WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Depenses publiques et équilibre sur le marche des biens et services au Burundi: une analyse empirique (1987-2006)

( Télécharger le fichier original )
par Donatien BANYANKIRUBUSA
Université du Burundi - Licence 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE I : DEPENSES PUBLIQUES ET EQUILIBRE SUR LE MARCHE DES BIENS ET SERVICES : Aspects théoriques et conceptuels

La question de l'influence des dépenses publiques sur les variables macroéconomiques a fait longtemps objet de controverses entre beaucoup d'auteurs. Plusieurs théories ont été développées en rapport les effets des dépenses publiques. A cet effet, notre problème est de savoir l'influence des dépenses publiques sur l'équilibre entre l'épargne et l'investissement.

I.1. Notion de dépenses publiques

I.1.1. Définition

Les dépenses publiques sont des dépenses de l'Etat qui figurent dans le budget de l'Etat voté chaque année par le parlement. Il s'agit des dépenses budgétaires (CAPUL, J.V et GARNIER, O. (2005)).

COTTA, A. (1972) distingue, outre les dépenses extraordinaires et ordinaires, les dépenses de fonctionnements des services civils, les dépenses militaires et les dépenses d'investissement.

Les dépenses publiques sont les dépenses de l'Etat telles qu'elles apparaissent dans le budget de l'Etat, ceux des collectivités et des organismes parapublics. On y trouve : les dépenses de fonctionnement et les dépenses d'investissement. Suivant le caractère du temps, on distingue les dépenses définitives et les dépenses temporaires. Leur financement est assuré par les recettes publiques (impôt, taxes et cotisations sociales) et par le déficit public.

Le professeur Philip. E. TAYLOR (1953) quant à lui, distingue les dépenses neutres et les dépenses interventionnistes.

a. Dépense neutre

On peut qualifier de dépenses neutres, les dépenses que la collectivité doit assurer dans l'intérêt général pour autant que l'économie privée est incapable d'assurer : l'administration, la sécurité intérieure, la défense nationale et la justice entrent sans contestation possible dans cette catégorie. En ce qui concerne l'éducation, il arrive des cas où ça relève de l'initiative privée. Mais, au fur et à mesure que l'enseignement revêt un caractère politique, l'Etat entend exercer un contrôle sur la formation intellectuelle. Il s'agit des dépenses de fonctionnement.

b. Dépenses interventionnistes

Sous cette rubrique, il distingue trois catégories de dépenses :

- aide à l'industrie, à l'agriculture et au travail;

- orientation de l'économie générale ;

- développement du bien-être social.

Cette classification dépasse les dépenses de fonctionnement ou d'exploitation et nous conduit à la frontière entre les dépenses de transfert et les charges de capital. Au premier chef, il s'agit essentiellement des subventions économiques en faveur des branches que le gouvernement entend développer dans le cadre de sa politique générale, ou de prime différentiel, permettant d'abaisser au profit du consommateur ou du client de services publics (transport) le prix de vente ou le tarif au dessous du prix de revient. Il s'agit donc des dépenses de transfert dans la mesure où le contribuable fait des sacrifices en vue de procurer des avantages, soit aux activités privilégiées, soit au consommateur. L'intérêt de la dette publique se rattache également à cette catégorie.

Au second plan, l'Etat cherche à se substituer à l'initiative privée et à l'insuffisance des moyens de financement pour procéder, par des ressources qualifiées de publiques, à des investissements dans le secteur économique : services publics, industrie nationalisée ou privée (mais revêtant une importance capitale), agriculture, logement, transport, réparation des dommages de guerre, etc.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry