Section 2 : l'IDE :
Définition, fondement théorique et principaux
déterminants
2.1- Définition de
l'IDE :
L'IDE est une notion fortement
évolutive. Sa définition diffère selon la nature de la
source qui l'apprécie. Selon Tersen et Briscout
(1996) : « la difficulté essentielle que pose l'IDE
est qu'il s'agit d'un phénomène tellement complexe qu'il est
difficile d'en appréhender toutes les facettes, mais qu'il est dangereux
de chercher à isoler une seule. »
Nous retenons deux définitions officielles de l'IDE,
celles du FMI et de l'OCDE.
2.1.1- Définition de l'IDE selon le
FMI :
Les IDE sont définis par le FMI (1997) comme
étant ceux qui « sont effectués dans le but
d'acquérir un intérêt durable dans une entreprise
exerçant ses activités sur le territoire d'une économie
autre que celle de l'investisseur, le but de ce dernier étant d'avoir un
pouvoir de décision effectif dans la gestion de l'Entreprise. Les
entités ou les groupes d'entités associés non
résidentes et qui effectuent les investissements sont appelés des
Investisseurs Directs, et les entreprises érigées ou non en
société (respectivement filiales ou succursales) dans lesquelles
ces investissements directs ont été effectués, sont
désignées par le terme `Entreprise d'Investissement
Direct' ».
2.1.2- Définition de l'IDE selon
l'OCDE :
Au début des années quatre-vingt, l'OCDE (1983)
a défini l'IDE de la manière
suivante : « Toute personne physique, toute personne
publique ou privée ayant ou non la personnalité morale, tout
gouvernement, tout groupe de personnages physiques liées entre elles est
un Investisseur Direct Etranger s'il possède lui-même une
entreprise d'investissement direct, c'est-à-dire une filiale, une
société affiliée ou une succursale faisant des
opérations dans un pays autre que le ou les pays de résidence de
l'investisseur ou des investisseurs directs.
Par entreprise d'investissement direct, on entend une
entreprise jouissant ou non dans laquelle un seul investisseur étranger
contrôle :
- Soit 10 % ou plus des actions ordinaires ou des droits de
vote dans une entreprise jouissant de la personnalité, ou de
l'équivalent dans une entreprise n'ayant pas la personnalité
morale, à moins qu'il ne puisse être établi que cela ne
permet pas à l'investisseur d'avoir un pouvoir de décision
effectif dans la gestion de l'entreprise.
- Soit moins de 10 % des actions ordinaires ou des droits de
vote dans l'entreprise, mais a un pouvoir de décision effectif dans la
gestion de l'entreprise.
Le pouvoir de décision effectif implique seulement que
l'investisseur direct soit en mesure d'influencer la gestion de l'entreprise ou
d'y participer, et non qu'il dispose d'un contrôle absolu ».
2.2- Fondement théorique des
IDE :
Ce paragraphe rappelle les éléments
théoriques qui fondent les décisions de localisations des firmes
multinationales.
2.2.1- L'approche électrique du Dunning (la
Paradigme OLI) :
Dans les années soixante-dix, Dunning (1977) propose
une approche globale de facteurs explicatifs de l'investissement direct (le
paradigme OLI) dans laquelle apparaissent des éléments comme la
concurrence imparfaite, les avantages comparatifs ou l'internalisation des
coûts de transaction.
Si ce cadre s'avère aujourd'hui insuffisant pour
expliquer la majeure partie des IDE, il constitue toutefois le point de
départ des nouveaux éléments théoriques
apportés par l'investisseur stratégique et la Nouvelle
Théorie du Commerce International (NTIC).
Le paradigme OLI constitue en fait une combinaison
d'avantages qui conduit une firme à investir à l'étranger.
