WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation des revenus des agropasteurs, leurs demandes de formation et d'éducation, et leurs capacités contributives: cas de l'unité pastorale de Bélél Bogal dans le département de Podor au Sénégal.

( Télécharger le fichier original )
par Abou BA
Ecole Nationale d'Economie Appliquée (ENEA) de Dakar - Ingénieur des Travaux d'Aménagement du Territoire et de Gestion Urbaine 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE VII : Analyse des systèmes de cultures

Dans l'unité pastorale de Bélél Bogal, nous rencontrons deux écosystèmes différents et qui sont le lieu où se pratique nt les activités agricoles de la zone. Ces activités agricoles tournent autour de trois systèmes de culture. Il s'agit d'abord du système de culture associée mil, béréf et niébé en saison des pluies, ensuite du système riz irrigué et enfin du système de culture basée sur la tomate industrielle. Les deux derniers systèmes de cultures sont pratiqués dans le Walo grâce aux PIV.

7-1/ Les systèmes de culture au Walo 7-1-1/ Caractéristiques et fonctionnement

Commencée depuis l'an 2000, les cultures au Walo sont devenues une pratique très répandue dans l'UP de Bélél Bogal. C'est ainsi qu'elles constituent une activité importante pour les populations.

Située à 15 km de l'UP, cette zone de culture reçoit des spéculations comme la tomate et le riz. Ces deux cultures sont mécanisées et demandent beaucoup de force de travail surtout lors des phases de préparation du sol. Cependant la culture du riz est moins intense en travail que la tomate industrielle.

En ce qui concerne la tomate industrielle, il faut dire qu'elle fait l'objet d'un suivi permanant grâce aux techniciens de la SOCAS qui est la principale industrie à qui la production de tomate est destinée.

Par ailleurs les cultures sur les PIV s'étendent sur toute l'année ce qui permet aux agriculteurs de s'adonner à cette activité de manière permanente. Le riz irrigué démarre à partir du mois de juin par le labour des parcelles et à la suite de ces travaux les agriculteurs passent à la phase d'irrigation grâce au système d'irrigation aménagé par la SAED avant de terminer par les semis après enfouissement des semences. Ce travail étant fait le reste des opérations culturales se déroule tout au long du cycle du riz jusqu'à la récolte c'est-à-dire cinq (05) mois après comme l'illustre le graphique ci-dessous.

D'après ce graphique, nous constatons que le gardiennage des parcelles de culture constitue la plus grande charge de travail et ceci est beaucoup plus marqué pendant le mois d'octobre. En effet, la zone du Walo qui est une région voisine du fleuve Sénégal est

Juillet

Juin

S 1

S 3

S 1

S 3

S 1

S 3

S 1

S 3

S 1

S 3

S 1

S 3

et 2

et 4

et 2

et 4

et 2

et 4

et 2

et 4

et 2

et 4

et 2

et 4

Août Septembre Octobre Novembre Période

Temps de travail (HJ]

35,00

30,00

25,00

20,00

15,00

10,00

5,00

0,00

un lieu d'accueil de plusieurs espèces d'oiseaux. La présence de ces espèces granivores menace fortement les cultures irriguées ce qui explique l'importance de la surveillance des parcelles au mois d'octobre pendant lequel le riz est en maturation. A côté de cette opération, le repiquage constitue l'autre phase pendant laquelle la force de travail est importante cause pour laquelle les femmes sont utilisées lors de cette activité.

Graphique7-1 : Calendrier de travail du système de culture riz irrigué

Décortiquage

Battage Séchage Récolte

Engrais

Repiquage Désherbage

Drainage Gardiennage

Semis

Enfouissement semences Trempage semences Irrigation

Labour

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Quant à la tomate industrielle, son exploitation commence à partir du mois de novembre par la construction des pépinières devant abriter les premiers semis. C'est à la suite de ce travail que les parcelles de culture sont préparées pour pouvoir recueillir les plants qui seront issus des pépinières. Le transfert des pépinières vers les parcelles de culture se fait par le repiquage qui est la plus exigeante en matière de force de travail et la plus difficile pour les agriculteurs. Après cette opération, le sarclo-binage et la récolte constituent les autres phases dans ce système qui requièrent beaucoup de force de travail comme le montre le tableau ci-dessous. Pour ce qui est du sarclo -binage, cela est du au fait que la terre dans le Walo n'est pas facile à travailler sans oublier que cette opération nécessite des moyens motorisés. Les agriculteurs qui pratiquent ce système de culture utilisent beaucoup de produits phytosanitaires mais grâce à l'encadrement des techniciens de la SOCAS, ils ont acquis une certaine expérience qui fait que ce travail ne mobilise pas beaucoup de monde. Concernant la récolte, c'est la période de récolte qui explique l'importance de la force de travail qui lui est allouée. La récolte a en effet lieu au moment

où tous les agriculteurs n'ont plus beaucoup de fonds mais aussi au moment où la SOCAS est en rupture de matières premières pour son industrie de conserverie. Ainsi donc pendant cette période, tout le monde veut vendre car sachant que le stockage des tomates diminue leurs poids ce qui est un manque à gagner.

