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Le système tontinier dans le financement de l'entrepreneuriat pastoral jeune à  Yaoundé


par Jordan cedric MELI YIMDJI
Université de Yaoundé 1  - Master 2 2022
  

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3- LA CONTRIBUTION DU SYSTÈME TONTINIER AUX ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

Dans cette dernière section de notre chapitre, il est question pour nous de présenter l'apport du système tontinier dans les activités économiques des entrepreneurs. Pour se faire, il serait judicieux de commencer par une présentation des déterminants qui favorisent l'adhésion des entrepreneurs au système tontinier.

3-1-Les déterminants du recourt au système tontinier

De par la nature contraignante des structures formelles (banques, microfinances...) Dans l'accord des ressources financières, les entrepreneurs lors du démarrage ou de l'exercice de leur activité ont souvent recourt aux structures d'accompagnement informelles (Colleman, 2000). Pour Nkakleu (2001), l'accès difficile au financement formel et l'insuffisance des fonds propres poussent le plus souvent les entrepreneurs à recourir aux associations d'épargnes rotatives et de crédits (AERC). Basé sur la confiance, et l'entraide mutuelle, ces associations semblent donc plus appropriées pour l'accompagnement de la jeune entreprise. Bekolo-Ebe (1989) identifie les déterminants du recourt aux associations d'épargnes et de crédits informels à deux niveaux. D'une part, à travers le difficile accès aux sources de financement formel, notamment les lourdeurs dans les conditions de prêts qui tendent à marginaliser les couches sociales à faible revenus. L'exigence des garanties qui contribue considérablement à évincer les jeunes entrepreneurs et crée ainsi un complexe d'infériorité vis-à-vis des banques officielles. D'autre part, les facilités d'accès au crédit, l'absence de lourdeurs comme autres facteurs favorise le drainage des individus vers les associations rotatives d'épargne et de crédit qui promeut l'inclusion financière. Ce système est pour un de nos répondants un outil de financement simple et pratique :

Moi personnellement je pense que le système tontinier est encouragé, il joue un grand rôle surtout pour nous les jeunes qui nous cherchons qui nous battons. Le financement est de gré à gré il n'y a pas de longues procédures pour avoir de l'argent tout est basé sur la confiance (entretien du 04 janvier 2022 avec Gérôme d'EMERCOM au camp-Sonel).

Au-delà des facilités d'accès aux ressources financières, Brillet (2012) relève que la recherche du lien social, de la solidarité et du sentiment d'appartenance réciproque constituent également des facteurs qui poussent les individus dans l'adhésion aux réseaux tontiniers.

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3-1-1- L'apport du système tontinier aux activités économiques

Parmi les réseaux d'accompagnement informels (aide familiale, réseaux associatifs, prêt amical...) le phénomène tontinier apparait comme le système de financement le plus étudié depuis le début des années 90. Ce système a atteint aujourd'hui dans plusieurs pays du tiers-monde et plus particulièrement en Afrique des proportions exceptionnelles. Son importance est telle que la Banque mondiale (1989) s'est intéressée à ce phénomène dans un rapport portant sur le développement dans le monde. L'abondante littérature sur les tontines dans le monde s'accorde à justifier leur développement par l'existence de nombreuses barrières à l'accès au crédit formel. Cette situation a pour effet d'encourager certains acteurs informels à s'organiser par eux-mêmes, à travers la création des cercles de solidarité financière fondé sur l'incitation à l'épargne et la certitude d'obtenir un prêt.

Au Cameroun, le secteur informel occupe une place importante dans la création des richesses et des emplois, il regroupe près de 90% des camerounais. Certains entrepreneurs par manque de ressources financières nécessaires au développement de leur activité économique font souvent recours au système tontinier. Ils bénéficient ainsi d'un accompagnement aussi bien tangible (financier, matériel, humain) qu'intangible (savoir-faire, expérience, compétences) pour mieux gérer leur affaire (Djoumessi & al, 2017). En matière de promotion d'entrepreneuriat, ces associations sont d'une contribution non négligeable qui peut être analysé sur le plan financier et sur le plan relationnel.

v L'apport financier

En règle générale, le système tontinier offre des services financiers aux individus tels que l'épargne, les cotisations avec redistribution, les emprunts. Ces prestations financières leurs permettent ainsi de faire face à leur besoin de financement dans des activités qu'ils jugent rentables. À cet effet, Tello Rozas et Gauthier (2012 : 6) souligne que « les AECR constituent l'une des formes d'organisations les plus populaires pour financer les projets dans les pays où l'accès au crédit est restreint ».

