Genre et culture
« La culture fait partie de la trame de toutes
sociétés ». Elle imprègne l'essence des choses
et nous permet de comprendre pourquoi il doit être ainsi. Les relations
entre les hommes et les femmes sont des éléments essentiels de la
culture, en ce qu'elles façonnent la vie quotidienne au sein de la
famille, et également dans la société elle-même.
La culture influence l'économie, les politiques, les
interactions sociales et le développement endogène d'une
société. Elle peut jouer un rôle actif dans la formation de
l'individu, de la famille, de la communauté ainsi que la nation.
« Elle est l'âme d'un peuple à un
moment précis d'histoires qui se manifeste par un code de communication
verbale et non verbale »31(*).
« Celle-ci se défini comme étant,
l'ensemble des normes, rites valeurs, conviction et habitudes d'une
société ».
Toute société a sa propre culture, ses valeurs
, ces croyances, ses habitudes, sa manière de voir les choses et dont
nous devons tenir compte dans la vie courante.
La conception du Genre ne cadre avec pas automatiquement avec
la culture congolaise.
Genre et l'éducation
Le retard accusé au niveau de la scolarisation de la
femme (fille) en RD Congo, ne s'explique pour le sexe, mais plutôt la
conception que la société congolaise a doté du rôle
de la femme notamment, celui d'être bon pour la procréation, la
religion et le ménage. Les études généralement,
sont privilégiées pour les garçons alors que la
scolarisation de la femme semble être faible dans la province de
l'Equateur/Mbandaka.
Chaque année « le rapport mondial de suivi
sur le programme « Education pour Tous » de l'Unesco,
évalue les progrès accouplés dans la réalisation
des objectifs assignés lors du forum mondial sur l'éducation
à Dakar (Sénégal) en 2000 ». À cet effet,
le pari de l'état de l'égalité de chance entre la femme et
l'homme varient sur base de niveau d'éducation et d'instruction.
C'est pourquoi la convention adoptée par la
conférence générale de l'Unesco en 1960 pose les jalons de
l'égalité de chance pour les femmes et les filles dans le domaine
de l'enseignement.
Le but visé est non seulement à éliminer
la discrimination dans l'enseignement, mais également à
promouvoir une égalité de chance et de traitement dans tous les
domaines de la vie sociale.
I.3. LA DECENTRALISATION
3.1. Historique
« Depuis 1982, le président
Mobutu vu le constant d'une part qu'une centralisation trop
durable des pouvoirs risquait à la longue d'asphyxier le système
administratif et économique du pays, et d'autre part, compte tenu de
l'immensité du territoriale, il était impossible pour harmoniser
et équilibré des régions »32(*).
Comme par exemple à Kinshasa, il était
difficile d'appréhender correctement les problèmes des
entités régionales et locales, pour y apporter des solutions
initiales et participatives. C'est pour cela, il était nécessaire
de rapprocher le pouvoir du peuple et de redonner une impulsion nouvelle au
développement du pays.
C'est dans cet esprit que fut promulguée
l'ordonnance-loi n° 82-0006 du 25 février 1982 partant sur
l'organisation territoriale, politique et administrative de la
République du zaïre.
Sur ce, l'ordonnance-loi n° 95/006 du 20 décembre
1995, portant sur la décentralisation territoriale, administrative et
politique a été promulgué par le président pour se
défendre contre les critiques de l'Union pour la Démocratie et le
Progrès social en sigle UDPS.
Tous ces textes contiennent des dispositions reconnaissant
aux entités administratives décentralisées, une autonomie
financière d'intérêt commun.
La nouvelle constitution promulguée le 18
février 2006 a innové l'organisation d'un état unitaire
caractérisé par le régionalisme politique au niveau des
provinces d'une part, et la décentralisation administrative d'autre
part, à l'échelon inférieur des entités
territoriale de base.
* 31 Manuel UNPP,
Démarche axées sur l'égalité des sexes dans les
situations de conflit et après conflits, p. 27.
* 32 KAYINDA, Y., La
décentralisation territoriale zaïroise à l'épreuve de
la théorie et des faits, Les Cahiers du Cedaf, Louvain-la-Neuve,
avril 1984, p. 2.
|