Graphique7-2 : Calendrier de travail du système de culture de la tomate industrielle

Période

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

S 1
et 2

NovembreDécembrS 3S et 4

1

et 2

S 3S et 4

1

et 2

e Janvier

S 3
et 4

S 1S et 2

Février

et 4

3S

1

et 2

Mars

S 3S et 4

1

et 2

Avril

S 3
et 4

Temps de travail (HJ

40,00

35,00

30,00

25,00

20,00

15,00

10,00

5,00

0,00

Champ récolte Champ relevage

Champ traitement phyto Champ engrais de fond +urée Champ sarclo-binage

Champ repiquage Champ billonage manuel Champ irrigation Champ herbicide Champ engrais de fond Champ billonage Champ Labour Pépinière engrais Pépinière arosage Pépinière semis Pépinière construction

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Pour terminer sur les systèmes de cultures dans le Walo, nous signalons que les agriculteurs de l'UP de Bélél Bogal exploitent cet écosystème dans le cadre des GIE de producteurs formés par la SAED à la suite des aménagements. C'est ainsi qu'excepté certains rares producteurs qui exploitent en privé, tous les agriculteurs sont regroupés dans ces GIE et on démontre dans l'UP trois organisations de ce genre.

Par ailleurs, il est important de savoir que contrairement à la tomate industrielle qui est une culture exclusivement destinée à la vente, le riz est une culture surtout d'autoconsommation et il arrive de voir des agriculteurs vendre leurs biens pour payer leurs crédits liés au riz et garder la production.

Dans ces deux systèmes de culture, pour faire face à la surcharge de travail, c'est la solidarité entre exploitations qui prévaut. Toutefois, il y'a des exploitations qui utilisent de la main d'oeuvre salariée.

7-1- 2/ Les performances économiques :

Nous précisons ici la méthode des calculs économiques que nous avons mis en oeuvre pour évaluer la rentabilité économique des systèmes de culture, d'élevage et de production. Il faut tout d'abord évaluer la richesse produite par un système d'élevage ou de culture: la valeur ajoutée brute (VAB). Nous avons l'égalité : VAB = Produit brut (PB) - Consommations intermédiaires (CI), le produit brut étant la valeur monétaire des productions finales, quelque soit leur affectation (vente, autoconsommation...) et les consommations intermédiaires, celle des intrants consommés au cours d'un cycle de production (engrais, semences...).

VAB = PB - CI

Afin de pouvoir comparer les VAB des différents systèmes de culture ou d'élevage entre eux, il nous faut la ramener à la même unité. Il est particulièrement intéressant de la calculer par unité de surface : VAB/ha qui représente la richesse produite par un hectare de tel système, soit la productivité de la terre. Par ailleurs, calculer cette VAB par heures de travail investit dans tel système est tout à fait complémentaire. Pour cela, nous utilisons l'unité d'homme.jours (h.j), qui correspond au travail d'un actif adulte durant une journée de huit heures. On obtient ainsi la VAB/h.j qui représente la productivité du travail. Cependant l'importance des systèmes d'élevage dans notre zone d'étude nous a amené à faire recours aux VAB/UBT pour faire la comparaison des systèmes de production.

Lorsqu'on passe de l'échelle de la parcelle ou de celle de l'animal à l'échelle de l'exploitation, il nous faut additionner les VAB des différents sous-systèmes. C'est également à ce stade qu'il faut déduire l'amortissement (Am) du capital fixe de l'exploitation : bâtiments, outils...Nous calculons l'amortissement en répartissant le prix d'achat d'un outil, par exemple, sur le nombre d'années durant lesquelles il va servir correctement à l'exploitant : Am = (prix actuel de l'objet*quantité)/potentiel de vie utile. Puis nous obtenons pour la valeur ajoutée nette (VAN) :

VAN = S (VAB) - Am

La VAN correspond à la richesse crée sur une exploitation. Là encore, il est intéressant de
la ramener à une unité pour pouvoir comparer les différents systèmes de production entre

eux. Nous calculerons ainsi la VAN par hectare (VAN/ha) et par actifs (VAN/actif). Par ailleurs, il faut savoir comment cette richesse créée sur l'exploitation se répartit au sein de la société. En effet, le véritable revenu agricole familial (RAF) sera calculé en déduisant de la VAN la richesse captée par l'Etat (impôts et taxes ; Imp), par la banque (intérêts ; Int), par les ouvriers extérieurs (salaires ; Sal) et enfin par le propriétaire des terres si l'exploitant en question loue (rente foncière ; Rf).En outre, la société peut inversement financer l'exploitation agricole à travers l'Etat (subventions, Sub). Nous obtenons au final :

RAF = VAN - (Imp + Rf + Int + Sal - Sub)

Cette fois encore, nous divisons le RAF par le nombre d'actifs (RAF/actif familial) pour pouvoir comparer les différents systèmes. Cette comparaison s'effectue entre des exploitations représentatives de chaque système. Elles sont choisies de manière à éliminer autant que possible les éléments d'ordre conjoncturel : On obtient ainsi des archétypes sur lesquels reposent l'analyse, même si il faut être conscient que ceux-ci sont réducteurs par rapport à la réalité. En effet même si un ancien de plus de 60 ans et un jeune de 12 ans n'ont pas la même capacité de travail, dans l'ensemble de notre travail nous avons choisi de compter pour actif toute personne dont la présence est indispensable au fonctionnement du système.

C'est ainsi que pour le système de culture du riz irrigué, la quantité produite par année s'élève à 40 sacs de 100kg ce qui fait une production brute de 500.000F vu qu'un kilogramme du riz irrigué est vendu au marché à 125F.

Les consommations intermédiaires de ce système de culture sont répertoriées dans le tableau suivant :

Tableau 7-1 : Les consommations intermédiaires dans le système riz irrigué :

CI

Quantités

Unités

Prix unitaire

Total

Semences

75

Kg

274,951456

20621,3592

Engrais fond

49,9895127

Kg

108,155376

5411,45214

Urée

149,991848

Kg

125,155376

18772,2855

Labour

0,5

Ha

19000

9500

Hydraulique

0,5

Ha

170000

85000

Phyto

 

3,49577012

L

1846,66667

6455,52215

Battage décorticage

et

-

-

-

60000

Total

 
 
 
 

145760,619

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Ce qui nous donne une valeur ajoute brut estimé à 354.239,381FCFA.

Pour ce qui est de la tomate industrielle, la production par année est estimée à 450 casiers. Chaque casier est vendu à 660F à la SOCAS, ce qui donne une production brute de 297.000F par an. Les différentes consommations intermédiaires sont répertoriées dans le tableau suivant

Tableau 7-2 : Les consommations intermédiaires dans le système de la tomate industrielle

CI

Quantité

Unités

Prix unitaire

Total

Semences

25

G

-

20000

Engrais fond

225

Kg

110,852459

24941,8033

Urée

46

Kg

125,16

5757,36

Herbicide

7,3

L

4091,75

29869,775

Labour

0,25

Ha

37991,12023

9497,80059

Billonnage

0,25

Ha

29992,6686

7498,80059

Hydraulique

0,25

Ha

115.000

28750

Phyto

3,2

L

3397,14286

1087,8571

Phyto 2

0,9

L

100,833333

90,75

Pépinière

24

m de bois

 

5000

Total

 
 
 

142.276,513

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Grâce à cette production brute et aux consommations intermédiaires, la valeur ajoutée brute de ce système est évaluée à 154.723,487FCFA.

7-2/Les systèmes de culture dans le Jééri

7-2-1Caractéristiques et fonctionnement

Dans le Jééri, nous ne retrouverons qu'un seul système de culture dans l'UP de Bélél Bogal, il s'agit de la culture du mil, béréf et niébé tous associés en culture manuelle.

Cette agriculture pluviale est le plus souvent une culture de subsistance basée sur l'utilisation de la main d'oeuvre familiale et pratiquée dans des parcelles situées sur les séno avec en général une superficie d'un hectare et demi.

Ce système de culture fonctionne avec deux actifs et parfois lors de certaines opérations comme les semis et la récolte, ces deux actifs sont aidés par des agriculteurs du même campement.

Les opérations culturales relatives à cette activité démarrent au début du mois de Juin avec la réparation des clôtures et se poursuivent avec le nettoyage du sol, les semis et se terminent avec les récoltes avec en premier lieu la récolte du béref et du niébé. Cette dernière se poursuit jusqu'à trois mois après les premières récoltes.

