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Pratique physique et sportive des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire dans la ville de Porto-Novo


par Finagnon Ferdinand VIDAGBANDJI
Université Gustave Eiffel - Master Sport et Sciences Sociales 2023
  

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1.3- Milieu scolaire

Le milieu scolaire est l'endroit où les jeunes passent le plus de temps hors vacances et weekend comme dans nos écoles où l'on accueille des individus appelés écoliers ou élèves qui suivent l'enseignement que dispense les professeurs. Dans le système éducatif Français, l'enseignement secondaire s'étend sur une durée de 7 ans, de la classe de sixième (élèves âgés de 11 ans) à la classe de terminale (élèves âgés de 18 ans). Il se répartit entre deux niveaux d'enseignement : le premier cycle de l'enseignement secondaire (4 ans), dispensé en collège, et le second cycle de l'enseignement secondaire (3 ans), dispensé en lycée.

Selon la Loi N°2003-17 du 11 novembre 2003 portant orientation de l'éducation nationale en république du Bénin, l'enseignement secondaire général vise à approfondir chez l'élève les apprentissages de l'enseignement primaire, le savoir, le savoir-faire et le savoir-être, notamment le sens de l'observation, le raisonnement logique et l'esprit de recherche. Il est dispensé dans deux types d'établissements : le collège d'enseignement général (CEG) et les lycées.

Dans le cadre de notre étude, nous allons prendre en compte plusieurs collèges d'enseignements généraux où l'enseignement a une durée totale de sept (07) ans et est réparti en deux cycles comme ci- après : un premier cycle de quatre (04) ans qui est sanctionné par un examen du brevet d'études du premier cycle (BEPC) et un deuxième cycle de trois (03) an sanctionné par l'examen du baccalauréat (BAC). Au sein de ces collèges, notre population va concerner que le deuxième cycle.

2- LES TRAVEAUX DANS LA LITTERATURE

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2.1- Dans le monde

Bon nombre d'études ont été réalisées dans le domaine des pratiques sportives mais aucune n'a porté sur la pratique sportive des jeunes de la commune de Porto-Novo au Bénin. Ainsi, avant de faire le point de ces différentes études, il faut noter que des initiatives tendant à la réorganisation des pratiques sportives ont été prises au niveau des institutions nationales et internationales. C'est suite à cela que notre revue de littérature adoptera un plan qui nous permettra de recenser tous les travaux étrangers effectués sur les pratiques sportives des jeunes qui sont contenus dans les articles, dans les thèses, les mémoires, les rapports de fin de stage. Dans le même temps nous n'allons pas négliger les autres travaux des auteurs béninois.

Comme plusieurs études l'ont toujours souligné depuis les années cinquante en France, les jeunes sont la classe d'âge la plus sportive. Aujourd'hui près de 80 % d'entre eux disent pratiquer une activité sportive, même si les rythmes et l'intensité de celle-ci sont variables (INSEP,2010). La pratique sportive demeure ainsi un marqueur de la jeunesse, malgré les diverses affiliations qui se produit à l'adolescence. Cette pratique se caractérise toutefois par une forte pluralité sportive que sont les sports de compétitions, les sports de loisirs et les sports encadré ou libre.

Les travaux de Augustin et Fuchs (2014) constituent une référence parmi les sociologues contemporains, parce qu'il identifie quatre temps par tranches de vingt ans pour caractériser l'évolution des pratiques sportives des jeunes de 1960 à 2020. Ces pratiques sportives regroupent : le sport de haut niveau où les jeunes athlètes sont engagés dans les compétitions fédérales, le sport de masse qui rassemble la majorité des jeunes licenciés aux seins des fédérations scolaires et qui sont engagés dans les compétitions de masse et enfin le sport de loisir qui réunit les jeunes qui s'adonnent à une pratique sportive dans le but d'épanouissement ou ludique.

