INTRODUCTION
1.
PROBLEMATIQUE
La capacité de créateur de
véritables entreprises, la prise en compte de la dimension humaine et
l'utilisateur des talents et les capacités de chacun, sont les
éléments qui dénoncent de la santé d'une
économie.
Une entreprise ne peut survivre que si elle est bien
organisée et dirigée, son épanouissement lié
à l'atteinte de ses objectifs est aussi par le résultat de
plusieurs facteurs (tant externes qu'internes, favorables ou non) dont la
combinaison harmonieuse détermine sa croissance. Contrairement aux
externes, les facteurs internes, en l'occurrence la classification des emplois
et la rémunération des agents, sont liés et constituent un
frein au progrès et à la réalisation des objectifs de
l'entreprise.
Voilà plusieurs années maintenant que la
République Démocratique du Congo est ravagée par une crise
particulière, la plus périlleuse de son histoire. Elle a atteint
un niveau d'intensité extrême, entraînant la grande
majorité des activités dans un déclin plus significatif
et affectant pratiquement toutes les couches sociales, sur le plan politique,
culturel, technologique, économique et bien sûr la
Société Nationale d'Electricité SNEL en sigle n'est pas
épargnée. La récession de l'économie congolaise
ajoutée à ces désorganisations et l'absence de
l'éthique ont entraîné la baisse des activités de la
SNEL. Cette dernière éprouve d'énormes difficultés
aussi bien sur le domaine de la gestion que sur le plan de classification des
emplois des agents et de la rémunération du personnel.
Ainsi, les conséquences sont subies par le personnel
qui assiste uniquement aux mauvaises conditions de travail, l'insuffisance des
salaires et d'autres avantages sociaux. A cet effet, nous avons
décidé dans le cadre de l'élaboration de notre
mémoire de mener nos recherches sur la politique de classification des
emplois et rémunérations .En optant pour ce sujet, notre objectif
est de dégager le rapport entre la classification d'emplois et la
rémunération des agents de la SNEL
Pour y parvenir, nous nous posons la question principale
suivante :
- La gestion des ressources humaines à la SNEL sur le
plan de classification des emplois et de la rémunération du
personnel est elle efficace ?
Nous tenterons de répondre à cette interrogation
au terme de ce travail.
2.
HYPOTHESE DE L'ETUDE
Au regard de la question soulevée dans le point
précédant, nous partons de l'hypothèse selon laquelle la
gestion des ressources humaines sous l'angle de la classification d'emplois et
de rémunération présenterait quelques faiblesses dues
à la situation financière difficile que traverse la SNEL.
3.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
La classification des emplois et rémunérations a
un rôle important à jouer au sein d'une entreprise. C'est un outil
de travail nécessaire pour la gestion des ressources humaines car
débouchant à la détermination rationnelle de la
rémunération. Il s'agit en fait d'un moyen propre à
assurer une rémunération égale pour un travail de valeur
égale, tenant dûment compte des efforts physiques et
intellectuels, des responsabilités assumées, des qualifications
exigées, des risques encourus, voire des sacrifices imposés
à ceux qui occupent tels ou tels emplois.
En tant qu'étudiant en Administration des affaires,
ces problèmes nous ont beaucoup intéressé ; c'est
parce que nous avons constaté que la cl assification des emplois et de
rémunération est un outil de travail nécessaire pour la
gestion d'une administration. Son étude mérite qu'on s'y attache
sérieusement pour déceler les maux dont il souffre et au besoin
essayer de proposer des solutions pour corriger dans l'avenir cette pratique et
la rendre de ce fait plus efficace dans la poursuite des objectifs que s'est
assigné une entreprise.
4.
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Pour récolter les informations nécessaires
à notre étude, nous avons utilisé les méthodes et
techniques ci-après :
Ø La méthode quantitative déductive
basée sur l'analyse du contenu qui nous a permis à partir des
théories développées au premier chapitre, de pouvoir
décrire avec intègre les stratégies appliquées par
la SNEL.
Ø La méthode statistique pour avoir les
données chiffrées de notre enquête.
Ø La technique documentaire grâce à
laquelle nous avons consulté toute la documentation susceptible de nous
donner des renseignements.
Ø La technique de sondage d'opinions qui nous a
aidé à recueillir des informations auprès des responsables
de la SNEL.
5.
DELIMITATION DU SUJET
Le champ d'action de tout travail scientifique doit être
limité dans le temps et dans l'espace. Pour notre cas, nous
évoluons dans les limites territoriales de la ville de Kinshasa et
particulièrement dans la Société Nationale d'
Electricité où les investigations s'étendent sur la
période allant de 2005 à 2008.Le choix de cette période
est lié au besoin d'accéder aux données le plus
récentes.
6.
CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se
subdivise en trois chapitres : la première porte sur les
considérations théoriques ; le second concerne la
présentation de la SNEL et le troisième et dernier décrit
la politique de classification des emplois et rémunération
à la SNEL.
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES
Dans ce chapitre, nous nous proposons de mettre en relief
l'essentiel sur la théorie de l'emploi et nous devons aussi parler de
l'entreprise, environnement dans lequel se déroule cet emploi, ensuite
nous exposerons les notions de la rémunération.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
1.1. Approche
théorique de la notion de l'emploi
1.1.1. Définition
de l'emploi
L'emploi est toute activité non illicite pouvant
procurer à un individu les revenus nécessaires pour satisfaire
à ses besoins essentiels.1(*)
C'est un ensemble de tâches, des devoirs, et de
responsabilité qui regroupent un ensemble des postes ayant des
caractéristiques semblables.
1.2. Recrutement
C'est une activité qui vise à pourvoir aux
postes offerts et vacants dans une organisation. 2(*)Cette activité entraîne
l'établissement d'une procédure permettant à
l'organisation de se préparer, d'informer afin d'attirer un nombre
suffisant de candidatures possédant des qualifications et de la
motivation face aux postes offerts. Aussi, il est à souligner qu'on ne
recrute que quand il y a vacance d'emploi avec certitude. Le recrutement de
nouveau personnel peut viser l'occupation ultérieure après une
formation reçue au sein de l'entreprise.
1.3. Classification des
emplois
1.3.1. Analyse des
emplois
L'analyse des emplois est une technique qui consiste à
déterminer les composantes (tâches et conditions de travail) des
emplois, ainsi que les qualifications professionnelles requises pour les
exécuter convenable.3(*)
SEKIOU quant à lui, définit l'analyse de
l'emploi comme étant un processus qui permet de constater par
l'observation et par l'étude et de rapporter l'information pertinente
qui concerne la nature d'un poste spécifique. C'est aussi la description
des tâches que contient le poste et des habiletés, connaissances,
capacités et exécuter son travail ainsi que ce qui
différencie ce poste de tous les autres.
Comme on peut le remarquer, l'analyse des emplois
établit un inventaire complet isolé les composantes
significatives des emplois, c'est-à-dire les tâches
caractéristiques, les rassemble et fournit ainsi des informations
précieuses sur le contenu réel des emplois.
Elle se présente donc, comme étant un processus
permettant de tracer le profil d'un emploi et de ses exigences et une
méthode. Une méthode permettant de recueillir et d'analyser tous
les faits relatifs à cet emploi.4(*)
1.3.2. Rôle
Son rôle consiste à effectuer une analyse et
à fournir une information détaillée sur un emploi
précis qu'on veut décrire. Si l'information recherchée
n'est pas complète ou fausse cela aura de répercutions dans le
programme d'évaluation. Au cas contraire, le plan d'évaluation
sera correct et fiable.
1.3.2.
Utilités
Les résultats de l'analyse des emplois ont pour
principaux objectifs :
Ø Permettre une orientation professionnelle ;
Ø Faciliter la sélection et le placement et
développer les techniques et épreuves de
sélection ;
Ø Améliorer la planification du personnel par le
transfert, la promotion et la rétrogradation ;
Ø Servir de support et l'amélioration des
emplois et à l'appréciation des travailleurs ;
Ø Permettre l'adaptation du programme de formation du
personnel aux besoins réels de l'entreprise,
Ø Permettre une meilleure utilisation du
personnel ;
Ø Améliorer les relations de travail,
l'efficacité ;
Ø Améliorer la gestion de la carrière et
la gestion de temps ;
Ø Localiser les sources potentielles de fatigue,
d'accidents et de la maladie professionnelles.
1.3.4. Evaluation des
emplois
C'est une activité de la gestion des ressources
humaines reposant sur une démarche pour analyser et comparer les
exigences de différents emplois au sein d'une organisation en vue de
déterminer sur une base logique, leur valeur relative et établir
une hiérarchie des emplois. Elle permet ainsi de bâtir une
échelle des rémunérations équitables à ces
différentes tâches.
1.3.5. Qualification des
emplois
La qualification désigne la hiérarchie que l'on
peut établir entre les individus en fonction de leurs savoirs
accumulés et de leur savoir faire susceptibles d'être
valorisés en termes de rémunération ou promotion. A
l'entrée sur le marché du travail, la qualification d'un individu
est évaluée par le niveau de ses diplômes ou de la
réussite à des épreuves académiques. Par la suite,
la fonction professionnelle l'expérience constitue les modes classiques
d'augmentation de la qualification.
1.3.6. Classification des
emplois
La classification des emplois suppose l'établissement
des classes professionnelles ou catégories professionnelles, afin de
classer hiérarchiquement les emplois. Elle est une distribution
systématique en diverses catégories d'après les
critères précis.
Il est à souligner que les anciennes classifications
avaient pour objectifs d'assurer une rémunération juste et
équitable entre des salariés dont les tâches devenaient de
plus en plus différenciées.5(*)
Tandis que les nouvelles classifications des emplois ont comme
obligations :
- De supporter de nouvelles politiques de personnalisation de
salaire ;
- D'être conçues en étroite
indépendance avec les autres aspects de la gestion des ressources
humaines ;
- De mettre en valeur la notion de responsabilité
confiée à tous les niveaux ;
- De privilégier la synthèse par rapport
è l'analyse ;
- D'être des instruments de communication et de remise
en cause et non une façon d'imposition des normes figés ;
- De donner une image dynamique de l'organisation et de
l'évolution des emplois ;
- De tendre à l'objectivité.
- Aussi, les classifications des emplois remplissent quatre
fonctions essentielles qui sont :
v Identification des métiers, des emplois et des
postes : la grille constitue une référence permanente de
l'organisation du travail (définition des tâches, mobilité
interne, gestion des compétences) ;
v Etablissement d'une hiérarchie professionnelle, les
emplois et les postes étant classés grâces à des
coefficients prédéterminés ;
v Régularisation de l'emploi et du travail, les grilles
permettant d'articuler le marché interne et le marché
externe ;
v Définition des niveaux de
rémunération : le salaire de base dans le profession le plus
souvent obtenu en multipliant le coefficients du poste par le valeur du point.
Cette dernière varie selon catégories professionnelles
ouvrières, employés, agents de maîtrise, cadres.
1.3.7. Description de
l'emploi
La description de l'emploi est un processus permettant de
mieux comprendre un emploi ou les différentes tâches d'un
emploi.
Il comprend :
L'identification de l'emploi qui contient un ensemble des
renseignements pour situer les emplois dans l'organigramme de l'organisation et
un éventail de renseignements pour identifier les emplois ;
La définition sommaire qui n'est autre qu'un
résumé dans lequel on retrouve les principales tâches d'un
emploi donné. Cette définition sommaire aide au recrutement des
candidats.
Les tâches à exécuter qui sont une
description détaillé des tâches à effectuer qui
incluse les tâches secondaires et principale présenté par
ordre d'importance.
1.3.8. Spécification
des emplois
La spécification des emplois fait appel aux
capacités personnelles qui sont déterminées à
partir d'indications précises et essentielles que l'on trouve dans le
contenu de l'analyse des emplois. Ce contenu décrit les exigences qui
permettent de remplir adéquatement l'emploi ; c'est-à-dire
les aptitudes, les connaissances.
La formation et les qualités nécessaires
à rechercher chez le détenteur. L'ensemble de ces renseignements
forme ce qu'on appelle la spécification (ou profil) des emplois.
SECTION 2 : LA REMUNERATION
2.1. Définition de la rémunération
La Rémunération est la somme
représentative de l'ensemble des gains susceptible d'être
évalués en espèces et fixés par accord ou par les
dispositions légales et réglementaires qui sont dus en vertu d'un
contrat de travail, par un employeur à un travailleur.6(*)
La rémunération d'un travail à la
tâche ou aux pièces doit être calculée de telle sorte
qu'elle procure au travailleur, de capacité moyenne et travaillant
normalement, un salaire ou moins égal à celui du travailleur
rémunéré au temps et effectuant un travail analogue.
