I. Dieng, E. Goz'e, R. Sabatier
Lin'earisation autour d'un t'emoin pour pr'edire la r'eponse de
cultures C. R. Biologies 329 (2006) 148-155
3.2.1 Le modèle proposé
Si nous partons du modèle de simulation de cultures,
chacune des sorties de ce modèle, le rendement d'un g'enotype i
dans un environnement j est la somme :
1. d'un rendement potentiel pr'edit avec le modèle de
simulation;
2. d'un biais, esp'erance de l''ecart du potentiel au
r'ealis'e;
3. d'une erreur al'eatoire.
Yij = f(Zj, èi) + îj + uij
(3.2)
o`u Zj est le vecteur des variables telles
que la pluie, la temperature, etc. mesurees sur l'environnement
j et èi le vecteur de longueur
P des paramètres du genotype i. Nous supposons
que le biais îj ne depend que de l'environnement
j : il est donc le màeme pour tous les genotypes d'un
màeme environnement. L'erreur uij est supposee
aleatoire avecE(uij) = 0 et Var(uij) =
ó2u.
Comme dit precedemment, les paramètres des
modèles de simulation de cultures ne sont generalement connus que pour
un petit nombre de genotypes. Considerons un modèle de simulation de
cultures et un genotype de reference dont les paramètres sont connus et
appelons è0 le vecteur de ses paramètres. Alors,
supposons f de classe C1 dans un
voisinage de è0 et f' derivable sur ce
voisinage. De plus supposons èi au voisinage de
è0. En pratique, les genotypes dont nous chercherons a` estimer les
paramètres seront choisis de telle sorte qu'ils ne soient pas trop
eloignes du genotype de reference. Alors, un developpement en serie de Taylor
a` l'ordre 1 nous donne :
f(Zj, èi) = f(Zj,
è0) +
|
XP ?f
[?è(p)
(e) - è()) + ?
[(èi -
è0)'
(èi - è0)] (3.3)
p=1 0=00
,Z=Zj
|
avec
è(p)
iet
è0p) la
pe composante du vecteur de paramètres
respectivement du genotype i et du genotype de reference.
Posons
X4p)
= [?Zd0=00,Z=Zj
c'est une fonction de l'environnement j, et
â(p)
i=
è(p) i--
è(p)
0
une fonction du g'enotype i.
La fonction X(p)
j est la d'eriv'ee partielle de la sortie du
modele de simulation de cultures pour l'environnement j par
rapport a` la pe composante du vecteur de
parametres de la vari'et'e de r'ef'erence. Comme la fonction f
n'est pas g'en'eralement connue analytiquement, ces sensibilit'es peuvent
àetre obtenues par une m'ethode de d'erivation num'erique. Nous avons
retenu tout simplement
X(p) = ? f
j [f + hè,c)p) ) -- f
(èOp) --
hè,c,p))
[BB(P)
0=00,Z=Zj 1
2h (
è,?
Z=Zj
avec hè(p) 0tres
petit, de l'ordre de
è0p).10-4
en pratique. D'autres m'ethodes existent, celle-ci 'etant la plus simple et la
plus 'econome en calculs.
Avec ces notations et d'apres les 'equations
(3.2) et (3.3) qui permettent d''ecrire
f(Zj, è0) = Y0j
-- îj -- u0j
nous pouvons poser, en n'egligeant o
[(èi --
è0)'(èi
-- è0)] :
Yij -- Y0j =
|
XP p=1
|
X(p)
j · â(p)
i + oij (3.4)
|
o`u oij = uij -- u0j.
Ainsi,E(oij) = 0, Var(oij) =
2ó2 u,Cov(oij,
oi'j') = 0, mais Cov(oij, oi'j) =
ó2 u.
Si nous disposons de I g'enotypes et de
J environnements, nous pouvons poser le modele suivant :
Y -- (Y0 1I) = X ·
â + o (3.5)
Le vecteur Y repr'esente le rendement de tous
les g'enotypes dans tous les envi- ronnements, rang'e par environnement et
par g'enotype. Si tous les g'enotypes
ont eteobserves une fois dans chaque environnement, ce vecteur
est de lon- gueur IJ. Puis
Y'0 = (Y01 · · ·
Y0J) et 1I est un vecteur formede 1,
de longueur
|