INTRODUCTION GENERALE
Le stage académique est une période pendant
laquelle, un étudiant, en vue d'obtenir un diplôme, fait un tour
en entreprise sous la conduite d'un groupe de professionnels pendant un temps
déterminé afin de consolider les connaissances théoriques
qu'il a acquises et de pouvoir s'acclimater avec les réalités
professionnelles. Cette période doit être sanctionnée par
la rédaction d'un rapport de stage qui doit être
présenté et soutenu devant un jury. C'est dans cette optique que
nous avons été admis à effectuer un stage
académique d'une durée de trois mois à la Direction
Nationale de la BEAC pour le Cameroun sise au quartier ministériel de la
ville de Yaoundé. En effet, le stage par nous effectué au sein de
cette institution s'est déroulé du 1er juillet 2010 au
15 Septembre 2010. Il a été effectué dans deux services
différents à savoir le Service de la Comptabilité et des
Opérations Financières (SCOF) dans un premier temps et le service
du marché monétaire dans un second. Le SCOF est un service dans
lequel sont étudiées et analysées toutes les
écritures comptables passées au sein de l'institution. Il traite
également un certain nombre d'opérations qu'on peut regrouper en
deux divisions : le front et le back office. Quant au service du
marché monétaire, il traite principalement des opérations
de refinancement des banques à travers lesquelles les
établissements de crédit viennent soit demander les
liquidités ou alors en faire des placements.
Notre séjour à la Direction Nationale de la BEAC
nous a, de fond en comble, permis d'étudier en profondeur les
différentes opérations qui s'y déroulent. Ce qui nous a
permis de faire le choix du thème que nous avons
développé. En effet, le choix du thème n'a pas
été du tout aisé à cause de l'absence de
problème majeur au sein de l'institution en général et en
particulier dans les services où nous étions passés. C'est
ainsi que grâce à notre passage au service du marché
monétaire, nous avons pu détecter le problème de
surliquidité des banques et intitulé notre thème de la
manière suivante : « LES INTERVENTIONS DE LA BEAC
DANS LE CADRE DU MARCHE MONETAIRE ET LE PROBLEME DE SURLIQUIDITE DES
BANQUES. »
En effet, la BEAC en tant que la banque centrale, remplit
plusieurs fonctions parmi lesquelles la régulation du marché
monétaire qui passe par le management de la masse monétaire en
circulation à un moment donné et son éventuel ajustement.
C'est ainsi qu'un manque de liquidité doit être corrigé par
une injection de liquidité. De même qu'un excès de
liquidité doit être ponctionné pour conserver un certain
équilibre. Alors quand cet excès de liquidité persiste
pendant des années, il constitue un problème poignant tant pour
la Banque Centrale qui est chargée de le gérer, pour
l'établissement de crédit concerné que pour
l'économie.
Alors face à ce problème, une série de
questions s'insurgent : Comment juger de la surliquidité des
banques au Cameroun? Quelles sont les causes de cette surliquidité ?
Comment se manifeste-t-elle ? Quelles en sont les
conséquences ? Que peut - on faire pour résoudre, ou mieux,
réduire considérablement ce problème au Cameroun ?
Le présent travail s'organise en deux parties : la
première porte sur la présentation de la BEAC et le traitement
des opérations financières et de refinancement. Il est
constitué de deux chapitres, le premier présente un aperçu
global de la BEAC et le second porte sur le traitement des opérations
et activités menées. Quant à la deuxième partie
elle traite du problème de surliquidité dans son ensemble ;
partant de la méthodologie utilisée et du diagnostic (chapitre
I) jusqu'à la tentative de solution Chapitre II.
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