Les Modes et Les Moyens de Formation Des Termes Biochimiques( Télécharger le fichier original )par Houssam Abu Mussallam Houssam El-Yafi Université Lumière Lyon 2 - DEA en Langues et Cultures étrangères (LTMT) 2004 |
VIII. L'emprunt dans les textes arabes de BiochimieLe domaine de Biochimie étant apparu et s'étant développé en dehors des frontières du monde arabe, l'anglais et le français ont occupés dans ce domaine le toit et le sol. Les textes de la biochimie sont en majorité, traduits à partir de textes franco-anglais (voir le bref historique de la biochimie au deuxième chapitre). Si nous examinons de près ces textes, nous voyons qu'ils abondent en UT empruntées à ces deux langues (langues donneuses). L'étude des textes de notre corpus nous a montré que le système international de dénomination de produits chimiques purs (IUPAC) s'impose aux langues d'accueil pour des raisons purement extralinguistiques. En conséquence, l'arabe se soumit à ce système international en essayant d'habiller les éléments de ce système une tenu arabe. Nous pouvons dans la plupart d'emprunt IUPAC appliquer les règles arabe de nombre et de genre ainsi que les règles de dérivation internes (noms, verbes, adjectifs, ...etc). IX. ConclusionCette brève analyse est loin d'être complète. De nombreux facteurs et critères de dénomination par recours à l'emprunt ont été évoqués. CE qui seraient pourtant susceptibles d'offrir quelque résultat intéressant dans nos études d'avenir. Quoi qu'il en soit, il est clair que 1'emprunt n'est qu'une face concrète et présente dans les termes biochimiques arabes. Il est observable, comme nous avons tenté de le démontrer. Finalement, nous avons fait le survol de l'emprunt, quatrième moyen qui prévaut dans notre corpus en ce qui concerne la formation des termes arabes de biochimie. Le dernier moyen que nous traitons dans cette étude - moyen très utilisé dans notre corpus - est la formation des termes de biochimie par siglaison. Septième Chapitre LA FORMATION DES TERMES ARABES DE BIOCHIMIE I. Introduction La biochimie comme tout domaine technique et scientifique, a recours à la siglaison pour dénommer une bonne partie de ses concepts. Il est observable la grande fréquence d'emploi de sigles dans les domaines technico-scientifiques. Cette partie de notre recherche sera consacrée à 1'etude d'un échantillon de sigles arabes tirés de notre corpus. En premier lieu, nous définissons le processus de siglaison et nous en faisons un petit aperçu historique. Nous montrons la différence, au cours de notre travail, entre les acronymes, les sigles, les abréviations et les signes brachygraphie. Nous faisons, à côté de cela, une petite étude statistique accompagnée de remarques et de constatations. II. Définition du sigle Le sigle fait partie d'une famille linguistique basée sur la réduction morphologique. Cette famille comprend la siglaison, l'abréviation, le nom symbolique, la centaurisation - naht dans la tradition arabe -, l'aphérèse (c'est la chute en français d'un phonème ou d'une syllabe au début d'un mot, ex.: [auto] bus = bus) et l'apocope (c'est la chute d'un phonème ou d'une syllabe à la fin d'un mot, ex.: télé [vision] = télé) ...etc. Il existe plusieurs méthodes pour abréger des groupes de mots, dont les plus courantes sont la siglaison ou l'acronymie. L'acronymie est la formation d'un sigle au moyen d'un ensemble de lettres initiales servant d'abréviation. Le sigle obtenu, nommé acronyme, se prononce comme un mot normal. Il s'écrit sans point entre les lettres le composant. Il forme soit un nom commun, tout en minuscules comme laser, radar, sida, etc. soit un nom propre, avec une simple capitale initiale comme Nasa, Otan, Unesco. Les linguistes accordent le sigle le statue d'unité lexicale, ce qui signifie qu'il peut faire l'objet d'une description linguistique détaillée à l'instar de toute autre unité lexicale. KOCOUREK214(*) considère les sigles comme des unités lexicales et appelle à les soumettre à une large description linguistique. « Le fait de