La rémunération est fixée par des
contrats individuels conclus librement entre travailleurs et employeurs ou par
voie de conventions collectives. Elle doit être stipulée en
monnaie ayant cours légal en République Démocratique du
Congo. Et son montant est déterminé soit à l'heure, soit
à la journée, soit à la semaine ou au moins soit à
la pièce ; soit à la tâche.
A défaut de preuve d'une rémunération
convenu l'employeur doit la rémunération déterminée
par les conventions collectives ou, à défaut dans leur silence,
par le décret prévu à l'article 87 du code du travail, ou
par les cisages du lieu où le contrat doit être
exécuté, compte tenu notamment de la nature du travail de la
qualification professionnelle et de l'annualité du travailleur dans
l'entreprise.
Enfin, la rémunération est due pour le temps
où le travailleur a effectivement fourni ses services, elle est
également due lorsque le travailleur a été mis dans
l'impossibilité de travailler du fait de l'employeur ainsi que pour les
jours fériés légaux, hormis le cas de lock-out
déclenche conformément aux dispositions légales.
2.2. Composantes de la Rémunération
La
rémunération comprend:7(*)
§ Le salaire ou traitement ;
§ Les commissions ;
§ L'indemnité de vie chère ;
§ Les primes ;
§ La participation aux bénéfices ;
§ Les sommes versées au titre de gratification ou
de moins de complémentaires ;
§ Les sommes versées pour prestations
supplémentaires ;
§ La valeur des avantages en nature ;
§ L'allocation de congé au l'indemnité
complémentaire de congé ;
§ Les sommes payées par l'employeur pendant
l'incapacité de travail et pendant le période
précèdent et suivant l'accouchement.
Ne sont pas éléments de la
rémunération :
§ Indemnité de transport ;
§ Les soins de Santé ;
§ L'indemnité de logement, ou le logement en
nature ;
§ Les allocations familiales légales ;
§ Les frais de voyage, ainsi que les avantages
accordés exclusivement en vue de faciliter au travailleur
l'accomplissement de ses fonctions.
2.3. Rapport Rémunération et emploi
Tout travail mérite une rémunération en
rapport avec les prestations fournies. Le législateur congolais
précise que la rémunération doit être payée
en espèces, sous déduction éventuelle de la contre-valeur
des avantages dus et remis en nature.
Le paiement doit avoir lieu pendant les heures du travail au
temps et au lieu convenus. Il est interdit à l'employeur de restreindre
de quelque manière que soit la liberté du travailleur de disposer
de sa rémunération à son gré. Ensuite, le paiement
de la rémunération doit être effectué à des
intervalles réguliers n'excédant pas un mois ; le paiement
doit avoir lieu au plus tard dans les six jours suivant la période
à laquelle il se rapporte.
Lors de la cessation définitive des services effectifs,
toute somme restant due en exécution d'un contrat de travail, doit
être payée au travailleur et les cas échéant, aux
ayants droit de ce dernier, au plus tard dans les deux jours ouvrables qui
suivent la date de la cessation des services :
1. Si le travailleur est dans l'impossibilité de se
procurer par ses propres moyens un logement suffisant pour lui et sa famille ou
s'il est dans l'impossibilité de se ravitailler
régulièrement en denrées alimentaires de premières
nécessités.
2. Un arrêté du Ministre du travail fixe les
modalités d'octroi de logement, se valeur maximum ; fixe
également les régions et les catégories de travailleurs
pour lesquelles la fourniture d'une ration journalière de vivres est
obligatoire.
En cas d'incapacité de fournir ses services par suite
de maladies ou d'accident, il conserve le droit, pendant toute la durée
de la suspension du contrat, aux deux tiers de la rémunération en
espèces et à la totalité des allocations familiales. Le
droit aux avantages contractuels en nature subsiste pendant l'incapacité
de travail, à moins que le travailleur n'en demande la contre valeur en
espèces. Le logement ne peut toute fois être remplacé par
sa contre-valeur. Le calcul de la rémunération pendant ce temps
est effectué dans les conditions fixées à l'article 66 du
code du travail.
Si la maladie ou l'accident sont réputés maladie
professionnelles ou accident de travail aux termes de la réglementation
de la sécurité sociale, le travailleur conserve le droit pendant
les six premiers mois de la suspension du contrat aux deux tiers de la
rémunération en espèces et à la totalité des
allocations familiales.
Le travailleur perd tous ces avantages lorsque la maladie ou
l'accident résulte d'un risque spécial (article 107) il y a
risque spécial lorsque l'accident résulte des dispositions
prévues à l'article 108 du code de travail.
SECTION 3 : NOTIONS SUR L'ENTREPRISE
3.1. Définition du
concept d'entreprise
On appelle « ENTREPRISE » l'ensemble de
moyens utilisés pour la réalisation, ou profit et sous la
responsabilité d'une même personne Juridique, d'opérations
commerciales ou financières poursuivies pendant une période plus
au moins longue.8(*)
Du point de vue Juridique, l'entreprise est un groupement
d'individus qui s'organisent en mettant en commun les ressources
humaines ; financières et matérielles en vue de produire des
biens ou services, de les vendre, de réaliser des
bénéfices et de les partager tant en prenant soin de penser
à l'épanouissement de l'organisation.9(*)
Et c'est à juste titre que certains autres soulignent
que la mission de l'entreprise est la satisfaction qu'elle apporte à ses
clients à travers ses activités et ses produits.10(*)
L'entreprise agit ou évolue dans un environnement
duquel elle reçoit les inputs et auquel elle fournit les outputs
cependant, pour atteindre ses objectifs, elle s'organise en répartissant
les tâches générales en groupe de tâches
particulières. Ces tâches constituent les fonctions d'une
entreprise.
3.2. Les fonctions d'une
entreprise
Une entreprise est essentiellement une entité
économique qui renferme un certain nombre des fonctions qui lui
permettent d'atteindre ses objectifs ou mieux d'assurer son fonctionnement. Les
fonctions sont des parties indépendantes, ayant chacune le rôle
qui lui est réservé dans la structure globale.
Elles varient d'une entreprise à l'autre selon la
nature, la taille, les activités exercées et les objectifs suivis
par l'entreprise. Cependant, quelle que soit la taille de l'entreprise, on
dénombre avec FAYOL, six fonctions essentielles s'y retrouvant toujours
ce sont :
§ Fonction Administrative ;
§ Fonction Commerciale ;
§ Fonction Financière ;
§ Fonction Technique ;
§ Fonction de Sécurité ;
§ Fonction Comptable.
Toutes ces fonctions s'emboîtent de telle manière
qu'elles sont toutes interdépendantes.
3.3. Types d'Entreprises
Les principales entreprises se subdivisent comme
suit :
A. Les entreprises
Publiques
Ce sont les établissements publics à
caractère industriel et commercial dans lesquels le capital appartient
entièrement à l'Etat. Ces entreprises cherchent le profil qui
sera investi. Mais les résultats d'exploitation servent le but
d'intérêt général. Elles contribuent grandement au
portefeuille de l'Etat.
B. Les entreprises
privées
Ce sont celles dont les capitaux appartiennent aux
particuliers appelés « actionnaires » ou
« associés ».
Les statuts déterminent les règles de
constitution ; d'organisation, de fonctionnement, de production de vente
et de distribution des bénéfices des entreprises.
C. Les entreprises
mixtes
Ce sont celles qui sont constitués par des capitaux
mixtes, publics et privés. L'Etat est co-actionnaire majoritaire ou
minoritaire.
Lorsque l'Etat est majoritaire, un de ses
délégués dirige l'entreprise. Tan disque là
où ses actions sont minoritaires, il est représenté par
des administrateurs délégués.
3.4. ORGANISATION
Pour organiser méthodiquement une entreprise quelle
qu'elle soit il faut :
1. Lui donner les éléments indispensables
à son bon fonctionnement, éléments que l'on subdivise
en :
§ Eléments matériels : le capital et
le moyens d'action ;
§ Eléments humains : le personnel des divers
services
2. déterminer la meilleure utilisation de ces divers
éléments en vue d'obtenir un rendement efficace et de
réaliser des bénéfices raisonnables.
CHAPITRE II. PRESENTATION
DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE
Pour mieux appréhender notre étude, il sied
d'abord de présenter notre cadre d'étude qu'est la SNEL, cadre ou
s'applique la classification des emplois et rémunérations l'objet
de notre étude.
SECTION I : APERÇU HISTORIQUE
La Société Nationale d'Electricité
« SNEL », est un établissement de droit public
à caractère industriel et commercial crée par l'ordonnance
loi n° 73/033 du 16 mai 1970.
A l'époque, l'entreprise a reçu également
de l'Etat, en tant que maître de l'ouvrage, le mandat de maître
d'oeuvre dans les travaux de la première étape de
l'aménagement hydroélectrique du site d'Inga.
En effet, soucieux de réponse aux besoins
énergétique du pays, les pouvoirs publics, par l'ordonnance
présidentielle n) 67-391 du 23 septembre 1967, instituaient le
comité de contrôle technique et financier pour les travaux d'Inga,
comité qui sera remplacé en 1970 par la SNEL.
A la suite de mise en service de la centrale d'Inga I, le 24
novembre 1972, la SNEL devenait effectivement producteur, transporteur et
distributeur d'énergie électrique à l'instar d'une autre
société d'Etat, REGIDESO, et de six sociétés
commerciales privées existantes, ayant le même objet social,
à savoir11(*):
v Comectrick
v Forces de l'est ;
v Forces du Bas Congo ;
v Société générale Zaïroise
des forces hydroélectriques
(SOGEFOR) ;
v Société générale africaine
d'électricité (SOGELEC).
v Cogelin.
La même année, le gouvernement mit en marche le
processus d'absorption progressive de ces sociétés privées
par la SNEL.
L'issue de ce processus se traduira par l'instauration d'une
de monopole au de SNEL de confortée par la loi n° 74/0112 du 14
juillet 1974 portant reprise par SNEL de leurs droits, obligations et
activités.
Celle-ci traduit la volonté de l'Etat de d'assurer le
contrôle directe de la production, du transport et de la distribution de
l'électricité, matière stratégique dans le
développement économique et sociale du pays.
Cependant, en ce qui concerne REGIDESO, la reprise totale par
SNEL de ses activités électriques, y compris ses centrales
hydroélectriques et thermiques du pays. Seul quelque micro et minis
centraux hydroélectriques du secteur minier et des petites centrales
thermiques intégrées aux installations d'entreprises
isolées demeurant indépendantes.
A ce jour, le service public de l'électricité
est confiés à SNEL érigé sous forme de
société d'Etat, régie par la loi cadre sur les entreprises
publiques et l'ordonnance n° 78/196 du 5 mai 1973 approuvant ses statuts,
sous la tutelle du ministre ayant l'énergie dans ses attributions.
Ainsi, après sa création sa création
administratives et sa définition statutaire par les pouvoirs publics, il
incombait à la nouvelle société de s'assurer en
matérialisant ses structures fonctionnelles et ses activités sur
le terrain.
Pour ce faire, il lui a fallu, à partir des anciennes
sociétés productrices et distributrices d'énergie
électrique ayant des structures et des cultures
différentes :
1. Traduira dans les faits une véritable
société d'électricité à l'échelon
national et international ;
2. Définira son développement à court,
moyen et long terme en rapport avec les objectifs généraux lui
assignés par l'Etat : produire, transport et distribuer
l'électricité au moindre coût possible.12(*)
Accomplissant au mieux ces deux objectifs, SNEL poursuivit sa
mission de maître d'oeuvre pour les travaux d'aménagement du site
d'Inga dont la première phase, Inga I (puissance installé :
350 MW), officiellement démarrée le 1er janvier 1968,
fut inauguré le 24 novembre 1972.
La deuxième phase, Inga II (puissance
installée : 1400 MW), a vu ses installations entrer en service en
1982.
Cette période des grands travaux a été
couronnée par la construction de la ligne 500 KVTHTCC Inga Shaba, 1.740
Km, la plus longue du monde, entrée en service en 1983 pour
approvisionner en énergie électrique les mines et usines du
Shaba, au sud du pays parallèlement, de 1980 à 1986, sur le plan
de ses structures, SNEL créa progressivement sa propre culture ç
la place de celles hérités de ses prédécesseurs.
Le nécessaire restructuration de SNEL, devenue
aujourd'hui un fait acquis, était un préalable à la
conception et à la définition du plan de développement
à long terme de la société.
Ce processus de réforme, accompagné d'une
nationalisation progressive des cadres de direction et commandement en
remplacement du personnel européen, a abouti a la situation où,
depuis 1989, SNEL fonctionne entièrement sans compter aucun agent
expatrié dans ses effectifs.
