Les attitudes des parents face a la correction optique des enfants malvoyants( Télécharger le fichier original )par Josué (Alain) CHIKONG A NTAMB UNILU - L1 Sciences hospitalières 2007 |
INTRODUCTION GENERALE
La vue fait partie des cinq sens qui permettent à l'être humain d'entrer en contact avec le monde qui l'entoure. I. CHOIX ET INTERET DU SUJET L'attitude des parents qui amènent en consultation leurs enfants qui se plaignent des maux de tête à la lecture (mal voir) et vision défectueuse au tableau, a motivé notre choix. En entreprenant cette étude « Attitude des parents face à la correction optique de leurs enfants malvoyants, du complexe scolaire Ukweli primaire », nous espérons que ce travail pourrait avoir un impact positif sur les attitude des parents ci haut cités. Les enseignants et directeurs d'école pourront aussi découvrir l'aspect positif de ce travail, ils trouveront dans ce travail une des causes causes de mauvais rendement scolaire des enfants. II. ETAT DE LA QUESTION Nous ne sommes pas le premier à entreprendre une étude de ce sens. Ceux qui nous ont précédés ont traité de beaucoup de sujet en rapport avec la vue. En l'occurrence : 1. ESSILOR : « Dépistage des défauts visuels chez l'enfant ». Les résultats auxquels il est arrivé sont tels que même si les parents ne sont pas spécialistes, ils peuvent cependant dépister certains problèmes visuels chez leurs enfants et prendre rendez-vous chez l'ophtalmologue, sans attendre. Un examen complet doit avoir lieu à neuf mois, puis entre trois et six ans avant le début de l'apprentissage de la lecture1(*) 2. Nathalie CHRISTOPHE : « Les déficits visuels, dépistage et prise en charge chez le jeune enfant » a conclu que la baisse de la vue est un des signes qui doit alerter les parents et les pousser à consulter l'ophtalmologue.2(*) Ces chercheurs ont aiguillé leurs investigations dans le dépistage et la prise en charge des enfants malvoyants, vous nous orientons notre recherche à l'attitude des parents des enfants malvoyants face à une correction optique. III. PROBLEMATIQUE Lorsque l'acuité visuelle est défectueuse chez l'enfant suite à une mauvaise réfraction non corrigée, l'enfant ressent la fatigue et ne parvient pas à lire longtemps, il a mal aux yeux et peut développer des maux de tête. Certains enfants peuvent loucher et d'autres peuvent avoir des paupières gonflées, en frottant constamment les yeux pour mieux voir. Porter des lunettes n'est ni honteux ni malsain. Au contraire, c'est reposant pour l'oeil amétrope. Nombreux sont les parents qui négligent cet élément qui, s'il n'est pas pris en compte, entraîne des conséquences douloureusement dommageables. De toutes ces considérations, nous nous posons la question suivante : « Les parents accepteraient-ils la correction optique de leurs enfants malvoyants ? » IV. HYPOTHESE Nous répondrons anticipativement à la question posée dans notre problématique en disant que malgré les avantages que l'élève malvoyant peut tirer de la vue corrigée, certains parents n'accepteraient pas la correction des amétropies de leurs enfants. Certaines ordonnances optiques prescrites par des médecins ophtalmologues resteraient rangées sans suite dans les tiroirs. Cependant, les enfants continueraient à mal voir. Bref, nous dirons que ces parents des élèves malvoyants non, corrigés ignoreraient le bien fondé de la correction optique et n'accepteraient pas le port des lunettes par ces derniers. V. BUTS ET OBJECTIFS De manière générale, le but de la présente étude est de montrer l'attitude des parents face à une correction optique des enfants malvoyants du complexe scolaire Ukweli. Pour en arriver là, nous nous fixons comme paramètres nous servant d'objectifs spécifiques : · Identifier les enfants malvoyants du complexe scolaire Ukweli · Identifier les parents des enfants malvoyants du complexe scolaire Ukweli · Déterminer, pour chaque enfant malvoyant les types d'anomalie de réfraction. · Evaluer le rendement scolaire de chaque enfant identifié comme malvoyant. · Etablir une comparaison ou une association entre la malvoyance et le rendement scolaire. · Pour chaque parent d'enfant malvoyant, déterminer son attitude vis-à-vis de la correction. VI. APPROCHE METHODOLOGIQUE Pour aboutir aux résultats escomptés, nous avons recouru aux méthodes et techniques suivantes : · Méthode d'enquête descriptive transversale et rétrospective.3(*) · Technique d'observation directe et indirecte:
VII. DELIMITATTION SPATIO TEMPORALE a. Dans l'espace Nous effectuerons nos recherches dans le complexe scolaire Ukweli primaire situé dans la commune de Manika, ville de Kolwezi, province du Katanga en République Démocratique du Congo. b. Dans le temps Nos investigations se feront durant la période allant de novembre 2007 au mois de mai 2008 VIII. SUBDIVISION DU TRAVAIL Nous avons subdivisé notre travail en deux grandes parties. D'une part, l'approche théorique dans laquelle nous avons parlé de l'anatomie et physiologie de l'oeil, les amétropies qui sont à la base de la correction optique et d'autre part, l'approche pratique où nous avons dépisté les enfants malvoyants, corrigés ou non et avons observé l'attitude de leurs parents. PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
Attitude4(*) : Manière dont on se comporte avec les autres Parents5(*) : Personne qui a des liens familiaux plus ou moins étroits avec quelqu'un. Correction Optique6(*) : Rectification apportée à une erreur de la vue dans les amétropies, en compensation artificielle à une déficience, c'est-à-dire, en cas de myopie, hypermétropie ou astigmatisme. Enfants Malvoyants7(*) : Ce sont des enfants qui sont incapables d'identifier les chiffres ou lettres se trouvant sur un tableau optométrique bien éclairé et situé à cinq mètre de distance.
Complexe scolaire8(*) : C'est un établissement scolaire ayant plusieurs niveaux de classes (Primaire, secondaire, ... ect.)
Notre étude cherche à connaître la manière dont les parents se comportent face à la compensation artificielle apportée à une déficience de la vue des enfants qui sont incapable d'identifier les chiffres ou lettres situés à cinq mètres d'eux.
Il ne peut être question de faire une description totale de l'anatomie de l'oeil. Nous nous bornerons à rappeler l'essentiel des fonctions du système visuel. Au plan embryologique, l'oeil est une expansion du cerveau antérieur9(*) duquel pousse un véritable pseudopode accompagné de son système vasculaire. De ce fait, le nerf optique périphérique n'est pas structuré comme un nerf périphérique, mais il se comporte comme un faisceau de substance blanche cérébrale. Sa vascularisation provenant directement des vaisseaux cérébraux fait que toute altération rencontrée à son niveau sera le reflet anatomique et fonctionnel des vaisseaux du cerveau. Le système visuel s'étend de l'oeil au cortex occipital. A.- ANATOMIESTRUCTURE DE L'OEIL 1. LE GLOBE OCULAIRE10(*) Le globe oculaire est situé dans la cavité osseuse de la face, qui le cache en partie (saillie 10 à 12 mm) et le protège. L'orbite est en communication : - en arrière avec l'étage moyen de la base du crâne par le trou optique au sommet de l'orbite et par la fente sphénoïde en dehors de celui-ci, - en bas en arrière avec la fosse ptérygo-maxillaire par la fente sphéno-maxillaire. - En avant et en dedans avec les fosses nasales par le canal lacrymal. Le globe oculaire est de forme presque sphérique. Son diamètre est d'environ 2,5 cm. Il varie assez peu d'une personne à l'autre. L'oeil est ne grande partie caché par les paupières, ce qui le fait paraître plus petit qu'il ne l'est en réalité. Il est constitué de plusieurs tuniques ou enveloppes : a. Tunique externe Coque oculaire fibreuse, résistante, épaisse d'un millimètre environ ; c'est la sclérotique. Elle est blanche, nacrée, peu vascularisée appelée : « EPISCCERE ». La calotte antérieure de sclérotique est transparente, c'est la CORNEE. Elle est avasculaire. C'est un disque de 10 à 11 mm de diamètre, enchâssée dans la portion antérieure de sclérotique. b. La tunique moyenne La tunique moyenne ou UVEE est essentiellement nerveuse et vasculaire. Elle revêt des formes différentes ses parties antérieures et postérieures. En arrière : C'est la CHOROÏDE. Très vascularisée est elle responsable en grande partie de la nutrition retienne. En avant, à partir de l'ORA SERRATA (limite de la rétine sensible), elle est représentée par le CORPS CILIAIRE, organe à la fois sécrétoire (humeur aqueuse) et musculaire (responsable de l'accommodation) par modification, traction de la ZONULE CRISTALLINIENE. L'innervation du corps ciliaire est essentiellement para sympathique. Plus avant, c'est l'IRIS, percé en son centre, de la pupille, fortement pigmentée et mobile, le SPHINCTER IRIEN innervé par le par sympathique, rétrécit la pupille ; le dilatateur irien innervé par la sympathique, l'élargit. La MACULA, située à 1,5 mm en dedans de la PAPILLE, sur l'axe visuel ; elle est responsable de l'acuité visuelle. La rétine est vascularisée par l'artère centrale de la rétine, née de l'ophtalmique, elle se divise sur la papille en quatre branches, deux temporales, supérieure et inférieure, deux nasales, supérieure et inférieure. 1. L'INTERIEUR DU GLOBE Il est avasculaire et occupé par les MILIEUX TRANSPARENTS. Le plus important est le CORPS VITRE, sorte de gel dont la trame est constituée d'une protéine et d'un muco-polysaccharide ; l'acide HYALURONIQUE. Il occupe les deux-tiers postérieurs du globe, en contact avec la rétine, sur son étendue, limité en avant par le cristallin. Le CRISTALLIN est une lentille transparente maintenue par des fibrilles de la ZONULE qui, méridiennes, l'attachent au corps ciliaire et modifient sa forme au cours de l'accommodation. En avant du cristallin, la cavité oculaire est remplie par l'humeur aqueuse, liquidique transparent, dont la composition est proche de celle du liquide céphalo-rachidien. L'HUMEUR AQUEUSE, séparée du corps vitré par le cristallin et la zonule, baigne le cristallin, l'iris et la cornée. Elle sert de milieu d'échange pour la nutrition des éléments avasculaires : cristallin et cornée. L'humeur aqueuse est essentiellement produite par le corps ciliaire, plus accessoirement par la choroïde et l'iris. Elle s'évacue en grande partie au niveau de l'angle irido-cornéen par de petits canaux intra scléraux drainés par le canal de SCHLEMM. Les milieux liquides de l'oeil, humeur aqueuse et vitré, sont responsables du maintien du TONUS OCULAIRE, normalement aux environs de 20 mm Hg. L'intégrité des milieux transparents et indispensable pour une perception correcte des images. * 1 ESSILOR, http.www.ESSILOR.fr/problem-vision * 2 Nathalie Christophe Melprsse@telbias inserm.fr * 3 Dr Abder Rahim CHATMI : EPIDEMIOLOGIE Coopération. Wallonie P.18 * 4 Dicos, Dictionnaire Encarta 2007 Multimédia * 5 Idem * 6 Ib Idem * 7 Ib Idem * 8 Ib Idem * 9 Paul Bonet, NOTIONS D'OPHTALMOLOGIE, p 66 * 10 Paul Bonet CLINIQUE OPHTALMOLOGIE, p 87 |
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