Une firme multinationale décide de s'implanter à
l'étranger si trois types d'avantages sont réunis :
2.2.1.1- Les avantages Spécifiques (O :
Ownership) :
La firme multinationale possède des avantages
particuliers vis-à-vis des firmes concurrentes fondées sur la
détention d'actifs tangibles ou intangibles : avantage
technologique, brevet, savoir-faire ou connaissances spécifiques. Ces
actifs lui permettent de réduire ses coûts et de disposer d'un
certain pouvoir de marché.
La littérature théorique sur l'investissement
stratégique se fonde sur ce type d'argument pour montrer que
l'Investissement Direct Etranger constitue pour la firme multinationale un
engagement crédible. Elle devient capable de contrôler
l'arrivée de concurrents potentiels et peut se trouver en situation de
préemption sur son marché (Motta M., 1992).
2.2.1.2- Les avantages de localisation (L :
Location) :
Les avantages spécifiques permettent à la firme
d'exporter, mais pas d'investir à l'étranger ; seuls les
avantages liés à la localisation constituent une condition
nécessaire et suffisante pour l'IDE.
Le choix de localisation se rapporte essentiellement aux
caractéristiques propres aux pays. Les motivations des firmes
multinationales sont liées à la recherche de gains
d'efficacité : abaisser les coûts de transaction et de
production en prenant en compte les diverses possibilités offertes par
chaque pays, en particulier en terme de coûts salariaux ou de
qualification de la main d'oeuvre, en exploitant les possibilités de
réaliser des économies d'échelle ou encore
d'accéder à de nouveaux marchés.
2.2.1.3- Les avantages d'internalisation (I :
Internalisation) :
En s'implantant à
l'étranger, la firme multinationale réussit à internaliser
les coûts de transaction. Elle évite ainsi de passer des accords
de coopération ou de céder une licence à une ou plusieurs
firmes locales.
Le choix de l'internalisation dépend de facteurs
spécifiques aux secteurs industriels (coût d'implantation, nature
des activités) et institutionnels telle que la structure des
marchés en présence d'asymétrie d'information.
L'approche électrique de Dunning souligne que si
l'avantage de localisation est située hors de son pays d'origine, la
firme investira à l'étranger. Si elle dispose de l'avantage
spécifique et de l'avantage de l'internalisation, elle
pénétrera sur le marché extérieur par une
exportation. Enfin, s'il n'y a ni avantages de localisation, ni avantages de
l'internalisation, la firme choisira alors une vente de licence auprès
d'une entreprise étrangère.
2.2.2- L'analyse Synthétique du
Mucchielli :
Dans son analyse, Mucchielli (1985) a proposé une
nouvelle combinaison d'avantages, à savoir l'avantage comparatif du pays
et l'avantage compétitif de la firme.
La firme a des avantages compétitifs engendrés
par des caractéristiques internes et leur évolution, par exemple,
le capital humain, la recherche et le développement. Humbert (1990)
affirme que « tous sont des inputs capables de créer, de
maintenir ou d'accroître la compétitivité qui peut
être évaluée par la capacité de la firme à
réduire les coûts de production, à différencier ses
produits et à en créer d'autres ».
Le pays a des avantages comparatifs par rapport à ses
partenaires qui résultent de son offre de dotations factorielles
(capital, travail, terre) et technologiques (avance technologique, recherche et
développement).
On doit prendre en compte aussi les caractéristiques
de la demande en terme de taille et de croissance du marché
intérieur.
L'interaction entre la firme et les pays d'origine et
d'accueil permet l'émergence ou la croissance des potentialités
de délocalisation. Ainsi, la firme offre les produits et demande les
facteurs, alors que le pays offre des possibilités d'utiliser les
facteurs de production présents et demande les produits.
Mucchielli (1985) décrit l'inter relation entre la
firme et le pays en essayant de voir dans quelle mesure la
délocalisation de la firme est utile. Il arrive au fait que :
- Si les caractéristiques de l'offre et de la demande
de la firme et du pays d'origine sont en concordance, alors les incitations
à délocaliser seront faibles.
