D/ Les opérations
Les motivations pour s'adresser aux marchés des
changes :
1/ Arbitrage : L'arbitrage est une activité
indispensable qui permet à un marché d'être efficient. La
technique consiste à repérer les imperfections de toute nature de
marché et d'en tirer profit sans aucune prise de risque.
Ceci explique une certaine évolution du métier
d'arbitragiste. Faisant appel à des techniques sophistiquées et
nécessitant le concours d'opérateur très
expérimentés, ils ne raisonnent pas en terme de position
systématiquement gagnante mais presque sûrement gagnante au sens
statistique donc avec une certaine prise de risque.
2/ Spéculation : « Les
spéculateurs sont les poumons du marchés sans lesquels il ne
saurait y avoir une fluidité des cotations » (M
Becker : Les marchés à terme d'instrument
financiers).
Contrairement aux arbitragistes, les spéculateurs
cherchent à faire des gains en prenant des risques, selon leurs
degrés d'aversion au risque, ils vont chercher à liquider leurs
positions à très court terme.
La spéculation est un acte essentiel pour
réduire les fluctuations des taux de changes. Toutefois, dans certains
contextes, les spéculations peuvent accroître ces fluctuations.
3/ Couverture : La couverture correspond à
l'essence même du marché des changes et des nouveaux instruments
financiers. Cette opération s'adresse principalement aux banques, aux
institutions financières ou assimilées et aux entreprises. Il
correspond au transfert au marché de change d'un risque que l'on ne
souhaite plus assumer.
La position peut être générée par
l'activité normale de l'entreprise qui doit emprunter ou prêter
sur une période future des capitaux libellés dans une devise. Le
risque à couvrir est un risque de taux à l'inverse du risque pris
par un emprunteur ou un investisseur qui s'est volontairement placé sur
une devise étrangère et qui veut s'assurer que les fluctuations
des cours de change ne viennent pas trop affecter la stratégie
adopté. Ces derniers achèteront en réalité une
garantie de change.
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