CONCLUSION GENERAL
Parmi les bataille de cette fin de siècle l'une majeur
est délibrement commerciale, financière et économique tout
court, ainsi le monde évolue de plus en plus vers l'édification
d'une économie mondial sans frontières et sans barrières
de toutes sortes, la mondialisation et la globalisation sont les maîtres
mots de ce 21éme siècle.
Les années 80 ont vu la dominance de la finance directe
comme moyen de financement surtout par l'instrument bourse.
Toutes les bourses de l'occident, de l'Asie du Sud-Est ont
manifesté cette nouvelle politique financière.
L'heure est en effet a l'éveil et a la
réactivation des bourses, il résulte donc, de cette
révolution financière a travers le monde entier une vague
d'émergences boursières de certains pays du Tiers-monde
dynamiques.
Le Maroc s'est impliqué très tôt dans les
rouages de l'économie mondiale et est désormais rompu aux
changements de données financières qui se sont
succédés depuis les années soixante.
Il aborde la décennie 90 avec une transformation
profonde et radicale de sa sphère financière procédant
par élagage, éclaircissement et reformes dans divers
domaines : de la fiscalité, des tarifs douaniers, du change de la
banque et de la bourse.
Et l'on est arrivé à certains résultats
très prometteurs : la bourse a réagi en sursaut dès
que sa réforme est introduite ce qui en lui-même
déjà signe de santé de l'économie.
Néanmoins, on attend toujours des performances
conséquentes qui ont trop tardé à se manifester, surtout
au niveau de la bourse qui demeure
Loin de refléter les potentiels de l'économie
marocaine.
Les entreprises marocaines n'osent pas encore à
s'introduire en bourse, ce qui s'explique par le fait que les entreprises ne
veulent pas se dévoiler au grand public, diffuser leurs chiffres chaque
semestre et entretenir leur image financière que ce soit vers de leurs
fournisseurs clients, banquiers ou actionnaires .
En tout état de cause, la bourse de Casablanca ne peut
assurer une émergence prenne sans amener de nouvelles entreprises
à la cotation. Le développement du marché financier passe
par là.
Notre pays est en effet encore aux prises avec certains
paradoxes :
- comment se fait-il que les liquidités de
l'économie ne prennent pas massivement le chemin de la bourse pour
permettre au trésor, comme aux banques d'ailleurs de s'y approvisionner
à volonté et au taux d'un véritable marché du
capital qui profite à l'entité productive (entreprises et
trésor) ?
comment faire de la zone offshore de Tanger une courroie de
transmission et une voie de connexion avec le marché
international ?
En fin et pour conclure ce modeste travail, nous pensons que le
maître mot d'une telle politique de correction est en effet
l'harmonisation surtout sur le plan financier, en effet, la prise de conscience
collective de tout les acteurs économique du pays notamment le grand
public, est nécessaire pour mieux se préparer au challenge du
21ème siècle.
Partant, il faut moderniser la sphère financière,
pour ensuite acquérir un outil de toute première importance dans
la compétition mondiale.
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