- Si les caractéristiques de l'offre et de la demande
de la firme et du pays d'origine sont en disconcordance, alors les incitations
à la délocalisation sont fortes.
Grâce à la délocalisation de ses
activités, la firme tentera de coordonner entre ses besoins propres et
les caractéristiques du pays d'accueil sélectionné.
2.3- Déterminants fondamentaux des
IDE :
Malgré l'importance croissante prise par les
investisseurs internationaux dans les économies, il n'existe aucun cadre
théorique unifié permettant de comprendre les déterminants
des IDE.
A cet égard, pour figurer sur la « short
lists » des investisseurs étrangers, les pays d'accueil
doivent disposer d'un certain nombre de déterminants préalables
et nécessaires à l'attractivité.
La stratégie du pays d'accueil pour attirer les IDE
passe par l'existence du pré requis qui porte essentiellement sur la
stabilité politique, la stabilité économique, la politique
de concurrence, l'environnement juridique, ainsi que d'autres
déterminants telles que la taille de marché, l'ouverture du pays
au commerce, la croissance économique et les ressources naturelles.
D'après Michalet (2000), « les
investisseurs n'aiment pas l'incertitude ou encore, ils s'efforcent de
réduire au maximum les coûts de transaction. Le statut de
pré requis se situe dans cette logique initiale ».
2.3.1- La stabilité
politique :
L'infrastructure politique englobe les institutions et les
politiques publiques élaborées par les gouvernements pour servir
de cadre aux relations économiques et sociales. On accorde plus
d'attention aux éléments d'infrastructure politique qui peuvent
influencer les décisions des firmes multinationales en matière
d'investissement.
Par conséquent, une infrastructure politique
« positive » engloberait d'abord un système
juridique efficace, impartial et transparent qui protège la
propriété et les droits individuels, ensuite des institutions
publiques stables, crédibles et honnêtes, et enfin des politiques
gouvernementales propices à des marchés libres et ouverts.
Ces conditions favorisent l'IDE et les investissements
irrécupérables de la part des multinationales qui soutiennent une
exploitation efficiente dans le pays d'accueil.
De ce fait, la stabilité politique est primordiale
pour les investisseurs étrangers. Une étude de Frey et Schneider
(1985), couvrant 54 pays développés pendant la période
1976, 1979 et 1980 incluant des variables économiques et politiques, a
établi que le risque politique se classe en cinquième position et
qu'il est insignifiant par rapport à l'IDE.
En fait, les investisseurs n'aiment pas l'incertitude ;
et, face aux problèmes d'instabilité politique et sociale
symbolisés par des conflits militaires et civils, les investisseurs
préfèrent reporter leurs programmes d'investissement à
plus tard, ou désinvestir ou bien investir dans un autre pays tiers.
Des enquêtes ont montré l'importance primordiale
que l'investisseur potentiel prête à la stabilité politique
du pays d'accueil, à l'attitude de ses dirigeants et de l'ensemble de sa
population. De même à l'existence d'une tradition de respect de
leurs engagements internationaux.
D'où, la stabilité politique est un facteur
déterminant de localisation des IDE. Ainsi, les investisseurs
préfèrent localiser les filiales dans un pays où
l'incertitude est moindre, vu que la stabilité politique a un effet
positif sur la sécurité des affaires.
D'après Michalet (2000) « il est probable
que le pays soit rayé de la longue liste, au moins temporairement, si la
probabilité d'un coup d'état est élevée ;
même si la rentabilité d'un projet est attrayante. Mais si les
perspectives à long terme sont très attractives, alors
l'investisseur adoptera une attitude de « wait and see »
consistant à réduire son implantation au minimum afin de
maintenir une présence qui lui permet d'observer de plus près
l'évolution de la situation du pays, d'y affirmer une présence
suffisante pour démontrer l'intérêt de la firme à
développer une activité locale et suivre attentivement les
opérations de ses concurrents ».