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Figure 1 : L'évolution des pratiques sportives des jeunes. (Source : J.-P. Augustin, 2014)

Il faut noter que la pratique sportive des jeunes dépend avant tout du temps libre dont ils disposent. Selon Olivier David (2010), la réflexion sur le temps libre a montré l'importance de ce temps social pour l'épanouissement des individus ainsi que pour leur réalisation personnelle. Il offre en effet un cadre propice qui permet de pratiquer des activités épanouissantes et libératoires tout en se dégageant de l'ensemble des contraintes sociales, qu'elles soient liées au travail, à l'école, à la famille ou à toute autre institution. En ce qui concerne les enfants et les jeunes, la place

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occupée par le temps libre dans leur emploi du temps quotidien est désormais importante. Mais malgré la disponibilité de ce temps libre que disposent les jeunes en milieux scolaire, l'engagement à la pratique sportive reste à moitié.

Pour Claude Lafabrègue (2001), l'amour de la pratique sportive des jeunes dépend de plusieurs logiques relationnelles hétérogènes. D'une part il montre que les jeunes ne peuvent réaliser leurs rêves sportifs sans tenir compte des contraintes éducatives que souhaitent leurs parents. Certains jeunes doivent veiller à ne pas reprendre une année scolaire, ce qui fait qu'ils ont moins d'engagement vis-à-vis des pratiques sportives. Donc la vocation des jeunes à la pratique sportives n'est pas définitivement acquise mais dépend avant tout de l'action éducative des parents ou de la position sociale occupée par les parents. Le niveau de diplôme des parents est également un facteur décisif qui influence la pratique sportive des jeunes. Ainsi plus le niveau de diplôme des parents est élevé plus les jeunes pratiques une activité physique et sportive. De même que pour le type de filière choisi par les jeunes dans les lycées, les élèves des formations professionnelles sont moins sportifs que ceux des cursus généraux. (Muller, 2005).

En France, selon une enquête épidémiologique effectuée sur la mesure de l'activité physique des enfants, il ressort que 50,7% des garçons et 33.3% des filles âgés de 6-17 ans remplissent les recommandations de 60 minutes d'activité physique d'intensité modérée a vigoureuse par jour (Verdot et al., 2020). Ainsi les filles par rapport aux garçons, ont une diminution bien plus importante de leur activité physique d'intensité modérée à partir de 11 ans.

Les données officielles en particulier celles de la mission statistique de l'INSEP (2010) montrent toujours l'importance de l'environnement social et du niveau social dans les pratiques sportives. Pour les deux tiers des adolescents de 12 à 17 ans qui pratiquent un sport en dehors des cours d'éducation physique, l'influence sociale est déterminante : c'est dans les milieux sociaux les plus favorisés que les jeunes font le plus de sport. Les caractéristiques individuelles, le milieu social d'appartenance et le lieu de résidence familiale des jeunes influences leurs pratiques. Les enfants de cadres et de professions intellectuelles restent majoritaires dans les pratiques individuelles (tennis, golf, voile, etc.) et dans les principales activités de pleine nature, alors que le football ou les sports de combat demeurent l'apanage des milieux populaires (Mignon, Truchot, 2002). Le genre et la situation sociale influencent encore fortement les pratiques sportives, artistiques et culturelles. Les activités féminines sont plus diversifiées que celles des garçons, avec une proportion d'activités culturelles plus importante.

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Le travail de LAVENU (2001) sur la sociabilité des jeunes à la sortie de l'adolescence montre que le mode de sociabilité des jeunes à l'âge de la post-adolescence vers l'âge adulte se traduisent par une réduction des activités de loisir collective et par une réorientation vers l'activité individuelle ou solitaire. Donc en ce qui concerne l'âge, plus les enfants ou les jeunes sont âgés, moins le taux de pratique sportive est élevé.

