AVANT PROPOS
Au terme notre stage à la banque centrale du Congo,
nous présentons nos remerciements à tous ceux qui ont aidé
à effectuer notre stage de bonnes conditions.
Nous remercions particulièrement nos parents Louis MBU
EBUTA et Marie Madeleine IBUNI ALAMANDE, à nos frères et soeurs
FAME, Arnold, Serge, Stella, Marlène et diana Larissa MBO.
Nos remerciements vont aussi à l'endroit de tout le
corps académique et scientifique de l'Université Catholique du
Congo de la faculté d'économie et développement en
général et aux responsables du bureau de professionnalisation de
la faculté en particulier.
Nous exprimons notre sincère gratitude à nos
encadreurs à savoir : Désiré NYAMASOMWA, Sandra
TSHITA, Steve NTSHIAMA, Fanny MBILO, nous ne saurons oubliées nos
compagnons MBOMBO KOJI, KOLA, DIONOF, VALDANY, Christ MUTOMBO, Gervais BONDOKO,
ILUNGA KANDA, Lydie MULANGA, Kevinash ; KAZADI The cent, Glove NGWANDA et
Lydie NDEKE.
Nous témoignons notre reconnaissance à maman
MBOYO des ressources humaines, ainsi qu'à Genitha MULANGA KANJINGA et
Elysée BINTI pour l'attention particulière qu'ils nous ont
accordée.
A tous et à chacun, nous disons merci.
Yannick MBO TUANIZO.
INTRODUCTION GENERALE
Il est de coutume qu'à l'Université Catholique
du Congo qu'au mois de février de chaque année académique
les finalistes d'un cycle d'études effectuent un stage d'un mois, dans
une entreprise publique ou privée, les Ong, les organismes
internationaux pour concilier la théorie reçue à la
pratique sur terrain.
En effet, nous avons porté notre choix sur la Banque
Commerciale du Congo, qui est un établissement privé qui s'occupe
des tâches multiples notamment la mobilisation de l'épargne
auprès de ses clients, de la redistribution sous forme de crédits
moyennant une commission,...
En ce qui nous concerne, nous avons effectué notre
stage dans le département de trésorerie et plus
précisément au Financial Institutional and Banque (FIB) du 01
février au 01 mars 2011.
Au terme de ce stage nous avons élaboré le
présent rapport de stage qui comprend trois chapitres, en plus
d'introduction générale et la conclusion générale.
- Le premier chapitre porte sur la présentation de la
BCDC
- Le deuxième décrit le déroulement du
stage
- Le troisième et le dernier porte sur le rapprochement
entre la formation théorique et la pratique professionnelle.
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE LA BANQUE COMMERCIALE DU CONGO (BCDC)
La BCDC est une société par action à
responsabilité limitée en sigle (SARL), exerçant des
activités des établissements de crédits telles que
définies par une instruction de la BCC (Banque Centrale du Congo).
Son siège social et situé sur le boulevard du
30 juin à Kinshasa et elle possède un réseau d'agence
à travers la capitale, de même qu'à travers tout le pays
notamment à : BENI, BOTEMBO, BUKAVU, FUNGURUME, GOMA, KANANGA,
KINSANGANI, LIKASI, LUBUMBASHI, MATADI et MBUJIMAYI. A Kinshasa on compte les
agences de Limete, Matonge, Royal et Unikin.
I.1. Historique
Le 11 janvier 1909, la banque du Congo Belge aujourd'hui
Banque Centrale Congolaise voit le jour, son capital de 2 millions de francs
est entièrement souscrits par les principaux actionnaires
suivants : la Banque d'outre-mer, la compagnie du Congo pour le commence
et l'industrie, la Banque de Paris et des Pays-Bas, FM. Philippson et Cie.
De nouveaux actionnaires font leur entrée à
l'actionnariat dès le 27 janvier 1909 à l'occasion de
l'augmentation du capital de 1 million des francs parmi les nouveaux
actionnaires on peut citer la Société Générale de
Belgique et la Société Commerciale et Financière.
Dans le même temps, les dirigeants de la Banque du
Congo décident d'établir l'agence à Matadi, elle entre en
activité dès le mois de juin de la même année.
Presque au même moment, la Banque lance ses
activités au Katanga pour ouvrir en 1910, une agence à Elisabeth
ville (aujourd'hui Lubumbashi)
Le 1er août de la même année,
l'agence de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) ouvre ses guichets.
En juillet 1911, la Banque obtient pour une période de
25 ans le privilège d'émission. Elle le conservera plus de 40
ans. Ce privilège nécessite une modification des statuts de la
banque dont le champ d'activité comme Banque Commerciale est de ce fait
fortement réduit un peu après, la Banque du Congo Belge.