En 1980, il est engagé une étude de
développement de la société et, devant la
nécessité de mener parallèlement des actions de
sauvegarde, il intervient une mise en place de deux programmes
intermédiaires successifs : un programme 1981 - 1983 suivi d'un
programme 1984 - 1986.
A l'issue du second programme intermédiaire,
parallèlement aux actions, se poursuit l'achèvement de
l'étude d'un plan de développement qui devait prendre en compte
tous les programmes de l'entreprise et ceux des acquis qui concourent aux
mêmes objectifs.
Ainsi est né l'actuel « Plan directeur
National de Développement du secteur de l'électricité
à l'horizon 2005 », dont dispose SNEL depuis 1987. Ce plan
s'articule autour des axes stratégiques suivants :
· Rentabilisation des infrastructures et de transport
existant ;
· Satisfaction de la demande au moindre
coût ;
· Amélioration de la production de la
productivité ;
· Recherche de l'équilibre financier.
A partir de ce plan, fut arrêté les deux
programmes d'investissements prioritaires (PIP) qui en est la première
tranche en cours d'exécution du plan directeur.
L'embargo financier décrété sur la RDC en
1990, les pillages de 1991 et 1993 et des deux guerres survenues au pays
(guerre de libération de 1996 et 1997 et la guerre d'agression de 1998
à 2003) ont lourdement hypothéqué l'exécution des
deux programmes d'investissements prioritaires.
Le plan directeur à l'horizon 2001, quant à lui
met un accent particulier sur la nécessité de mettre
l'énergie électrique à la portée de tous les
congolais pour leur épanouissement, singulièrement ceux habitant
les milieux ruraux.
1.1. Localisation et
situation géographique
La SNEL est située sur l'avenue de la justice n°
2381 dans la Commune de la Gombe à Kinshasa, République
Démocratique du Congo.
SECTION 2 : STATUT JURIDIQUE
Comme toute société d'Etat, la SNEL est
régie par la loi n° 78/002 du 06 janvier 1978 portant dispositions
générales applicables aux entreprises publiques. Retenons aussi
que la SNEL est placée sous la tutelle technique du ministre ayant
l'énergie dans ses attributions.
SECTION 3 : OBJET SOCIAL
L'objet social vise les objectifs suivants :
- Faciliter aux agents l'accès à la
propriété privée ;
- Améliorer les conditions de vie et de
travail ;
- Assistance sociale aux agents dans leur vie courante.
SECTION 4 : ACTIVITE DE L'ENTREPRISE
4.1. Production du courant
La république Démocratique du Congo est
dotée des ressources hydroélectriques primaires
considérables évaluées à quelques 100.000 MW
disséminées à travers l'ensemble du territoire
national.
Celle-ci sont cependant non totalement inventoriées, ni
exploitées dans des propositions importantes.
Environ 40% de ces ressources sont concentrées dans le
site d'Inga. S'agissant spécifiquement des sites d'Inga, seuls deux
centraux ont été aménagés, à savoir :
· La centrale d'Inga puissance installée de 351 MW
mise en service en 1972 ;
· La centrale d'Inga II totalisant 1.424 MW
inaugurée en 1982.
Il demeure d'autres possibilités d'aménagement.
Il s'agit de :
· Inga III avec une puissance installée de 3.500
MW ;
· Grand Inga pour une puissance de 3.900 MW en stage
final.
La SNEL dispose, à l'heure actuelle, d'un important
surplus énergétique. En effet, sa capacité
installée qui est de 2.416 MW n'est utilisée qu'à environ
30 %.
Même si on considère une reprise
économique à moyen terme et en programme d'électrification
intensive en rapport avec le plan Directeur Révisé, le taux
d'utilisation de ces centrales ne dépassera guère 60 %.
C'est pour cette raison que depuis 1982, SNEL développe
une politique dynamique d'exportation de l'énergie électrique
d'Inga. Cette politique vise à :
· Améliorer le taux d'utilisation des centrales
d'Inga ;
· Accroître la capacité d'autofinancement de
la société pour les besoins d'électrification de
l'arrière pays.
Il existe plusieurs projets d'interconnexion à partir
d'Inga regroupés suivant les axes ci-après :
· R.D. Congo - Afrique Australe ;
· R.D. Congo - Afrique Centrale ;
· R.D. Congo - Afrique de l'Ouest ;
· R.D. Congo - Afrique du Nord.
Tableau 1 synoptique de la production du courant
DESIGNATION
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Puissance hydro installé en MW
|
2.442,02
|
2.442,02
|
2.442,02
|
2.442,02
|
2.442,02
|
Puissance thermique installée en MW
|
30,06
|
30,06
|
30,06
|
30,06
|
30,06
|
Production nationale en GWh
|
5.813,2
|
5.796,5
|
5.930,2
|
5.967,8
|
6.873,6
|
Postes H.T
|
66
|
66
|
66
|
66
|
66
|
Nombre sous tension MT/MT
|
49
|
49
|
49
|
49
|
49
|
Nombre des cabines MT/BT
|
2.797
|
2.810
|
2.815
|
2.830
|
2.847
|
Longueur des lignes HT (km)
|
5.547,2
|
5.547,2
|
5.547,2
|
5.547,2
|
5.547,2
|
Longueur de réseaux MT (km)
|
3.096
|
3.096
|
3.096
|
3.096
|
3.096
|
Longueur des réseaux BT (km)
|
11.653
|
11.653
|
11.653
|
11.653
|
11.653
|
Consommation intérieure (GWh)
|
4.533,1
|
4.611,1
|
4.580,7
|
4.623,0
|
4.656,2
|
Exportation (GWh)
|
1.279,0
|
1.201,7
|
1.334,2
|
1.331,1
|
1.394,9
|
Importation (GWh)
|
5,6
|
12,2
|
5,6
|
3,2
|
1,3
|
Achats locaux (auto producteurs)
|
9,6
|
20,8
|
25,1
|
23,5
|
21,4
|
Chiffre d'affaires (103 USD)
|
-
|
175.950
|
162.622
|
151.275
|
148.764
|
Ventes d'énergie (GWh)
|
-
|
4.360
|
4.357
|
4.092
|
4.626
|
Recette (103 USD)
|
-
|
55.016
|
48.454
|
58.192
|
67.498
|
Nombre d'abonnés :
- export
- HT
- MT
- BT
|
4
8
1.092
271.58
3
|
4
9
1.115
290.67
3
|
4
10
1.119
300.47
7
|
4
10
1.145
331.67
0
|
4
13
1.173
359.14
3
|
Source : L'ECLAIR, revue trimestrielle
d'information générale de la Société Nationale
d'Electricité (SNEL) de la République Démocratique du
Congo, 2007.
Ce tableau donne la synthèse de
l'évolution des longueurs des lignes HT, MT, BT et de la production du
courant durant cinq années. De l'analyse de ce tableau, il ressort que
l'extension du réseau est restée invariable, mais cependant, les
paramètres des réseaux de distribution ont connu des
accroissements globaux importants suite à la demande
élevée des consommations.
Cependant, cette production est confrontée à
plusieurs perturbations enregistrées sur les réseaux
dont :
- Les surtensions causées souvent par des manoeuvres
d'exploitation, des décharges atmosphériques et des pertes
d'isolement affectant certaines parties du réseau ;
- Les coupures de courant trouvant leur origine dans la mise
hors service volontaire des charges ou dans le déclenchement d'un
appareillage de sécurité suite à des
irrégularités dans le réseau ;
- Les flickers qui sont des gênes créées
essentiellement au niveau des luminaires suite à la fluctuation de la
tension.
Bref, le réseau de distribution de la ville de Kinshasa
possède des caractéristiques suivantes :
· Son branchement en antenne ;
· L'extension géographique et la croissance
démographique, augmentation sans cesse la charge de la ville ;
· La surcharge des équipements ;
· La vétusté de certaines parties du
réseau ;
· Les interventions non autorisées de tierces
personnes ;
· Les raccordements frauduleux.
Au-delà de toutes ces perturbations la SNEL envisage
quant même quelques pistes de solutions.
Selon la SNEL, réduire les perturbations signifie
répondre aux besoins énergétiques de la population, et
cela est inhérent aux actions ci-après :
· La satisfaction de la demande par l'augmentation des
cabines ;
· La réduction du délestage par
l'implantation des cabines de décharge ;
· Réhabilitation de l'infrastructure existante.
4.2. Objectifs de la SNEL et
perspectives d'avenir
Les objectifs principaux de la SNEL sont :
· La production, le transport et la distribution de
l'énergie électrique ;
· Commercialisation de l'énergie
électrique.
Les perspectives d'avenir sont centrées autour des
points ci-après :
· Consolidation et développement des politiques
déjà définies ;
· Mise en place d'un plan des ressources
humaines :
- Plan de carrière ;
- Plan de recrutement ;
- Plan de formation.
· Renforcement des soins de santé à assurer
aux agents dans les installations SNEL.
4.2.1. Considération
générales
L'architecture institutionnelle actuelle et le mode de
fonctionnellement décrit ci-dessus, ainsi que la composition des actifs
actuels de la société SNEL, pourraient subir des chargements
à la suite des travaux que le comité de pilotage de la
réforme des entreprises publiques, en abrégé COPUREP,
réalisé la demande du gouvernement de la République
Démocratique du Congo.
Cette mission, dont le principal objectif vise la suppression
des disfonctionnements observés et la poursuite de la rentabilité
des sociétés d'Etat, explorerait pour la SNEL les pistes
ci-après :
- La cession d'actifs secondaires ou non productifs ;
- L'abandon des activités déficitaires au profit
des privés ou des municipalités ;
- Le dessaisissement de l'éclairage public et des
activités secondaires non liées à l'objet social ;
- La prise en charge de l'électrification rurale par un
office spécialisé et l'injection massive des nouveaux capitaux
propres.
4.2.2. Propriétaire
Aux termes de divers textes légaux et
réglementaires qui régissent la société et
organisent son fonctionnement (O.L. n° 70/033 du 16/05/1970, loi n°
78/002 du 06/01/1978, O.L. n° 78/196 du 05/05/1978), la SNEL n'a qu'un
seul propriétaire qui est l'Etat Congolais.
C'est le gouvernement de la République
Démocratique du Congo qui exerce toutes les prérogatives
dévolues au propriétaire de l'entreprise.
Ainsi, ce sont les ministères de l'énergie et du
portefeuille qui exercent les tutelles.
La tutelle technique exercée par le ministère de
l'énergie concerne :
- La conclusion des marchés des travaux et
fournitures ;
- L'organisation des services ;
- Le cadre organique ;
- Les statuts du personnel ;
- Le barème de rémunération ;
- Le rapport annuel ;
- L'établissement des agences à
l'intérieur du pays, etc.
Tandis que la tutelle administrative et financière
exercée par le ministère du Portefeuille porte sur :
- Les acquisitions et aliénations
immobilières ;
- Les emprunts et prêts ;
- Les prises et cessions des participations
financières ;
- Le plan comptable ;
- Le bilan annuel et le bilan de fin d'exercice.
Ces tutelles se réalisent à travers des
contrôles de l'activité, qui peuvent être préventifs,
concomitants ou à posteriori, aussi bien sur des matières
administratives, judiciaires, techniques, qu'économiques ou
financières.
Enfin, le pouvoir de tutelle s'exerce également par
voie d'autorisation préalable (pour engager des actions
déterminées), par voie d'approbation ou par opposition- par une
notification expresse- (délibération des organes de gestion de
la SNEL), sur les personnes comme sur les accès à tous les nivaux
(conseil d'administration, comité de gestion) et à tous les
stades (délibération, décision, contrats).
A l'heure actuelle, les fonctions de titulaires des
ministères de tutelle sont assumées respectivement par leurs
Excellences du potentielle et de l'énergie.
4.2.3. Le potentiel
énergique
La République Démocratique du Congo
« R.D.C » est un grand pays situé au coeur de
l'Afrique :
· 2.345.000 km carrés ;
· 75.000.000 d'habitats ;
· Un sol et sous-sol très riche avec l'immense
forêt (122.000.000 d'hectares) constituées d'essence
variées et rares ;
· Des ressources minières (cuivre, diamant, or,
cobalt, etc....) et d'autres matériaux de construction faisant de la RDC
un scandale géologique ;
· D'immenses ressources hydrauliques constituées
du fleuve Congo et de ses nombreux affluents ;
· Un riche patrimoine environnemental et un gisement
inépuisable d'énergie électrique capable d'alimenter
toute l'Afrique.
