REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
MEDICALES
ISTM/KINSHASA
SECTION: SANTE COMMUNAUTAIRE
B.P.774 KINSHASA XI
EVALUATION DES CONNAISSANCES SUR LES PARAMETRES
AFFECTANTS L'INSALUBRITE PERI DOMICILIAIRE DANS LA ZONE DE SANTE DE NGABA.
KALONGA PANDI André
Gradué en Sciences
Infirmières
Mémoire présenté et défendu
en vue de l'obtention du grade de licencié en Santé
Communautaire.
Orientation: Santé
Publique et Financement des Systèmes de Santé
Directeur : Professeur KIKIDI MBOSO KAMA Jean
Robert
Année académique :
2008-2009
Année Académique
2008-2009
EPIGRAPHE
« La bonne santé est
inséparable d'un environnement salubre.
Si tu aimes vivre longtemps sans tomber malade,
fais-toi adversaire d'un environnement malsain ».
KALONGA PANDI André.DEDICACE
A vous nos parents André PANDI KADIMA et Marie
KATOKA KALONGA pour vos conseils, encouragements et prières.
A vous nos oncles professeur Pascal NKANDE KULA,
professeur ordinaire abbé Pierre TSHIMBOMBO MUDIBA pour vos
contributions si capitale à nos études, que Dieu tout puissant
vous protège.
A vous, mon épouse Victorine TSHINYAMBU, mes
enfants Marie KATOKA KALONGA, Andréas PANDI KALONGA, NBUYI NGALAMULUME
et KANKU LUENDU pour votre patience durant ce moment académique
difficile.
A vous mes frères pour vos encouragements et
conseils que vous m'avais prodigués.
A vous tous, nous dédions ce travail.
KALONGA PANDI André
REMERCIEMENTS
Ce mémoire que nous présentons aujourd'hui
sanctionne la fin de nos études du deuxième cycle à
l'ISTM/Kinshasa.
C'est le fruit de tant de sacrifices, d'abnégation et
de dévouement consentis deux ans durant. Ce travail ne serait pas ce
qu'il est sans le concours de plusieurs mains.
Nous remercions toutes les autorités de l'ISTM/Kinshasa
et tout le corps professoral et scientifique de la section communautaire pour
leur contribution à ce progrès, précisément au
professeur KATAKO MULANGWA.
Qu'il nous soit permis de témoigner notre
reconnaissance particulière à tous nos professeurs et assistants
qui, malgré les circonstances difficiles dans lesquelles se
déroulent actuellement les études, ont su réaliser le
meilleur d'eux-mêmes.
Nous rendons un vibrant hommage pour ce faire, à tous
ceux, qui de loin ou de près, se sont donnés corps et âme
pour la finalisation de ce travail.
Nous tenons à exprimer notre profond sentiment de
gratitude au Professeur KIKIDI MBOSO KAMA Jean Robert qui, en dépit de
ses innombrables occupations, a daigné accepter la direction de ce
mémoire. Ses remarques et suggestions combien pertinentes ont
été pour nous une source profitable.
Nous ne pouvons passer sous silence le concours combien
précieux des personnes qui nous ont formé et encadré
pour parachever ce cycle de formation.
A vous Faustin Edingo, pour vos conseils combien pertinents.
Du fond du coeur, nous témoignons notre gratitude
à tous nos collègues de la 2ième licence santé
communautaire avec qui avons partagé joies et peines, plus
précisément à Simon TSHIBUYI, Théo CITAMBA,
José NTUMBA, Monique KABUNDA, Victor EKENGA OMAYEKE, Vianney KATENDE
Kamu, pour les moments durs des débats scientifiques passés
ensemble. Que chacun trouvent ici l'expression de notre sincère
gratitude.
KALONGA PANDI André
SIGLES ET
ABREVIATIONS
ANC : Assainissement non collectif
BCZS : Bureau central de la zone de santé
CO2 : Dioxyde de carbone
CO : Monoxyde de carbone
IRA : Infection respiratoire aiguë
OMS : Organisation mondiale de la santé
RDC : République démocratique du Congo
SIDA : Syndrome d' immunodéficience acquise
SSP : soins de santé primaire
UNICEF : Fond de nations unies pour l'enfance
O. INTRODUTION
0.1 ENONCE DU PROBLEME.
L'environnement agit quotidiennement sur notre santé
par le biais du milieu qui nous entoure eau, sol ou air.
En cas de détérioration brutale de
l'environnement les impacts sanitaires sont d'ailleurs considérables,
mais en même temps l'urbanisation et la multiplication des substances
souvent d'origine chimique sont disséminées dans notre
environnement, comporte des nouveaux risques.
Pesticide, oxyde d'azote particules fines déclenchent
des dysfonctionnements du système respiratoire, des cancers, des
allergies ou des mortalités prématurées.
L'environnement devient un enjeu de santé publique.
Aujourd'hui, les multiples modifications apportées à notre
environnement par les activités humaines introduisent des nouveaux
risques pour la santé et suscitent des inquiétudes .
D'après le Ministère Français de
l'écologie 2007 parmi les multiples facteurs qui déterminent la
santé humaine et le développement des pathologies la
qualité des milieux (air, eau, sols) déterminée par les
contaminants (biologiques, chimiques, physiques) et les nuisances (bruits,
insalubrités...) qui les véhiculent ainsi que les changements
environnementaux jouent un rôle fondamental.
En effet il est avéré que certaines pathologies
sont aggravées voir déterminées par l'environnement. Les
constats récents suivants peuvent être relevés de l'ordre
de 30.000 décès anticipés par ou sont liés à
la pollution atmosphérique urbaine.
D'après L'UNICEF (2007), dans des nombreux pays, les
infections liées à l'eau et l'assainissement ont une forte
prévalence causant la maladie ou même la mort aux nombreuses
personnes en particulier les enfants.
L'amélioration des habitudes d'hygiène
essentielle si l'ont veut limiter la transmission des maladies liées
à l'eau et l'assainissement. Bien que l'éducation à
l'hygiène puisse entraîner l'initiation au changement de
comportement, il n'y a passage de l'intention à l'acte que lorsque les
gents disposent des installations d'eau et des équipements
d'assainissement appropriés.
Selon LEEJONG - WOOK (2002) chaque année 18.000.000 de
personnes dont 9.000.000 d'enfants de moins de 5 ans vivant pour la plupart
dans les pays en développement meurent des maladies liées
à l'insalubrité ; 88% des maladies diarrhéique sont
imputables à la mouvais qualité de l'eau, à un
assainissement insuffisant et à une hygiène
défectueuse.
L'amélioration de l'assainissement ferait reculer de
32% la mortalité attribuable aux maladies liées à
l'insalubrité ;
L'OMS (2002) rapporte que 26 milliards des personnes soit 42%
de la population mondiale n'avait pas accès à des moyens
d'assainissement,370.000 personnes par jour, jusqu'à 2.015 doivent
encore obtenir accès à des moyens d'assainissement.
A En croire KOFFI ANANE, secrétaire
générale de l'organisation des Nations unies, déclare
à ce terme : « Nous ne vaincrons ni le SIDA, ni la
Tuberculose, ni le Paludisme, ni aucune autre maladie infectieuse qui frappe
les pays en développement avant d'avoir gagner le combat de l'eau
potable, de l'assainissement et soins de santé de base »
Selon ISTANBUL (1996), un habitat favorable à la
santé est celui qui assure les circonstances nécessaires et
suffisante à la santé physique mentale et sociale, à la
sécurité, à l'hygiène du confort et à
l'intimité.
Un habitat favorable à la santé n'est ce pendant
pas qu'une simple construction, il est plus que le lieu résidentiel d'un
ménage qui accumulerait tous les critères et les normes
constructives, toutes les connaissances mobilisées, au fil des
siècles de construction, de logement et d'aménagement de leurs
environnements les plus proches. Plus de 3 million d'enfants de moins de 5 ans
meurent chaque année des causes et d'affections liées à
l'environnement.
Celui-ci compte ainsi parmi les facteurs le plus souvent
à l'origine de décès d'enfants dont le nombre
dépasse 10 millions par an et il influe énormément sur la
santé et le bien être social.
En effet, la pollution atmosphérique et la pollution de
l'air à l'intérieur des habitations, la contamination de l'eau,
l'absence de système d'assainissement, les substances toxiques, les
vecteurs des maladies, le rayonnement ultraviolet et la dégradation de
l'écosystème sont autant de facteurs de risques environnementaux
pour la population.
Ainsi on estime que chaque année 1,6 million d'enfants
meurent de diarrhée due principalement à la mauvaise
qualité d'eau ou manque d'assainissement, (OMS 2007)
Il est également admis aujourd'hui que certaines
conditions d'habitat peuvent aggraver ces pathologies EVANS (2003).
Selon YASMIN et AL (2002) plus de 2,4 milliards de personnes
ne bénéficient pas des conditions de salubrité
correcte.
Cette situation demeure préoccupante dans ce sens que
le risque dégénère des problèmes de santé
qui semble être ignoré par la population urbaine qui
jusqu'à ce jour persiste dans les habitudes néfastes est
susceptible d'être la cause du mal être.
Ce pendant la manière dont l'homme perçoit les
risques et y réagit est conditionnée par son expérience et
par les informations et valeurs émanant de sources telles que la
famille, la société etc.
L'insalubrité de l'habitat demeure une
préoccupation considérable dans plusieurs villes à travers
le monde mais le problème semble se poser avec une acuité
particulière dans les villes des pays en développement.
Les populations concernées par ces conditions semblent
indifférentes à ce sujet.
En outre, comme partout en RDC la ville de Kinshasa ne fait
pas exception en matière d'insalubrité de l'habitat et les
administrés résistent au changement de comportement face à
l'insalubrité et de l'environnement qu'ils continuent à polluer
allégrement et sans gène ni inquiétude.
Nous constatons que la plupart des problèmes de
l'environnement de la ville de Kinshasa sont essentiellement dus au manque
d'assainissement du milieu en ce qui concerne la gestion des déchets
liquide solide et gazeux, et d'autres part au développement anarchique
de l'habitant qui a un impact négatif considérable sur
l'environnement et sur l'homme.
Par ailleurs les constructions anarchiques dans la ville de
Kinshasa ne permettent pas de choisir un emplacement judicieux pour construire
des lieux pour l'accueil des déchets car elles se font de manière
semi légale.
Certaines de ces constructions se font dans des endroits
prévus pour les déchets et le passage des collecteurs pour la
canalisation des eaux usées.