Patrick Mignon (2004) soutient les résultats de cette étude sur la sociabilité des jeunes en montrant que la pratique sportive est principalement associée à la jeunesse et au statut d'élèves ou d'étudiants, mais son augmentation est due à son allongement. La quasi-totalité, 91 %, des 15-18 ans ont pratiqué une activité physique ou sportive et la moitié des personnes participant à des compétitions a entre 15 et 30 ans. La pratique sportive des jeunes diminue de manière significative après l'âge de 24 ans, notamment pour certaines activités qui sont spécifiques à cette tranche d'âge. On peut citer le basket-ball, le handball, le patinage ou des sports de combat. Par ailleurs, les jeunes constituent les gros effectifs de sports comme l'athlétisme, les sports collectifs, les nouveaux sports ou les sports de pleine nature, le tennis ou encore les arts martiaux.

Par ailleurs, la pratique sportive a pour rôle premier la santé et le bien-être. Ces deux déterminants de la thérapie non médicamenteuse ont d'abord pour objectif de produire une capacité réflexive chez l'individus afin qu'ils adoptent un mode de vie actif. Ainsi l'État dans de nombreux champs d'action publique fait de la pratique des activités physiques et sportive un élément majeur de la société (Honta et Illivi, 2017). Deux préoccupations paraissent dominer l'entrée dans la pratique sportive. D'un côté, la recherche du bien-être et d'un équilibre personnel ; de l'autre, l'affirmation de la sociabilité. Pour la majorité des personnes, l'attrait du sport est d'être d'abord une pratique sociale, cette dimension primant sans conteste sur la recherche de la performance, le désir de compétition ou le goût du risque. Les lieux de pratique suggèrent aussi, outre la recherche du contact avec la nature, le refus des contraintes : 63 % des activités se déroulent en pleine nature, 47 % dans des espaces aménagés, comme les parcs ou les parcours de santé, 34 % dans la rue, des pourcentages très supérieurs à celui des pratiques faisant appel à l'utilisation d'équipements dont l'accès est payant comme les piscines (26 %) (Mignon, 2004). Les raisons qu'indiquent les jeunes en faveur d'une pratique sportive sont pour partie semblables : le plaisir, les rencontres et la santé, mais les garçons évoquent plutôt la finalité de compétition, de performance tandis que les filles l'amaigrissement (Choquet, 2001).

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Selon une étude de l'organisation mondiale de la santé sur la pratique des activités physiques et sportives chez les adolescents âgés de 11 à 17 ans, il est impérieux d'augmenter la pratique physique des jeunes filles et garçons. Cette étude montre que plus de 80% des adolescents en milieu scolaire soit 78% des garçons et 85% des filles ne respectent par la recommandation actuelle, qui est de pratiquer au moins une heure d'activité physique par jour. Un tel manque d'activité physique menace la santé des jeunes adolescents. Or la pratique des activités physiques pendant l'adolescence est bénéfique pour la santé car il améliore tout d'abord la forme cardiorespiratoire et musculaire ainsi que l'état des os et la santé cardiométabolique, et a des effets positifs sur le poids. Ensuite elle permet de parfaire le développement cognitif et la socialisation (OMS, 2019).

Par contre toujours pour la même organisation en 2016, cette différence entre la part de filles et de garçons obéir à la recommandation. De plus vu la masse des 146 pays étudiés pendant la période de 2001 à 2016, les garçons étaient plus actifs que les filles mais avec l'exception de quatre pays qui sont le royaume des Tonga, le Samoa, l'Afghanistan et la Zambie. Les Philippines étaient le pays où la prévalence du manque d'activité physique chez les garçons était la plus élevée (93 %), et la Corée du Sud était celui où celle-ci était la plus élevée chez les filles (97 %) et chez les deux sexes confondus (94 %). Le Bangladesh était le pays où ces chiffres étaient les plus bas chez les garçons, les filles et les deux sexes confondus (63 %, 69 % et 66 %, respectivement). Les pays où le manque d'activité physique est le plus fréquent chez les filles sont notamment le Bangladesh et l'Inde car il est dû aux facteurs sociétaux tel que le fait qu'elle assument d'avantage les travaux domestiques (OMS, 2016).

