1.5.3. Difficultés rencontrées
Comme pour tout travail, il existe toujours des
difficultés. Dans celui-ci, les difficultés n'ont pas
manqué. La difficulté majeure était l'inexistence de
certaines données pour un certain nombre de pays. En considérant
certaines variables dont les données manquent, il était
obligatoire d'exclure soit ces variables, soit certains pays compte tenue de ce
déficit. Les variables comme la balance des transactions courantes, le
coefficient de GINI, l'investissement direct étranger, l'aide publique
au développement ont été exclues compte tenue de ce
déficit de données et un pays comme la Guinée
équatoriale a été exclue car il n'y a pas d'information
disponibles pour ce pays concernant les variables que nous avons choisies.
Aussi faut-il remarquer une absence de travaux sur les
données de l'Afrique du Centre .Pour cette sous-région, peu
d'organisations ont travaillé sur la sécurité alimentaire
Par ailleurs les travaux du CILSS, du CSAO ou de la CEMAC, aussi
intéressants qu'ils soient, n'embrassent pas les variables
économiques les plus pertinentes pour expliquer de façon pointue
l'insécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest et du Centre. En
effet les différents profils de pays en matière de
sécurité alimentaire, donnés par le CILSS n'abordent que
les aspects nutritionnels de la sécurité alimentaire ou plus
précisément la sécurité nutritionnelle. Par
ailleurs, les données n'existent que pour des années
différentes, ce qui ne nous permet pas de faire une bonne analyse des
graphiques qui sont construits par nous même à partir des
données présentées dans les différents tableaux.
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