IV Conclusion partielle
Devant la situation que l'on pourrait qualifier d' «
apartheid hydrique », des asentamientos humanos »de Lima, les
autorités publiques sont quasi invisibles et inopérantes.
Pour accéder à un accès à l'eau,
les habitants de ces périphéries n'ont pas d'autre choix que de
se tourner vers des entrepreneurs privés, parmi les seuls à
pénétrer sur les routes délabrées menant aux
quartiers périphériques, comme les compagnies privés de
camions-citernes, qui profitent de leur statut privilégié pour
hausser toujours plus leurs tarifs dans des conditions de salubrité qui
ne se soumettent pas aux réglementations sanitaires.
Devant l'absence du pouvoir public ce sont aujourd'hui deux
acteurs majoritaires qui tentent de contrer ces phénomènes
créateurs d'inégalité : les habitants eux-mêmes,
réunis en collectifs et comités e quartiers, et les ONG et
associations.
Pour résoudre, le problème de l'accès
à l'eau à l'échelle locale, ces acteurs se fondent sur un
maillage participatif, et gèrent les projets de la conception à
la maintenance. Ainsi, totalement ancré dans un processus de
démocratie participative, ces projets sont soutenables et valide dans
des échelles de temps très longues, en accord avec les
caractéristiques sociaux-économiques de ces populations.
A plus petite échelle, sur le plan national, il existe
également des plan de développement qui pourrait être
appliques, à l'image de la révolution hydrique espagnole, en
faisant de l'accès à l'eau une politique national et en
investissant le budget de l'Etat vers cette voie.
Il n'y a pas une, mais des réponses au problème
de l'accès à l'eau dans un pays à Lima.
Grace à cette analyse de projets a plusieurs
échelles spatiales et directives, il s'avère évident que
les efforts futurs ne doivent négliger aucune pistes, en allant vers une
concertation et une coopération des politique privées et
publiques existantes.
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