Ceci a été le cas, par exemple, lors des
événements du 11 Septembre 2001 qui ont engendré une
augmentation du niveau d'incertitude du risque politique élevé
(associé à la guerre et au terrorisme) amenant ainsi quelques
compagnies à adopter cette stratégie « wait and
see » et reporter leurs plans d'investissements à plus tard,
le temps de voir l'impact de ces événements sur le
développement économique.
D'autre part, les pouvoirs publics jouent un rôle
décisif dans l'économie. Leur intervention peut encourager les
investisseurs à investir, mais dans la plupart des cas ils les
dissuadent. En fait, la qualité de gouvernance peut constituer un risque
pour les investisseurs, ceci concerne, d'après Jenkins et Thomas (2002),
« le risque de l'intervention dans les droits de
propriété, la corruption et l'incertitude
bureaucratique ».
De plus, d'après Mesghena Yasin (2005),
l'instabilité politique et les répressions défavorables
affectent négativement les flux d'IDE et découragent, par
conséquent, les investisseurs étrangers.
2.3.2- la stabilité
économique :
Lorsque les pouvoirs politiques créent une
atmosphère économique instable, les investisseurs
étrangers sont peu incités à engager leurs capitaux dans
des projets aux rendements futurs incertains.
En effet, les investisseurs étrangers détestent
l'incertitude et ils ont tendance à s'inscrire dans une liste de pays
où il y a un taux de croissance élevé, positif et
durable.
D'ailleurs, d'après Billington (1999), la croissance
du marché est un facteur stimulant de l'IDE. Ce facteur dynamique a un
impact direct sur la vitesse et la direction des flux d'IDE.
En fait, Billigton (1999) a pris le cas de sept pays
industrialisés pour la période 1983-1993 ; il a
établi un modèle au niveau de chaque pays et en fonction de
plusieurs observations en terme de log d'IDE. Il a trouvé que le
coefficient de croissance est positif. D'où un taux de croissance
élevé attire un niveau élevé des flux de
capitaux.
Les investisseurs étrangers s'intéressent
à la stabilité de certaines critères qui sont : la
croissance économique, la maîtrise de l'inflation (une
économie inflationniste décourage les investisseurs) et la
stabilité du taux de change.
Il s'avère donc nécessaire que les
autorités corrigent les déséquilibres
macroéconomiques tels que : l'inflation élevée, les
lourds déficits publics, la surévaluation du taux de change car
ils sont les causes essentielles de l'instabilité macroéconomique
et de l'incertitude des politiques futures.
Par ailleurs, le ?climat des investisseurs? constitue un
facteur d'attractivité pour l'investisseur étranger. Il s'agit,
par exemple, de la liberté des transferts des capitaux étrangers
vers le pays d'origine et de la législation du pays d'accueil
(flexibilité du marché de travail, les conditions
d'emploi...).
2.3.3- la politique de
concurrence :
Avec la libéralisation des flux d'IDE et le
développement des activités des firmes multinationales, le libre
jeu des mécanismes du marché revêt une importance
croissante pour le choix de localisation des firmes étrangères
dans le pays d'accueil.
La diminution ou la suppression des barrières à
l'entrée des IDE peut accroître la fluidité des
marchés nationaux et activer la concurrence. Cependant, si le
marché du pays d'accueil devient concentré après
l'entrée des firmes multinationales dominantes, il se peut que celles-ci
se livrent à des pratiques anticoncurrentielles, en particulier sur le
marché fluide pour empêcher l'entrée de nouveaux
concurrents.
Il s'agit notamment des pratiques de Cartel tels que
l'entente sur les prix et la répartition du marché, les
fusions-acquisations monopolisatrices, les pratiques verticales
d'exclusivité, les abus de positions dominantes, etc....( Pons J-F,
2000)
Le développement d'une politique de concurrence et la
coopération avec d'autres autorités de concurrence permettent de
ne pas subir des comportements anticoncurrentiels venant de l'extérieur,
ni de décisions unilatérales d'autres gouvernements.
