Questions économiques liées à la
piraterie
Dossier réalisé par Isabelle Le Meur, auditrice
en Master 2 de Commerce International Sous la direction de M. Naji
Zénati, professeur du Module DVE 206 Négoce international,
contrats et transports internationaux.
SOMMAIRE
METHODOLOGIE INTRODUCTION
I- LA PIRATERIE MARITIME, UNE ACTIVITE FRAUDULEUSE EN
EXPANSION
Régénération de la piraterie « moderne
» et évolution géographique
1/ D es zones de piraterie liées à la
pauvreté
2/ Une activité frauduleuse lucrative
Types de bateaux attaqués et modus operandi
1/ Un type de navire particulier est-il ciblé ?
2/ Organisation et économie des pirates
II- IMPACT SUR LES ARMATEURS ET MOBILISATION INTERNATIONALE
Les différentes options pour les armateurs
1/ Les surcoûts liés au piratage
2/ Le choix du déroutage
Quelles solutions sont-elles envisagées ?
1/ Les mesures de protection
2/ Le renforcement des outils juridiques et des moyens de
répression
CONCLUSION ANNEXES
METHODOLOGIE
Je me suis tout d'abord documentée en consultant les
dossiers sur la piraterie d'Armateurs de France et de Mer et Marine, des
articles publiés sur le site Internet de Marine marchande, des
communiqués du Cluster Maritime Français et de CMA-CGM, des
publications de l'ISEMAR (Institut Supérieur d'Etudes Maritimes) et
particulièrement la note de synthèse sur la piraterie d'octobre
2010, la position du MEDEF sur la sûreté du transport de
marchandises, le « Rapport 2010 sur le marché du transport maritime
» établi par BRS (Barry Rogliano Salles), la « Revue sur le
transport maritime 2010 » de la CNUCED (Conférence des Nations
Unies sur le Commerce et le Développement) et des analyses du BIMCO
(Baltic and International Maritime Council), notamment l'une d'elle traitant
des coûts du contournement par le Cap de Bonne Espérance.
Je me suis ensuite entretenue avec Monsieur Christian MENARD,
Député du Finistère, membre de la commission de la
Défense nationale et des Forces armées à
l'Assemblée nationale, dont la circonscription comprend la base de
sous-marins de l'Ile Longue et la base aéronavale de
Lanvéoc-Poulmic, dans la rade de Brest, et qui a rédigé
deux rapports sur la piraterie en 2009 et en 2010 : le premier, intitulé
simplement « rapport d'information sur la piraterie », et le
deuxième, « rapport sur la lutte contre la piraterie et exercice
des pouvoirs de police de l'Etat en mer ».
Enfin, j'ai consulté le rapport de Monsieur Jack LANG,
conseiller spécial de Monsieur Ban Ki Moon, Secrétaire
général des Nations Unies, pour les questions juridiques
liées à la piraterie au large des côtes somaliennes, remis
au Conseil de sécurité de l'ONU le 24 janvier 2011
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