CONCLUSION
Devant les tendances actuelles du commerce mondiale qui sont
essentiellement marquées par la forte progression des échanges
primaires au profit de l'énergie et l'électronique, la baisse et
l'instabilité persistante des prix des produits premières,
l'augmentation de la part du commerce sud-sud dans les échanges mondiaux
et sa forte concentrations sur l'Asie. Bref, un monde dominé par la
compétitivité des produits et des productions.
Face à tous ces bouleversements, l'examen minutieux des
caractéristiques structurelles du commerce extérieur de la RDC
révèle que, ce dernier se trouve embarqué dans une
compétition économique mondiale dans les conditions qui ne lui
sont pas favorables et qui ne peuvent lui permettre de saisir le maximum
d'opportunité dont le commerce international est porteur.
Dans notre travail, nous avons voulu comprendre et
connaître quelle est la part de la RDC dans les exportations et les
importations sur le marché mondial, quel est l'impact de la
participation de la RDC dans le commerce international et quelles sont les
obstacles rencontrés par l'économie congolaise pour son insertion
dans le marché mondial.
Pour arriver au bout de notre étude, nous avons fait
usage de l'approche méthodologique descriptive, en vue de faire voir les
données recueillis par la technique documentaire, quelle a
été la part de la RDC dans le volume des échanges
mondiaux, à l'aide des tableaux, chiffres à l'appui.
A la suite de ce périlleux travail, le résultat
auquel nous sommes arrivés est que nous avons constaté que la
déliquescence des structures économiques internes et les
faiblesses des échanges extérieurs ont conduit à la
marginalisation de la RDC dans le déroulement des échanges
mondiaux. Le profit économique de la RDC présente beaucoup des
signes d'essoufflement, les structures productives à très faibles
valeur ajoutée et destinée à l'exportation, la
productivité des différents secteurs est faible, et la production
locale est peu compétitive tant sur le plan prix, que de la
qualité.
Outre ces faits ci-haut précités, nous avons
décelé ce qui suit : l'Instabilité persistante des
prix des produits primaires, spécialisation en un petit nombre de
produits primaires, insuffisance des grains de compétitivité,
concentration géographique des exportations sur un petit nombre des
pays, dépendante de l'économie envers le commerce
extérieur.
Conclusion, la RDC ne contribue que timidement à
l'économie mondiale tant au niveau de l'offre, de la demande que des
flux financiers. La participation de l'économie congolaise est
très négligeable et en constante diminution. Toute cette
situation s'explique par le fait que les obstacles majeurs freinent son
expansion, pour résoudre ces problèmes nous avons proposé
des pistes de solution.
Par rapport à l'instabilité des prix des
matières premières, nous suggérons la diversification des
exportations. Quant à la faible spécialisation nous proposons une
industrialisation accélérée. Pour ce qui concerne
l'insuffisance des gains de compétitivité, on doit recourir
à la recherche des gains de compétitivité en
étendant son marché. S'agissant de la concentration
géographique, il faut réorienter les exportations pour briser la
dépendance vis-à-vis de l'extérieur. En définitive,
toutes ces stratégies doivent porter dans l'ensemble sur l'offre et la
demande internationale. Tout ceci doit reposer sur des stratégies
claires et adaptées aux réalités congolaises comme la
promotion ou la substitution des exportations.
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