CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
1.1 : Problématique
1.2 Hypothèse
1.2.1Hypothese Satellite
1.3 Choix et Intérêt du Sujet
1.4 Objectifs
1.4.1. Objectif Global
1.4.2. Objectif Spécifiques
CHAPITRE 2 : CADRE TEORIQUE
2.1. Définition des concepts
2.2. Généralités sur les infections
Urinaires
2.3. Définition d'une infection Urinaire
2.4. Physiopathologie de l'infection Urinaire
2.5 .Epidémiologie de l'infection urinaire
2.6. Conséquences de l'infection Urinaire
2.7. Le diagnostic de l'infection Urinaire
2.7.1. Prélèvements des Urines
2.7.2 .Techniques de Prélèvements
2.7.2.1 Chez l'homme
2.7.2.2. Chez la Femme
2.7.2.3. Chez l'enfant
2.7.2.4. Cas particulier
2.8. Analyses des Urines
2.8.1. Analyse Macroscopique
2.8.2. Analyse -Physico chimique
2.8.3. Examen Microscopique Direct
2.8.3.1. Leucocytes
2.8.3.2. Hématies
2.8.3.3. Cellules Epithéliales
2.8.3.4. Les Cylindres
2.8.3.5 .Les Cristaux
2.8.3.6. Les Bactéries
2.8.4. Coloration de Gram
2.9. Examen a la Bandelette Urinaire
2.9.1 Leucocytes
2.9.2. Nitrites
2.9.3. Protéines
2.9.4. Hématies
2.9.5 .PH
2.9.6. Poids Spécifique
2.10. Uro-culture
2.11. Notion de Traitement
RESUME
Depuis des années, les infections urinaires constituent
toujours un problème de sante publique en considérant leur cout
au traitement et leur diagnostic.
Pour analyser les problèmes de diagnostic, surtout dans
les pays en voie de développement, nous avons mené une
étude comparative pour déceler la présence d'une infection
urinaire et les germes responsables.
Les conditions de travail sont celles du lieu d'étude et
un contrôle de la qualité a été effectué en
vue de valider les résultats obtenus.
325 échantillons ont été récoltes
dont seulement 320 ont été analyse( effectif valable de
98,46%).
4methodes ont été adoptes a savoir l'examen
macroscopique, l'usage des bandelettes urinaires, l'analyse microscopique et la
mise en culture.
Les germes responsables ont été identifies ainsi
que leur sensibilité aux antibiotiques .Le germe le plus i
observée a été E.COLI A 72,72% ET Sa sensibilité
aux antibiotiques était de 79,62%.
La bandelette urinaire avait une sensibilité de 71,77% et
Une spécificité de 100%.
L'examen microscopique avait une sensibilité de 81,82% et
une spécificité de 90,38%.
Nous avons conclu qu'il faut utiliser la BRU avant de faire ECBU
et nous avons recommandé aussi de réaliser un bon
prélèvement pour avoir un bon résultat,
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
1.1. PROBLEMATIQUE
Les infections urinaires sont les maladies les plus
fréquentes comme le montrent un certain nombre d'auteurs. Elles sont
dues aux entérobactéries qui d'âpres leur nom devraient
résider dans les intestins de l'appareil digestif. Les Infections
Urinaires viennent après les infections respiratoires au second rang des
motifs de consultations et de prescriptions d'antibiotiques : Infections
Respiratoires ; IR7.5 contre 6.4 millions d'infection Urinaires, I.U).
D'après A.Meynier 1985, 6 millions de consultations
ont été enregistre avec 3,5 millions de prescriptions de
médicament. Un budget de 1,500 millions de francs ont été
affectées a leur diagnostic et a leur traitement en France
D'après A.P.M Sante(Paris), les infections Urinaires
constituent 40% des infections contractées a l'hôpital, mais pour
J.L.Vilde ( Paris en 2002), elles constituent 36,3-42,7% des infections
acquises a l'hôpital.
Avec Une prévalence de 2,6- 2,8, les infections
urinaires sont dans de nombreux cas de systémiques et symptomatiques,
susceptibles d'entrainer des complications graves comme le choc septique ;
ces localisations sont très grave chez le jeune enfant, pouvant
même être fatales si elles sont négligées.
Selon B.BLANC et AGOSTIN, Dans ULMSTEN 1995, Les infections
Urinaires peuvent être responsables de perforation vésicale dans
2-23% des cas, d'érosion urétrale dans 0-1% de cas. Le risque de
faire une hémorragie est inferieur a 3% et celui d'occasionner un
hématome pelvien varie de 0,1 a 3%.
La prévalence des infections Urinaires est de 4,1-7,5%
en pédiatrie de France, elle est de 1-3 % chez le garçon en
période néonatale, et de 0,4 % chez la fille. La
prédominance féminine devient très nette après
l'âge d'une année, avec une prévalence de 1-3% chez la
fille contre 0,2% chez le garçon. Meynier indique que la
fréquence chez les femmes enceintes est de 2,3-17,5% surtout chez les
primipares avec le risque de développer une pyélonéphrite
de 20-40% avec avortement.
Le germe accuse est E.COLI dans 80% des cas et sa
résistance aux antibiotiques est extrême (Dr G.Bourdat) ;
mais les rapports du CHUK montrent que le rôle des staphylocoques n'est
pas négligeable, car leur fréquence était de 9,3% en
Janvier, 6,0% en Février, en Mars 6,2% et En Avril avec une moyenne de
7,5% en l'an 2002(CHUK, 2002).
Le diagnostic de l'infection urinaire étant un peu
difficile du fait que les signes cliniques ne sont pas toujours
spécifiques, seul le laboratoire peut préciser l'étiologie
des infections urinaires et le traitement de choix. La majorité des
urines qu'on apporte au laboratoire se révèlent stériles
(Remic, 1998) . alors que Le travail unitile, la perte du temps , l'argent du
patient sont déjà comptabilises. Par conséquent, dans des
pays aux ressources limitées comme le Rwanda, on ne devrait rien
gaspiller, car nous avons peu de techniciens qualifies ,peu de laboratoires
équipés ,sans parler d'autres contraintes. A travers nos
conclusions et nos recommandations, nous proposons des recommandations face a
ces problèmes, nous donnons aussi une image des infections urinaires et
leur diagnostic.
1.2. HYPOTHESES
1.2.1. HYPOTHESE GLOBALE
« E. Coli serait aussi responsable des infections
urinaires en clinique du CHUK »
1.2.2. HYPOTHESES SATELLITES
« Les infections urinaires seraient attribues aux
entérobactéries seules et leur diagnostic n'est confirme que par
la culture »
1.3.CHOIX ET L'INTERET DU SUJET
Ce travail donne son analyse et son intérêt sur
le point de vue clinique, microbiologique, épidémiologique et
thérapeutique des infections urinaires. IL met en évidence
l'impact sur le temps que dure l'analyse des urines tout en évitant le
travail unitile et le gaspillage du matériel. A l'aide de nos
observations, nos conclusions et recommandations, nous donnons une information
complète et synthétisée sur la physiopathologie, le
diagnostic et la conduite a tenir tout en participant a la réduction des
prescriptions d'antibiotiques et la diminution des couts associes.
1.4. OBJECTIFS
1.4.1. OBJECTIF GLOBAL
« Identifier l'étiologie des infections
urinaires et leur diagnostic par l'étude comparative en clinique du
CHUK »
1.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Identifier les bactéries responsables des infections
urinaires et situer leur place épidémiologique
Identifier les différents tests utilises et leur
rendement
Déterminer la population vulnérable des
infections urinaires selon l'âge, sexe, provenance et leur situation
hospitalière
Démontrer la part revenant a E.COLI par rapport aux
autres bactéries
Illustrer l'importance du dépistage urinaire avant
l'analyse complète de l'urine
|