IV.2.3 La coolitiaue commerciale
Sans capacité de production la balance
commerciale ne peut qu'être déficitaire dans un contexte de
libéralisation des échanges qui empêche tout espoir de
développement des industries naissantes. La capacité de
protéger les secteurs vitaux et d'orienter les échanges en
fonction des stratégies de développement est
indispensable.
L'histoire de l'économie du
développement a démontré que la politique commerciale des
pays d'Asie de l'est, qui n'ont libéralisé que progressivement et
de manière sélective les importations, a enregistré de
biens meilleurs résultats que la libéralisation subite des
importations prônée par les institutions financières
internationales.50
IV.2.4 La coolitiaue fiscale
Les reformes fiscales opérées par le
gouvernement de transition sous le contrôle du FMI consistait à
centraliser les revenus, renforcer les capacités administratives,
rationaliser les tarifs douaniers, simplifier la fiscalité des
entreprises et introduire une TVA. Mais en réalité les recettes
fiscales restent très faibles, parmi les taux les plus faibles
d'Afrique. Le renforcement des capacités productives et du taux d'emploi
est, avec la rente issue des ressources naturelles, les principaux garants
d'une éventuelle croissance à venir des recettes fiscales
congolaise.
La révision des contrats léonins
d'exploitation des ressources naturelles conclus entre le gouvernement et les
firmes étrangères pourrait à notre avis permettre
d'élargir l'assiette fiscale.
IV.2.5 La qestion efficiente des ressources
Le gouvernement devra rendre efficient le travail de
sa fonction publique car c'est elle qui souvent est appelée a
gérer les ressources du pays, l'affectation des dépenses devra
être sélectionnée en fonction des objectifs de renforcement
des capacités productives et des services sociaux et non des
augmentations de budget de fonctionnement pour la présidence et la
primature comme cela s'est fait observer les deux dernières
années.
L'Etat devra renforcer et viabiliser les organes de
contrôle afin de faire cesser les pratiques qui font perdre au
trésor public beaucoup d'argent.
IV.2.6 Une nolitique sociale equitable
La situation sociale du pays - parmi les dix plus
pauvres du monde-selon l'indice de développement humain IDH des
Nations-Unies, s'est fortement dégradée. Les populations locales
tiennent elles-mêmes les salaires des enseignants, les soins de
santé sont carrément inexistant : pour une grande partie de la
population surtout rurale et ne sont réservés qu'à une
élite de privilégiés. Bref les services sociaux de base
sont quasi inexistants.
Pour cela nous proposons qu'un fond spécial
soit constitué pour les secteurs de l'enseignement et de la santé
afin de permettre à la population de vivre et de goûter aux
dividendes de la démocratie.
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