dire que les sigles sont des unités lexicales. Il en produit que cette unité mérite d'être présentée en description linguistique plus détaillée : ses variantes graphiques [...], sa classe lexicale [...], son genre [...], etc. ». Le sigle apparaît en quelque sorte comme « un emprunt de la langue à elle-même »215(*) ; autrement dit, la langue emprunte à elle-même une forme de lexie déjà existante et la représente sous une deuxième forme (sigle). Or, entre les deux formes reste établis des liens solides qui se manifestent à travers une représentation graphique prenant en compte les initiales ou les syllabes de la première forme. Lelubre définit le sigle comme étant « en quelque sorte un emprunt de la langue à elle-même -, en gardant soit les lettres initiales des éléments constituants de ce syntagme, soit les premières syllabes, soit encore d'autres syllabes. Certains se trouvent mixtes de ce point de vue »216(*). En fin de compte, Un sigle est un ensemble de lettres initiales formant un mot servant d'abréviation. Le sigle peut se prononcer entièrement, comme par exemple IUPAC, nous disons que c'est un acronyme. C'est quand on l'épelle lettre par lettre aussi, par exemple ADN., a-dé-n, ou ATP, a-té-pé. A rappeler que nous écrivons parfois l'abréviation avec des points après les lettres. Mais dans l'usage courant, la tendance est à la suppression des points pour tous les sigles. Il est aussi important de noter que certains sigles courants entraînent la formation de dérivés, c'est-à-dire que le sigle à son tour peut être une base d'une dérivation morphologique. Par exemple : cégétiste (membre de la CGT). Mais nous n'avons pas trouvé un exemple pareil dans notre corpus.
Certains sigles sont aussi écrits tels qu'on les prononce, devenant ainsi des noms communs (et s'accordent donc en genre et en nombre), par exemple : un cédérom, peut avoir une forme pluriel comme « des cédéroms ». Par contre, il est important de noter qu'une des règles françaises du sigle, la plus importante, est l'invariabilité. C'est-à-dire que le sigle ne prend pas la marque du pluriel. Par exemple : pour ADN il n'y a pas de pluriel, l'unité lexicale « ADNs » n'a pas de lieu. C'est le cas de l'arabe aussi. L'arabe contient un bon nombre d'exemples de sigle. Nous citons quelques autres exemples relevant des domaines divers : - Economique : /sîn-mîm-mîm/ veut dire /sarikat musahama mahdûda/, « société d'attribution limitée ». - Politique : /zîm-`aîn-mîm/ veut dire /zumhûriyya `arabiyyah misriyya/, « la république arabe d'Egypte ». - Médiatique : /wa-f-â/ veut dire / ?l-wikâla l-filistîniyya li-l-?nbâ?/, « l'agence palestinienne de presse ». Le phénomène de siglaison a commencé par gagner du terrain de plus en plus au cours du XXe siècle. D. Nakos dit : « depuis la Seconde Guerre mondiale, les sigles sont devenus numériquement plus importants, ne serait-ce que par la présence d'organismes de plus en plus nombreux à designer et la nécessité de recourir à un langage international simple et codifié dans le cas des nouvelles technologies »217(*). Les sigles - selon Calvat- constituent un phénomène lexical productif puisqu'ils donnent lieu à des néologismes. Il dit que: « la siglaison [...] devient donc en quelques dizaines d'années un phénomène de créativité lexicale d'une ampleur sans précèdent »218(*). Cette créativité se manifeste aussi bien dans le vocabulaire général qu'au sein des discours spécialisés. (Voir précédemment) Le phénomène de siglaison aide à économiser d'espace, puisque l'écriture est le mode de communication prépondérant dans le domaine de la siglaison. Cette fonction tachygraphique va dominer à travers les siècles et va se manifester dans plusieurs domaines. Elle est utile à la fois pour le rédacteur et pour le lecteur. Comme l'indique CALVET : « l'économie ainsi réalisée [...] se manifeste dans plusieurs domaines ; celui qui écrit en profite, la composition s'en trouve raccourcie, le lecteur enfin perçoit plus vite »219(*). Les savants cherchaient essentiellement la brièveté et l'économie d'espace dans leurs écrits. Un exemple donné par A. ROMAN pour manifester cette particularité : « /zîm cayn sîn/, pour / ?al zumhûriyyat al'arabiyyat as sûriyyat/, "République Arabe Syrienne" »220(*). III. La typologie des sigles
Comme nous l'avons déjà vu, la siglaison repose sur le processus de réduction ; en effet, il existe plusieurs modes de réduction de sigles. Nous pouvons former un sigle par la réduction d'un syntagme à l'initiale de chaque mot qui le forme. Exemples du domaine de biochimie "ARN"221(*) = Acide ribonucléique /?l-hamd al-nawawiyy ar-ribiyy/ ou /ranâ/. "ADN"222(*) = Acide Désoxyribonucléique /?l-hamd al-nawawiyy ar-ribiyy al-manzû' al-?uksizîn/ ou /danâ/. "ATP"223(*) = Adénosine-5'-triphosphate /tulâtiyy fusfât al-?dînûzîn/. Nous pouvons également le former par la réduction d'un syntagme à une partie des syllabes, ce qui aboutit à la formation de sigles syllabiques. Exemple du domaine de biochimie ' YADEH ' = yeast alcohol dehydrogenase /kuhûl ?wwaliyy gayr muhadraz/. De façon esthétique, nous avons la possibilité de former le sigle par le regroupement de lettres initiales et de syllabes à la fois. Exemple ' PAGE ' 224(*) /zil 'adîd ?l-krîlâmîdât/ : A = Polyacrylamide, G = gel. Nous trouvons que la première unité lexicale a doué le sigle par deux lettres et la lettre « e » a été ajoutée à la fin de sigle afin de construire de la manière esthétique. Le mot « PAGE » est existé dans le vocabulaire générale de la langue anglaise ce qui facilite - peut-être - le renvoie à son concept, malgré la polémique de la polysémie qu'il évoque. V. Les sigles dans les domaines techniques, le cas de la biochimie Dans le domaine de la biochimie, il est observable l'usage massif des sigles en contexte. Cela peut être ramené à certaines causes dont nous énumérons les suivantes. Le passage des termes-syntagmes - longs - aux sigles a pour fonction de remplacer les longues chaînes par d'autres beaucoup plus courtes peuvent être utilisés dans le discours. On y recherche, surtout pour les domaines scientifiques et techniques l'économie rédactionnelle, la simplicité et la brièveté. On dit : /?ts-dî-?il/ à la place de dire ' intermediate denisty lipoprotein '. Il est clair que les syntagmes longs et complexes relatifs à la biochimie nécessite la formation des sigles puisqu'ils peuvent dans certains cas bloquer la mémorisation chez les lecteurs. Les termes-syntagmes peuvent devenir trop longs surtouts dans un domaine comme celui de la biochimie ou la licence terminologique est souvent confondu avec l'innovation technologique. Dans un pareil cas, l'imprévisibilité de la capacité de la mémoire tampon. CHUKWU définit la mémoire tampon comme étant « la mémoire à court terme des psychologues »225(*). Lors du décodage des termes peut donner lieu à des problèmes. Ainsi les sigles peuvent être une démarche permettant de soulager la mémoire tampon humaine. Quelque soit le genre des textes technico-scientifiques, les sigles y sont omniprésents. On commence à leur accorder une place privilégiée par rapport à leurs formes développées de telle sorte qu'ils figurent seuls dans les contextes. Le rôle des sigles relatifs à la biochimie mérite d'être approfondi à travers l'étude de leur comportement dans les textes spécialisés. Mais avant tout, il est indispensable de mentionner qu'un système de dénomination commun et international comme l'IUPAC rend la quantité de sigles biochimiques, de plus en plus, grande. Ce système est basé, en effet, sur les signes brachigraphiques qui comprennent des lettres, des chiffres, des symboles de valeurs spéciales ... etc. En fait, ce système a été crée pour un objectif simple c'est de faciliter la coopération scientifiques entre les chimiste dans les différents coins du monde. A noter qu 'avant la nomenclature IUPAC on appelait les composés chimiques à partir de leur origine, et parfois le même composé pouvait avoir plusieurs noms , parmi lesquels le nom IUPAC n 'est pas le plus couramment utilisé. (Voir l'annexe IUPAC).