Il faut noter que le niveau d'activité physique et sportive diminue avec l'âge surtout dans la période de puberté où 70% des garçons et 56% des filles âgés de 6 à 10 ans atteignent les recommandations (une heure d'APS par jour) contre seulement 34% des garçons et 20% des filles de 11-14 ans et 40% des garçons et 16% des filles de 15-17 ans (Verdot et al., 2020).

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2.2- En Afrique

Sur le continent Africain, le sport est porteur d'enjeux de développement socio-économiques, un instrument éducatif et un vecteur d'épanouissement. Cette dynamique est portée d'une part par la jeunesse qui est au coeur de ce développement et par les membres de l'élite politique.

Selon Jean-Pierre Augustin (2010) la place du sport en Afrique n'a pas cessé de s'affirmer depuis les Indépendances des années 1960. Après une longue période de mise à l'écart des populations soumises au code de l'indigénat, les Africains ont bénéficié de pôles de diffusions civile, militaire et scolaire pour la création de clubs et de compétitions. Le temps des indépendances leur donne l'occasion d'utiliser le sport pour affirmer leurs identités nationales en adhérant au Comité International Olympique (CIO), à la Fédération Internationale du Football Association (FIFA), à celle d'athlétisme et à bien d'autres encore. Ainsi les pratiques sportives comme l'athlétisme et le football sont devenus le sport préféré des Africains.

La décision des membres de la Fédération internationale de football association (FIFA), le 14 mars 2004 à Zurich, d'octroyer l'organisation du Mondial de football 2010 à l'Afrique du Sud a été perçue comme une opportunité pour le seul continent n'ayant jamais eu le privilège d'accueillir les Jeux olympiques ou un Mondial de football, les deux manifestations les plus médiatisées du village planétaire. Six pays africains sont qualifiés pour ce Mondial : l'Afrique du Sud, l'Algérie, la Côte-d'Ivoire, le Cameroun, le Ghana et le Nigeria. Le continent, par ses participations et ses performances dans les compétitions de football des Jeux olympiques et des Coupes du monde devient incontournables en termes de pratique sportive.

Bouchet et Kaach (2004) travaillant sur « le modèle sportif dans les pays africains francophones » sont parvenu à des résultats selon lesquels les pays riches ayant un fort taux d'urbanisation sont ceux où les sports de compétition et de loisir sont les plus développés, alors que dans les pays pauvres, particulièrement les plus enclavés ou les plus ruraux, le sport a peu pénétré la société dans son ensemble. Étant considéré comme un marché du sport sous-développé, l'analyse des résultats des Jeux olympiques montre à l'évidence que les nations africaines restent dominées et sous-développées en raison de quasi mono-pratiques autour du football et de l'athlétisme en plus de la dépossession des ressources par un marché de joueurs à sens unique (Augustin,2010). Force est de constater que le développement du sport dans les pays Africains francophone s'est souvent réduit à la recherche de la haute performance aux détriments des

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pratiques physiques traditionnelles. Ce qui justifie le sous-développement du sport en général et dans les autres entités sportives comme, le sport scolaire et universitaire, le sport fédéral, du tourisme et des loisirs sportifs.

Sur le plan des infrastructures sportives, il y a un sous-équipement général dans les Pays Africains francophones. Au Maroc par exemple, il n'y a que 4424 installations sportives sur un axe urbain Kenitra, Rabat, Casablanca qui regroupe à lui seul plus de 70 % du parc d'équipements sportifs. Cela donne un ratio de 1,152 m2 par habitant contre 8,5 m2 en France avec un total de 40 160 unités sportives et 9,25 m2 par habitant en Allemagne (Bouchet et Kaach ,2004).

