L'identité et le spectacle vivant à La Réunion( Télécharger le fichier original )par Virginie Verbaere Université Aix-Marseille III - Administration des Institutions Culturelles 2004 |
2) ...pour un public satisfait ?L'adhésion du public à la programmation peut être évaluée grâce au taux de fréquentation : l'ODC est passé, en quatre exercices, de 52 000 à plus de 116 000 spectateurs. On peut alors en déduire que le public est de plus en plus satisfait de la programmation qui lui est proposée. Afin de mieux comprendre la fréquentation de l'ODC, nous allons nous référer à l'enquête menée par Fabienne Labat115(*). L'enquête nous permettra de mieux cerner le public qui vient spontanément voir les spectacles et d'en déduire ses aspirations en termes de programmation. Les résultats de cette étude pourront être confrontés à ceux de la programmation ci-dessus. Nous verrons ainsi en quoi une structure culturelle telle que l'ODC peut répondre aux aspirations de son public et dans une plus large mesure, à celles de la population réunionnaise en générale. L'étude a été réalisée en septembre 2003 auprès de la population « non adhérente » de l'ODC. Les objectifs seront :
(a) Caractéristique du public non adhérentLe lieu d'habitation
Les adhérents potentiels du théâtre de champ fleuri (TCF) habitent surtout dans le Nord et dans l'Est. C'est donc un théâtre qui attire principalement un public de proximité. Au moins une personne sur quatre réside à Saint-Denis et 48% au moins résident dans la zone Saint-denis et banlieue. Le Grand Ouest est quand même bien représenté avec au moins 30% du public. Le Sud est absent. En ce qui concerne le public du théâtre de Plein Air de Saint Gilles (TPA), il a des origines géographiques plus variées, même si la majorité vient de l'Ouest. Le sexe et l'âgeOn remarque que la grande majorité du public est féminin. Un public plutôt féminin, de plus de 35 ans, de classe moyenne et aisée. Cela montre que les jeunes ne se sentent pas forcément concernés par la programmation des salles. Cela peut également être lié au pouvoir d'achat de cette partie du public. Les jeunes ont également d'autres priorités qui peuvent être la fréquentation des boites de nuit ou des cinémas comme nous l'a montré l'enquête menée par Caroline Bedienger sur les pratiques culturelles des Réunionnais116(*). * 115 LABAT F., 2003, étude du public non adhérent de l'ODC et étude de billetterie, Mémoire de DESS « communication dans l'Océan Indien », mai 2003. * 116 BEDIENGER C., 2003, la fréquentation des lieux culturels, Etudes et Synthèse, N°67, Observatoire du Développement de La Réunion, Saint-Denis de La Réunion. |
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