0.2 QUESTION DE RECHERCHE
Au regard de ce qui précède nous nous sommes
posé la question de savoir :
La population de la zone de santé de Ngaba connais elle
les risques liés à l'insalubrité péri
domiciliaire ?
0.3 BUT ET OBJECTIFS
En élaborant ce mémoire notre but est d'
évaluer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques de la
population de la zone de santé de Ngaba face au risque lié l
insalubrité péri domiciliaire.
0.3.1. OBJECTIFS SPECIFIQUES
ü Déterminer la perception de la population sur
les risques liés à l'insalubrité péri
domiciliaire,
ü Apprécier le niveau des connaissances de la
population sur les risques liés à l'insalubrité
péri domiciliaire,
ü Fournir des recommandations et suggestions aux parties
concernées.
ü Déterminer leur attitude face à l
insalubrité péri domiciliaire.
0.4. HYPOTHESE.
L' insalubrité péri domiciliaire dans la Zone de
santé Ngaba serait du au manque d' instruction.
0.5 JUSTIFICATION ET INTERET DE L'ETUDE
L'environnement est la clef d'une meilleure santé
déclare l'OMS, nous partons de l'imagination selon laquelle les concepts
santé et environnement ou habitat sont intimement indissociable au vue
de la recrudescence de multiples pathologies d'origine environnementale. Nous
faisons une étude qui nous permettra d'évaluer la connaissance
sur l'insalubrité et les conséquences engendrées par le
milieu insalubre sur la santé de la population.
A la lumière de notre travail, nous allons susciter
l'option du décideur à s'impliquer à l'assainissement du
milieu dans le but de protéger la population qui y habite.
0.6 LA SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le travail est subdivisé en quatre chapitres :
ü L'introduction et ces différents points.
ü Le premier chapitre porte sur la mise au point des
connaissances sur les sujets, c' est - à - dire expliquer les mots
clés, la revue de la littérature.
ü Le deuxième chapitre consistera à la
présentation du matériel, méthodes, la taille de l
échantillon, l unité de sondage et le déroulement de
l'enquête
ü Le troisième chapitre présentera les
résultats de l étude.
ü Le quatrième chapitre sera axé sur la
discussion des résultats.
Chapitre I : RECENSION DES ECRITS
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS
ü L'hygiène du milieu est
définie comme un ensemble des mesures qui visent à
prévenir des maladies d'origine environnementale et à
créer un environnement favorable à la santé.
Cette définition exclue des comportements qui ne sont
pas en rapport avec l'environnement, les comportements liés au milieu
social et culturel et des facteurs génétiques (Nicolas bureau,
1996)
ü Perception : c'est la
capacité de trouver solution par rapport aux problèmes
vécu
ü Risque : c'est le fait de
s'exposer à un danger.
ü Insalubrité : c'est ce qui
a une action non favorable sur l'organisme.
ü Péri
domiciliaire c'est tout ce qui est autour de l'habitat.
I.2 BUT ET IMPORTANCE DE L'ETUDE.
De par sa définition l'hygiène du milieu a pour
but la prévention des maladies susceptibles de provenir de
l'environnement de l'homme et de ce fait même créer un
environnement salubre à l'homme.
L'hygiène du milieu maintient donc la bonne
santé tant des individus que des communautés.
I.3 TYPES D'HYGIENE DU MILIEU
L'hygiène est un concept complexe incluant plusieurs
autres concepts dont :
ü L'hygiène environnementale,
ü L'hygiène de l'habitat,
ü L'hygiène des ordures
ménagères,
ü L'hygiène des excrétas (Nicole Bureau
,1996)
I.3.1 L'HYGIENE ENVIRONNEMENTALE
A. DEFINITION
L'hygiène environnementale, est l'ensemble de mesures
qui servent à observer le rapport entre le milieu naturel et la vie
ainsi que la prévention des maladies.
B. PROTECTION EN HYGIENE ENVIRONNEMENTAL
Elle comprend ainsi :
ü La protection de l'air (atmosphère)
ü La protection du sol et du sous-sol
ü La protection de la flore
ü La protection des eaux des rivières.
B.1 PROTECTION DE L'AIR ET DE L'ATMOSPHERE
L'une des fonctions vitales de l'homme est la respiration de
l'air qui est le véhicule de l'oxygène dégagé par
le règne végétal, lequel oxygène est important au
métabolisme cellulaire de l'organisme humain, voire des animaux.
L'air étant aussi le véhicule du dioxyde de
carbone (CO2) dégagé par les hommes et les animaux, il
doit avoir une certaine constance oxygène-dioxyde carbonique susceptible
d'entretenir harmonieusement la vie sans provoquer les maladies.
Cette constance oxygeno-dioxyde-carbonique implique
que :
ü Les végétaux soient
protégés, car ils constituent la source même de
l'oxygène consommé par les hommes et les animaux.
ü La protection de gaz toxique tels que le monoxyde de
carbone (Co), l'ammoniac,... et la pulvérisation des poussières
dans l'air soient évitées.
La protection de l'air et de l'atmosphère est
basée sur la prévention de la pollution atmosphérique.
B.1.1. LA PREVENTION DE LA POLLUTION
ATMOSPHERIQUE
La pollution atmosphérique constitue un très
grand danger tant pour l'espèce humaine, animale que
végétale en ce sens qu'elle ajoute des particules nocives dans
l'air.
Ces particules pouvant être des gaz, des
poussières ordinaires et radioactives.
Le monoxyde de carbone (Co), lorsqu'il est inspiré,
s'associe de manière irréversible aux hemoglobilines des
hématies, ce qui diminue la capacité d'oxygénation tant du
sang que des autres tissus de l'organisme humain, il peut en résulter
des troubles morbides tels que l'anoxie, la cyanose (BERNARD SEGUY, 1981).
Les particules solides des poussières peuvent envahir
abondamment les voies respiratoires et les poumons et être à la
base des allergies, bronchites, bronchopneumonies, lésions pulmonaires
alvéolaires, voire du cancer si elles sont radioactives.
Les gaz toxiques proviennent de plusieurs sources telles les
fumées des incendies, des industries tant d'extraction que des
transformations des matières premières et des véhicules
spéciaux, terrestres ou maritimes.
Pour prévenir cette pollution il a été
élaboré une législation d'une manière
générale, Celle-ci stipule que les industries sources
d'émission des gaz polluant et des poussières doivent être
implantées loin des agglomérations humaines que les
véhicules producteurs des grandes quantités de gaz polluant
doivent être mis hors circulations et que les incendies tant des Brousses
que des forêts ainsi que des bâtiments soient
évités.
Il est préconisé dans certains cas de
procéder au recyclage de gaz des industries avant leur
pulvérisation dans l'atmosphère pour diminuer leur
toxicité (BERNARD)
Ces gaz, non seulement nuisent directement à
l'organisme mais aussi attaquent et trouent la couche d'ozone
atmosphérique provoquant ainsi l'exposition de la terre aux rayons
ultraviolets émanant du soleil, lesquels rayons détruisent la
flore et provoquent le réchauffement de l'air (planète terre)
par effet de serre.
L'atmosphère de vie doit être aussi paisible que
possible, d'air, l'interdiction des bruits des voisinages et des tapages
nocturnes conduisant souvent aux problèmes de santé dont le
surmenage, le stress...
Pour la prévention de ces bruits et tapages nocturnes,
certaines mesures sont à observer :
ü Les habitats doivent être suffisamment distant
les uns les autres,
ü Les bars et les églises ne doivent pas
être installés dans les quartiers de résidence,
ü Les bruits ne doivent pas être produits dans les
quartiers résidentiels sous quelque forme que se soit (BERNARD
S.OP.CIT)
B.2 LA PROTECTION DU SOL ET DU SOUS - SOL
La vie tant humaine, animale que végétale se
passe sur le sol et dépend énormément du sous - sol
d'où jaillissent des sources d'eaux, mais ce sol et ce sous - sol sont
susceptibles d'être souillés par divers micros organismes et les
produits toxiques.
Dans le but de prévenir le problème de
santé, il est interdit de déverser tant des micros organismes
(microbes) que des produits toxiques sur le sol ou dans le sous-sol (BERNARD
S.OP.CIT).
B.3 LA PROTECTION DE LA FLORE
La flore étant la source d'oxygène et le lieu de
résorption du dioxyde de carbone, le taux de ce gaz dépend de
l'étendue de la flore.
C'est ainsi que pour garder une bonne concentration de
l'oxygène et réduire celui du dioxyde de carbone dans l'air, il
est très capital de protéger les espaces verts.
Pour ce faire, il existe une législation en la
matière.
B.4 LA PROTECTION DES RIVIERES ET COURS
D'EAU
De tout le temps, les rivières et les cours d'eau sont
utilisées constamment par les hommes pour leurs besoins vitaux mais
aussi les hommes l'utilisent pour l'élimination des déchets.
A l'heure actuelle, le déversement des déchets
dans les rivières, les lacs et les autres cours d'eau provoquent un
niveau élevé de pollution, l'eau étant devenue un
réceptacle (dépotoir) du potentiel contaminant, la protection des
rivières et des cours d'eau implique ainsi la prévention de la
pollution biologique et de la pollution organique (ARTHUR GOLDSMITH et AL
1967).
B.4.1.PREVENTION DE LA POLLUTION
BIOLOGIQUE
Depuis des temps immémoriaux, on connaît
l'existence des maladies dont les agents pathogènes sont
véhiculés par l'eau.
Ces agents pathogènes peuvent être des
bactéries, des virus ou des parasites.
Les bactéries sont entre autre, le salmonella, le
schigella, le bacillé coliforme, le vibrion cholera, le leptospire, le
staphylocoque,le pseudomonas.
Le virus le plus communément observé dans les
eaux polluées sont les entérovirus (polio - virus, coxsokie,...),
le virus de l'hépatite infectieux de type A, le virus
paratyphique,...
Les parasites que l'on trouve fréquemment dans les eaux
sont : l'entamoeba hytolistica, le schistosome, l'ascaris, le
trichocéphale (OKONGA J.L, 2006)
Pour prévenir la pollution biologique des
rivières et de cours d'eau, il faut éviter d'y verser des
excrétas tant humains qu'animaux et tout objet souillé par ces
différents agents biologiques.
B.4.2. PREVENTION DE LA POLLUTION
ORGANIQUE
Les déversions des produits tant alimentaire avaries
que des produits chimiques toxiques dans l'eau constituent un très grand
danger pour la population dont la vie est tributaire de l'eau.
Etant donné que les déversions des micros -
organismes et des matières organiques et chimiques conduit à la
pollution des rivières et cours d'eau et par conséquent aux
problèmes de santé dont les épidémies, les
intoxications,...