En principe, le droit de concurrence ne doit pas introduire
de discrimination entre entreprises nationales et entreprises
étrangères, ni entre entreprises d'origines nationales
différentes.
Ce droit permet, d'une part, de contrôler le
comportement concurrentiel des firmes multinationales qui a une influence sur
l'attractivité des pays d'accueil et d'autre part, de garantir aux
firmes multinationales la protection de leurs produits et de leurs
technologies.
2.3.4- Environnement juridique favorable aux
IDE :
Pour que les investisseurs soient encouragés à
s'implanter à l'étranger, les pays d'accueil doivent garantir aux
firmes multinationales une certaine stabilité juridique et
légale.
En fait, le cadre juridique est légal comprend les
règlements régissant les IDE, leurs activités, les normes
de traitement des filiales étrangères et les règles de
fonctionnement des marchés.
Pour attirer les IDE, il faut que le pays d'accueil :
· Garantisse la minimisation des coûts des
litiges ;
· Garantisse la protection des droits de
propriété aux investisseurs étrangers et de
bénéficier des mêmes droits que les investisseurs locaux
(exemple droits syndicaux) ;
· Assure la possibilité de rapatriement des
bénéfices et des capitaux en cas de liquidation ;
· Etablisse un libre marché de change ;
· N'instaure pas de plafonnement de participation au
capital, car la limitation à la participation au capital constitue un
obstacle pour l'investisseur étranger ;
· Etablisse des programmes d'incitation à
l'investissement fondés sur une modulation transparente de nombreux
avantages fiscaux et douaniers (dans le cas d'existence d'impôts ou
tarifs douaniers lourds, l'établissement d'incitations à
l'investissement tarifaire), qui pourraientt encourager les IDE.
Ainsi, les législations sont importantes pour attirer
les IDE, et donc des législations complexes ou confuses n'inciteraient
pas les investisseurs étrangers. Il importe donc pour les pays
hôtes de créer un code d'incitations favorables aux IDE.
2.4- Autres déterminants de
l'IDE :
2.4-1- La taille de
marché :
La taille de marché est déterminé
approximativement par le niveau du PNB et semble être un
déterminant des flux d'IDE. En effet, les grands marchés dans
lesquels la demande des consommateurs est loin d'être satisfaite
constituent un potentiel qui attire les investisseurs étrangers
(Ewe-Ghee Lim, 2001).
2.4.2- L'ouverture du pays au commerce et
l'orientation des exportations :
Il est répandu que les économies ouvertes sont
de nature à encourager les investissements étrangers. En effet,
l'ouverture d'un pays au commerce s'exprime par la diminution progressive des
contrôles et des restrictions qui s'opposent au libre échange.
L'orientation des exportations peut également être
considérée comme un facteur déterminant de l'IDE à
cause de la propension élevée des exportations des firmes
étrangères (Ewe-Ghee Lim, 2001). Stein et al. (2003), Jaumotte
(2004), Tobin et Rose-Ackerman (2005) et Neumayer et Spess (2005) ont
testé l'impact du facteur 'openness' sur les flux de l'IDE et ont
trouvé qu'il est un déterminant important.
2.4.3- La croissance
économique :
La croissance économique est analysée par des
indicateurs de développement macroéconomique tels que le niveau
de vie (revenu par tête, consommation par tête), de la production
(le degré d'industrialisation), du commerce extérieur (le taux
d'ouverture) et de l'emploi (le taux de chômage, le degré de
qualification de la main d'oeuvre).
2.4.4- Les ressources
naturelles :
Historiquement, le déterminant le plus important des
IDE dans le pays d'accueil est la présence des ressources naturelles.
Les investissements étrangers sont surtout attirés par les pays
dont les ressources naturelles sont abondantes et n'ayant pas en contre partie
le capital, le savoir faire, les compétences et l'infrastructure
nécessaires pour les exploiter et les commercialiser.
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