
défaut chez beaucoup des personnes habitant la zone de santé de
Ngaba, car si nous considérons les données telles que
présentées dans le tableau IX relatif à la connaissance
sur l'élimination des déchets et l'attitude face à
l'insalubrité (P= 0,00), l'association existant entre ces deux variables
croisées est également très significative, ce qui
entraîne l'existence d'un rapport de dépendance entre la
perception et l'élimination des déchets.
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