Section III : SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL
A - ADAPTER LA STRUCTURE DE L'AGEPE AUX EXIGENCES DE SA
MISSION
L'AGEPE a besoin d'une adaptation des ses structures pour
mieux accomplir sa mission.
En effet, l'activité de cette agence se heurte à
l'inadaptation du texte de création aux exigences de sa mission. Le
décret N° 93.221 du 03 février 1993 portant
création de l'AGEPE, ne lui permet pas de déployer ses
activités sur l'étendue du territoire. Il n'est pas prévu
de représentations régionales, alors qu'aujourd'hui, le
démarrage des activités nouvelles commande que l'AGEPE soit
partout en Côte d'Ivoire. Elle pourra de cette façon, jouer
pleinement son rôle de service public de l'emploi et recueillir les
données statistiques nécessaires à sa mission
d'étude.
La restructuration à opérer porte sur la
modification du décret de création afin de lui permettre de
créer des représentations régionales. Cette modification
lui permettra d'apporter au plus grand nombre de personne, le
bénéfice des différents programmes d'aide à l'auto
emploi et de constituer un réseau déconcentré de collectes
d'informations pour lutter contre de chômage.
Par ailleurs, on note aussi un manque de synergie dans le
fonctionnement des institutions publiques.
Or, dans la logique d'une dynamique unitaire dans le
système emploi formation, il devrait avoir une synergie entre les
institutions issues du Programme de Valorisation des Ressources Humaines
(PVRH). Même si les politiques d'emploi et de formation professionnelle
requièrent les modes d'action diversifiés, mobilisent des
compétences multiples et développent des programmes de nature
différente, elles impliquent une vision commune des résultats
attendus. A savoir, le développement de l'emploi et l'insertion des
demandeurs d'emploi. Elles supposent également des procédures de
coordination et de méthode de travail partagées.
B - RENFORCER LES MOYENS DE CONTRÔLE DE L'INSPECTION DU
TRAVAIL
Il fait doter les Inspecteur du travail de moyens
matériels techniques et humains qui puissent leur permettre d'assurer un
contrôle effectif, afin d'empêcher les employeurs d'avoir recours
fréquemment aux heures supplémentaires.
Dans la plupart des Inspections du travail, il n'y a pas de
véhicules de services pour les missions de contrôles, il n'y a pas
non plus de matériels informatiques pour rédiger les
correspondances. De plus, le personnel est vieillissant car le manque de
motivation entraîne le départ des jeunes inspecteurs vers les
entreprises privées où la rémunération est
largement meilleure.
Ils pourront ainsi contrôler les embauches
effectuées directement par les entreprises. En fait, il s'agit de faire
en sorte que les diplômés et les travailleurs ivoiriens
embauchés doivent l'être suivant la procédure en
vigueur.
Par ailleurs, les Inspecteurs du travail s'attèleront
à donner une formation aux travailleurs. Cela assurera leur adaptation
à cette nouvelle culture et leur permettra de mieux connaître les
dispositions juridiques actuelles. Ils pourront de cette façon
prévenir tout conflit ou entrave susceptible de nuire à
l'activité de l'entreprise.
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