VI. Les sigles arabes de biochimie en contexte Nous présentons dans cette section une description des divers usages de quelques sigles dans notre corpus. Nous utilisons la dénomination "forme développée" pour renvoyer à la forme syntagmatique - longue et complète - qui a donné naissance au sigle. Notons que tous les sigles observés dans notre corpus sont présentés entre guillemets et constituent des emprunts intégraux à 1'anglais ou au français. L'usage dans le texte de sigles arabes associés à leurs formes arabes, anglais ou français développés pour des raisons différentes : - Des raisons extralinguistiques visant la clarification et la compréhension de la part du lecteur. - Des raisons linguistiques visant l'origine du terme A noter que cela veut dire une double ou une triple existence de chaque terme. Ce qui évoque - peut être- la question de l'incertitude du traducteur ou l'auteur et la question du besoin d'une opération collective d'unification des termes arabes. Certains sigles arabes sont présentés avec leurs formes développées selon l'ordre suivant : - Forme arabe développé du sigle ????sigle anglais ou français sans guillemets. Un exemple tiré de notre corpus :
Définition : « Nucléotide à trois molécules d'acide phosphorique». , « L'ATP contient une base azotée purique : l'adénine, et un sucre : le ribose. C'est un des corps les plus importants du métabolisme cellulaire. Il joue le rôle de transporteur d'énergie qui est accumulée au niveau des liaisons phosphate. Il se forme par phosphorylation de l'adénosine diphosphate (ADP) grâce à l'énergie libérée lors du transport des électrons dans la chaîne respiratoire (phosphorylation oxydative). Ces liaisons se forment également lors de la glycolyse (Ex. : formation de pyruvate). Cette énergie est cédée en libérant P et ADP grâce à l'adénosine triphosphatase, réaction couplée à de nombreuses réactions du métabolisme qui nécessitent un apport d'énergie.»226(*). Dans le texte arabe, on trouve le sigle noté ADP accompagné de la forme développé / ?adinozîn tulâti l-fusfât/. Ou - Forme anglais développé entre guillemets ????sigle arabe entre crochets (accompagné - parfois- par le sigle anglais ou français Un exemple tiré de notre corpus :
Définition : « Isoenzyme qui se présente sous 5 formes moléculaires, résultant des 5 combinaisons possibles en proportions variables de 2 sous-unités A et B. On peut les séparer par électrophorèse. Elles catalysent la réduction de l'acide lactique en acide pyruvique (en anaérobiose : Bactéries lactiques; muscles parfois) »227(*). Dans le texte arabe, on trouve le sigle noté / ?il-dî-?ts/ accompagné de la forme anglais développé « lactate dehydrogenase », et expliqué en arabe brièvement par / ?anzîm mutamâtil al- ?asl/. ou - Des sigles anglais ou français introduits au coeur du texte arabe tels qu'ils sont dans leurs langues de départ mais accompagnés par une syntagme-commentaire ou une flash-explication en arabe. Ce qu'on trouve dans la plupart des cas. Sigle anglais ou français ????syntagme-commentaire en arabe Un exemple tiré de notre corpus :