Cette pratique est interdite, mais s'il fait que ces
matières soient inévitablement déchargées dans des
cours d'eaux, alors elles doivent être traitées au
préalable pour épuration (ARTHUR G et OD.CIT)
C'est ainsi que :
ü Les fosses septiques et les égouts ne peuvent
pas être directement connectés aux cours d'eaux,
ü Les excrétas ne peuvent pas être
jetés dans des cours d'eaux,
ü Les latrines doivent être construites loin des
points d'émergement de cours d'eau.
I.3.2 L'HYGIENE DE L'HABITAT
L'habitat qui constitue le lieu où la vie des familles
se passe permanemment doit présenter les conditions qui ne puissent pas
provoquer des maladies à ses habitants.
Pour ce faire l'habitat doit être construit suivant
certaines normes dans une parcelle qui doit aussi être assainie.
Les conditions pour un bon habitat (habitat
hygiéniques) sont les suivantes :
ü Les dimensions des chambres doivent être larges
(3x3 m2 de surface 2,5 m de l'hauteur),
ü Le salon doit être spacieux bien
éclairé et bien air, l'existence d'un système d'adduction
et de chauffage,
ü Le non dégagement de la fumée à
l'intérieur c'est-à-dire dans le salon et dans les chambres,
ü La séparation de la maison d'habitation de
l'écurie et des pouliers,
ü L'existence d'un système d'évaluation des
déchets et des ordures ménagères,
ü L'existence d'un système d'évacuation
d'excrétas (VANDER. A 1998).
I.3.3 L'HYGIENE DES ORDURES MENAGERES
Les ordures ménagères qui sont les
déchets produit par l'activité des ménages constituent des
endroits ou les mouches déposent de préférence leurs oeufs
et ou il se produit la prolifération des micros - organismes
susceptibles de provoquer des maladies à l'homme.
Ces mouches, en se posant sur les ordures
ménagères, puisent des microbes et les disposent sur les aliments
jouant ainsi le rôle de véhicule des maladies.
Pour prévenir cette contamination des aliments, toutes
les familles devraient disposer d'une fosse où elles pourront
brûler ou enterrer caque jour leurs ordures ménagères,
(KIYOMBO, 2004)
A défaut de disposer d'une fosse, les ordures
ménagères doivent comprendre trois phases à
savoir :
ü Les conditionnements à domiciles des ordures,
ü La collecte des ordures,
ü L'élimination.
A. LES CONDITIONNEMENTS A DOMICILE DES
ORDURES
Avant d'être évacués, les ordures
ménagères doivent être conservées de façon
hygiénique, Pour ce faire, on doit utiliser les récipients bien
fermés, assez solides et susceptibles d'être repris et
vidés facilement.
En effet, tout déchet ou toute ordure
ménagère ne doit être jeté ou déposé
ailleurs que dans la poubelle qui doit être fermé
hermétiquement pour éviter que les mouches y accèdent et
que les odeurs s'y dégagent (LW BAULEKY. OP.CIT).
B. LA COLLECTE DES ORDURES
Cette collecte est d'ordinaire effectuée par les
services publics ou les organisations non gouvernementales (ONG) ou encore par
des personnes travaillant chacune pour son propre compte.
Le ramassage des poubelles se fait deux fois par semaine par
des véhicules ou par des pousses - pousses (chariots).
C. LA DECHARGE FINALE
Elle constitue l'élimination finale des ordures
ménagères, elle peut se faire par l'un de ces
procédés :
ü La décharge ordinaire,
ü Le déchargement dans les cours d'eau,
ü La décharge contrôlée,
ü Le compostage,
ü L'incinération.
1o LA DECHARGE ORDINAIRE
Elle consiste à étaler les déchets dans
un terrain situé dans une distance raisonnable du
périphérique de la communauté.
Ce procédé constitue un danger pour la
santé publique dans la mesure où il encourage la
prolifération des rats et des autres vermines.
2o LE DECHARGEMENT DANS LES COURS
D'EAU
Il est utilisé par les communautés (riveraines)
qui se situent sur le bord des cours d'eau, il constitue aussi un danger contre
la santé car les ordures refluent sur les cotes ou les berges, et sont
susceptibles d'affecter la qualité de l'alimentation des animaux
aquatiques.
3o LA DECHARGE CONTROLEE
Elle consiste à entasser les ordures dans des
tranchées préparées en avance et à le couvrir des
couches de terre d'épaisseurs telle que les rats et les mouches ne
puissent y accéder.
Cette méthode convient à l'élimination de
tous les déchets à condition que les emplacements de terrain
libre soient disponibles.
4o LE COMPOSTAGE
Le compostage est une méthode par laquelle les
matières organiques usées sont décomposées et
stabilisées de manière à être
récupérées sous formes d'un produit final dit compost qui
est employé comme engrais dans l'agriculture pour la fertilisation du
sol.
5o L'INCINERATION
Elle consiste à brûler les ordures pour les
éliminer quand il n'est pas possible de profiter des déchets soit
comme engrais, soit comme remblai (SCHAPINAG ; 1993).
I.3.4 L'HYGIENE FECALE OU DES LATRINES (excrétas)
Par excrétas ou excrément, on entend les
matières évacuées de l'organisme par les voies naturelles
ce sont donc les matières fécales et les urines principalement
(le produit de la défécation) Ils constituent une source
importante de propagation des microbes qui y trouvent un milieu favorable pour
leur prolifération.
En effet, de nombreuse maladies notamment les maladies gastro
- intestinales (le cholera, la fièvre- typhoïde et
paratyphoïde, de dysenterie, l'ankylostomiase, l'ascaridiose, la
schistosomiase et autres) sont transmises par le biais d'excrétas s'ils
sont inadéquatement évacués et par la contamination des
sols et des sources d'approvisionnement en eau, la prolifération des
mouches, l'attraction des animaux tant domestiques que sauvages, rendant ainsi
ignoble l'environnement.
L'hygiène fécale implique donc
l'évacuation adéquate d'excrétas qui constitue une partie
importante de l'assainissement du milieu comme la recommande l'OMS, en vue
d'assurer des conditions de salubrité satisfaisante tant dans les zones
rurales, les petites agglomérations que les grandes cités (OKONGA
JL, OP.CIT).
Cette évacuation adéquate d'excrétas se
fait par la construction et l'usage systématique des latrines, des
fosses septiques et des systèmes d'égouts, ainsi que par le bon
usage de ces installations.
A. LA LATRINE
Elle est un ouvrage comportant un trou d'au moins 5m de
profondeur dans le sol et d'un mètre de diamètre, bien couvert
muni d'un orifice avec une maisonnette de protection contre la pluie et
l'isolement pour la pudeur et destiné dans le milieu ruraux à
recevoir les excrétas, pour éviter la contamination du sol et des
sources d'eau d'attraction des mouches et des animaux.
Le plancher de la latrine doit être solide et bien
placé à l'aide de la terre argileuse ou du ciment.
L'orifice de défécation doit être au
centre planché et doit être muni d'un couvercle pour
empêcher les mouches et les cancrelats de pénétrer dans la
fosse à excrétas.
La maisonnette doit avoir un toit étanche à la
pluie et sa porte devra être formatée (KIYOMBO, OP.CIT)
Lorsque la fosse de la latrine est pleine d'excrétas,
il est recommandé de le couvrir totalement de la terre après
destruction de la maisonnette ou sa délocalisation, pour laisser au
temps la possibilité de transformation des fécales en terre.
Il faudra dans ce cas construire une autre latrine en un autre
endroit.
B. LA FOSSE SEPTIQUE
Elle est un ouvrage constitué d'un réservoir de
décantation Étanche et couvert dont les eaux usées brutes
sortent par l'égout du bâtiment à une
extrémité s'y écoulent lentement et se débarrassent
des matières solides.
Elle est recommandée lorsque la fosse dessert moins de
vingt personnes.
C. LE SYSTEME D'EGOUTS
C'est un système rationnel des canalisations pour
ajuster les eaux usées vers les points de déversements
appropriés d'épuration avant qu'elles soient
déversées dans le sol.
Un système d'égouts n'est une suite logique d'un
réseau de distribution d'eau potable il retourne à la nature les
eaux qui ont été extraites par les besoins humains (OKONGA
JL.OP.CIT)
D. NECESSITE D'EVACUER LES EXCRETAS
Le danger d'une mauvaise évacuation des excrétas
sont nombreux, mais les principaux sont :
ü La contamination du sol,
ü La contamination des sources d'eau,
ü La prolifération des mouches,
ü L'attraction de rongeurs et vermines,
Ces dangers miment et nuisent la santé de l'homme,
d'où la morbidité et la mortalité élevée
dans les espèces humaines.
En effet, la mauvaise évacuation fécale fournit
l'occasion à la propagation des maladies gastro - intestinales notamment
le cholera, la fièvre typhoïde et paratyphoïde, la dysenterie
etc....
Ainsi une évacuation salubre et régulière
d'excrétas combinée à un aménagement suivi de
sources d'eau permettant la protection que l'amélioration de la
santé (DIWETE et AL 1996).
L'assainissement est un processus par lequel des personnes
peuvent vivre dans un environnement plus sain pour cela des moyens physique,
institutionnels et sociaux sont mis en oeuvre dans différents domaines
tels que l'évacuation des eau usées et de ruissellements,
l'évacuation des déchets solide, l'évacuation des
excréments.
Les déchets solides subissent une rapide
décomposition et peuvent être pathogène. Leurs collectes et
leurs éliminations contribuent également à maintenir un
environnement salubre.
Les eaux des ruissellements peuvent entraîner lors de
forte pluie, des inondations, des éboulements et une
détérioration des routes et des bâtiments, l'assainissement
vise aussi à assurer la protection des biens et des personnes.
1.3.5. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT
L'organisation de l'assainissement dépend avant tout du
système mis en place.
L'assainissement non collectif ou autonome repose avant tout
sur l'exploitant de l'installation.
Eventuellement vu le contrôle d'efficacité mis en
place par la collectivité au titre de la protection des milieux naturels
[Unicef 1993]
Les systèmes collectifs supposent quand a eux un
questionnaire désigné par la collectivité du service
publique de l'assainissement, il peut être une émanation de la
collectivité (question publique) ou faire l'objet d'un contrat de
délégation plus ou moins formalisé.
La délégation peut aussi se faire au profit
d'une association locale, ou d'entreprise informelle pour le système
simple de collecte et de traitement des ordures ménagères ou des
eaux usées.
Lorsque les systèmes éteignent une relative
complexité, le délégatoire est choisi pour les
compétences techniques et organisationnelles.
