Paragraphe 2 : Priorisation et choix de la
problématique dominante
Bien qu'étant en face d'un ensemble de
problématiques, il apparaît
possible d'en dégager une, à même
d'entrainer, lorsqu'elle serait résolue,
l'extinction à court et moyen terme des autres
problématiques ou entrainant une diminution de l'impact de ces
dernières. Ainsi, dans le cadre de notre recherche, nous allons
restreindre notre étude à une seule problématique autour
de laquelle se construira notre réflexion.
A- Priorisation des problématiques
identifiées
La démarche de priorisation que nous nous sommes
proposée consiste à procéder par élimination en
appréciant chaque problématique au vu des actes
déjà posés, des actions ou initiatives en cours et ayant
un impact direct ou indirect sur l'un des centres d'intérêt de
notre étude ou sur l'une des quatre (04) problématiques
identifiées.
Ainsi nous avons obtenu par ordre de priorité
décroissant le classement cidessous :
la 1ère problématique
qui aborde la question de l'incitation au travail fait l'objet d'un
projet visant l'harmonisation des primes et indemnités dans tous les
départements ministériels en cours de finalisation au niveau du
Gouvernement. Il restera à ce niveau, la question de
l'amélioration des conditions physiques de travail qui pourra trouver
elle, une réponse grâce à l'application des
réglementations en matière d'ergonomie et de normes relatives
à la sécurité, hygiène et santé au travail
;
la 2ème problématique
qui porte sur le renforcement de l'employabilité des
fonctionnaires est en voie de règlement dans le département
ministériel avec l'adoption du cadre organique et l'élaboration
en cours du plan de formation;
la 3ème problématique
qui a trait à la gestion et l'évaluation des
performances à travers les ressources (humaines, matérielles et
financières) est prise en charge en partie par la réforme de la
gestion axée sur les résultats avec pour outil
d'opérationnalisation du budget-programme en phase d'extension à
tous les départements ministériels ; la
4ème problématique qui porte sur
l'amélioration de la qualité des services publics se
dégage comme la seule ne bénéficiant pas d'une
action claire portée vers la promotion de la
démarche qualité au sein des services publics.
Elle constitue, évidemment, un nouvel champ
exploratoire encore pleine d'incertitudes et d'ouvertures surtout dans le
secteur public qui a été, longtemps, réfractaire à
toute logique de concurrence, de compétitivité et de
rentabilité et par conséquence fermé à toute
exigence de performance et de qualité ayant
bénéficié hélas, trop longtemps, d'un environnement
quasi monopolistique où l'essentiel des unités de productions se
trouvaient dans le portefeuille de l'Etat.
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