CONCLUSION GENERALE
Nous voici au sortir de notre étude qui a porté
sur « WATOTO KWANZA » de l'Unicef et le statut
juridique du mineur en droit congolais : préservatif de la
promotion et de la protection des droits de l'enfant.
En fait nous nous sommes préoccupé dans notre
objectif de recherche à connaître la manière dont le
législateur a organisé et garanti la protection de l'enfant en
général et particulièrement selon la loi no 09/001 du 10
janvier 2009 portant protection de l'enfant en rapport avec le principe de
l'intérêt supérieur de l'enfant compris dans le slogan
« WATOTO KWANZA » de l'Unicef et cela comme moyen de la
protection de l'enfant et la promotion de ses droits en République
Démocratique du Congo.
Notre réflexion est partie du constat selon lequel la
vie que mènent les enfants est l'indice du succès de la nation,
l'indicateur et l'unité de mesure fidèle de la puissance ou de la
faiblesse des familles, des collectivités et des nations entières
et l'enfant est une richesse pour l'avenir.
Cependant, l'ordre public est de la compétence du
pouvoir public qui les maintiendra par des mécanismes juridiques. Il
s'avère qu'en République Démocratique du Congo la
politique de la `'tolérance zéro'' soutien la rigueur de la loi
pour lutter contre la délinquance. C'est le fait de l'observation
courante. Ainsi, il existe diverses lois tant internationales,
régionales, nationales qui protégent l'enfant.
Pour toutes ces raisons, nous avons pensé faire la
relecture des dispositions légales et les matières sur lesquelles
la protection de l'enfant et la promotion des ses droits sont assurés
conformément au statut de l'enfant à travers Watoto Kwanza.
Les débats ont été lancés par les
questions que voici :
1. Comment Watoto Kwanza devra t-il primer dans la prise des
mesures pour enfant sur le plan pénal, civil, social et
administratif ?
2. Quelle politique pour prévenir et éradiquer
la délinquance des enfants ?
3. Quelle est la portée de la protection de la
protection de l'enfant selon la loi portant protection de l'enfant en
RDC ?
A ces questions problèmes, nous avons répondu
provisoirement de la manière suivante :
§ En matière pénale, la loi qui condamne
l'avortement, la propagande anticonceptionnelle, les coups donnés
à une femme enceinte et l' atteinte à la vie de l'enfant ;
en matière civile les procédures qui convergent en faveur de
l'enfant ; en matière sociale la loi qui exige un travail favorable
à la vulnérabilité de l'enfant et à son
éducation ; en matière administrative les formalités
y afférentes qui doivent être remplies seraient la manière
dont « WATOTO KWANZA » prime dans la prise des mesures pour
enfant ;
§ Pour prévenir et éradiquer la
délinquance, l'application stricte de la loi sans discrimination
fondée sur le sexe, l'âge, serait le moyen efficace et
offensif pour mettre totalement fin à la délinquance;
§ La portée de la protection de l'enfant serait le
fait qu'elle protège l'enfant avant et après sa naissance. Et
cela car il serait incapable et agirait sans conscience.
Pour atteindre notre explication, nous avons utilisé la
méthode exégétique, la technique documentaire,
l'observation participative et l'interview libre. Pour interpréter le
résultat, nous avons recouru à la technique d'analyse de
contenu.
Notre étude a été subdivisée en
trois chapitres, l'introduction et la conclusion exceptées.
Le premier chapitre qui a porté sur les
considérations générales a épinglé
quelques concepts qu'il défini et a donné les
généralités ; le deuxième chapitre a
examiné le statut juridique et la protection de l'enfant en droit
congolais. Au dernier chapitre il a été question de savoir
la manière dont WATOTO KWANZA peut promouvoir les droits de l'enfant et
les protéger dans Watoto Kwanza : promotion et protection des
droits de l'enfant.
Au demeurant de tous les détails sus vantés, il
y a lieu de conclure que nos hypothèses énoncées ci avant
sont confirmées sauf la seconde ayant trait à la politique
préventive de le délinquance. Comme hypothèses de
remplacement, une bonne politique serait une politique défensive
consistant à considérer que les enfants ont besoins qu'on leurs
prennent des mesures pouvant les rééduquer et non les stigmatiser
car il vaut mieux montrer à l'enfant la voie à suivre, quand il
grandira, il pourra prendre ses responsabilités de mener une vie
adulte.
Par ces motifs, sous toutes réserves
généralement quelconques, nous formulons les recommandations
suivantes :
· Les institutions doivent mettre en place en RDC une
politique efficace pour lutter contre la délinquance des enfants pour
que ceux-ci soient traités avec humanité ;
· Que les lois relatives à la protection de
l'enfant soient vulgarisées et que l'enfant lui-même ait un
programme d'éducation à ses droits ;
· L'Etat devra combattre la pauvreté par la
création des emplois pour que les enfants soient bien traités par
leurs parents ;
· L'école primaire doit être obligatoire et
gratuite pour que soient inscrits filles et garçons à
l'école ;
· Que les organisations non gouvernementales, les
organismes publics et internationaux renforcent leur politique de veiller au
bien-être de l'enfant ;
· Les opérateurs judiciaires, les acteurs sociaux
et toutes les autorités doivent considérer l'intérêt
supérieur de l'enfant, son bien-être, sa
vulnérabilité dans leurs prises de décisions. Donc WATOTO
KWANZA doit primer dans leurs décisions.
Sans pour autant prétendre avoir fait un travail
forfait, nous osons néanmoins croire avoir fait l'essentiel sur ce sujet
qui n'a pas été si facile à exploiter, d'autres chercheurs
pourront y apporter une critique positive pour compléter d'autres
aspects de protection que nous n'avons pas approfondi.
Enfin d'autres chercheurs pourront continuer cette oeuvre
scientifique et contribuer à la promotion des droits de l'enfant et sa
protection dans l'angle que voici : Des droits des enfants et devoirs
des clergés envers les enfants membres des Associations religieux Cas du
Groupe K.A
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