Andreff (2001), d'après son l'étude sur l'économie sous développé, sport sous-développé montre à travers l'UNESCO les 16 pays les moins avancés en termes d'équipement sportif. Il note donc le Sénégal, le Bénin et le Congo. Malgré ce déficit en dotation d'infrastructures, tous les pays Africains francophones ont au moins un complexe sportif dans la capitale pour accueillir les grandes compétitions (éliminatoires de la Coupe du Monde et de la Coupe d'Afrique).

Si le sport scolaire et universitaire est souvent considéré dans les pays dits développés comme le vivier ou le réservoir du sport civil permettant aux différentes fédérations sportives de recruter leurs athlètes, en revanche, ce secteur connaît beaucoup de difficultés dans les Pays en voie de développement (PVD) en général et dans les pays Africains (PAF) en particulier. En effet, le faible taux de scolarisation dans ces pays ne dépasse pas 60 % des enfants en âge d'être scolarisés. Il est encore plus faible dans les pays subsahariens avec seulement 30 à 40 %. Et moins les enfants sont scolarisés, moins ils ont de chance de pratiquer régulièrement un sport. Et même ceux qui sont scolarisés actuellement n'ont pas tous la possibilité ou les moyens de faire du sport. Il est à constater que dans beaucoup de pays africains, l'EPS est inexistante à l'école primaire, et même très peu pratiquée dans le secondaire et à l'université pour des raisons matérielles (manque d'infrastructure) et humains (faible nombre d'enseignants formés). Ce sous-développement de la pratique d'EPS dans le secteur scolaire et universitaire se répercute, d'une manière négative, sur le nombre de licenciés dans le sport fédéral (Bouchet et Kaach ,2004).

Vignal, et al (2009) ont réfléchi sur « les pratiques sportives au Cameroun : intérêts et spécificités d'une approche par les formes de pratique ». Le constat fait est que la pratique sportive des camerounais de la région du centre apparaît comme étant essentiellement reliée au sexe, à l'âge et au revenu et plus rarement à la zone d'habitation et à l'ethnie. De plus 71% de la population d'étude s'adonnent aux pratiques sportives moderne contre 16% en pratiques traditionnelles.

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2.3- Au Bénin

Les recherches sur les institutions, les pratiques sportives, les aménagements sportifs, et l'olympisme en Afrique sont peu développées et peut être en faire un thème majeur d'analyse. Ainsi très peu d'étude ont été réaliser au Bénin sur les pratiques sportives en particulier celle des jeunes.

Parmi ses études effectuées, on note les travaux de Baba-Moussa (2004), sur l'organisation du sport au Bénin : continuité et rupture depuis 1990. Les résultats de cette étude montrent que l'utilisation du sport comme moyen d'éducation est donc rendue difficile par l'attitude des dirigeants qui considèrent souvent que « la fédération et le club sportif constituent l'un des modes d'organisation parmi les plus légitimes ». Or, l'éducation physique et sportive au niveau scolaire et les actions menées par certaines associations socio-éducatives de jeunesse, dépendant du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs (MJSL) et dont le sport est un moyen d'intervention, pourraient être considérées comme des occasions propices à l'utilisation du sport comme moyen d'éducation et d'insertion sociale des jeunes.

AKOUETE (2012), en travaillant sur les politiques sportives au Bénin souligne que les équipements sportifs construits par l'État privilégient le sport de haut niveau et sont inégalement répartis dans le pays. Dans les communes du Bénin, les équipements sportifs sont insuffisants et inadaptés à la demande du public sportif (associations sportives, pratiquants auto-organisés et établissements scolaires).

De même, Kakossou (2008), dans son mémoire intitulé « Place des loisirs dans la vie quotidienne des étudiants de l'Université l'Abomey-Calavi », nous a montré que les étudiants aiment bien les activités de loisirs sportifs mais malheureusement ont des difficultés en ce qui concerne leur pratique. Ces difficultés sont : le manque de moyens financiers, le manque d'infrastructures, le manque de centre de loisirs et le non proximité des centres de loisir du milieu universitaire.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille