Chapitre II : METHODOLOGIE DE L'ETUDE
Dans ce chapitre nous allons indiquer clairement comment nous
entendions réaliser les objectifs spécifiques fixés. A cet
effet nous allons préciser de quelles données nous avons besoins
pour résoudre le problème de recherche et quelles
stratégies seront utilisées pour collecter et analyser ces
données.
2.1. Présentation du lieu d'étude
1.
Données géographiques
Limites de la zone de santé :
ü Au nord, la zone de santé de Ngaba est
séparée de celle de Limete par l'avenue Kikwit.
ü A l'Est et au Sud, elle est séparée de la
zone de santé de Lemba respectivement par la rivière Yolo et
l'avenue By-Pass.
ü A l'Ouest, elle séparée de la zone de
santé de Makala par l'avenue de l'Université.
Superficie
Composer de six aires de santés, la zone de
santé de Ngaba s'étend sur une superficie de 4Km2
Climat
La zone de santé de Ngaba est soumise à un
climat tropical bi saisonnier comprenant une saison de pluies qui va du mois de
septembre ou mois de mai, et une saison sèche qui va de juin à
août.
Relief et végétation
Le relief de la zone de santé dominé par une
large plaine par une colline au sud.
Le sol est de type marécageux.
Hydrographie
La zone de santé est irriguée par la
rivière Yolo qui constitue, à l'Est, sa frontière avec la
zone de santé de Lemba.
2.
Donnée démographique
Avec une population de 161.672 habitants,la densité de
la zone de santé est de 40.418 habitants/Km2
3.
Données socio-économique
La population de la zone de santé de Ngaba, comme toute
population urbaine est cosmopolite, regroupant toutes les ethnies.
Néanmoins, cette population est majoritairement originaire des provinces
du Bandundu et du Bas-Congo (Bakongo, Bayanzi, Bapende, Bazombo, Bayaka,
bambala,.... Les principales religions pratiquées sont la religion
chrétienne et l'animisme.
Le faible pouvoir d'achat contraint la population aux
activités de substance à savoir le petit commerce (vente à
l'étalage de pains et autres, vendeurs ambulants, petites boutiques,
cabines téléphoniques...), les cultures maraîchères,
les ateliers techniques (garages, menuiseries, maçonneries,...). Ces
activités occupent environs 70% de la population
considérée comme active. Le chômage touche essentiellement
les jeunes ce qui entraîne une recrudescence de la délinquance
juvénile à travers des bandes organisées
communément appelés « KULUNA » qui
sévissent dans la quasi-totalité des aires de santé
à la recherche du gain facile. (Plan d'action de la zone de
santé de Ngaba 2010)
La forte densité de la zone de santé
entraîne une promiscuité déplorable augmentant ainsi la
vulnérabilité de la population en cas d'épidémie.
Cette situation est d'autant plus alarmante que les normes d'hygiène et
assainissement ne sont pas respectées dans la plupart des parcelles. En
effet, environ 90% de ménages ne disposent pas de latrines aux normes
parmi lesquels environ 10% ne disposent pas du tout de sanitaires. La taille de
certains ménages se situe au dessus de 50 membres.
Par ailleurs, l'on note un faible niveau de salubrité
dans les parcelles et les rues. En fait, cette situation découle de
l'inexistence d'un système d'élimination et de traitement des
ordures ménagères ainsi que des eaux usées. Les
différentes rues sont ainsi transformées en dépotoirs
publics. Ces dépotoirs atteignent des dimensions telles que cela
réduit l'accessibilité géographique à certains
quartiers. Ceux-ci augmentent également la propension de la population
à développer des maladies hydriques, surtout en saison
pluvieuse.
La pauvreté de la population entraîne
également une précarité de l'habitat. En effet, il n'est
pas rare de trouver des bâtisses de fortunes à proximité
des lits des rivières, des grandes poubelles... qui pourraient
être considéré comme des zones à forte
probabilité de survenue des catastrophes naturelles.
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