Définition : « Coenzyme dinucléotidique formée de l'association d'acide adénylique et de nicotinamide-mononucléotide. Transporteur d'oxygène essentiel au métabolisme cellulaire, il existe à l'état oxydé : NAD, et à l'état réduit, NADH »229(*). Dans le texte arabe, on trouve le sigle noté « NADH » accompagné d'un syntagme-commentaire en arabe / huwa nâtiz `amaliyyat taqwîd ?l-sikrîdât/ et sans le sigle équivalent arabe ni un équivalent terminologique arabe. Nous avons remarqué que ce genre de représentation concerne généralement le premier emploi des sigles cités ci-dessus dans un texte donné. Toutefois, dans les occurrences qui suivent directement le premier emploi, ces sigles sont détachés de leurs formes développées et sont employés seuls au cours des textes. L'étude que nous avons menée ci-dessus n'est pas exhaustive puisque les données ont été extraites manuellement du corpus. Nous espérons bien, dans les étapes à venir de notre recherche avoir des outils informatiques pour filtrer les contextes d'emploi des sigles biochimiques pour donner des résultats statistiques. VI. Conclusion
Nous clôturons à l'aide de ce chapitre l'étude des deux systèmes et deus processus de formation de termes arabes de biochimie, systèmes et processus largement utilisés dans notre corpus. Le pas prochain est une étape liée à nos conclusions déduites à travers ce long travail. Il traite des propositions d'une méthodologie de la traduction médico-biochimique. Le chapitre contiendra une partie théorique avec des exemples appliqués et pratiques. TROISIEME PARTIE LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE (MÉDICALE) Huitième Chapitre * 214 KOCOUREK, Rostislav (1991) (1ère éd. 1982) : « La langue française de la technique et de la science », Wiesbaden, Oscar Brandstetter Verlag, p 162. * 215 LELUBRE, Xavier (2003-2004) : « Introduction à la terminologie arabe », séminaires & cours de DEA Lexicologie et Terminologie Multilingues ; Traduction, université Lumière Lyon 2. chap 3. * 216 LELUBRE, Xavier (2003-2004) : « Introduction à la terminologie arabe », séminaires & cours de DEA Lexicologie et Terminologie Multilingues ; Traduction, université Lumière Lyon 2. chap 3. * 217 NAKOS, Dorothy (1990) : « Sigles et noms propre », Meta, Presses de l'université de Montréal, vol. 35, no 2, pp. 407-408. * 218 CALVET, Louis-Jean (1980) : « Les sigles », Paris, PUF, coll. Que sais je?, P16. * 219 Ibid. p 29. * 220 ROMAN, André (1999) : « La création lexicale en arabe », Lyon, PUL, p 147. * 221 Macromolécule formée par la polymérisation de nombreux nucléotides dont le sucre est le ribose, présente dans le cytoplasme, les mitochondries ainsi que dans le noyau cellulaire et servant d'intermédiaire dans la synthèse des protéines. * 222 Macromolécule de poids moléculaire élevé, formée de polymères de nucléotides dont le sucre est le 2-désoxyribose, qui se présente sous forme d'une double chaîne hélicoïdale dont les deux brins sont complémentaires, et qui constitue le génome de la plupart des organismes vivants. * 223 Nucléoside polyphosphaté possédant un important potentiel de transfert, en particulier vis-à-vis des phosphates, Adénine-Ribose-P-P-P. * 224 Méthode utilisée pour l'analyse et la séparation d'un mélange de protéines immobilisées sur un support de gel de polyacrylamide, et qui est basée sur la vitesse relative de migration. * 225 CHUKWU, Uzoma (1993) : « La terminologie informatique : a la recherche de clés d'accès », in ARNAUD, Pierre L.J et Philippe THOIRON, dir. Aspects du vocabulaire, Lyon, PUL, p 26.. * 226 http://www.granddictionnaire.com * 227 Ibid. * 228 - UMD. * 229 http://www.granddictionnaire.com |
|