De manière générale, l'assainissement
comprend l'évacuation et les traitements des eaux et des solides
usagés.
Ces matières influent les eaux de pluie, de drainage,
de traitement des eaux usées et/ou provenant des toilettes, des
excréments et des déchets solides, ces derniers ont
différentes origines (domestique, agricole, industrielles,
médicale
Les méthodes d'évacuation et des traitements
différents selon la taille de la ville selon le type de zone (urbaine,
péri urbaine, communautaire urbaine), selon les moyens disponibles et
les habitudes culturelles.
1.4. EAUX
Les eaux à traiter sont globalement divisées en
deux secteurs :
ü D'une part, les eaux de ruissellement, qui proviennent
en majorité des eaux de la pluie, les eaux se coulent en surface et
posent problème dans les zones urbaines où le sol est rendu
imperméable par la construction des routes et des bâtiments ;
l'eau peut s'accumuler, former des lieux de reproduction des moustiques,
créer des inondations et endommager les infrastructures, le drainage ou
assainissement pluvial vise donc à évacuer ces eaux vers le
milieu naturel; cours d'eau, océan..., ou dans une zone ou
l'infiltration est possible.
ü D'autre part, les eaux usées désignent
déjà les eaux utilisées dans des activités humaines
(domestique, industrielles, agricoles) ici le but est en partie
d'évacuer ces eaux pour éviter qu'elles ne stagnent en surface
(source des maladies des nuisances olfactives,...) et les traiter afin de
minimiser la pollution de l'environnement avant de les retourner au milieu
naturel, par un processus d'épuration des eaux.
Bassin de rétention au passage
réalisé en espace public
Dans les grandes villes et les pays développés,
un système d'égout remplit les rôles, le drainage des eaux
de ruissellement pluviales est fait en surface par des caniveaux se vidant
régulièrement dans un réseau souterrain
séparé (réseau dit séparatif) ou non des eaux
usées (réseau unitaire), les bâtiments et les toilettes
sont reliés directement aux égouts par des canalisations, un
siphon évite le retour des odeurs et d'insectes dans les
bâtiments, un réseau d'égout représente un
investissement très élevés ; son entretien demande
beaucoup des ressources humaines et matérielles, il encourage une grande
consommation d'eau en responsabilisant les utilisateurs.
Ces inévitables fuites contribuent à la
pollution du sous - sol.
D'autres possibilités existent les systèmes
autonomes peu denses (assainissement non collectif à l'ANC)...
Dans un système séparatif les eaux claires, les
« parasites » doivent être réduite au
minimum par exemple il ne faut pas brancher les gouttières provenant de
toiture sur le réseau des eaux usées.
En réalité, les apports pluviaux sont tels
qu'ils existent de déversoirs d'orage permettant au réseau des
eaux usées de décharger le sur plus de débit vers le
réseau pluvial ou directement dans les cours d'eau c'est pour cela qu'il
peut être déconseillé de se baigner en mer après un
orage pendant quelques jours.
1.5. EXCRETAS.
L évacuation des excrétas est probablement l'
aspect le plus important au niveau domestique.
Si les déchets et les eaux usées peuvent
simplement être jeté dans la rue en l'absence de système de
gestion la défécation non contrôlée est une source
importante des maladies et de gêne dans la vie quotidienne. L'UNICEF et
l'OMS utilisent l'accès à une latrine améliorée
comme indicateur de l'assainissement de base avant de considérer les
eaux et les déchets solides.
Au niveau de l'urbanisme, le principal choix pour la gestion
des excrétas concerne l'évacuation sur place ou en distance.
L'évacuation à distance consiste à relier
une toilette soit à un réseau d'égout [qui évacue
à la fois les solides et les liquides], soit une fosse septique qui
retient les solides et évacue les liquides.
Ces deux systèmes ont besoin d'une grande
quantité d'eau pour fonctionner ; plus de 25 litres d'eau par jour
et par personne.
L'évacuation sur place consiste à utiliser une
latrine située sur une fosse creusée ou surélevée,
contenant les matières fécales laissant éventuellement la
fraction liquide s'infiltrer dans le sol si la nappe phréatique est
suffisamment loin, le problème de vidange de la fosse se pose.
La gestion des excrétas peut aussi se faire
écologiquement avec des toilettes sèches, permettant la
réutilisation comme compost, si les systèmes se développe
petit à petit , leur acceptation reste compliquée face
à l'apparence simplicité (du point de vue de l'usager) offerte
par un système d'égout, à ce jour, peu de programmes
d'assainissement écologiques ont été menés à
une plus grande échelle que celle d'un projet pilote.
1.6. DECHETS SOLIDES
L'absence de gestion de déchets solides a des
conséquences graves au niveau de la santé (lieu de reproduction
de moustiques, de rats) de l'impact environnemental (apparence d'odeurs,
pollution de l'eau et de l'air), de la toxicité (notamment pour les
déchets médicaux et les métaux lourds), de l'impact social
(pour les personnes vivant avec de la récupération des
déchets) et de l'infrastructure (les déchets non collectés
bloquent les canaux et les voies d'accès. Comme une personne produit
entre 250g et 1kg de déchets solides par jour les conséquences
d'une mauvaise gestion sont catastrophiques pour une ville d'une certaine
importance.
La gestion de déchets inclut leur collecte, leur
transport jusqu'à un site, et leur traitement, elle peut aussi inclure
le nettoyage des rues, le ramassage s'effectue dans des poubelles domestiques
ou collectives, vidées périodiquement dans une benne à
ordure ménagère qui assure le transport ; Dans les endroits
moins développés, le nettoyage des rues peut être fait
mécaniquement ou avec des outils dédiés par des
nettoyeurs.
Le traitement des déchets peut être
précédé d'une réutilisation et/ou d'un recyclage
(lui-même exigeant un tri sélectif préalable). Le
traitement lui-même peut être fait de trois façons :
Par dépôt dans une décharge
aménagée ou non, par incinération, ou par
compostage ; si les pays développés mettent en place des
réglementations de plus en plus contraignante pour le traitement de
déchets, dans des nombreux pays en développement la
décharge non contrôlée reste le moyen le plus courant
d'enlever les déchets, ceux-ci sont aussi souvent
récupérés par des personnes pauvres qui
récupèrent ce qui peut encore se revendre.
Equipement d'élimination
d'excréments
Trois types de système d'élimination de
matières fécales sont recommandés la latrine à
fosse simple, la latrine ventilée améliorée et la latrine
à siphon d'eau.
Dans des endroits se caractérisent par l'absence ou la
carence d'eau à proximité des latrines aux fins
d'évacuation des selles ou dans des endroits ou on utilise les pierres
ou les bâtons pour le nettoyage, on peut retenir la solution des latrines
à siphon d'eau si les quantités d'eau disponibles sont
suffisantes et qu'il est permis de s'attendre à une bonne
maintenance.
L'intérêt de la maintenance vaut surtout pour les
latrines à siphon d'eau faute de quoi elles se transformeront rapidement
en lieu infréquentable.
Dans les pays asiatiques, il y a une préférence
marquée pour les latrines à siphon et malgré l'absence
d'eau à proximité de lieux et certains doutes sur la question de
savoir qui s'occupera de leur maintenance, les trois types de latrines
citées sont recommandées mais cela n'empêche la
présence de nombreux choix de latrines pour les foyers.
La présence de latrines quelque soient vaux mieux que
leur total absence, le choix de l'emplacement de latrines est une chose
importante pour et nécessite un examen réfléchi trop loin
de l'habitat de fréquentation risque de chuter, situées trop
près les mauvaises odeurs risquent de pénétré
à l'intérieur de la maison , les habitants et les programmes HAMS
peuvent aussi être les vecteurs promotionnels de la construction et de la
maintenance de latrines au sein de foyers, puisque les installations sanitaires
des habitats sont le plus souvent sollicitées, il est utile d'envisager
l'installation d'urinoirs séparés cela permettra de diminuer les
odeurs d'urine émanant des latrine.
Les urines peuvent s'écoulés vers la fosse ou
vers le puisard. Si les urines ne sont pas évacuées correctement,
cela peut se traduire par une forte mauvaise odeur.
1.7. DRAINAGE
Les eaux stagnantes à cause du mauvais drainage, les
égouts bouchés, le trop plein des fosses septiques ou bien des
puisards ont tous une incidence négative sur la santé , il
convient de distinguer eaux Vanes et eaux ménagères, les
dernières contrairement aux première ne contenant aucune trace de
matière fécale, les habitats devraient, si possible ne faire
courir aucun risque de pollution à l'environnement par le rejet d'eau de
surface contaminées, notamment les eaux - vanes , les habitants
équipés des latrines ventilées améliorées ou
de latrines à siphon d'eau traitant le problème des eaux
contaminées sur place et ne constituent par conséquent aucun
risque pour l'environnement.
Les habitants préfèrent limiter la
quantité d'eau de surface contaminées, la voie indique à
cet effet est de savoir recourir à des systèmes
d'évacuations des eaux contaminées sur cite.
Il existe deux systèmes de traitement, l'un à
sec et l'autre à l'eau.
Une possibilité, ce sont des latrines à siphon
d'eau munies d'une fosse et infiltration.
Dans le cas d'une fosse septique, le puisard devrait avoir une
capacité filtrante suffisante pour toutes les eaux contaminées,
il est également possible de prévoir des puisards dans le cas des
eaux ménagères ; l'influent des fosses septique peut en
l'absence des puisards, notamment les eaux de pluie en accès, peuvent
s'écouler directement vers des étendues d'eau naturelles telle
qu'une rivière, un lac ou bien un étant.
La sélection du type de système de drainage
dépend des existants de filtration ou d'évaporation, celles-ci
dépend à leur tour du sol des conditions atmosphériques et
de la déclivité du terrain.
Le nettoyage des systèmes de drainage aux zones
périurbaines devraient être assurées par la
municipalité en région rurale, une fosse d'infiltration parait
être suffisante.
Il vaut mieux éviter les systèmes ouverts
devront être nettoyés et surveillés à intervalles
réguliers.
Les eaux de système de drainage ne devraient pas
stagner afin d'éviter les risques pour la santé.
1.8. ELIMINATION DES DECHETS
Un système déficient d'élimination des
déchets peut avoir pour résultat les eaux stagnantes, la
prolifération des mouches et l'arrivée de vermines ce type de
situation peut être causée de transmission de maladies, c'est pour
cette raison que la gestion des déchets doit se faire en toute
sécurité.
Le choix du système d'élimination de
déchets est déterminé essentiellement en fonction de la
nature et des quantités de déchets produites.