Suivent ensuite les ouvertures de l'agence de Boma le
1er octobre 1911 et Stanley ville, aujourd'hui Kisangani le
1er janvier 1912
Le 8 septembre 1914 l'ouverture d'un siège à
Londres avec pour mission initiale d'assurer avec les puissances
alliées, le gouvernement belge et la direction d'Afrique.
En 1917, la Banque du Congo Belge décide d'ouvrir 17
agences afin d'assurer partout dans le pays, à la demande du
gouvernement de la colonie, les opérations bancaires.
En 98, la banque du Congo Belge gère un réseau
de sièges et d'agences dans 25 localités, une agence à
Dar-es-Salem.
Entre 1919 et 1928, 11 agences viennent compléter le
réseau. Pendant ce temps, la Banque consolide ses assises à
Bruxelles, Londres et Anvers où une agence est inaugurée le 27
octobre 1919.
Dès la fin de 1929, le Congo belge est durement atteint
par la crise internationale. La Banque du Congo Belge comprime ses frais
généraux, ferme 12 agences dont la rentabilité ne pourrait
plus être assurée, mais reste grâce à ses
réserves l'épine dorsale financière de la colonie.
Au terme de cette crise, les entreprises saines qui avaient su
s'adapter retrouvent le dynamisme commercial et leur place au coeur de la
concurrence internationale. Dès 1934 les bénéfices de la
banque connaissent une progression constante.
En 1960, malgré les troubles qui suivirent
l'indépendance, rendant nécessaire la mise en vieillesse
temporaire de plusieurs agences, la Banque du Congo met tout en oeuvre pour
éviter la scission territoriale de ses activités.
En janvier 1964, le réseau d'agence de 1960 retrouve sa
pleine activité alors que d'autres banques commerciales avaient
donné l'exploitation de certaines de leurs succursales.
Pendant cette période troublée, la banque du
Congo fut la seule institution financière capable d'assurer la
régularité de paiement à l'intérieur du pays.
En 1965, le conseil d'administration décide de proposer
aux autorités congolaises une prise de participation de la RDC dan le
capital de la Banque du Congo, proposition accueillie unanimement de
manière favorable.
La réforme du 24 juin 1967 constitue un
véritable programme redressement économique les principaux
objectifs visés dans le programme ont abouti à la
création d'une nouvelle unité monnaie appelé
« Zaïre » l'équivalent de 1 000 Francs
congolaise anciens qui est mises en circulation.
Au 31 décembre 1970, le réseau d'exploitation de
la banque du Congo s'appuie sur 27 implantations et compte 1885 personnes.
En octobre 1971 le « Congo » devient
« Zaïre » l'assemblée générale du
18 novembre 1971 décide de modifier la dénomination sociale de la
Banque du Congo en banque Commerciale Zaïroise (BCZ).
Le 25 novembre 1975, la Banque Commerciale Zaïroise
inaugure son nouveau siège social sur le boulevard du 30 juin,
après 5 ans de travaux, sous fonds propres ; tout en
améliorant les conditions de travail de son personne et offrant de
meilleurs services à sa clientèle.
En 1977, la banque compte 32 points d'exploitation et emploie
2 352 personnes.
Dix ans plus tard, la Banque Centrale Zaïroise emploie
2 952 agents avec une proportion des cadres plu élevée.
Pendant la périlleuse décennie 90, le secteur
bancaire est de plus en plus marginalisé par la pénurie de signes
monétaires l'inflation de près de 9 000 % en 1994 illustre
l'état d'effondrement progressif de l'économie et des finances du
Zaïre. Fin 1995, la BCZ voit le nombre de ses agents ramené
à 1 608.
De 2008 à 2009, jusqu'à fin 2002, la Banque
Commerciale du Congo (BCDC), doit faire face à une situation
économique de plus en plus dégradée. Pour survivre dans
les conditions sociales, politiques et économiques des années 90,
la BCDC a du s'adapter sur le plan organisationnel, fermer des nombreux agences
et réduise de manière drastique ses frais généraux,
le nombre d'employés c'était ainsi à 279 personne à
fin 2011.
Dans le même temps de 19987 à 2008, la BCDC
était privée de son réseau situé à l'Est, en
zone non contrôlée par le Gouvernement.
Les 5 dernières années lui auront donné
raison de 2002 à 2008, la BCDC a engagé 189 personnes dont une
majorité de jeunes cadres et le total du bilan passe de 22 à 193
milliard de Fc (franc Congolais) et les fonds propres exprimés en contre
valeur USD, passent de 24,5 millions seulement.
En 2009, 9 agents seulement ont été
recrutés compte tenu de la conjoncture économique peu favorable
qui a marqué l'exercice 2009, pour de contrôle de performance, de
consolidation, en vue d'assurer l'avenir de la banque.
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