CONCLUSION
Vu le nombre et l'envergure des entreprises malgaches ainsi
que la nature des problèmes auxquels elles sont
généralement confrontées, une bourse est un passage
obligé. D'autant plus que le vide que viendra combler cette institution
n'est pas pesant sur les entreprises. Cela permettra d'enrichir
l'éventail du système financier malgache.
Mais entre autres avantages, on peut citer également
l'implication et la participation des particuliers dans la gestion des
entreprises que la Bourse va susciter et permettre à travers
l'émergence d'un lobby de l'actionnariat. Ce qui aura pour effet la
responsabilisation des entreprises dans leurs activités face à la
société. Aussi, il appartient aux autorités malgaches de
s'investir de cette mission car la dynamique d'un renouveau économique
dans dix ans (Madagascar Naturellement), suppose aussi l'établissement
d'un marché boursier à Madagascar.
Dans cette perspective, Madagascar peut s'inspirer de ses
pairs africains. En effet, L'expérience Ouest Africaine de la BRVM
(Bourse Régionale des Valeurs Mobilières) a pu convaincre les
plus sceptiques des capacités réelles de la bourse à
financer l'économie. C'est ainsi que plusieurs sociétés
(SONATEL au Sénégal, .) et même des Etats (la Côte
d'ivoire, le Burkina Faso .....) ont eu la possibilité de se financer
par emprunt obligataire et d'effectuer d'important investissement.
En attendant de réunir les conditions
nécessaires à l'établissement d'une bourse à
Madagascar, ou si l'établissement de celle-ci s'avère difficile ;
plusieurs alternatives peuvent être mises à l'étude. Un
marché boursier régional peut être envisagé dans
l'Océan Indien. Ce marché qui joignerait les autres îles
à l'île Maurice et mettrait à profit l'expérience de
celle-ci dans ce domaine, aura l'avantage de canaliser une épargne plus
substantielle et permettra de mettre en compétition et d'intégrer
les différentes économies. Madagascar peut aussi, dans le moyen
terme, en partenariat avec l'île Maurice, développer une politique
visant à promouvoir l'inscription des entreprises malgaches remplissant
les aptitudes requises à la bourse de Maurice.
ANNEXES
1. LES PRINCIPAUX INDICES MONDIAUX
A. Le Dow Jones
De son vrai nom Dow Jones Industrial Average, le dow Jones
est certainement le plus connu de tous les indices boursiers mondiaux, c'est
aussi le plus ancien puisqu'il est né en 1896. Quotidiennement
coté depuis ce jour, Le Dow Jones est l'indice de
référence du premier marché financier mondial : la Bourse
de New York. Composé de 30 valeurs (les 30 plus grosses capitalisations
américaines), il reflète essentiellement des valeurs du secteur
industriel. Son calcul est très simple car il n'y a pas de
pondération et chaque valeur le composant a la même
représentativité à l'intérieur du Dow Jones.
En parallèle, d'autres indices Dow Jones on
étés crées comme notamment le DJTA (Dow Jones
Transportation Average) qui est un indice des valeurs du transport ou le Dow
Jones Utility Average (DJUA) représentatif du secteur de
l'énergie.
Aucun investisseur ne peut ignorer l'évolution du Dow
Jones. Son importance est telle dans l'économie qu'il donne souvent le
ton aux autres places financières.
B. Le Nasdaq
Cet indice très volatile est représentatif des
valeurs technologique américaines (Biotechnologies, informatique,
Internet, etc.). Il existe le Nadsaq100 calculé à partir de 100
actions et le Nasdaq composite, calculé à partir de plusieurs
milliers de valeurs.
C. Le FTSE 100
Le Financial Times Stock Exchange Index, surnommé "
Footsie " créé en 1984, est l'indice de référence
de la première place financière européenne
c'est-à-dire du marché londonien. Il est composé des 100
premières capitalisations anglaises. Pour son calcul, chaque valeur est
pondérée par sa capitalisation.
D. Le Nikkei
L'indice majeur de Tokyo est très large dans sa
composition puisqu'il contient 225 valeurs. Son calcul est identique à
celui de l'indice américain. Aucune pondération des valeurs n'est
réalisée. Son étude est également
intéressante car il est représentatif de toute la zone
économique
de l'Asie. Ces systèmes économiques étant
très différents des nôtres, la corrélation est
faible. Ils doivent être analysés à part et plutôt
à l'échelle régionale en observant les variations
boursières et les mutations économiques de toute la zone Asie
(Corée, Singapour, etc.)
E. Le CAC 40
Il est un indice boursier français. CAC signifie
Cotation Assistée en Continu ; il est constitué des 40 valeurs
les plus représentatives du marché parisien parmi les 100
sociétés les plus capitalisées sur Euronext Paris. Son
calcul est soumis à pondération.
F. Le Dax
Le DAX est l'indice de référence de la
principale place financière allemande, Francfort. Il est composé
des 30 premières capitalisations du pays, et son calcul est soumis
à une pondération.
2. QUELQUES INDICES BOURSIERS PAR PAYS El
Australie : All Ordinaries
El Autriche : ATX
El Belgique : BEL20
El Brésil : Bovespa
El Canada : TSX
El Chili : IPSA, IGPA
El Danemark : KBX
El Espagne : Madrid SE, Ibex 35, Latibex
El Hong Kong : Hang Seng El
Italie : MIB 30, MIBTel El Pays-Bas : AEX
El Pologne : WIG, WIG 20 El
Suède : Affarsvarlden Gen El Suisse : Swiss
Market
El UEMOA (Union Economique et Monétaire
Ouest Africain) : BRVM 10
3. EXEMPLE D'OUTILS DE L'ANALYSE
TECHNIQUE
A. L'E.T.E
Abréviation d'Epaule -Tête- Epaule est une figure
génératrice de profits intéressants, pour peu qu'on sache
l'identifier et l'utiliser correctement. Observons le titre ci-dessous qui a
dessiné une E.T.E typique :
Facile à reconnaître, cette formation
placée entre les deux lignes rouges montre un premier sommet peu
prononcé suivi d'un retour des cours sur la ligne de base, puis un
deuxième sommet bien plus haut (hauteur1) suivi d' suivi d'un nouveau
retour sur la ligne de base et enfin un troisième sommet avant une chute
prononcée. Ces trois sommets successifs forment une première
épaule, une tête bien
logiquement plus haute et une deuxième épaule.
La ligne sur laquelle se repose cette figure se nomme couramment la
ligne de cou.
Graphe1
L'utilité de cette analogie anatomique est de
prévoir ce qui la suivra: une chute des cours. L'avantage est que
l'ampleur de la chute en question est quantifiable. Nous avons
repéré la "hauteur 1" qui est celle de la tête
formée. La baisse des cours sera d'une hauteur en principe
équivalente, portée sur le graphique en tant que "hauteur 2".
Mais cette figure ne fonctionne globalement que si elle suit quelques
règles .Parmi les quelques règles sans être exhaustif, la
courbe doit bien redescendre sur la ligne de cou entre la
tête et les épaules. Elle doit aussi, autant que possible,
être précédée d'un haut qui doit se trouver
plus bas que la ligne de cou. Ce haut
prédécesseur est notifié sur le dessin. Il est simplement
le signe du dynamisme de la hausse de construction de l'E.T.E.
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