B- Les pannes techniques
Tout comme n'importe quel autre outil ou instrument, les
logiciels peuvent être l'objet de pannes. L'outil informatique est
très subtil, donc une précaution dans l'usage est
recommandée pour éviter que le logiciel ne se
« plante » ou ne s'endommage carrément.
Ces pannes sont un frein à l'efficacité des
logiciels d'autant plus qu'ils fonctionnent en réseau dans la plupart
des situations ; de plus la haute technicité du domaine fait que
leur maintenance n'est pas à la portée de n'importe qui , et par
conséquent requière une grande expertise.
Hormis les défaillances liées au matériel
dans sa globalité, des limites peuvent naître du milieu dans
lequel le logiciel est utilisé : ce sont les limites
indépendantes de la qualité du matériel utilisé.
CHAPITRE II - LES LIMITES EXTRINSEQUES A L'OUTIL
INFORMATIQUE
Les logiciels ne sont que des outils à la disposition
des utilisateurs. Une bonne utilisation en fait des instruments performants
alors qu'un mauvais usage les transforme en outils générateurs de
problèmes.
Le bon usage des logiciels recommande que les souhaits exacts
des utilisateurs soient bien explicités et exprimés dans un
langage directement compréhensible par le logiciel. Ce bon usage peut
être dicté par le cadre ou le contexte dans lequel le logiciel est
utilisé (section I), de même que par des
contraintes de natures diverses (section II).
Tout outil est neutre et dépend de la façon dont
il est utilisé, donc de la philosophie qui sous-tend son usage.
Section I- Les limites liées à
l'environnement : cas du Burkina Faso
L'enjeu de l'informatisation et de l'introduction des
technologies de l'information dans le travail de l'administration
dépasse largement le simple problème de maîtrise technique.
La dématérialisation des données et l'échange de
celles - ci mettent en cause les procédures et les méthodes,
d'où la nécessité d'impliquer le personnel dans le
processus d'informatisation afin de réduire les réticences.
Du Centre National de Traitement de l'Information (CENATRIN)
à la Délégation Générale à
l'Informatique (DELGI) en passant par le Ministère des Postes, des
Technologies de l'Information et de la Communication (MPTIC), l'informatique
n'a pas englobé tout l'environnement de travail au Burkina Faso.
Même si des avancées sont faites dans le domaine
des logiciels de gestion et de l'Internet, certaines résistances au
changement peuvent être constatées. Une nécessaire
réflexion sur la pertinence et la nécessaire adaptation de ces
procédures et méthodes nouvelles de travail est encore
nécessaire.
La situation exacte de l'informatisation de la gestion des
ressources humaines au Burkina Faso ne pourra être connue que si l'on
s'appréhende de l'état d'avancement de la fonction
« ressource humaine » (Paragraphe 1) et du
développement des outils informatiques (Paragraphe 2)
dans le pays.
Paragraphe 1- L'état d'avancement de la
fonction « ressource humaine »
Autrefois l'on disposait de services de gestion du personnel
rattachés aux Directions des Affaires Financières. De nos jours,
l'on est entrain de passer progressivement à l'émergence d'une
véritable gestion des ressources humaines avec la création de
Directions des Ressources Humaines. Mais ce passage n'est pas effectif car si
dans beaucoup d'entreprises la dimension humaine est prise en compte dans le
management (B), dans d'autres par contre prédomine
toujours la fonction « personnel » (A).
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