V.4. Hypothèses sur les
revenus distribués
Par hypothèse, les revenus distribués sont
proportionnels à la production. Le problème ne se pose pas pour
la branche agricole de la filière. Car le montant des ventes de coton
graines correspond aux revenus bruts perçus par les paysans. Les revenus
nets après déduction des charges (intrants agricoles, etc.)
correspondent à la valeur ajoutée.
Pour la SODECOTON, en 1998 les salaires versés
étaient de à 6 125,8 millions de FCFA pour une production de
84 718 millions de FCFA. D'où un taux de salaire de 7,23%. Nous
supposons que ce taux restera le même au cour des prochaines
années.
Pour la « branche filature et tissage »,
dans la période 1998-2003, les salaires versés étaient
égaux à 3 924,8 millions de FCFA en moyenne annuelle pour une
production moyenne de 19 648,8 par an. Ce qui correspond à un taux
de salaire de 19,97%. Ce taux sera utilisé pour estimer les revenus
à distribuer au cours des prochaines années.
V.5. Hypothèses sur les
emplois créés
V.5.1.
Emplois créés par la branche agricole
Pour l'estimation du nombre de cultivateurs intervenants dans
la culture du coton, la surface moyenne cultivable par paysan sur les cinq
dernières années est supposée constante. D'où la
surface à cultiver par paysan est évaluée en moyenne
à 0, 5426 ha.
V.5.2.
Emplois créés par la SODECOTON
En 2003, le chiffre d'affaires est évalué
à 100 359 millions de FCFA pour 3 306 travai1leurs dont 1 489 permanents
et 1 817 temporaires. Ce qui donne des ratios de 67,4 millions par
employé permanent et 55,2 par temporaire.
V.5.3.
Emplois entretenus par la branche filature et tissage
Entre 1999 et 2003, chaque employé a transformé
en moyenne entre 2,21 tonnes et 3,04 tonnes par an, donnant ainsi une moyenne
de 2,82 tonnes de fibres par an dans la période. En considérant
que cette moyenne sera réalisée au cours des années 0
à 5, l'on peut estimer le nombre d'emplois à entretenir par la
branche.
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