Aux zones rurales et périurbaines les déchets
produits sont surtout fait des matières transformable, dans ce cas la
mis en place d'un excrétas de composant bien gérer suffit, il
n'est pas recommandé de brûler les déchets vu le risque
santé et de maladie respiratoires dans un certain milieu,
l'élimination de déchets solide peut être plus
compliquée étant donné que la nature de déchets est
beaucoup plus diverse.
Les matières plastiques et le fer par exemple doivent
être traités séparément.
Ils peuvent être soit collectés et
recyclés soit éliminés par le biais d'un système
municipal de ramassage.
Il est nécessaire de faire des poubelles dans chaque
endroit et dans le périmètre parcellaire afin de faciliter le
ramassage des déchets avant le traitement.
Chapitre II : METHODOLOGIE DE L'ETUDE
Dans ce chapitre nous allons indiquer clairement comment nous
entendions réaliser les objectifs spécifiques fixés. A cet
effet nous allons préciser de quelles données nous avons besoins
pour résoudre le problème de recherche et quelles
stratégies seront utilisées pour collecter et analyser ces
données.
2.1. Présentation du lieu d'étude
1.
Données géographiques
Limites de la zone de santé :
ü Au nord, la zone de santé de Ngaba est
séparée de celle de Limete par l'avenue Kikwit.
ü A l'Est et au Sud, elle est séparée de la
zone de santé de Lemba respectivement par la rivière Yolo et
l'avenue By-Pass.
ü A l'Ouest, elle séparée de la zone de
santé de Makala par l'avenue de l'Université.
Superficie
Composer de six aires de santés, la zone de
santé de Ngaba s'étend sur une superficie de 4Km2
Climat
La zone de santé de Ngaba est soumise à un
climat tropical bi saisonnier comprenant une saison de pluies qui va du mois de
septembre ou mois de mai, et une saison sèche qui va de juin à
août.
Relief et végétation
Le relief de la zone de santé dominé par une
large plaine par une colline au sud.
Le sol est de type marécageux.
Hydrographie
La zone de santé est irriguée par la
rivière Yolo qui constitue, à l'Est, sa frontière avec la
zone de santé de Lemba.
2.
Donnée démographique
Avec une population de 161.672 habitants,la densité de
la zone de santé est de 40.418 habitants/Km2
3.
Données socio-économique
La population de la zone de santé de Ngaba, comme toute
population urbaine est cosmopolite, regroupant toutes les ethnies.
Néanmoins, cette population est majoritairement originaire des provinces
du Bandundu et du Bas-Congo (Bakongo, Bayanzi, Bapende, Bazombo, Bayaka,
bambala,.... Les principales religions pratiquées sont la religion
chrétienne et l'animisme.
Le faible pouvoir d'achat contraint la population aux
activités de substance à savoir le petit commerce (vente à
l'étalage de pains et autres, vendeurs ambulants, petites boutiques,
cabines téléphoniques...), les cultures maraîchères,
les ateliers techniques (garages, menuiseries, maçonneries,...). Ces
activités occupent environs 70% de la population
considérée comme active. Le chômage touche essentiellement
les jeunes ce qui entraîne une recrudescence de la délinquance
juvénile à travers des bandes organisées
communément appelés « KULUNA » qui
sévissent dans la quasi-totalité des aires de santé
à la recherche du gain facile. (Plan d'action de la zone de
santé de Ngaba 2010)
La forte densité de la zone de santé
entraîne une promiscuité déplorable augmentant ainsi la
vulnérabilité de la population en cas d'épidémie.
Cette situation est d'autant plus alarmante que les normes d'hygiène et
assainissement ne sont pas respectées dans la plupart des parcelles. En
effet, environ 90% de ménages ne disposent pas de latrines aux normes
parmi lesquels environ 10% ne disposent pas du tout de sanitaires. La taille de
certains ménages se situe au dessus de 50 membres.
Par ailleurs, l'on note un faible niveau de salubrité
dans les parcelles et les rues. En fait, cette situation découle de
l'inexistence d'un système d'élimination et de traitement des
ordures ménagères ainsi que des eaux usées. Les
différentes rues sont ainsi transformées en dépotoirs
publics. Ces dépotoirs atteignent des dimensions telles que cela
réduit l'accessibilité géographique à certains
quartiers. Ceux-ci augmentent également la propension de la population
à développer des maladies hydriques, surtout en saison
pluvieuse.
La pauvreté de la population entraîne
également une précarité de l'habitat. En effet, il n'est
pas rare de trouver des bâtisses de fortunes à proximité
des lits des rivières, des grandes poubelles... qui pourraient
être considéré comme des zones à forte
probabilité de survenue des catastrophes naturelles.
2.3. Type d'étude
Cette étude et du type descriptif transversal.
2.4. Type d'enquête
Pour cette étude nous avons mené une
enquête transversale.
2.5. Population et échantillon
Selon Mallet et Al. (2009) on appelle population un ensemble
généralement très grand voir infini d'individu ou d'objet
de même nature. Il est le plus souvent impossible, ou trop coûteux
d'étudier l'ensemble des individus constituant une population. On
travaille alors sur une partie de la population que l'on appelle
échantillon. Pour qu'un échantillon permette l'étude de la
variabilité des caractéristiques d'intérêt de la
population il faut qu'il soit convenablement sélectionné. On
parlera d'échantillon représentatif si les individus le
constituant ont été tirés au sort dans la population.
Chaque individu ou unité statistique appartenant
à une population est décrit par un ensemble de
caractéristiques appelée variables ou caractères. Ces
variables peuvent être quantitatives (numérique) ou qualitative
(non numérique).
2.6. Population cible
D'après AMULI (2007) la population est définie
comme l'ensemble des sujets définis par des critères
établis pour l'étude. Ces sujets ont en commun une ou plusieurs
caractéristiques. Les résultats de l'étude pourraient
être appliqué à l'ensemble de cette population
spécifique.
Ainsi pour notre étude la population cible est
constituée des ménages de la zone de santé de Gaba.
2.7. Echantillonnage
Selon AMULI (2007) un échantillonnage est un groupe de
sujets tirés d'une population cible représentatif de celle-ci ses
caractéristiques sont assez semblables à celle de la population
cible pour permettre la généralisation des résultats de
l'étude.
Nous avions utilisés les techniques
d'échantillonnage probabiliste stratifié selon le processus
suivant :
1. Calculer la taille d'échantillon ;
2. Repartir la population en sous population homogène
appelées strates ;
3. Calculer la proportion de chaque strate par rapport
à la population ;
4. Multiplier les proportions obtenues par la taille de
l'échantillon on obtient ainsi la taille de sous population pour chaque
strate ;
5. Choisir au hasard les unités de chaque sous
échantillon l'ensemble de sous échantillon constitue
l'échantillon total (MPUTU LOBOTA 2007).
1. Taille de l'échantillon
Nous avons utilisé la formule proposée par
FICHER pour le calcul de la taille de l'échantillon.
z² (p.q)
n =
d²
Légende :
n : taille de l'échantillon
z2 : coefficient de confiance pour un degré
de confiance de 95% ce coefficient est égal à
1,96 2
p : la proportion des sujets malades
q : proportion des sujets non malade
q = 1- p
=1- 0,42
= 0,58
d2 : degré de précision
désirée (0,05). (OKENGE 2007).
Pour augmenter la puissance de l'étude et éviter
les non répondants nous avons pris la taille de l'échantillon
à 10%.
(1,96)². 0,42.O, 58
D' où n =
O, OO25
= 375
n+10% de puissance de l'étude. Nous avons :
375+37= 412 sujets de l'étude
2. Répartition de la population en sous
population (strate)
AIRE DE SANTE
|
POPULATION
|
MENAGES
|
%
|
MEN. A ENQ/A DE S
|
BAOBAB 26029 3718 16,1
66
BULAMBEMBA 24764 3538 15,3 63
LUYI 29503 4215 18,3
75
MATEBA 21545 3078 13,3
55
MPILA 25116 3588 15,5
64
MUKULUA 34715 4959 21,5
89
|
TOTAL
|
161672
|
23096
|
100
|
412
|
(Plan d'action de la zone
de santé de Ngaba 2010)
Légende :
-Men : Ménage.
-Men a enq : Ménage à enquêter.
-A de s : Air de santé.
3. Critère d'inclusion et
d'exclusion
3.1. Critères
d'inclusion
Sont retenus dans notre étude :
ü Tous les ménages de la zone de santé de
Ngaba ;
ü Tous les ménages présents pendant
l'enquête ;
ü Tous les ménages ayant accepté de
répondre à notre questionnaire.
3.2. Critères
d'exclusion
Sont exclu de notre étude :
Tous les ménages qui ne répondent pas aux
critères d'inclusion.
4. Plan d'analyse et
traitement des données
Nous allons séparer les données selon les
différents groupes pour faciliter les traitements et l'analyse. Ce plan
de traitement et d'analyse des données doit comporter les étapes
ci-après :
ü Le tri des données
ü Le contrôle de qualité
ü Le traitement des données
ü L'analyse des données.
4.1. Plan d'analyse des
données
L'analyse de données a été faite à
l'aide de logiciel Epi-info version 2000. la production des tableaux de
fréquences et les tableaux croisés ainsi que toute les
statistiques nécessaires
Le tableau de contingence nous a permis d'établir en
suite le lien qui peut existe entre les différentes variables le test de
Chi-carré nous a conduit à prendre une décision soit
à infirmer soit à confirmer notre hypothèse du
départ.
4. 2. Analyse
statistiques
Statistiques descriptives
Nous avons utilisé pour la mesure des
fréquences :
ü Fréquence absolue ;
ü Fréquence proportionnelle.
5. Techniques statistiques
inférencielles.
Le test statistique est l'outil de comparaison. Celle-ci porte
sur des séries des données qui ont résumés en
moyenne en pourcentage, distribution par classe etc.
Pour l'estimation de paramètre l'intervalle de
confiance ce test d'hypothèse que nous avons utilisé pour
l'analyse des données bi variées est le chi carré à
4 casés pour comparer la répartition théorique, pour la
répartition observée d'un caractère qualitatif à K
classes on forme :
÷² = ? (01 -
C1)2
C1
6.
Interprétation
Si le ÷² = 3,84 4 la différence n'est pas
significative.
Si le ÷² > 3,84 4 la différence
est significative et le degré de signification est fixé par le
risque dans la table de chi carré pour 1 ddl = 1
La méthode n'est valable que si les effectifs
calculés égale ou dépasse 5 (OKENGE 2005).