Graphique 7-3 : Calendrier de travail du système de culture MxBxN

Temps de travail (HA

25

20

35

30

15

10

5

0

Période

Décorticage niébé Récolte béref Récolte mil

Récolte niébé

Sarclo-binage manuel et surveillance

Semis mil*béref* niébé (manuel)

Nettoyage du sol

Réparation clôture

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

A propos des opérations culturales, nous constatons tout comme l'illustre le graphique que le sarclo-binage constitue la plus forte charge de travail. En effet cette activité mobilise en moyenne 22,5 hommes/jour par semaine entre la première quinzaine du mois de juillet et celle du mois de septembre. L'importance de cette opération est due à la

manière dont elle est effectuée c'est-à-dire c'est une opération qui est menée de manière manuelle donc exigeant beaucoup plus de force de travail et de temps de présence. Après le sarclo-binage, la récolte du béréf constitue la deuxième opération culturale la plus exigeante en matière de travail à cause surtout de la durée de récolte qui débute dés la première quinzaine du mois de septembre jusqu'au mois de novembre. Ainsi pour ce système de culture, il faut nécessairement à toute exploitation qui le pratique au minimum 196,5 actifs pour fonctionner.

En outre, il est important de signaler que de rares exploitations pratiquent ce système de culture mais cette fois-ci de manière motorisée car disposant d'une machine de sarclobinage.

Cependant, cette catégorie d'exploitation est très minime par rapport aux pratiques qui existent dans le village, ce qui justifie notre choix de ne pas en faire un système pertinent à étudier.

2-2-2/ Les performances économiques :

Pour avoir les performances économiques, il nous faut chercher les productions brutes et les consommations intermédiaires. Pour cela les rendements à l'hectare des spéculations de ce système de culture sont recensés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 7-3 : Rendements des différentes spéculations

Spéculations

Rendements (kg)

Surface (ha)

Quantité produite

Mil

200

1,5

300

Béréf

150

1,5

225

Niébé

150

1,5

225

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Nous avons ainsi la production brute suivante :

Tableau 7-4 : Les productions brutes du système de culture en pluvial

 
 

Quantité consommée (en kg)

Prix FCFA)

unitaire

(en

Prix FCFA)

total

(en

Mil consommés mois après récolte

2

100

75

 
 

7500

 
 

Mil consommés

6

200

90

 
 

18000

 
 

mois après récolte

 
 
 

Béréf

225

125

28125

Niébé mois 1

45

150

6750

Niébé mois 2 + 3

90

175

15750

Niébé mois 4 +5

90

180

16200

Production brute

92325

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Et pour les consommations intermédiaires, elles sont exclusivement composées des éléments résumés dans le tableau suivant :

Tableau 7-5 : Les consommations intermédiaires du système de culture en pluvial

Types

Quantité

Prix unitaire

Prix total

Mil

10

200

2000

Béréf

2

300

600

Niébé

Consommations intermédiaires

5

500

2500
5100

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Ainsi pour avoire La valeur ajoutée brute de ce système est de 87225FCFA.

7-3/ Comparaison des différents systèmes de cultures :

Tableau 7-6 : Les valeurs ajoutées brutes des différents systèmes de culture

Systèmes

VAB totale

VAB par hectare

VAB/ HJ

Riz irrigué

354.239,381

708.478,762

1693,87166

Tomate industrielle

154.723,487

30944,974

1039,24964

MxBxN

87225

43612,5

443,89

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Graphique7-4 : Productivité du travail des systèmes de cultures

MxBxN Tomate industrielle Riz irrigué

Système de culture

Temps de travail (H/J:

1800

1600

1400

1200

1000

400

200

800

600

0

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

Graphique7-5 : Comparaison des valeurs ajoutées brutes à l'hectare des systèmes de cultures

Tomate industrielle MxBxN Riz irrigué

Systèmes de cultures

VAB/ha (en FCFA]

400000

200000

800000

700000

600000

500000

300000

100000

0

Source : Enquête mémoire Abou Bâ, ENEA 2007

D'après les deux graphiques, nous constatons que le système de culture riz irrigué est plus intensif en travail et en capital. C'est un système caractérisé par l'importance du gardiennage et du drainage dans les opérations culturales. Par ailleurs le graphique nous montre que malgré le fait que la tomate industrielle soit une grande culture de rente, elle

ne constitue pas une culture aussi rentable car même l'agriculture pluviale confrontée aux aléas climatiques offre une meilleure rentabilité que ce système de culture. Cependant elle a une grande importance dans le mode de vie des populations locales car c'est avec les revenus tirés de cette activité que les agriculteurs paient le plus souvent les semences des spéculations de la culture d'hivernage et même parfois l'alimentation de bétail pour la complémentation en période de manque de pâturage. En outre, des trois systèmes de culture le système mil, béréf et niébé associé constitue celui qui est le moins intensif en travail à cause d'une part de la durée qui est relativement courte par rapport aux autres systèmes et d'autre part à la faiblesse des opérations de cultures d'hivernage . La faiblesse des opérations des cultures d'hivernage est due à l'association des différentes spéculations qui permet aux exploitations d'avoir des productions variées tout en diminuant les charges de travail.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault