ü pilotées par les pays qui devront contribuer
à favoriser leur internalisation grâce à une large
participation de la société civile;
ü axées sur les résultats et les mesures
susceptibles d'avoir un effet bénéfique sur les pauvres;
ü globales, dans la mesure où elles reconnaissent la
nature multidimensionnelle de la pauvreté;
ü orientées sur le partenariat en favorisant la
participation concertée des partenaires au développement
ü et inscrites dans une perspective à long terme du
recul de la pauvreté.
Structure globale des DSRP
ü Description de l'état des lieux:
ü Description du processus participatif
ü Objectifs et axes stratégiques pour réduire
la pauvreté
ü Évaluation des coûts et allocation des
ressources
ü Dispositif de suivi/Évaluation
Limites des DSRP
Les critiques faites aux IBW et donc sur les DSRP proviennent
des IBW elles-mêmes qui cherchent à évaluer leurs actions
pour asseoir leur crédibilité. Le débat porte d'abord sur
la pertinence des approches retenues en faveur de l'aide au
développement ensuite sur la légitimité même des
institutions bilatérales ou multilatérales en post-PAS. Selon une
étude de la Banque Mondiale :
ü l'aide a un impact positif seulement dans le contexte de
bonne politique de réformes futures efficaces. Il convient donc d'aller
vers un déblocage des ressources d'aide en fonction des résultats
et des politiques ;
ü Globalement, les politiques d'aide n'ont qu'un impact
limité sur la réduction de la pauvreté et
l'amélioration des indicateurs sociaux comme la santé et
l'éducation ;
ü La teneur des DSRP est relativement uniforme. Les
stratégies sont uniformes avec une faible prise en compte des
réalités propres aux pays ;
ü Dans la majorité des cas, il s'agit d'une reprise
des politiques antérieures avec des ajustements à la marge pour
inclure des liens avec la pauvreté ;
ü En termes de processus, la démarche
participative ne permet pas la gestion des conflits d'intérêt des
acteurs nationaux dans le partage inégalitaire des ressources. Les
questions liées à la redistribution sont peu
évoquées. L'accent est mis sur la pauvreté dans une
dimension anglo-saxonne plutôt que sur les inégalités
(position française).