6.1. Degré de
liberté
De façon générale dans un tableau de
contingence ou R = ligne et K = colonne, ce nombre de ddl est (r-l). (K-1) et
on cherche la probabilité correspondante et dans la table de chi
carré pour le nombre de ddl K-l.
7. Méthode de
collecte des données
1. Instrument de collecte des
données.
Pour notre étude nous avons utilisé le guide
d'entretien comme instrument de collecte de données auprès de la
population cible qui est les ménages de la zone de santé de
Ngaba.
2. Origine de l'instrument
En ce qui concerne l'outil de collecte des données nous
nous sommes servi de la littérature ayant trait au sujet et des autres
publications.
8. Validités et
fiabilité de l'instrument
Nous avons utilisé la méthode de juge pour
l'appréciation de l'instrument lequel consiste à soumettre
l'instrument aux encadreurs de mémoire ainsi qu à des personnes
appartenant dans le domaine médical. C'est ainsi que nous avons
élaboré notre questionnaire guide d'entretien avec les experts de
la santé publique.
Ils ont fournis des remarques et suggestions c'est ce qui nous
a aidé à rectifier la forme et le fond. Leurs critiques et
observations nous ont permis d'amender et d'adopter l'instrument en fonction du
cible et des objectifs.
Concernant la fiabilité les résultats de la
pré enquête et ceux de l'enquête proprement dite ont
été les mêmes.
9. Déroulement de l'enquête.
1. Pré enquête
Pour tester le comportement et voir si le questionnaire est
adapté, nous avons fait un prétexte auprès de 42
ménages dans la zone de santé de Bumbu, possédant les
mêmes caractéristiques que les participants à
l'enquête proprement dite.
Lors de ce pré enquête, nous avons
déniché une certaine hésitation de la part des
répondants, ce qui nous a amené à rectifier la structure
de notre questionnaire.
2. Démarche préliminaire
Notre enquête dans la zone de santé de Ngaba a
été facilitée par l'attestation de recherche
délivrée par l'ISTM laquelle a été
présentée aux autorités de la zone de santé de
Ngaba.
3. Collecte des données
Notre enquête s'est déroule du 02 janvier au 02
février 2010.
Avant de commencer nos enquêtes, nous étions
obligé de présenter et fournir des explications objectives de
l'enquête.
4. Moyen utilisé pour contrôler les
biais
Pour le contrôle des biais nous nous sommes servi des
critères d'inclusion et d'exclusion.
5. Considération d'ordre
éthique
Avant de démarrer avec notre enquête, nous avons
demandé l'autorisation au Médecin Chef de zone de santé
et aux chefs des ménages de la zone de santé de Ngaba.
Après qu'ils nous aient autorisé, nous nous sommes permis
à enquêter.
6. Limite de l'étude
Notre étude n'a concerné que la perception des
risques liés à l'insalubrité péri domiciliaire par
la population dans la zone de santé de Ngaba.
Les résultats de cette étude ne peuvent pas
être généralisés à l'ensemble du territoire
national ni aux zones de santé car il y a manque de
représentativité.
Chapitre III : RESULTATS
I. REPARTITION DES ENQUETES SELON LES CARACTERISTIQUES
SOCIO-DEMOGRAPHIQUE
Variables
|
ni
|
%
|
1. Sexe
|
|
|
1. Masculin
|
235
|
57
|
2. Féminin
|
177
|
43
|
Total
|
412
|
100
|
2. Etat-civil
|
|
|
1. Marié
|
138
|
33,5
|
2. Célibataire
|
272
|
66
|
3. Divorcé
|
2
|
0,5
|
Total
|
412
|
100
|
3. Niveau d'étude
|
|
|
1. Sans instruction
|
45
|
10,9
|
2. primaire
|
20
|
4,9
|
3. Secondaire
|
214
|
51,9
|
4. Supérieur et universitaire
|
133
|
32,3
|
Total
|
412
|
100
|
4. Ancienneté dans la zone de
santé
|
|
|
1 10
|
183
|
44,5
|
11 20
|
66
|
16
|
21 30
|
109
|
26,5
|
31 40
|
54
|
13,1
|
Total
|
412
|
100
|
5. Taille de ménage
|
|
|
1 5
|
151
|
36,7
|
6 10
|
196
|
47,6
|
11 15
|
65
|
15,8
|
Total
|
412
|
100
|
6. Statut par rapport au logement
|
|
|
1. Locataire
|
203
|
49,3
|
2. Propriétaire
|
209
|
50,7
|
Total
|
412
|
100
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
Les résultats du tableau I montrent que 57% des
personnes interrogés sont du sexe masculin contre 43% du sexe
féminin.
De tous les répondants 66% étaient des
célibataires ; 33,5% des mariés ; 0,5% des
divorcés. Comme les retraces, le tableau ci-dessus 51,9% des
répondants sont du niveau secondaire ; 32,3% du niveau
supérieur et universitaire, 10,9% de la population sans niveau
d'instruction.
Les ménages enquêtés ont
présenté une ancienneté dans la zone de santé
variant entre 1 et 40 ans avec une moyenne d'ancienneté
s'élevant à 20 ans la plupart des ménages ont 20 ans.
Dans la zone de santé de Ngaba les ménages ont
généralement une taille variant entre 1 et 15 personnes ;
avec un nombre moyen de membre s'élevant à 8 personnes et, la
plupart des ménages sont composés de 10 personnes ; 36,7%
composé de 5 personnes.
50,7% des ménages enquêtés sont des
propriétaires contre 49% des locataires.
II. Problème lié à
l'environnement
Variables
|
ni
|
%
|
1. Salubrité
|
241
|
58
|
2. Déchets solides et liquides
|
60
|
14,6
|
3. Pollution d'air
|
111
|
26,9
|
Total
|
412
|
100
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
Partant de nos observations, nous
avons remarqué que la majorité des ménages soit 58 % pour
l'insalubrité réelle de l'environnement. Soit 26,9 %pour la
pollution de l air et 14,6 % pour les déchets solides et liquides.
III. Connaissance sur la gestion de déchet
Variables ni
%
|
1. Insalubrité 241
58
2. déchets solides 60
14,6
et liquides
3. Pollution d'air 111
26,9
|
Total 412
100
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
Partant des observations, 58% des
répondants reconnaissent que l'insalubrité est le problème
majeur de l environnement suivi de la pollution de l air soit 26,9% et les
déchets solides et liquides 14,6%.
IV.a. Relation entre la connaissance sur
l'élimination des déchets et la solution sur la gestion de
déchets
Variables Solution sur
la gestion des déchets
|
RR IC95% ÷²
dd l P S
|
Connaissance sur la gestion Oui
Non
des déchets
Bonne 50
71
1,7 1,3-2,3] 12 1
0,00 ***
Mauvaise 70 221
|
Total 120
292
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
IV.b. Relation entre le niveau d'étude et la
connaissance sur l'élimination des déchets
Connaissance sur
l'élimination des déchets
|
RR IC95% ÷² ddl P
S
|
Bonne Mauvaise
Niveau d'étude
1. Sans instruction 11 34
2. Primaire 7 13
1,02 3 0,8
N.S
3. Secondaire 66 148
4. Supérieur 36 97
|
Total 120 292
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysés
IV.c. Association entre la connaissance sur la gestion
des déchets et les facteurs entraînant l'insalubrité
Facteur
entraînant l'insalubrité
|
Connaissance sur la gestion des déchets
|
Manque des poubelles Publique
|
Manque de suivi de brigade
|
Mauvaise gestion des eaux usées
|
inconscience
|
÷² ddl
P S
|
Bonne 62
42 11 5
53 3
0,00 ***
Mauvaise 81
205 4 1
|
Total 143
248 15 6
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
La liaison entre la connaissance et les différentes
variables ci-après les différents facteurs entraînant
l'insalubrité, solution sur la gestion des déchets est et
statistiquement significative car la valeur de khi carré étant
largement supérieur pour ddl = 3 qui est de 53 et 5% ;
Pour ddl = 1 qui est de 3,84 et 5%.
Le risque pour que les ménages qui ont trouvé de
solution sur la gestion des déchets apparaît 1,7 2 fois plus
élevées chez les ménages qui ont une bonne connaissance
sur la gestion de déchet que chez ceux qui n'en ont pas. Par contre le
niveau d'étude n'est pas statistiquement significatif car son
khi-carré étant inférieur pour ddl = 3 qui est de 1,02 et
= 5%.
V. Relation entre le niveau d'étude et la
gestion des déchets
Gestion des déchets
|
variables
|
Enterrer
|
Evacuer par pousse-pousse
|
Stocker
|
Evacuer dans le cour d'eau
|
Evacuer dans le caniveau
|
Brûler
|
÷² ddl P
S
|
1. Sans niveau 9 14 2 5
1 14
2. Primaire 2 7 1 0
0 10
46 15
0,00 ***
3. Secondaire 30 71 1 18
5 89
4. Supérieur et 49 36 0
4 6 38
Universitaire
|
Total 90 128 4 27
12 151
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
La liaison entre le niveau d'étude et la gestion de
déchet est significative car le chi carré entant supérieur
pour dd = 15 qui est de 46 et = 5%.
VI. Relation entre le niveau d'étude et les
suggestions sur la salubrité du milieu
suggestions sur
la salubrité du milieu
|
Variables
|
Poubelles publiques
|
Brigade de salubrité
|
Conscience de la population
|
Toutes les 3 réponses
|
RR IC95%
÷² ddl P S
|
1. Sans niveau 12 12 10 11
2. Primaire 10 09 1 10
18 9
0,03 **
3. Secondaire 58 74 39 43
4. Supérieur 45 37 15 36
|
Total 125 132 55 100
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
La relation entre le niveau d'étude et les suggestions
sur la salubrité du milieu est statistiquement significative.
La valeur de khi carré étant largement
supérieur pour ddl 9 qui est de 18 et = 5%.
VII. Relation entre le niveau d'étude et
l'amélioration de la qualité du milieu
Variables
Amélioration de la qualité du milieu
|
Niveau d'étude Oui Non
RR IC95% ÷² ddl
P S
|
1. Sans niveau 31 12
2. Primaire 19 1
15,8 6
0,01 ***
3. Secondaire 181 3
4. Supérieur 163 2
|
Total 394 18
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
La liaison entre le niveau d'étude et
l'amélioration de la qualité de vie est significative pour ddl =
6 qui est de 15,8 et = 5%.