Le potentiel énergique de la RDC est essentiellement
constitué d'importantes ressources hydrauliques estimées à
774.000.000 MW, sont concentrés au seul site d'Inga, à 150 km de
l'embouchure du fleuve Congo.
Cette puissance disponible à Inga est garantie toute
l'année en raison du débit important du fleuve Congo
(débit moyen : 42.000 mettre cube/S) et de sa
régularité ; le bassin versant du fleuve étant
situé à cheval sur l'équateur.
La série des rapides rencontrés au site d'Inga
fait de celui-ci le plus important gisement mondial de puissances hydrauliques
concentrées en un seul point.
L'énergie sauvage, non polluante et renouvelable, qui
s'y dissipe annuellement est de l'ordre de 320.000.000 de MWh, soit 27,5
millions de TEP tonne Equivalent Pétrole).
Son faible coût de production demeure son
véritable atout :
- En terme de puissance installé : de 671 USD/KW
à 339 USD/KW ;
- En terme de l'énergie produite : de 1,44 US
Cents/ KWh à 1,08 US Cents/KWh.
D'autres sites importants sont localisés dans d'autres
régions avec des puissances exploitables allant de 100 à 1000
MW.
4.2.4. Plan de sauvetage et de
redressement de l'entreprise SNEL
A l'avènement du comité de gestion provisoire,
remplacé au mois d'août 2005, l'Etat des lieux de l'entreprise au
28 novembre 2004 montre que SNEL, techniquement financièrement
fragilisée, gère des infrastructures techniques vétustes,
un secteur commercial et financier désarticulé et un personnel
démobilisé.
L'entreprise, qui ploie sous le poids d'un endettement
excessif affectant sa crédibilité, connaît d'énormes
difficultés pour payer à la fois les salaires de son personnel,
assurer les charges d'exploitation courantes et soutenir l'effort
d'investissement.
Conscient de l'extrême urgence qu'il y a de sauver
l'entreprise de la « noyade » et de redresser
« la barre », il a été mis en place au
début de l'année 2005, un plan de sauvegarde et de redressement
de SNEL, en sigle « P.S.R ».
4.2.4.1. Les grandes lignes du
plan sauvetage et redressement
Partant de la vision de l'entreprise, des objectifs
généraux du « P.S.R » s'articulent autour
de :
§ L'amélioration de la qualité du produit
fourni et du service rendu à la clientèle ;
§ L'accroissement du chiffre d'affaires ainsi que des
ressources financières et charges de l'entreprise ;
§ L'assainissement des finances par une meilleur
maîtrise des ressources et charges de l'entreprise.
§ La rationalisation de l'utilisation et de l'affection
des ressources limitées de l'entreprise (financières, humaines et
matérielles) ;
§ L'accroissement du taux de desserte nationale en
électricité.
Le PSR, dont le coût est évalué à
USD 262.315.400, s'étend sur un horizon de 3 ans à partir de
2005.
Les actions retenues visent à obtenir des
résultats dans l'immédiat, au cours et dans un moyen terme de 3
ans (2006-2008).
Dans l'immédiat, il s'agit de mobiliser les ressources
humaines de l'entreprise en tant qu'acteurs principaux dans la mis en oeuvre du
programme d'activités.
Il faut essentiellement remettre les agents au travail,
diffuser et vulgariser les procédures en force dans toutes les
fonctions, moraliser et conscientiser les travailleurs dans la recherche de la
qualité sur chaque acte posé, en vue de tendre collectivement
vers la vision de SNEL.
A cours terme, il s'agit de sortir l'entreprise de la
situation préoccupante dans laquelle elle se trouve.
La démarche est de fiabiliser, avant fin 2005, les
groupes turboalternateurs de production, les infrastructures de transport et de
distribution afin de garantir la sécurité d'approvisionnement des
consommateurs en électricité de bonne qualité.
Les actions d'élimination des poches noires dans les
villes et d'électrification rurale sont tout aussi engagées
dès cette période.
En parallèle, il est question de réduire les
pertes de distributions (pertes techniques et on technique) afin
d'accroître progressivement le chiffre d'affaires et d'augmenter le taux
de recouvrement en vue de maximiser les recettes commerciales, tout en
améliorant les conditions de travail et le service rendu à la
clientèle.
A moyen terme, il s'agira de poser des actes de
réhabilitation de l'outil de production en vue de restaurer la
capacité de l'entreprise à mieux réaliser son objectif
social avec l'existant.
A long terme (au-delà de 2008), les projets
d'électrification des villes et localités ainsi que les projets
d'interconnexion visant l'accroissement de la déserte nationale et des
exportations seront mis en oeuvre selon le schéma proposé par le
plan directeur d'électrification à l'horizon 2015.
En conclusion, le plan de sauvetage et de redressement de
l'entreprise vise donc d'abord, à travers ses objectifs,
stratégies et actions, à tirer SNEL du danger de cessation
d'activités.13(*)
En fonction des pouvoirs statutaires reconnu au comité
de gestion, ce plan vise ensuite le redressement de l'entreprise au travers de
l'assainissement de la gestion, qui implique dans le chef des dirigeants (y
compris les cadres de direction) la bonne gouvernance, la transparence dans la
gestion, le devoir d'analyse et le devoir d'information.
Au demeurant, avec le concours des autorités de
tutelle, les actions suivantes du PSR doivent être impérativement
mis en oeuvre en vue d'obtenir les résultats palpables. Il s'agit
notamment de :
- Rééquilibrer les tarifs
d'électricité selon le principe que plus un abonné est
éloigné de la chaîne de production, plus il paie le
KWh ;
- Ajuster progressivement à la hausse les tarifs basse
tension et les tarifs moyenne tension fore motrice et commerciale.
- Réduire les consommations de l'Etat et des instances
officielles ;
- Obtenir mensuellement le paiement des factures de
consommation de l'Etat et des instances officielles ; Obliger les
entreprises publiques et établissements paraétatiques de paye
mensuellement leurs factures de consommation ;
- Libérer les ressources correspondantes à toute
extrabudgétaire imposées à SNEL ;
- Rééchelonner la dette directe ou
rétrocédée.
4.2.5. Plan directeur national
du secteur de l'électricité à l'horizon 2015
· Objectifs
généraux et spécifiques
Deux objectifs du plan directeur ont été
tirés de la nouvelle vision du gouvernement, à savoir :
- Réduire le déséquilibre du
développement énergétique entre provinces.
- Augmenter les taux d'électrification des
provinces.
Les objectifs spécifiques qui découlent des
objectifs généraux sont dans le temps, les suivants :
a) A court terme
(2007)
- Fiabiliser l'alimentation continue en
électricité des chefs-lieux de provinces et des grands centres
urbains et industriels.
- Démarrer un programme spécifique
d'électrification des centres urbains et industriels.
- Identifier et mettre en oeuvre les solutions de substitution
de la génération thermique par l'hydroélectricité
pour les grands centres.
- Promouvoir les exportations d'énergie
nécessaires pour financier l'électrification nationale.
b) A moyen terme
(2010)
Réhabiliter les centrales hydroélectriques et
garantir l'alimentation continue en électricité des chefs-lieux
de provinces et grands centres urbains et industriels.
Garantir la fourniture d'électricité aux
chefs-lieux des districts et territoires.
Intensifier la réalisation du programme
d'électrification des centres ruraux.
Substituer l'énergie thermique par
l'hydroélectricité partout où cela est possible.
c) A long terme
(2015)
- Poursuivre le programme intensif d'électrification
des centres ruraux et villages.
- Réaliser de nouvelles interconnexions avec d'autres
pays d'Afrique.
· Consistance du plan
directeur
Sur base des projections démographique, de la
prévision de la demande d'électricité et de la
prévision de la puissance de pointe de l'électricité, le
plan directeur a projeté, comme suit, le nombre d'abonnés, la
consommation d'électricité et la puissance de pointe, à
savoir :
Tableau n° 2 : Evolution de la production
du Courant à l'horizon 2015
|
2005
|
2010
|
2015
|
Nombre d'abonnés
|
717.088
|
1.146.135
|
1.732.619
|
Energie total (MWH)
|
4.899.930
|
6.311.127
|
8.097.085
|
Puissance de pointe (MW)
|
827,46
|
1.135,34
|
1.445,75
|
Source : Revue trimestrielle d'information
générale de la SNEL 2000
En vue de répondre à cette croissance de
sous-secteur électrique, le plan directeur a considéré
plusieurs alternatives d'alimentation en électricité des centres.
Il s'agit notamment de :
- L'extension des réseaux électriques
existants ;
- La production hydroélectrique totale au travers des
hydroliennes ou des microcentrales hydroélectriques ;
- Soutirage capacitif sur les lignes HT à courant
alternatif ;
- Soutirage sur la ligne THCC Inga Kolwezi à courant
continu ;
- La production à partir des gazogènes ;
- La production à partir de la génération
thermique diesel locale .
Sur cette base, une liste des projets d'investissement a
été établie pour couvrir l'ensemble des centres
identifiés dans chaque province.
Le coût total de l'électrification des provinces
est évalué à USD 3.265.373.438.
En conclusion, la réalisation des objectifs
généraux et spécifiques du plan directeur à
l'horizon 2015 exige d'importants moyens financiers que la SNEL n'est pas en
mesure de réunir avec ses propres ressources internes.
C'est ainsi que pour le financement de ce plan, les ressources
devront provenir, pour l'essentiel, des emprunts extérieurs à des
conditions acceptables ; l'intervention de l'Etat se limitant au volet
social tel que l'électrification rurale ou l'éclairage public.
En parallèle à la mis en route effective de la
coopération structurelle bilatérale et multilatérale, SNEL
continue à chercher d'autres voies de mobilisation des capitaux afin de
matérialiser son programme d'électrification de ses
activités.
C'est ainsi que SNEL développe une politique de
partenariat avec des investisseurs privés intéressés
à financer des projets de réhabilitation et de
développement dans le secteur de l'électricité.
4.2.6. Autres informations
Sur le plan international la SNEL est membre de l'union de
production, transport et distribution de l'énergie électrique en
Afrique (U.P.E.A) en sigle, qui a son siège à Abidjan, Côte
d'Ivoire.
En ce qui concerne les échanges avec l'étranger,
les réseaux hautes tensions (HT) sont interconnectés aux
réseaux des pays voisins de la manière suivante :
- Le réseau de Katanga est relié à celui de
la République du Zimbabwe ;
- Le réseau de Kinshasa est relié à celui de
la République du Congo ; et
- Le réseau de Bukavu (Est) est relié à
celui du Rwanda.
SECTION 5 : STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE
5.1. Structure organique
La loi n° 78-002 du 06 juin 1978 applicable aux
entreprises publiques consacre la présence d'un représentant des
travailleurs au sein du comité de gestion, de manière à ce
que les problèmes touchant à la vie des travailleurs soient bien
suivis à un très haut niveau de la hiérarchie de
l'entreprise.
Auparavant, en date du 26 mars 1975 fut signée la
première convention collective d'entreprise entre SNEL et union
nationale des travailleurs du Congo.
En 1985-1987, intervient la grande restructuration avec la
définition de :
- Entités homogènes ;
- Fonctions stratégiques ;
- Fonctions opérationnelles ;
- Fonction d'appui.
De cette restructuration découlera la définition
des politiques des ressources humaines qui vient entre autres
objectifs :
- La réalisation à tout instant de
l'adéquation entre les besoins et les ressources humaines
disponibles ;
- La responsabilisation des agents à tous les
niveaux ;
- La motivation du personnel.
5.2. Structure
fonctionnelle
A. Le Conseil
d'Administration
Afin d'assurer le meilleur suivi des activités de la
société, les pouvoirs les plus étendus en matière
d'administration et de disposition sont confiés au conseil
d'administration qui, en plus de la délégation des pouvoirs de
gestion quotidienne qu'il confère au comité de gestion, est
chargé :
- D'élaborer chaque année un budget
d'exploitation et d'investissement pour l'exercice à venir et le mettre
à l'approbation de l'autorité de tutelle avant
exécution ;
- De faire établir après inventaire, un
état d'exécution du budget (qui compare les prévisions
initiales aux réalisations effectives et justifie les écarts
obtenus), un bilan annuel et le tableau de formation de résultat, ainsi
qu'un rapport d'activité du conseil d'administration qui sont mis
à la disposition des commissaires aux compte avant transmission à
la tutelle et au président de la République ;
- De prendre toutes les décisions à la tutelle
sur les opérations d'acquisition, de vente, de prise de participation
ainsi que toutes les transactions de l'objet social.
