Annexes
ANNEXE 1 : ÉVOLUTION DES SURFACES D'AIRES
PROTÉGÉES À MADAGASCAR
(Source : Données statistiques environnementales
de Madagascar, MEF, Nov. 2009)
ANNEXE 2 : SCHÉMA DU « CERCLE
VERTUEUX » DE L'ÉCOTOURISME
(Source: Wunder, S., « Ecotourism and Economic
Incentives - an empirical approach », in Ecological
Economics 32, 2000, pp.465-479)
ANNEXE 3: EVOLUTION DE LA CAPACITÉ
D'HÉBERGEMENT DE MADAGASCAR (1999-2007)
(Source : Ministère de l'Environnement, des Eaux
et Forêts et du Tourisme, 2009)
ANNEXE 4 : ORIGINE DE L'APPROVISIONNEMENT
HÔTELIER, EXEMPLE D'UN HÔTEL DE TANANARIVE
(Source : étude Banque Mondiale)
ANNEXE 5 : IMPACT DE L'ÉCOTOURISME SUR
L'EMPLOI DANS LA RÉGION D'ANAKAO ET NOSY-VE
(Source : Lapeyre R., Andrianambinina D., Equierdesjardins
D. et Méral P., « L'écotourisme est-il un mode durable
de valorisation des ressources naturelles ? Une comparaison
Namibie-Madagascar », in Afrique
Contemporaine, N°22, 2007/2)
ANNEXE 6 : RAISONS DE LA VISITE SUR L'ÎLE DE
MADAGASCAR
(Source : Banque Mondiale, « République de
Madagascar : Etude du secteur du tourisme », 2003)
ANNEXE 7 : RÉPARTITION DES ARRIVÉES
À MADAGASCAR PAR PAYS D'ORIGINE
(Source : Ministère de l'Environnement, des Eaux
et Forêts et du Tourisme, 2009)
ANNEXE 8 : SCHÉMA DES SYSTÈMES DE
DISTRIBUTION DU TOURISME
(Source : CNUCED, 2005)
ANNEXE 9 : OBJECTIFS DES SYSTÈMES DE
GESTION DES DESTINATIONS
(Source : CNUCED, 2005)
ANNEXE 10 : LES DIFFÉRENTS TYPES DE
SGD
(Source : CNUCED, 2005)
ANNEXE 11 : SITE WEB DE L'OFFICE NATIONAL DU
TOURISME DE MADAGASCAR
(Source : http://www.madagascar-tourisme.com/home.php)
Annexe 12 : Etude terrain personnelle
« Ecotourisme et Madagascar, quel avenir ? » (mai
2010)
Cette étude a été menée
auprès de résidents européens (France, Estonie, Italie,
Allemagne et Grèce) afin d'avoir un panel de réponses plus large
et varié. Le questionnaire comporte 18 questions, réparties en 3
sections : « votre profil », « vos pratiques
touristiques » et « vous et madagascar ».
La majorité des interrogés voyagent dans leur
zone géographique (Europe). Un séjour hors de ces
frontières se fait plus rare, habituellement moins de 2 fois par an. Le
tourisme All inclusive est peut pratiqué, au contraire du tourisme
traditionnel et « backpacker ».
Le voyage est toujours considéré comme un moyen
de s'évader, de rompre avec le quotidien et d'être témoin
de moments qui sortent de l'ordinaire. La réussite du séjour est
d'ailleurs produite par cette capacité à étonner et
fasciner, à se sentir privilégié et unique. Il y a un
engouement à non seulement voir, mais aussi vivre l'expérience,
à créer une proximité avec le lieu d'accueil
(découverte, rencontre de l'autre).
L'utilisation d'Internet ne se limite pas à
l'e-tourisme, c'est-à-dire à l'organisation ou à la
réservation du séjour en ligne. C'est aussi une source
d'informations planétaire qui guide et aide les visiteurs dans leur
connaissance de la destinations ou des prestataires. Cet outil n'est cependant
pas déterminant dans le choix proprement dit de la destination, le
bouche à oreille et le coût sont des moyens plus répandus.
Internet est donc pas un
outil conseil, mais un outil de simplification des
démarches et d'accès aux informations.
Les raisons évoquées justifiant la mise en place
d'un tourisme plus responsable mettent en avant deux caractéristiques.
Tout d'abord une prise de conscience partagée du lourd impact du
tourisme de masse et ensuite les bénéfices que peuvent en tirer
les touristes. Ces derniers profitent d'une gestion à échelle
humaine et d'une intensification des relations avec les locaux. Cependant,
l'optique écotouristique est largement considérée comme la
déclinaison touristique du « développement
durable ». La plupart des sondés reconnaissent la plus grande
responsabilisation des acteurs, mais peu en connaissent plus précisement
le fonctionnement.
L'imaginaire se rapportant à Madagascar renvoie
essentiellement à ses atouts natuels (vanille, lémuriens,
biodiversité), tout en restant dans un cadre très
général (île de l'Océan Indien, pays pauvre).
Cependant, les images que les interrogés en ont sont suffisamment
positives pour leur donner envie de visiter l'île. Les raisons de la
visite ne démarqueraient par contre pas Madagascar de ses îles
voisines, comme Maurice ou la Réunion (Soleil et plages, voire tourisme
d'aventure). L'intérêt écotouristique est encore peu
ancré dans le système de représentations. Enfin, le
coût (très) élevé du séjour est le principal
frein à l'arrivée de touristes, ce qui s'explique notamment par
la faiblesse de la desserte internationale. Les troubles politiques ont
tenissent eux aussi l'image de la Grande Île, ralentissant le flux
touristique.
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