VIII. Relation entre la connaissance sur
l'élimination des déchets et les conséquences de
l'insalubrité connue au sein du milieu
Variables
|
Accident dom.
|
Maladie diarh.
|
IRA
|
Malaria
|
Maladie de mains sale
|
Manque de confort
|
÷² ddl P
S
|
Connaissance
Bonne 32 20 10 8
41 10
53 5 0,00 ***
Mauvaise 19 23 25
76 132 16
|
Total 51 43 35 84
173 26
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
La relation entre la connaissance et les conséquences
de l'insalubrité au sein du milieu est significative pour ddl = 5 qui
est de 53 et = 5%
IX. Relation entre la connaissance sur
l'élimination des déchets et l'attitude face à
l'insalubrité
Variables
|
Normal
|
S'en débarrasser sur la rue
|
Tolérante
|
÷² ddl P
S
|
Connaissance sur l'élimination
des déchets
1. Bonne 66 53
2
18 2
0,00 ***
4. Mauvaise 97 192
2
|
Total 163
245 4
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
La relation qui existe dans le tableau ci-dessus est
significative pour ddl = 2 qui est de 18 et = 5%.
X. Gestion de déchet en cours de route
Variables
|
Jeter dans la poub
|
jeter dans la rue
|
Garder
|
RR IC95% ÷² ddl
P S
|
Connaissance sur l'élimination
de déchet
1. Bonne 81 7
33
11 2
0,00 ***
2. Mauvaise 236 15
40
|
Total 317
22 73
|
SOURCE : Nous même sur base des
données analysées
Le lien entre la connaissance sur l'élimination de
déchet et la gestion en cours de route parait très
significatif.
Chapitre IV : DISCUSSION DES RESULTATS
D'après notre étude 57% des personnes à
qui le questionnaire à été administré sont du sexe
masculin et les 43% autres sont du sexe féminin. En outre de tous les
répondants lors de cette enquête 66% des personnes étaient
des mariés environ 33,5% étaient des célibataires, contre
0,5 divorcés.
Comme le retrace le tableau I parmi les répondants
presque 51,9% sont du niveau secondaire ; puis de 32,3% du niveau
supérieurs et universitaire et 10,9% sans niveau d'instruction.
Selon notre étude dans la zone de santé Ngaba
(tableau I) les répondants reconnaissent une ancienneté moyenne
s'élevant à 10 ans, la plupart des ménages
interrogés réalisent 10 ans soit 44,5% dans zone de santé
et juste plus d'un quart des ménages y vivent depuis 40 ans.
La zone de santé de Ngaba demeure comme les autres
entités administratives plus rapprochées du centre de la ville de
Kinshasa simplement sollicitée pour le logement des gens venant
d'ailleurs ceci en dépit de ses conditions urbanistiques
inadéquates pour la vie.
La taille du ménage à la zone de santé de
Ngaba varie généralement entre 1 à 15 personnes :
avec un nombre moyen de membre s'élevant à 8, soit 36,7% des
ménages composés de 10 personnes.
Comparativement aux enquêtes MICS2 effectué par
l'Unicef en 2001 en RDC les ménages congolais comptent en moyenne 6
personnes et près de la moitié étaient composés de
7 personnes ou plus, ce qui laisse une nette augmentation quantitative de la
population, c'est ce qui augmenterait la surproduction d'insalubrité
dans la zone de santé.
Comme repris par le tableau I nous avons constaté que
les ménages étaient majoritairement de statut propriétaire
soit 50,7% contre 49,3% des locataires.
Le croisement entre la connaissance sur l'élimination
des déchets et la solution sur la gestion des déchets des
répondants, comme repris par le tableau n°IV le P < 0,05 est
très significatif.
Par rapport à l'association entre le niveau
d'étude et la connaissance sur l'élimination des déchets,
le tableau n°IVb ressort des données telles que le P value est
égal à 0,8. il ressort qu'il n'y a pas d'association entre les
deux variables couplées ce qui veut dire que la connaissance sur
l'élimination de déchet ne dépend pas du niveau
d'étude.
L'association entre niveau d'étude et gestion des
déchets des répondants le tableau n°V le P value est
égal à 0,0000 et le chi carré étant largement
supérieur pour ddl = 15 et = 5%. La gestion de déchet est
très dépendante du niveau d'instruction.
Comme le rappelle STEPHANE ZUMSTEEG l'information sur le
risque sanitaire ciblant la population doit prioritairement émaner des
pouvoirs publics et dans une moindre mesure des médias. L'information de
masse populaire sur le risque sanitaire reste l'une des majeures
responsabilités de gouvernement.
Le croisement entre le niveau d'instruction et les suggestions
sur la salubrité du milieu, amélioration de la qualité du
milieu ainsi que les conséquences de l'insalubrité des
enquêtés, les tableau n°VI, P value étant égal
à 0,03, n°VII P value est de 0,01 et la tableau n°VIII P value
étant égal à 0,000, les suggestions sur la
salubrité amélioration de la qualité du milieu et les
conséquences de l'insalubrité sont dépendant du niveau
d'instruction des enquêtés.
Nous référant au tableau IV relatif à
l'association entre la connaissance du risque sanitaire et le niveau
d' étude des répondants (P=0,03), ceci exprime une
dépendance très significative entre le niveau de connaissance de
risque sanitaire et le niveau d'étude des répondants ;
cependant, selon l'OMS la manière dont l'homme perçoit le risque
et y réagit est conditionné par son expérience et par son
information émanant des sources telles la famille, la
société et les instances dirigeante. C'est un apprentissage qui
commence dans l'enfance, lorsqu'on apprend aux enfants à ne pas jouer
avec le feu et qui est constamment réactualisé à
l'âge adulte. L'obligation de réduire les risques autant que
possible pour vivre longtemps et en bonne santé incombe à la fois
à l'individu, à l'ensemble de la population et au gouvernement.
(RODGER A et AL 2002).
L'association entre la connaissance sur l'élimination
de déchet et l'attitude face à l'insalubrité ainsi que la
gestion de déchet en cours de route nous révèle une
liaison autrement significative ce qui veut dire que les variables
croisées dépendent de la connaissance sur l'élimination de
déchet.
D'après ALASAN A. 2004 un obstacle comportement
resté à signaler, ce fait montre que les ménages
considèrent souvent l'amélioration de l'assainissement comme une
commodité personnelle accompagnée de bienfaits personnels
plutôt que comme une responsabilité publique expliquent le
développement de stratégies nationales un impératif
politique l'anonyme 2006.
D'après Anthony J. et al (2000) les habitants sont
à la merci de toutes sortes de pollution de l'absence de moyen
d'assainissement. Or d'après l'OMS dans l'un de ses rapports de 2004 au
sujet de l'habitat convenable une gestion médiocre des déchets au
sein de l'habitat reste l'un des critères rendant l'environnement mal
sain et par conséquent il est déclaré non convenable parce
que peu favorable à la santé.
Par rapport à l'attitude face à
l'insalubrité en fonction du niveau d'étude, l'information fait
défaut chez beaucoup des personnes habitant la zone de santé de
Ngaba, car si nous considérons les données telles que
présentées dans le tableau IX relatif à la connaissance
sur l'élimination des déchets et l'attitude face à
l'insalubrité (P= 0,00), l'association existant entre ces deux variables
croisées est également très significative, ce qui
entraîne l'existence d'un rapport de dépendance entre la
perception et l'élimination des déchets.
CONCLUSION
Dans le but de contribuer à la promotion du
comportement favorable à la santé au sein de la communauté
en milieu urbain et étant donnée l'exposition encore mal
identifiée, aux facteurs physiques, biologiques et sociaux et leurs
conséquences sur la santé nous avons résolu
d'étudier la connaissance du risque sanitaire dans la zone de
santé de Ngaba.
Notre étude devant évaluer le niveau des
connaissances attitudes et les pratiques des habitants face à
l'insalubrité péri domiciliaire.
Nous avons recouru à un échantillonnage
probabiliste stratifié avec comme unité statistique les
ménages de la zone de santé, leur nombre était
déterminé par la formule de la taille de l'échantillon.
Les informations étaient recueillies
par une interview basée sur un questionnaire anonyme et pré
testé.
Le logiciel épi info version 2000 a servi pour le
traitement et analyse des données.
De notre enquête dans les
ménages de la zone de santé de Ngaba, il ressort que : 58%
des répondants reconnaissent l'insalubrité comme problème
majeur de l'environnement 26,9% des répondants reconnaissent la
pollution d'air et 14,6 % des répondants reconnaissent les
déchets liquides.
La relation entre la connaissance sur l'
élimination des déchets et la solution sur la gestion des
déchets:
÷²= 12
RR = 1,7 1,3 - 2,3
P = 0,0000
Le croissement entre le niveau d'étude et la solution
sur la gestion des déchets :
÷² = 1,02
ddl =3
P = 0,08
Liaison entre la connaissance sur l'élimination de
déchets et les facteurs entraînant l'insalubrité :
÷²= 53
ddl = 3
P = 0,00
Relation entre le niveau d'étude et les suggestions sur
la salubrité du milieu :
÷² = 18
ddl = 9
P = 0,03
La liaison entre le niveau d'étude et
l'amélioration de la qualité du milieu.
÷² = 15,8 16
ddl = 6
P = 0,01
Relation entre le niveau d'étude et les
conséquences sur les risques liés à
l'insalubrité.
÷² = 53
ddl = 5
P = 0,00
Connaissance sur l'élimination de déchets et
attitude face à l'insalubrité.
÷²= 18
ddl = 2
P = 0,00
Croisement entre la connaissance sur l'élimination des
déchets et la gestion de déchets en cours de route.
÷² = 11
ddl = 2
P = 0,00
L'infrastructure urbanistique de base est
délabrée, le logement moins sécurisant et mal assaini pour
les occupants qui demeurent insuffisamment avertis sur les risques or, la lutte
contre l'habitat insalubre est une politique revenant à l'Etat compte
tenu des enjeux qu'elle recouvre en matière de Santé Publique.