Le Conseil d'Administration est composé de neuf membres
au total dont cinq administrateurs internes :
- Un Président du Conseil d'Administration ;
- Un Administrateur Délégué
Général ;
- Un Administrateur Délégué
Général Adjoint ;
- Un Administrateur Directeur Technique ;
- Un Administrateur Directeur Financier.
Et de quatre Administrateurs externes. Enfin, pour suivre de
près le fonctionnement de la SNEL, les ministres de tutelle
désignent leurs représentants qui siègent aux
réunions du conseil d'administration, à raison d'un
Administrateur par ministère.
B. Le comité de
gestion
Le comité de gestion est l'organe de conduite
quotidienne des activités de l'entreprise.
Il est chargé de préparer et présenter
tous les dossiers qui sont du ressort du conseil d'administration, pour obtenir
son approbation et veiller à l'exécution de toutes les
décisions qui sont prises.
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont
conférés par le conseil d'administration, le comité de
gestion et surveille tout le personnel de la société et exerces
ses pouvoirs sur l'ensemble des services, préparent les comptes
économiques et financiers des entreprises.
Il se réunit au moins une fois par semaine et toutes
les fois que l'intérêt de l'entreprise l'exige.
Le comité de gestion est composé de cinq membres
dont :
· un Administrateur Délégué
Général ;
· Un Administrateur Délégué
Général Adjoint ;
· Un Administrateur Directeur Technique ;
· Un Administrateur Directeur Financier ;
· Et du Président de la Délégation
Syndicale Nationale.
C. Le collège des
commissaires aux comptes
La surveillance et le contrôle des opérations
comptables et financières de l'entreprise sont exercés par un
collège des commissions aux comptes qui disposent des pouvoirs les plus
étendus dans l'accomplissement de sa mission.
Les commissaires aux comptes ont reçu mandant de
vérifier les livres comptables sans les déplacer, la
correspondance, les procès verbaux, de contrôle la
sincérité des inventaires, toutes les écritures de
l'entreprise et les rapports du conseil d'administration.
Le collège des commissaires aux comptes, qui peut
être assisté par un expert ou un organe fiduciaire agrée
par le l*ministère du Portefeuille, transmet le résultat de sa
mission au ministère de l'énergie, au conseil d'Administration et
au gouvernement, au moins une fois par an, à l'occasion de la confection
des comptes annuels.
ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ELECTRICITE
CHAPITRE III :
APPRECIATION DE LA POLITIQUE DE CLASSIFICATION DES EMPLOIS ET REMUNERATION A LA
SNEL
Dans ce chapitre, nous nous donnons comme tâche de
parler de la classification des emplois et de rémunération
à la SNEL.
En effet, la classification des emplois vise les objectifs
suivants :
- Hiérarchiser les postes en fonction de leurs contenus
et exigences ;
- Etablir l'équité dans la répartition de
la rémunération,
- Améliorer les conditions de recrutement, de formation
et de carrière ;
Dans le second volet, nous essayerons d'apprécier et de
mettre quelques avis et suggestions par rapport à cette politique.
SECTION I: POLITIQUE
DE CLASSIFICATION DES EMPLOIS A LA SNEL.
L'emploi est défini comme étant un ensemble de
taches, de devoirs et de responsabilités qui regroupent un ensemble de
postes ayant des caractéristiques semblable ou différentes. Dans
chaque entreprise, la classification des empois se fait d'une manière ou
d'une autre selon la taille de l'entreprise et selon les compétences
d'un chacun. Au sein de la direction des ressources humaines, la classification
des emplois se fait en tenant compte de la qualification des agents.
Pour une bonne classification des emplois ou pour une
répartition équitable des taches au sein de la SNEL, le
département de l'organisation et contrôle (DOC) a pour rôle
de classifier ses emplois en fonction de leur exigence et contenu.
Ainsi, il existe 4 catégories socio - professionnelles
suivantes :
- Cadres de direction ou de commande;
- Cadres de collaboration ;
- Cadres de maîtrise ;
- Le personnel d'exécution.
Pour chaque emploi à classifier. Il existe un contenu
ainsi que des exigences liées à cet emploi.
1° La Direction
Générale
La Direction pilote l'entreprise, prend les décisions
et détermine son ajustement dans l'environnement.
2° Les Cadres de
collaboration
Ils se trouvent dans la hiérarchie entre la prise de
décision et l'organisation. De ce fait, ils influencent les
décisions parce qu'il leur appartient de monter éventuellement
que tel objectif pourtant souhaitable n'est pas réalisable compte des
moyens disponibles.
3° La
Maîtrise
Elle se situe à la charnière de l'organisation
et de l'exécution et assure la réalisation concrète de ce
qui jusque là n'est qu'un plan sur papier. A son tour, Elle est la mieux
placée pour déceler les écarts entre les schémas
des principes et les obstacles réellement rencontrés sur le
terrain.
4° Le Personnel
d'exécution
Cette catégorie du personnel comprend en principe cinq
sous- catégorie, à savoir :
- Le manoeuvre,
- Le manoeuvre spécialisé ;
- Le travailleur semi- qualifié ;
- Le travailleur qualifié ;
- Le travailleur hautement qualifié.
Pour chaque emploi à classifier, on essaie de donner un
contenu. Ce contenu est évalué sur base d'une méthode de
classification l'heure. La SNEL collabore avec une firme internationale
spécialisée dans l'élaboration des critères de
classification à travers une méthode appelée
«BEROUKA » et ensuite achetés par le SNEL.
Pour déterminer les classes, il y a une équipe
qui descend sur terrain pour répertorier les différentes taches.
Cette équipe a pour mission des classer les fonctions (ou tâches)
en famille de similitude. Par exemple, les différentes fonctions
administratives techniques, commerciales, financières et comptables
etc.... cette équipe est composée d'experts internationaux (BIT,
CEMAMETRA...) et d'agents du DOC (département d'organisation et
contrôle et du département des Ressources humaines. Après
avoir répertorié les tâches et après les avoirs
regrouper en familles on passe alors à la description de cet emploi puis
à son évaluation. Enfin intervient la détermination des
catégories.
1. Présentation du
Département de l'Organisation et Contrôle
La SNEL étant une entreprise issue de la fusion de
plusieurs sociétés ayant chacune une organisation et surtout une
structuration, il fallait donner à cet ensemble
hétéroclite se sont succédé à savoir :
DOM (département de l'organisation et contrôle) avec pour
rôle de :
v Définir les orientations et les objectifs de
contrôle et de leur mise en oeuvre ;
v Mettre en place des processus manuels ou automatiques de
traitement des informations relatives à ces orientations
nécessaires pour atteindre les objectifs définis.
v Contrôler la mise en oeuvre et le respect des dits
orientations et processus ainsi que l'accomplissement de ces objectifs
2. Organigramme du
Département de l'Organisation et Contrôle (DOC)
DOC
SECRETARIAT
DCG
Division de l'audit administratif et financière
Division de l'audit Technique
Division de contrôle de gestion
DIB
Division du développement et maintenance de
applications
Division des études des Techniques Informatiques
Division d'exploitation des ordinateurs
Division Info centre
DDO
Division du développement organisationnel
Division du l'organisation de travail
- DIB : Direction de l'organisation et
Bureautique.
- DCG : Direction du contrôle
général.
- DDO : Direction de l'organisation.
Source : Département de l'Organisation et
Contrôle de la SNEL.
3. Description de
l'emploi.
Pour effectuer une description d'emploi, cette fiche
comprend :
a.
L'entête :
- Le nom de l'entreprise
- Le nom du département
- Le nom de la Direction
- Le nom de la Division
- La désignation de l'emploi
- L'unité organique
- Date de la description de l'emploi
- La filière (Département)
- Le code
- La catégorie
b. Les attributions du
poste
c. Les exigences du
poste :
- Axe du savoir qui comprend la formation et
l'expérience requise pour ce poste.
- Axe du savoir faire qui concerne les différentes
connaissances concernant le poste à pouvoir.
- Axe du savoir être (intégrité morale,
discipline, ...)
La description des emplois est faite au niveau de chaque
entité utilisatrice et la Direction de l'organisation met chaque
description sous une forme canonique adoptée par la
société Nationale d'Electricité.
Le département d'organisation et contrôle
analyse, corrige chaque attribution avant de mettre sous forme canonique.
1.2. Analyse des emplois
L'analyse des emplois est effectuée par le
Département d'organisation et contrôle.
Après la définition des attributions
effectuée au niveau de la description des emplois, le département
d'organisation et contrôle tient compte de tous les
éléments en sa possession lors de l'analyse, pour éviter
des conflits d'attributions ou de similitude d'attribution entre les
différentes entités.
1.3. Evaluation des emplois
Le département d'organisation et contrôle convoi
l'évaluation de chaque entité après avoir obtenu l'aval du
comite de gestion. Pour effectuer cette évaluation, une commission est
constituée de plusieurs entités dont : le
département d'organisation et contrôle, le directeur de
l'organisation, quelques agents de la direction de l'organisation, les
représentants de certains département, le directeur du
département des finances, le directeur du département
d'approvisionnement et marchés, le directeur du département des
ressources humaines, trois membres de la délégation syndicale, le
président de la délégation syndicale nationale de la
société Nationale d'Electricité, le président de la
délégation syndicale du département des régions de
distribution de Kinshasa, les représentants de l'union Nationale des
travailleurs du Congo, UNFC en sigle entant que syndicat majoritaire à
SNEL pendant que nous sommes entrain d'effectuer notre travail et les
représentants de l'entité à évaluer.
Pour cette évaluation, les fiches de description sont
à niveau analyse avant de procéder à
l'évaluation.
Cette évaluation est effectuée à deux
niveaux (primaire et pondéré) mais avant, il faut
référence à des critères
prédéterminés.
Ainsi, il faudrait retenir que l'entité à
évaluer ne participe pas pendant l'évaluation.
1.4. Critères permettant
l'évaluation de l'emploi
Critère 1 : Niveau de connaissances
requis :
Ce facteur évalue la somme de connaissances
nécessaires au titulaire du poste pour lui permettre de comprendre et de
résoudre les problèmes liés à l'exercice de son
travail.
Par connaissances nécessaires, il faut comprendre toute
formation élémentaire, générale, technique ou
spécialisée ou encore supérieure acquise au travers d'un
système d'évaluation reconnu ou par tout autre moyen qui
permettre au titulaire de démarrer dans la fonction.
Il convient de prendre en considération la somme de
connaissances requise pour tenir le poste ou non pas la formation des personnes
titulaires du poste à un moment donné.
Assignation :
1er niveau : Secondaire cycle long.
Electricité, mécanique, Electronique, construction, informatique
commercial, études sociales, pédagogique, ...
2ème niveau : 2 ans post
secondaires.
Secrétariat de direction, comptabilité, gestion
des entreprises, programmation, juridique.
3ème niveau : Formation type graduat (3
ou 4 ans post secondaire) avec une finalité professionnelle dans l'une
des disciplines des niveaux 1 et 2 dans l'une des disciplines pratiquées
dans l'entreprise.
4ème niveau : Formation de type
universitaire (4 ou 5 ans post secondaire). Université ou institut
Supérieur débouchant sur une licence ou diplôme
d'ingénieur industriel.
5ème niveau : Formation
d'ingénieur ou de maîtrise (5 ans post secondaire)
débouchant sur un diplôme d'ingénieur civil,
ingénieur commercial, ingénieur industriel, ingénieur
concepteur ou une maîtrise dans des domaines d'activités de
l'entreprise.
Il comprend également à une formation
médicale débouchant sur un diplôme de médecin.
Critère 2 : Niveau de connaissances
pratiques :
Le facteur mesure le niveau de savoir faire, d'habileté
et de pratique nécessaire à une personne, ayant la formation pour
accomplir d'une manière satisfaisante les tâches du poste en
obtenant les résultats suffisants en qualité et en en
qualité.
Assignation :
1er niveau : Durée d'adaptation
comprise entre 6 mois et une année.
2ème niveau : Durée d'adaptation
comprise entre 1 an et 2 ans.
3 ème niveau : Durée
d'adaptation comprise entre 2 ans et 3 ans.
4ème niveau : Durée d'adaptation
comprise entre 3 ans et 4 ans.
5ème niveau : Durée d'adaptation
à 4 ans.
Critère 3 : Autonomie :
Ce facteur mesure le degré de liberté d'action
bénéficiaire le titulaire du poste, la possibilité plus
moins grande qui a de faire réaliser ses projets ou idées, sa
liberté d'engager des départements et d'établir des
contacts avec l'extérieur.
Assignation :
1er niveau : Pas d'autonomie. Tâches
encadrées par des consignes détaillées et un
contrôle rigide.
2ème niveau : A une autonomie sur le
plan technique et plus particulièrement pour l'organisation des
tâches et la représentation de temps de travail.
L'exécution est encadrée par des méthodes et des usages
bien définis. Le contrôle est permanent.
3ème niveau : A une relative autonomie
de gestion avec un pouvoir d'interprétation et décision.
Existence des méthodes et des normes établis, mais le
contrôle s'exerce sur un niveau de l'ensemble.
4ème niveau : Autonomie liée
à l'exercice d'un ensemble de prérogative dans un domaine
précis tel que la production, la distribution les études, la
gestion administrative, etc....
5ème niveau : Autonomie liée
à la responsabilité d'une unité ou d'un ensemble
d'unités de production ou de gestion, à l'isolement
géographique et hiérarchique.
6ème niveau : large autonomie. Les
actions sont encadres par désorientation des principes et des objectifs
généraux et des buts finals.
Critère 4 : Capacité d'analyse et
de conception :
Ce facteur apprécie les conditions de mise en oeuvre
connaissances impliquées dans la fonction.
Il mesure l'opération intellectuelle qui, par
comparaison et discrimination interprète faits et données, juge
des valeurs et des urgences et dégages ces solutions.
Assignation :
1er niveau : pas d'analyse, ni de conception.
Exécution de consignes ou de procédures connues.
2ème niveau : un peu d'analyse pour la
précision et les réalisations.
3ème niveau : interprétations de
faits et données pour dégager des solutions ou des infos.
4ème niveau : analyse et jugement
débouchant sur des précisions, des décisions et des
actions.
5 ème niveau : analyse et
interprétation de données avec un niveau d'intervention
supérieur au niveau 4 (isolement géographique).
6 ème niveau : analyse et
interprétation des faits pour la prévision, les études, la
décision et la réaction.
7 ème niveau : grande part de
conception et études, analyse des données.
Critère 5 : Responsabilité de
commandement :
Ce facteur mesure la responsabilité d'organisation et
de diriger le travail d'agents dépendant hiératiquement du
titulaire du poste, en vue d'obtenir le meilleur résultat possible.
Il
mesure des subordonnés : sélection, formation, promotion.
Il mesure le degré de surveillance et l'influence sur
un ensemble défini (secteur technique par exemple) ou plusieurs
ensembles à activités distinctes.
Assignation :
1er niveau : pas de responsabilité de
commandement. Pas d'influence directe sur d'autres entités ou
services.
2ème niveau : faible
responsabilité de commandement, soit 5 personnes
3ème niveau : effectif compris entre 6
et 10 personnes sous sa responsabilité.
4ème niveau : responsabilité
d'effectifs compris entre 11 et 40 personnes.
5ème niveau : responsabilité
d'effectifs compris 41 et 100 personnes.
6ème niveau : responsabilité sur
des effectifs supérieur à 100 personnes.
Critère 6 : Responsabilité
d'exploitation et de gestion
Ce facteur mesure le niveau auquel le titulaire du poste
engage la société par ses décisions ou ses interventions
tant au niveau exploitation qu'au niveau actes de gestion.
Ce niveau d'engagement est défini par l'importance des
dommages probables pour l'entreprise, causés par des erreurs, des
négligences, de mauvaises décisions ou de fausses manoeuvre
(perte de production, pertes commerciales, coûts directs et indirects
résultant de ces pertes)
Assignation :
1er niveau : Pas de responsabilités
d'exploitation et de responsabilité de gestion directe. Erreurs
n'impliquant pas de pertes directes.
2ème niveau : Faible
responsabilité technique ou de gestion en matière
d'exécution et tâches. Erreurs pouvant être
découvertes facilement et impliquant des pertes légères.
3ème niveau : Responsabilité
directe technique ou de gestion pouvant entraîner des pertes
financières directes mais limitée (fonds, recouvrement, comptes,
frais de personnel, matériel, outillage,...)
4ème niveau : Responsabilité
technique et/ ou de gestion impliquant le risque de pertes directes ou
indirectes. Erreurs qui peuvent affecter le fonctionnement d'autres
services.
5ème niveau : Responsabilité
technique et/ ou de gestion d'entités d'exploitation ou de services.
Les erreurs peuvent occasionne des arrêts, des retards,
entraînant des pertes de production et d'équipement
conséquences sur la commercialisation, coûts directs et
indirects.
6ème niveau : Responsabilité ou
des installations importances fournissant la plus grande partie de
l'énergie disponible.
Responsabilité sur le choix technique et de gestion et
les moyens nus en place.
Les erreurs peuvent entraîner des pertes importantes
pour l'entreprise.
Critère 7 : Relation à
l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise :
Ce facteur mesure la responsabilité assumée par
le titulaire de poste pour la qualité des contacts qu'il doit avoir
d'autres personnes ou d'autres services à l'intérieur et à
l'extérieur de l'entreprise.
On doit prendre en compte l'habilité nécessaire
pour obtenir des informations ou la collaboration d'autres personnes.
On prendra en compte aussi la forme et la fréquence de
ces contacts.
Assignation :
1er niveau : Fonction dans laquelle le
titulaire est en contact seulement avec son supérieur
hiérarchique et ses éventuels subordonnés. Pas de relation
avec l'extérieur.
2ème niveau : Contacts routiniers avec
des personnes d'autres services ou de l'extérieur de l'entreprise.
3ème niveau : Contact avec d'autres
services nécessaires de grandes connaissances techniques et demandant de
l'habilité pour obtenir leur collaboration.
4ème niveau : Relations
fréquences avec d'autres services.
Contacts fréquences avec la clientèle ou avec
d'autres partenaires extérieur pouvait avoir une influence sur la
gestion interne.
Relation de type continu nécessitant une
attention particulière.
5ème niveau : Relation externes ou
internes sans surveillance pouvant affecter l'image de l'entreprise.
6ème niveau : Relations internes de
commandement avec plusieurs ensemble ou imités. Les contacts
fréquents avec les autorités politico- administratives
nécessitent personnalité et habilité.
Critère 8 : Tension
mentale :
Ce facteur mesure le degré de concentration et
d'application mentale nécessaire pour exécuter le travail.
Il ne s'applique pas au niveau d'intelligence mis en jeu mais
plutôt à la nature de l'attention, à son intensité
et à sa fréquence d'application. Il mesure la tension
occasionnelle ou permanente créée par des sollicitations des
collaborateurs, des supérieurs hiérarchiques et des contraintes
de l'environnement extérieur à l'entreprise.
Assignation :
1er niveau : Fonction ne nécessitant
qu'une concertation légère non permanente.
Pas de tension particulière liée à des
contraintes internes ou externes.
2ème niveau : Fonction
nécessitant une attention concertée sur un seul type de
problème l'intensité de l'attention est moyenne et soutenue peu
de contraintes externes
3ème niveau : Fonction
nécessitant une attention distribuée avec une intensité
moyenne et occasionnelle. Les sollicitations tant internes qu'externes sont
plus fréquentes.
4ème niveau : Fonction
nécessitant une attention distribuée permanente pour
l'étude, la solution et l'exécution des travaux variés.
Tension occasionnelle liée aux contraintes internes et
externes.
5ème niveau : Fonction
nécessitant une attention et une concentration élevées.
Un effort mental interne est nécessaire pour
l'étude des processus nouveaux.
Tension créée par les sollicitations de la
hiérarchie.
6ème niveau : Fonction
nécessitant une attention distribuée avec une intensité
permanente. Effort mental pour l'étude fréquence de solution
à des problèmes affectant la vie l'entreprise.
Sollicitation permanente de l'environnement.
Critère 9 : Responsabilité de
contrôle et de suivi :
Ce facteur apprécie, pour la fonction, les charges de
travail en terme de contrôle et de suivi quantitatif et qualitatif des
actions engagées par le titulaire du poste et par d'autres personnes.
Dans des cas simples, il s'agira de simple suivi avec des tableaux journaliers,
des relevés et des rapports simples.
Par contre, dans des cas plus complexes, il s'agira de
repérer des situations anormales, de les analyser et d'identifier des
écarts significatifs.
Assignation :
1er niveau : contrôle et suivi
très simples liées à l'application des procédures
simples connues.
2ème niveau : contrôle
d'exécution des travaux sur le plan quantitatif et qualitatif, pour des
tâches à caractère répétitif.
3ème niveau : contrôle et suivi
à caractère permanent privilégiant l'aspect qualitatif,
nécessitant des opérations d'entretien ou de »
réajustement courantes, rapports journaliers ou relevés
périodiques.
4ème niveau contrôle et suivi
permanents sur des problèmes définit à
éléments divers, nécessitant une discrimination et la mise
en oeuvre de correctifs et plans d'actions.
5ème niveau : contrôle et suivi
permanents sur des problèmes d'ensemble, à éléments
divers, nécessitant une appréciation difficile et liés
à l'application de les politique de l'entreprise.
6ème niveau : Activité de
contrôle et de suivi à très haut niveau.
Analyse très poussée pouvant déboucher
sur la détermination de la politique de l'entreprise (programme, plans
d'actions, directives).
Ces critères d'évaluation sont
prédéfinis et permettent l'évaluation de chaque poste par
cette commission précitée comme dit au paravent,
l'évaluation s'effectue à deux niveaux, c'est-à-dire qu'on
retrouve l'évaluation primaire et l'évaluation
pondérée. Pour ce faire, un tableau est proposé pour
arriver à effectuer cette évaluation. Prenons un exemple d'une
fiche d'évaluation du poste.
Critères d'évaluation
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
|
Evaluation primaire
|
4
|
5
|
4
|
6
|
3
|
4
|
3
|
6
|
4
|
|
Evaluation pondérée
|
140
|
158
|
56
|
96
|
39
|
72
|
21
|
63
|
60
|
735
|
Nous
proposons, ici, l'interprétation de ce tableau d'évaluation.
· Critères d'évaluation : ces neuf
critères ont été déjà cotés et
détaillés et, c'est sur base de ces critères que nous
procéderons à l'évaluation.
· Evaluation primaire : L'évaluation primaire
nous parle du niveau qu'occupe chaque agent dans chacun des critères
prédéfinis.
· Evaluation pondérée :
L'évaluation pondérée attribue une pondération
à chaque emploi.
Pour chaque critère, on tient compte de chaque
critère et de son évaluation primaire pour établir
l'évaluation pondérée.
A la fin, on la sommation des neuf évaluation
pondérées étant donné un résultat
appelé plage qui nous permettra d'attribuer une catégorie
à chaque agent.
1.5. Classification des
emplois :
Après avoir décrit, analysé et
évalué un emploi la société Nationale
d'Electricité procède à la détermination des
classes ou catégories pour chaque agent.
Pondération des
critères :
Critère rang 1 critère 1 900 x 0,19 =
171 points
Critère rang 2 critère 2 900 x 0,175 =
158 points
Critère rang 3 critère 3 900 x 0,121 =
109 points
Critère rang 4 critère 4
900 x 0,121 = 109 points
Critère rang 5 critère 5 900 x 0,097 =
87 ponts
Critère rang 6 critère 6
900 x 0,092 = 83 points
Critère rang 7 critère 7
900 x 0,085 = 76 points
Critère rang 8 critère 8 900 x 0,07
= 63 points
Critère rang 9 critère 9 900 X 0,049 =
44 points
Grille de classification :
Cette grille a été élaborée sur la
base de deux sources d'informations :
- Les listings d'informations donnant les résultats de
l'évaluation
- La définition des niveaux de qualification pour
chaque catégorie, cadres et agents de maîtrise.
La commission d'évaluation a procédé au
regroupement des postes dans les différentes catégories et a pu
ainsi déterminer les plages ci- dessous :
Catégories
|
Plages
|
Côte au critère N°1
|
VI
|
840 à 900
|
5 et 4
|
V
|
800 à 839
|
5 et 4
|
IV
|
740 et 799
|
5 et 4
|
III
|
670 et 739
|
5 et 4
|
II
|
610 et 669
|
5et 4
|
IB
|
560 et 609
|
5 et 4
|
IA
|
500 et 559
|
4
|
AMP
|
480 et 580
|
3
|
AM4
|
420 et 479
|
3 et 2
|
AM3
|
360 et 419
|
3,2 et 1
|
AM2
|
300 et 359
|
2 et 1
|
AM1
|
240 et 299
|
1
|
Source : Département d'Organisation et
Contrôle de la SNEL.
Section 2 : CLASSIFICATION DE LA REMUNERATION
Les traitements des agents et cadres de la S.N.EL sont ceux
applicables au personnel des entreprises publiques de l'Etat.
Cependant, outre ces traitements la S.N.EL reconnaît au
personnel d'autres avantages sociaux, à savoir : indemnités
de logement, transport, etc....
