B. Les moyennes mobiles
Elles sont autant faciles à comprendre qu'expressives.
Retrouvons leurs bases essentielles sur ce deuxième graphe. La courbe en
rose est la Moyenne Mobile Arithmétique des cours de
clôture calculée sur 20 jours: la MMA20. Elle se
calcule en additionnant les cours des 20 derniers jours et en divisant le
résultat par 20. Ainsi, on a une idée de la valeur moyenne sur
une durée de 20 jours. Dans les mêmes conditions de calcul, la
courbe en bleu est une moyenne mobile arithmétique sur
50 jours, la MMA50. Ces deux courbes se présentent
comme des courbes aplaties et en retard par rapport aux cours. Ce retard
correspond évidemment aux périodes prises
en compte dans le calcul, d'où cette impression de
glissement des moyennes plus longues par rapport aux cours. Sur 50 jours, on
peut en déduire que les cours vont globalement en croissant puisque la
MMA50 est globalement haussière. Mais on aurait
deviné cette tendance sans cette moyenne
En étudiant le croisement de ces deux courbes ;
Plusieurs points essentiels peuvent en être déduits mais
intéressons nous à un seul, celui qui est à la source de
l'intérêt porté aux moyennes mobiles. A chaque fois que la
moyenne courte MMA20 vient couper la moyenne longue
MMA50 en passant au-dessus de cette MMA50,
alors la valeur entame un cycle de hausse, modifiant sa
tendance courte. Ainsi, au point A et au point
B se retrouvent ces croisements de moyennes mobiles. En octobre, on
voit une montée de plus des cours au croisement du point
C. Les moyennes permettent d'anticiper la hausse d'un actif
d'où son intérêt dans la gestion des risques.
Graphe2
NB : Nous tenons à préciser que
ceci n'est qu'une illustration simpliste de l'E.T.E. et des moyennes mobiles.
L'objectif, ici, étant de donner une idée approximative de
l'analyse technique et de montrer son utilité dans la gestion de
portefeuille.
4. LES PRINCIPAUX KRACHS DE L'HISTOIRE
A. Tulipomania
La tulipe des fleuristes, ou tulipe de Gesner, est
cultivée en Europe depuis le XVIe siècle (v. 1534) et est
rapidement devenue populaire. L'intérêt pour la culture de la
tulipe se développa, surtout en Hollande, où elle fut l'objet
d'une spéculation effrénée. Au plus fort de la bulle
spéculative, en 1636, un seul bulbe de tulipe valait un carrosse, deux
chevaux et tout leur harnachement.
B. Le Jeudi noir de 1929
Avec une capacité de production toujours en hausse et
supérieure à la demande, et suite à la diminution des
bénéfices de sociétés américaines, les
investisseurs cherchent à liquider les actions de ces
sociétés qu'ils possèdent. Le mécanisme de la
baisse à Wall Street s'amorce et sur les autres places de
marchés.
o 1929 24 octobre, début de la crise économique,
la Bourse perd 84 %. o 1933 La reprise économique s'amorce lentement.
o 1939 Fin de la crise, croissance importante.
o 1954 La Bourse retrouve enfin son niveau d'avant le krach...
25 ans après.
C. Le Lundi noir de 1987
Le Lundi noir est le terme qui décrit
la journée du lundi 19 octobre 1987, où le Dow Jones de la Bourse
de New York s'effondra de 22.6%, la plus importante baisse jamais
enregistrée sur un marché boursier.
D. La crise asiatique de 1997
Les bourses asiatiques s'effondrent lors de la crise
asiatique. Celle-ci qui s'ouvre en mars 1997 trouve son origine dans
l'endettement chronique du secteur financier. Le 2 juillet, le gouvernement
décide de laisser flotter le baht, qui perd rapidement 30 p. 100 de sa
valeur.
E. La bulle Internet de 2000 En avril
2000, le Nasdaq s'effondre (spéculation, bulle Internet). Cette chute
aura pour effet
de diviser quasiment par 2.5 le cours de l'indice parisien, le
CAC 40 passant de 6000 à 2300 points. Les attentats du 11 septembre 2001
accentueront cette dégringolade.
|