SUGGESTIONS
Au regard de ces résultats nous suggérons et
recommandons ce qui suit :
Aux autorités de la zone de santé : elles
doivent opter pour une politique intégrant les ménages dans le
maintien des conditions de salubrité et dans la gestion des
déchets produits ;
Enfin il revient aux dirigeants d'appliquer une politique
visant la mise en oeuvre d'un programme social qui vise le développement
des investissements sociaux commençant prioritairement par le secteur de
l'habitat favorable à la promotion de la santé et à
l'épanouissement de la communauté ;
La communauté doit initier des petites actions pouvant
permettre à rendre l'environnement péri domiciliaire salubre.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ANTHONY J. et al., 2000, La gestion des déchets
solides ménagers à Niamey, Thèse de doctorat sur
l'environnement urbain, Fondation universitaire Luxembourgeoise, Centre
interuniversitaire des sciences d'environnement, Arlon Belgique
2. ARTHUR GOLDSMITH et Al, 1967, Pollution par le sacs et
emballages en plastiques à Brazzaville, Mémoire de certificat
d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire option sciences
naturelles. Ecole normale supérieure université Marien Nguabi
3. BERNARD SEGUY, 1981, Santé et logement piste pour
une approche de terrain, 1981
4. Dictionnaire, Petit Robert
5. ISTAMBUL, 1996, Question d'environnement, France
2000, p25
6. LA VOIX JN et al, Manuel du technicien sanitaire,
OMS, Genève, p25
7. MALLET et al. 2009, Problème d'urbanisme en
Afrique centrale et attention particulière, p107
8. NICOLAS BUREAU, 1996, Problèmes de déchets
solides dans les principales villes du Congo, PNAE CONGO BRAZZAVILLE
9. SCHAPINAG, 1983, Hygiène et assainissement en
milieu scolaire, éd. Harmattan, p62
10. VANDER A, 1998, Conditions de logement et santé
publique dans la région métropolitaine, p8, éd.
Harmattan
11. YASMIN et al, 2002, Droit des espaces naturelles et des
pollutions, Harmattan, p163
II. REVUES ET RAPPORTS
1. ALSAN A, 2004, la santé en milieu urbain :
Conséquences de la mondialisation pour les pays en développement
OMS
2. LEEJONG - WOOK, 2007, Water and sanitaire programme new
designs for water and sanitation transaction : Maning private sector
participation work for the poor pp AF mai 2007
3. LW BAULEKY, Ecological sanitation, 2ème
edition Stockolom environnement instute, p147
4. OMS, 2007, Quatrième conférence
ministérielle sur l'environnement et la santé, habitat et
santé, état connaissances, Budapest (Hongrie), p31
5. OMS, Analyse de la situation sanitaire dans la
région africaine, Genève, 2006, p25
6. OMS, Notre planète, Notre santé, rapport de
la commission, OMS, Santé et environnement, Genève, 2002,
p205
7. OMS, pour une vie saine et productive en harmonie avec la
nature, une stratégie mondiale OMS pour la santé et
environnement, Genève, 1994, p75
8. UNICEF, 1993, Rapport mondial sur le développement
humain. L'ampleur du déficit en assainissement, p22
9. PLAN D'ACTION de la zone de santé de Ngaba, 2010.
10. UNICEF, 2007, Evaluation mondiale de l'appauvrissement en
eau et de l'assainissement,p5
III. NOTES DE COURS
1. AMULI DIWE, 2007, Notes de cours sur la méthodologie
de la recherche scientifique
2. DIWETE et Al, 2007, Notes de cours de management,
première licence santé communautaire, ISTM/Kin
3. KIYOMBO, 2007, Notes de cours sur l'hygiène du
milieu, première licence santé communautaire, ISTM/Kin
4. MPUTU LOBOTA, 2007, Note de cours sur
l'élément d'initiation à la méthodologie de la
recherche scientifique à l'usage des étudiants en science de la
santé
5. OKENGE, 2007, Notes de cours de statistiques
inférentielle, première licence, EASI/ISTM/Kin
6. OKONGA JL, 2006, Notes de cours de santé publique,
G1 CIDEP
IV. SITE INTERNET
1. www. Wikipedia, EVANS, 2003, Santé et environnement
un article de, l'encyclopédie libre
2. www.loukanduv.org
3. www.sante.gov
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
IV
O. INTRODUTION
4
0.1 ENONCE DU PROBLEME.
4
0.2 QUESTION DE RECHERCHE
4
0.3 BUT ET OBJECTIFS
4
0.3.1. OBJECTIFS SPECIFIQUES
4
0.4. HYPOTHESE.
4
0.5 JUSTIFICATION ET INTERET DE L'ETUDE
4
0.6 LA SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
CHAPITRE I : RECENSION DES ECRITS
4
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS
4
I.2 BUT ET IMPORTANCE DE L'ETUDE.
4
I.3 TYPES D'HYGIENE DU MILIEU
4
I.3.1 L'HYGIENE ENVIRONNEMENTALE
4
I.3.2 L'HYGIENE DE L'HABITAT
4
I.3.3 L'HYGIENE DES ORDURES MENAGERES
4
I.3.4 L'HYGIENE FECALE OU DES LATRINES
(excrétas)
4
1.3.5. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT
4
1.4. EAUX
4
1.5. EXCRETAS.
4
1.6. DECHETS SOLIDES
4
1.7. DRAINAGE
4
1.8. ELIMINATION DES DECHETS
4
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE
L'ETUDE
4
2.1. PRÉSENTATION DU LIEU D'ÉTUDE
4
1. Données géographiques
4
2. Donnée démographique
4
3. Données socio-économique
4
2.3. TYPE D'ÉTUDE
4
2.4. TYPE D'ENQUÊTE
4
2.5. POPULATION ET ÉCHANTILLON
4
2.6. POPULATION CIBLE
4
2.7. ECHANTILLONNAGE
4
CHAPITRE III : RESULTATS
4
CHAPITRE IV : DISCUSSION DES
RESULTATS
4
CONCLUSION
4
SUGGESTIONS
4
BIBLIOGRAPHIE
4
TABLE DES MATIERES
4
ANNEXES................................................................................................72
ANNEXES
QUESTIONNAIRE DE L'ENQUETE
Heure de l'interview :
Date de l'interview :
Province de :
Zone de santé de :
Aire de santé :
Superviseur :
Enquêteur :
Caractéristiques
sociodémographique
1) Sexes
a) Masculin
b) Féminin
2) Age en annexe
3) Etat civil
a) Marié
b) Célibataire
c) Divorcé (e)
d) Veuf (ve)
4) Niveau d'instruction ?
a) Sans instruction
b) Primaire
c) Secondaire
d) Supérieur et universitaire
e) Post universitaire
5) Ancienneté des ménages dans la zone de
santé ?
6) Taille de ménage ?
7) Statut par rapport au logement ?
a) Locataire
b) Propriétaire de la parcelle
8) Nombre de personne par pièce dans le
logement ?
9) D'après-vous est-ce qu'il y a des problèmes
lié à l'environnement insalubre dans la commune de
Ngaba ?
a) Oui
b) Non
10) Quel est le problème majeur de l'environnement qui
vous préoccupe ici ?
a) Insalubrité
b) Pollution de l'air
c) Les déchets liquide et solide
d) Pollution d'eau
e) Odeur nauséabonde
11) Avez-vous déjà trouvé la solution
à ce problème ?
a) Oui
b) NOn
12) Si non pourquoi ?
a) Manque de moyen
b) L'état ne s'en occupe pas
c) Désintéressement de la population
d) Manque de sensibilisation
13) Avez-vous déjà vu un agent
d'assainissement ?
a) Oui
b) Non
14) Comment percevez vous l'élimination des
déchets dans la nature ?
a) Bonne
b) Assez bonne
c) Très mauvaise
d) Je ne sais pas
15) Que pensez vous de la gestion de votre toilette ?
a) Bonne
b) Assez bonne
c) Très mauvaise
d) Je ne sais pas
16) Quels sont les facteurs qui entraînent
l'insalubrité dans la zone de santé de Ngaba ?
a) Manque des poubelles publiques
b) Manque de suivi de brigade d'hygiène
c) Manque de gestion des eaux usées
17) Que suggérez-vous pour bien garder l'environnement
salubre ?
a) Avoir les poubelles publiques
b) La suivie de brigade de salubrité
c) Conscientisé la population
d) Toutes les trois assertions
18) Quelle est la source de provenance de ces
déchets ?
a) Marché
b) Lieu publique ou commercial
c) Industriel
19) Existe-t-il des caniveaux collecteurs dans votre
parcelle ?
a) Oui
b) Non
20) Si oui dans quel état se trouvent-ils ?
a) Bon
b) Mauvais
21) Votre zone de santé est confrontée à
quel type des eaux usées ?
a) Eau usée domestique
b) Eaux de ruissellement
c) Eau usée agricole
d) Eau usée industrielle
22) Quelles sont les conséquences de
l'insalubrité connue au sein du logement insalubre ?
a) Accident domestique
b) Maladies diarrhéiques
c) Maladies respiratoires
d) Malaria
e) Maladies des mains sales
f) Manque de confort
23) Comment géré vous vos déchets dans
votre ménage ?
a) Brûler
b) Enterrer
c) Evacuer par pousse pousse.
d) Evacuer par le biais de service public
e) Stocker dans un coin
f) Evacuer dans le cours d'eau
g) Evacuer dans la rue
24) Est-ce que les déchets vous interpelle
t-il ?
a) Oui
b) Non
25) Quels types des déchets produisez vous ?
a) Déchets liquides
b) Déchets solides
c) Déchets gazeux
26) Quelle est votre attitude face à
l'insalubrité ?
a) Normale
b) S'en débarrasser
c) Tolérance
d) Négligeant
e) Rien à dire
27) Est-ce que la qualité de l'environnement vous
interpellent ?
a) Oui
b) Non
28) Dans quel état se présente votre
environnement péri domiciliaire ?
a) Bon
b) Mauvais
c) Passable
d) Dégradé
29) Etes vous prêt à participer activement au
développement et à l'amélioration de la qualité de
votre entonnement péri domiciliaire ?
a) Oui
b) non
30) Que faites vous de vos déchets après usage
en cours de route ?
a) Jeter dans la rue
b) Jeter dans la poubelle
c) garder
31) Selon vous quelle mesure pouvez vous prendre pour
maintenir durablement votre milieu propre ?
a) Salongo
b) Payer les pousse-pousseur
c) Mettre dans la poubelle publique
d) Conscientiser la population
32) Quelle est votre attitude face à la vidange
manuelle de la fosse septique
a) C'est insalubre
b) Habitude
c) Gênés par les odeurs, mouches
33) Quelle est votre attitude face aux installations
hygiéniques insalubres?
a) Ne rien dire (persistance de l'habitude)
b) L'habitat entier est devenu malsain
c) Sensibilisation pour nettoyage si l'eau est disponible
34) Quelle est votre attitude face à un caniveau de
drainage des eaux bouchée ?
a) Déboucher
b) Déboucher est une tâche de l'Etat
c) Y déverser les autres déchets
collectés
35) Quelles sont selon vous les raisons du manque
d'assainissement ?
a) Ignorance
b) Pauvreté
c) Tâche de l'Etat
d) Habitude de manque de vulgarisation de message sur
l'assainissement
36) Avez-vous reçu le message de sensibilisation sur
l'assainissement ?
a) Oui
b) Non