TABLEAU 3 : BAREME DES REMUNERATIONS NETTES EN
VIGUEUR AU 01/11/2005
BAREME DES REMUNERATIONS NETTES EN VIGUEUR AU
01/01/2005
CAT
|
ECH
|
CLAS
|
TENS
|
SALAIRE DE BASE
|
COMPL DIV. AVANTAGES
|
INDTE
LOGEMENT
|
TOTAL REM. BAREM
|
I.F.T
|
I
|
1
|
1
|
100
|
10.591,36
|
38.369,06
|
12.795,26
|
61.755,67
|
41300,00
|
I
|
2
|
2
|
116
|
12.285,98
|
36.913,50
|
13.080,60
|
62.280,08
|
41300,00
|
II
|
1
|
3
|
135
|
14.298,34
|
35.461,77
|
13.379,91
|
63.140,02
|
41300,00
|
III
|
1
|
4
|
157
|
16.628,44
|
33.587,79
|
13.676,92
|
63.893,15
|
41300,00
|
III
|
2
|
5
|
182
|
19.276,28
|
31.492,90
|
14.031,56
|
64.800,74
|
41300,00
|
III
|
3
|
6
|
211
|
22.347,77
|
28.492,36
|
14.320,56
|
65.643,63
|
41300,00
|
IV
|
1
|
7
|
245
|
25.948,83
|
26.714,49
|
14.819,36
|
67.482,69
|
41300,00
|
IV
|
2
|
8
|
284
|
30.079,46
|
23.475,58
|
15.152,25
|
68.707,29
|
41300,00
|
V
|
1
|
9
|
329
|
34.845,57
|
19.864,78
|
15.498,66
|
70.209,01
|
41300,00
|
V
|
2
|
10
|
382
|
40.459,00
|
17.807,22
|
16.898,69
|
75.164,90
|
41300,00
|
VI
|
1
|
11
|
458
|
48.508,43
|
30.064,19
|
24.100,35
|
102.672,97
|
44300,00
|
VI
|
2
|
12
|
527
|
55.816,47
|
25.596,40
|
24.674,41
|
106.087,28
|
44300,00
|
VI
|
3
|
13
|
606
|
64.183,64
|
20.687,46
|
25.227,39
|
110.098,49
|
44300,00
|
VII
|
1
|
14
|
757
|
80.176,60
|
24.437,58
|
31.284,56
|
135.898,73
|
45400,00
|
VII
|
2
|
15
|
870
|
92.144,83
|
18.099,25
|
32.143,05
|
142.387,13
|
45400,00
|
VII
|
3
|
16
|
1000
|
105.913,60
|
12.084,25
|
32.915,99
|
150.913,84
|
45400,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
N.B : L'I.F.T. ne fait pas partie de la
rémunération barémique, mais elle entre en ligne de compte
dans le calcul du décompte final et du net à payer.
L'examen de ce tableau fait voir que les écarts de
salaire évoluent de manière croissante. Plus on monte en
échelon plus l'écart de salaire augmente. Cependant, il sied de
souligner qu'il y a eu une augmentation au niveau de la sixième
catégorie jusqu'à la septième catégorie en ce qui
concerne les indemnités de logement ainsi que dans la
rémunération nette.
TABLEAU 4 : BAREME DES REMUNERATIONS APPLIQUE EN
2006
BAREME DES REMUNERATIONS NETTES EN VIGUEUR AU
01/01/2006
CAT
|
ECH
|
CLAS
|
TENS
|
SALAIRE DE BASE
|
COMPL DIV. AVANTAGES
|
INDTE
LOGEMENT
|
TOTAL REM. BAREM
|
I.F.T
|
I
|
1
|
1
|
100
|
10.591,36
|
38.369,06
|
12.795,26
|
61.755,67
|
61.300,00
|
I
|
2
|
2
|
116
|
12.285,98
|
36.913,50
|
13.080,60
|
62.280,08
|
61.300,00
|
II
|
1
|
3
|
135
|
14.298,34
|
35.461,77
|
13.379,91
|
63.140,02
|
61.300,00
|
III
|
1
|
4
|
157
|
16.628,44
|
33.587,79
|
13.676,92
|
63.893,15
|
61.300,00
|
III
|
2
|
5
|
182
|
19.276,28
|
31.492,90
|
14.031,56
|
64.800,74
|
61.300,00
|
III
|
3
|
6
|
211
|
22.347,77
|
28.492,36
|
14.320,56
|
65.643,63
|
61.300,00
|
IV
|
1
|
7
|
245
|
25.948,83
|
26.714,49
|
14.819,36
|
67.482,69
|
61.300,00
|
IV
|
2
|
8
|
284
|
30.079,46
|
23.475,58
|
15.152,25
|
68.707,29
|
61.300,00
|
V
|
1
|
9
|
329
|
34.845,57
|
19.864,78
|
15.498,66
|
70.209,01
|
61.300,00
|
V
|
2
|
10
|
382
|
40.459,00
|
17.807,22
|
16.898,69
|
75.164,90
|
61.300,00
|
VI
|
1
|
11
|
458
|
48.508,43
|
30.064,19
|
24.100,35
|
102.672,97
|
59.300,00
|
VI
|
2
|
12
|
527
|
55.816,47
|
25.596,40
|
24.674,41
|
106.087,28
|
59.300,00
|
VI
|
3
|
13
|
606
|
64.183,64
|
20.687,46
|
25.227,39
|
110.098,49
|
55.400,00
|
VII
|
1
|
14
|
757
|
80.176,60
|
24.437,58
|
31.284,56
|
135.898,73
|
55.400,00
|
VII
|
2
|
15
|
870
|
92.144,83
|
18.099,25
|
32.143,05
|
142.387,13
|
55.400,00
|
VII
|
3
|
16
|
1000
|
105.913,60
|
12.084,25
|
32.915,99
|
150.913,84
|
55.400,00
|
N.B : L'I.F.T. ne fait pas partie de la
rémunération barémique, mais elle entre en ligne de compte
dans le calcul du décompte final et du net à payer.
La situation de 2006 nous remarquons que les écarts
évoluent toujours de manière croissante.
TABLEAU 5 : BAREME DES REMUNERATIONS APPLIQUE EN
2007
BAREME
DES REMUNERATIONS NETTES EN VIGUEUR AU 01/01/2007
CAT
|
ECH
|
CLAS
|
TENS
|
SALAIRE DE BASE
|
COMPL DIV. AVANTAGES
|
INDTE
LOGEMENT
|
TOTAL REM. BAREM
|
I.F.T
|
I
|
1
|
1
|
100
|
10.591,36
|
38.369,06
|
12.795,26
|
61.755,67
|
61.300,00
|
I
|
2
|
2
|
116
|
12.285,98
|
36.913,50
|
13.080,60
|
62.280,08
|
61.300,00
|
II
|
1
|
3
|
135
|
14.298,34
|
35.461,77
|
13.379,91
|
63.140,02
|
61.300,00
|
III
|
1
|
4
|
157
|
16.628,44
|
33.587,79
|
13.676,92
|
63.893,15
|
61.300,00
|
III
|
2
|
5
|
182
|
19.276,28
|
31.492,90
|
14.031,56
|
64.800,74
|
61.300,00
|
III
|
3
|
6
|
211
|
22.347,77
|
28.492,36
|
14.320,56
|
65.643,63
|
61.300,00
|
IV
|
1
|
7
|
245
|
25.948,83
|
26.714,49
|
14.819,36
|
67.482,69
|
61.300,00
|
IV
|
2
|
8
|
284
|
30.079,46
|
23.475,58
|
15.152,25
|
68.707,29
|
61.300,00
|
V
|
1
|
9
|
329
|
34.845,57
|
19.864,78
|
15.498,66
|
70.209,01
|
61.300,00
|
V
|
2
|
10
|
382
|
40.459,00
|
17.807,22
|
16.898,69
|
75.164,90
|
61.300,00
|
VI
|
1
|
11
|
458
|
48.508,43
|
30.064,19
|
24.100,35
|
102.672,97
|
59.300,00
|
VI
|
2
|
12
|
527
|
55.816,47
|
25.596,40
|
24.674,41
|
106.087,28
|
59.300,00
|
VI
|
3
|
13
|
606
|
64.183,64
|
20.687,46
|
25.227,39
|
110.098,49
|
55.400,00
|
VII
|
1
|
14
|
757
|
80.176,60
|
24.437,58
|
31.284,56
|
135.898,73
|
55.400,00
|
VII
|
2
|
15
|
870
|
92.144,83
|
18.099,25
|
32.143,05
|
142.387,13
|
55.400,00
|
VII
|
3
|
16
|
1000
|
105.913,60
|
12.084,25
|
32.915,99
|
150.913,84
|
55.400,00
|
N.B : L'I.F.T ne fait pas partie de la
rémunération barémique, mais elle entre en ligne de compte
dans le calcul du décompte final et du net à payer.
La situation de 2007 est semblable à celle de 2006
c'est - à- dire les grilles de rémunérations et avantages
sont restées les mêmes.
TABLEAU 6 : BAREME DES REMUNERATIONS APPLIQUE EN
2008
BAREME DES REMUNERATIONS NETTES EN VIGUEUR AU
01/01/2008
CAT
|
ECH
|
CLAS
|
TENS
|
SALAIRE DE BASE
|
COMPL DIV. AVANTAGES
|
INDTE
LOGEMENT
|
TOTAL REM. BAREM
|
I.F.T
|
I
|
1
|
1
|
100
|
10.591,36
|
38.369,06
|
12.795,26
|
61.755,67
|
61.300,00
|
I
|
2
|
2
|
116
|
12.285,98
|
36.913,50
|
13.080,60
|
62.280,08
|
61.300,00
|
II
|
1
|
3
|
135
|
14.298,34
|
35.461,77
|
13.379,91
|
63.140,02
|
61.300,00
|
III
|
1
|
4
|
157
|
16.628,44
|
33.587,79
|
13.676,92
|
63.893,15
|
61.300,00
|
III
|
2
|
5
|
182
|
19.276,28
|
31.492,90
|
14.031,56
|
64.800,74
|
61.300,00
|
III
|
3
|
6
|
211
|
22.347,77
|
28.492,36
|
14.320,56
|
65.643,63
|
61.300,00
|
IV
|
1
|
7
|
245
|
25.948,83
|
26.714,49
|
14.819,36
|
67.482,69
|
61.300,00
|
IV
|
2
|
8
|
284
|
30.079,46
|
23.475,58
|
15.152,25
|
68.707,29
|
61.300,00
|
V
|
1
|
9
|
329
|
34.845,57
|
19.864,78
|
15.498,66
|
70.209,01
|
61.300,00
|
V
|
2
|
10
|
382
|
40.459,00
|
17.807,22
|
16.898,69
|
75.164,90
|
61.300,00
|
VI
|
1
|
11
|
458
|
48.508,43
|
30.064,19
|
24.100,35
|
102.672,97
|
59.300,00
|
VI
|
2
|
12
|
527
|
55.816,47
|
25.596,40
|
24.674,41
|
106.087,28
|
59.300,00
|
VI
|
3
|
13
|
606
|
64.183,64
|
20.687,46
|
25.227,39
|
110.098,49
|
55.400,00
|
VII
|
1
|
14
|
757
|
80.176,60
|
24.437,58
|
31.284,56
|
135.898,73
|
55.400,00
|
VII
|
2
|
15
|
870
|
92.144,83
|
18.099,25
|
32.143,05
|
142.387,13
|
55.400,00
|
VII
|
3
|
16
|
1000
|
105.913,60
|
12.084,25
|
32.915,99
|
150.913,84
|
55.400,00
|
N.B : L'I.F.T ne fait pas partie de la
rémunération barémique, mais elle entre en ligne de compte
dans le calcul du décompte final et du net à payer.
La situation est restée stationnaire trois années
successives c'est -à- dire de 2006 à 2008.
L'analyse de ces différents tableaux nous montre
comment les écarts de salaire varie d'une catégorie à la
cinquième catégorie, on voit que l'indice d'augmentation ou
l'écart d'une catégorie à une autre est très
prononcés. Plus on monte en échelon plus les l'écart de
salaire augmente. Toutes ces données démontrent l'importance de
la classification des emplois dans la répartition de la
rémunération.
SECTION 3 :
APPRECIATION DE LA POLITIQUE DE CLASSIFICATION DES EMPLOIS ET DE LA
REMUNERATION A LA SNEL
1. CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
Comme dans toute organisation, concevoir et aménager
une administration est une tâche certes ardue. La SNEL étant une
entreprise publique dotée d'une administration issue et
héritée de la fusion de plusieurs sociétés ayant
chacune une organisation et surtout une structuration propre, il fallait donner
à cet ensemble hétéroclite la forme d'une entreprise
homogène moderne. Certes,au delà de la complexité et de
l'immensité de la tâche, la SNEL a su mettre en place une
structure moderne et homogène à l'instar des autres entreprises
et ce, à travers différentes réformes qu'elle n' a
cessé d'entreprendre. Ces reformes ont visé l'harmonisation de
différentes cultures héritées des anciennes
sociétés, la nationalisation des cadres à tous les
niveaux,la mise en place des systèmes de gestion,la structuration de
l'entreprise selon les grandes fonctions ( opérationnelles,
stratégiques et d'appui) .
En 39 ans d'existence, la SNEL présente aujourd'hui la
physionomie d'une structure moderne où se combine assez parfaitement les
différents emplois. Ainsi, la SNEL créa sa propre culture en lieu
et place de celles héritées de ses prédécesseurs.
De ce fait, il incombait à la SNEL de s'assumer en matérialisant
ses structures fonctionnelles et ses activités sur le terrain.
En effet, un effort a été consenti pour
classifier et hiérarchiser cette structure. Ainsi, la politique de
classification des emplois et de la rémunération avait pour but
de :
· Hiérarchiser les postes en fonction de leurs
contenus et exigences ;
· Etablir l'équité dans la
répartition des rémunérations ;
· Améliorer les conditions de recrutement, de
formation et de carrière ;
Ainsi, à travers cette démarche la SNEL parvient
à :
- Maîtriser ses effectifs ;
- connaître ou utiliser aux mieux les
compétences de ses agents ;
- Définir et évaluer les différents
postes ceci en vue de permettre le paiement des rémunérations en
fonction des charges assumés par les agents.
Néanmoins, nous savons que toutes les administrations
de par le monde ne sont pas parfaites et éprouvent un certain nombre de
malaises et cela, pour diverses raisons qui peuvent être soit internes
soit externe. La SNEL n'échappe pas à cette règle
générale. Elle est accusée, à tort ou à
raison de tous les maux.
Parmi ces maux, nous citons :
Ø La SNEL a une structure lourde rigide ;
Ø L'inadéquation de la structure avec le niveau
de l'activité ;
Ø Cumul des compétences ;
Ø Multiplication des échelons ;
Ø Pouvoir des décisions trop
centralisées.
Ainsi, d'autres réformes doivent être aussi
envisagées. Cette démarche doit consister à :
- Etablir l'adéquation de la structure avec le niveau
de l'activité notamment :
· La réduction des postes au sein des
entités en baisse d'activité ;
· La réduction des postes de direction à
l'administration centrale ;
· La réduction de la gestion par ;
- Déléguer les pouvoirs des décisions en
faveur des entités opérationnelles ;
- Regrouper certaines fonctions techniques ;
- définir sans ambiguïté des liaisons
hiérarchiques et fonctionnelles ;
- Supprimer tout empiètement dans la structure à
mettre en place ;
- Réduire l'écart des salaires entre les cadres
et les manoeuvres ce qui crée un mécontentement.
Enfin, il faut dire que les responsables de la SNEL doivent
faire très attention à la planification. Il faut planifier les
besoins en personnel.
CONCLUSION
Au terme de ce travail axé sur l'appréciation de
la politique de classification des emplois et des rémunérations
à la SNEL, nous nous sommes employés à analyser comment se
fait la répartition ou la classification des emplois à la SNEL.
Et quelles sont les différentes tranches des rémunérations
allouées à chaque emploi (ou poste).
Pour y arriver, nous avons fait appel à plusieurs
méthodes et techniques d'investigations lesquelles nous ont
aidées à analyser et à exprimer les faits relatés
dans ce travail.
Du point de vue méthodologique, nous avons recouru
à la méthode statistique qui nous a permis de collecter les
différentes données chiffrées de notre enquête.
Quant aux techniques utilisées, nous avons fait appel
à la technique documentaire qui nous a permis de consulter les
différentes documentations et la technique de sondage d'opinion qui nous
a aidé à recueillir des informations auprès des
responsables de la SNEL
Nous avons subdivisé notre travail en trois
chapitres : le premier porte sur les considérations
théoriques ; le second concerne la présentation de la SNEL
et le dernier décrit la politique de la classification des emplois et
rémunérations à la SNEL.
Eu égard à toutes les données ci- dessus
développées, il sied de dire que, la classification des emplois
est un outil très important pour les gestionnaires d'entreprise car
débouchant par la détermination rationnelle de la
rémunération du personnel. Nous pouvons également
ressortir l'importance de cette politique à travers son
efficacité dans la mise au point des méthodes visant à
établir une hiérarchie des valeurs de différents emplois
(ou postes) d'une manière plus rationnelle et plus objective.
Il s'agit en fait d'un moyen propre à assurer une
rémunération égale pour un travail de valeur égale,
tenant compte dûment des efforts physiques et intellectuels, des
responsabilités assurées, des qualifications exigées, des
risques encourus, voire des sacrifices imposés à ceux qui
occupent tels ou tels emplois. Et la SNEL entant qu'une entreprise publique de
classification qui est un impératif à toutes gestions des
ressources humaines.
A cet effet, nous pouvons confirmer notre hypothèse de
la manière que la politique de la classification des emplois et de
rémunération au delà de ses biens faits présente
aussi quelques écueils. Puis nous avons préconisé des
pistes des solutions à tous ces problèmes.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. CALME ISABELLE et al, Introduction à la gestion,
Paris, Ed. Bloud et Gay, 1997
2. CORDON, J.L. & RAYBAUD, J.P, économie
d'entreprise, Ed. Nathan, France, 1998
3. KABAMBI, NTANDA ; manuel pratique d'analyse,
d'évaluation des
emplois et de conversion en structure dans les
organisations, Ed. P.U.C, Kinshasa, 2003
4. P.A. VERHULST ; Comptabilité
élémentaire, Ed. C.R.P, Kinshasa, 1985
1. NOTES DE COURS
1. KALALA MAYAZ ; Théorie générale
des organisations, UPC, FASE, 1995
2. H. MAKINDU MASSAMBA et MUTOMBO KAMANGA ; Analyse et
Classification des emplois, U.P.C, 2007
3. MULUMA MUNANGA, GT ; Législation sociale,
U.P.C, FASE, 2009
3. REVUES ET DOCUMENTS
1. L'ECLAIR, revue trimestrielle d'information
générale de la SNEL.2000.
2. Ordonnance - loi n° 73/033 du 16 mai 1970 portant
création de la SNEL.
3. Ordonnance- présidentielle n° 67/391 du 23
septembre 1967 portant création du comité de contrôle
technique et financier.
4. Ordonnance- loi n°74/0012 du 140juillet 1974.
5. Ordonnance- loi n° 78/196 du 5 mai 1973.
6. Ordonnance- loi n°78/002 du 06 janvier 1978.
7. Ordonnance- loi n° 70/033 du 16 mai 1970
TABLE DES
MATIERES
EPIGRAPHE...............................................................................................
I
DEDICACE................................................................................................
II
AVANT-PROPOS.......................................................................................
III
INTRODUCTION
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESE DE L'ETUDE
2
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3
5. DELIMITATION DU SUJET
3
6. CANEVAS DU TRAVAIL
3
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS
THEORIQUES
3
SECTION 1 : DEFINITION DES
CONCEPTS DE BASE
3
1.1. Approche
théorique de la notion de l'emploi
3
1.1.1.
Définition de l'emploi
3
1.2.
Recrutement
3
1.3. Classification
des emplois
3
1.3.1.
Analyse des emplois
3
1.3.2. Rôle
3
1.3.2.
Utilités
3
1.3.4. Evaluation
des emplois
3
1.3.5.
Qualification des emplois
3
1.3.6.
Classification des emplois
3
1.3.7. Description
de l'emploi
3
1.3.8.
Spécification des emplois
3
SECTION 2 : LA
REMUNERATION
3
2.1. Définition de la
rémunération
3
2.2. Composantes de la
Rémunération
3
2.3. Rapport Rémunération et
emploi
3
SECTION 3 : NOTIONS SUR
L'ENTREPRISE
3
3.1. Définition du concept
d'entreprise
3
3.2. Les fonctions d'une
entreprise
3
3.3. Types d'Entreprises
3
A. Les
entreprises Publiques
3
B. Les
entreprises privées
3
C. Les entreprises
mixtes
3
3.4. ORGANISATION
3
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ELECTRICITE
3
SECTION I : APERÇU
HISTORIQUE
3
1.1. Localisation
et situation géographique
3
SECTION 2 : STATUT
JURIDIQUE
3
SECTION 3 : OBJET
SOCIAL
3
SECTION 4 : ACTIVITE DE
L'ENTREPRISE
3
4.1. Production du courant
3
4.2. Objectifs de la SNEL et perspectives
d'avenir
3
4.2.1. Considération
générales
3
4.2.2.
Propriétaire
3
4.2.3. Le potentiel
énergique
3
4.2.4. Plan de sauvetage et de
redressement de l'entreprise SNEL
3
4.2.4.1. Les grandes lignes du plan
sauvetage et redressement
3
4.2.5. Plan directeur national du secteur
de l'électricité à l'horizon 2015
3
· Objectifs
généraux et spécifiques
3
a) A court terme
(2007)
3
b) A moyen terme
(2010)
3
c) A long terme
(2015)
3
· Consistance du plan
directeur
3
4.2.6. Autres informations
3
SECTION 5 : STRUCTURE ORGANIQUE ET
FONCTIONNELLE
3
5.1. Structure organique
3
5.2. Structure fonctionnelle
3
A. Le
Conseil d'Administration
3
B. Le
comité de gestion
3
C. Le
collège des commissaires aux comptes
3
ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ELECTRICITE
3
CHAPITRE III : APPRECIATION DE LA POLITIQUE DE
CLASSIFICATION DES EMPLOIS ET REMUNERATION A LA SNEL
3
SECTION I: POLITIQUE DE CLASSIFICATION
DES EMPLOIS A LA SNEL.
3
1° La Direction
Générale
3
2° Les Cadres de
collaboration
3
3° La Maîtrise
3
4° Le Personnel
d'exécution
3
1.
Présentation du Département de l'Organisation et
Contrôle
3
2. Organigramme du
Département de l'Organisation et Contrôle (DOC)
3
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3. Description de
l'emploi.
3
a.
L'entête :
3
b. Les attributions
du poste
3
c. Les exigences du
poste :
3
1.2. Analyse des emplois
3
1.3. Evaluation des emplois
3
1.4. Critères permettant
l'évaluation de l'emploi
3
1.5. Classification des
emplois :
3
Source : Département
d'Organisation et Contrôle de la SNEL.
3
Section 2 : CLASSIFICATION DE LA
REMUNERATION
3
SECTION 3 : APPRECIATION DE LA
POLITIQUE DE CLASSIFICATION DES EMPLOIS ET DE LA REMUNERATION A LA
SNEL
3
1. CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
3
CONCLUSION
3
BIBLIOGRAPHIE
3
TABLE DES MATIERES
3
* 1 MULUMA MUNANGA, GT ;
cours de Législation sociale, U.P.C, FASE, 2009, P.77,
Inédit.
* 2 CORDON, J.L. & RAYBAUD,
J.P, économie d'entreprise, Ed. Nathan, FRANCE, 1998, P.25.
* 3 H. MAKINDU MASSAMBA et
MUTOMBO KAMANGA; cours d'Analyse et Classification des emplois, U.P.C,
2007, P.9, Inédit.
* 4 SEKIOU, cité par
MAKINDU MASSAMBA et MUTOMBO KAMANGA ; Idem, P.9, Inédit.
* 5 KABAMBI, NTANDA ;
manuel pratique d'analyse, d'évaluation des emplois et de conversion
en structure
dans les
organisations, Ed. P.U.C, Kinshasa, 2003, P.13.
* 6 MULUMA MUNANGA : Op.
Cit, P. 53
* 7 MULUMA MUNANGA ;
Op.Cit, P.54
* 8 P.A. VERHULST ;
Comptabilité élémentaire, Ed. C.R.P, KINSHASA,
1985, P.7.
* 9 KALALA MAYAZ ; cours
de théorie générale des organisations, UPC, FASE,
1995, P.45, Inédit.
* 10 ISABELLE CALME et al,
Introduction à la gestion ; PARIS, éd. Dumond, 2003,
P.47.
* 11 Revue trimestrielle de la
Société Nationale d' Electricité, KINSHASA 2007.
* 12 Revue trimestrielle de la
SNEL, Kinshasa 2007
* 13 Revue trimestrielle
d'information générale de la SNEL, 2000
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