v L'épargne

Les problèmes de financement sont l'une des principales difficultés des jeunes entrepreneurs en Afrique et au Cameroun. La tontine est un outil d'accumulation des capitaux à court ou à long terme. Elle oblige d'une certaine manière les individus à verser une somme à une date fixe dans le mois nécessaire au développement des activités économiques (CRDI, 2019). En effet, l'épargne et la possibilité d'obtenir un emprunt constituent généralement la

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première motivation d'adhésion aux associations tontinières. L'épargne permet aux individus membre de faire fructifier leurs revenus à travers des versements constants. Dans certaines associations, l'épargne génère des bénéfices non négligeables de par les intérêts qu'elle impose aux emprunteurs. Henri & al (1991) parlent de ce fait d'une épargne récupérable avec anticipation c'est-à-dire une épargne dont le membre peut entrer en possession à n'importe quel moment, lorsqu'une situation inattendue ou favorable se présente à lui. Dans le même sens, Djoumessi & al (2017) considèrent que le premier apport de l'association pour le financement est l'épargne. En effet, l'épargne avec bénéfice permet d'augmenter le capital d'investissement et le fonds de commerce de l'individu.

L'argent obtenu à l'issue de l'épargne permet donc très souvent aux individus concernés de faire des investissements productifs dans des activités diverses telles que le petit commerce, l'artisanat, l'agriculture, l'élevage... (Tombola, 2010). Ces capitaux permettent ainsi aux entrepreneurs de palier aux difficultés quotidiennes et de faire face aux imprévus au sein de leur activité génératrice de revenus (achat de matériel de travail, achat de biens productifs, achat des produits de vente...) (Kazadi et al, 2021). Elles favorisent ainsi pour Kamdem (2011) la rapidité d'intervention nécessaire au développement d'activités économiques des entreprises en phase de démarrage ou en cour de développement.

Le système tontinier se présente dès lors comme un outil d'accumulation des fonds via l'épargne nécessaire à l'investissement d'activités économiques rentables (Issoufou, 1992). Cela traduit ainsi toute l'importance et la nécessité de l'épargne tontinale comme roue de secours dans la gestion des petites entreprises. Comme l'explique (Besley & al, 1993 cités par Tello Rozas & Gauthier, 2012) les tontines sont des micro-banques qui contribuent à la survie et à la croissance des économies qui ont des restrictions d'accès aux sources bancaires formelles.

v L'emprunt

Pour Owondi (1992 : 670), « l'emprunt apparait comme l'élément nodal aux seins des regroupements tontiniers ». Il s'agit d'une prestation financière dont bénéficient les membres au sein d'un réseau financier. L'emprunt tout comme l'épargne constitue l'une des raisons d'adhésion des individus au système tontinier. Dans la tontine, l'emprunt est lié à l'épargne et l'obtention d'une cagnotte est soumise à une prime d'enchère dont le prêteur a l'obligation de fructifier. Ce système de prêt est l'apanage des tontines à enchère, ou l'ensemble des gains collectés sont soumis aux enchères et céder au plus offrant qui dispose du gros lot qui pourra lui permettre de résoudre des difficultés professionnelles. Nkakleu (2001) évoque de ce fait

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l'utilisation des services tontiniers tels que l'emprunt pour financer la création voire le développement de l'entreprise. De même Bekolo-Ebe (1989) explique que la tontine simple avec caisse de prêt permet à chaque membre de bénéficier d'un emprunt en situation de nécessité, remboursable avec des intérêts. Contrairement au système bancaire officiel les emprunts cédés aux individus dans les tontines n'imposent pas de coûts de transactions élevés ni des mises en gages. Ils sont surtout régis par la parole et l'honneur.

Pour Boutchang (2019), les tontines ont pour but principal d'octroyer des crédits à leurs membres. Le système tontinier apparait ainsi comme une sorte de banque de crédit permettant l'allocation de ressources financières aux individus. Il permet ainsi d'apporter des solutions aux problèmes de financement dont font faces les entrepreneurs en phase de démarrage. Grâce à son système de prêt, la tontine favorise l'inclusion financière, qui à son tour favorise le financement des activités économiques et booste la dynamique entrepreneuriale. De plus grâce à l'absence de formalisme et de conditions strictes dans l'octroi des crédits, les entrepreneurs peuvent emprunter pour financer le démarrage ou le fonctionnement de leurs entreprises. Djoumessi & al (2017 : 32) soutiennent à cet effet que « le premier apport de l'association pour le financement est l'épargne, l'augmentation du capital et du fonds de commerce, ensuite il s'agit des facilités d'emprunt ». Dans certaines tontines, un membre de l'association peut présenter son projet à financer à l'association. L'association le discute et si elle accepte, une caisse spéciale pour le projet de la personne en question est créée et un prêt lui est accordé (Creusot, 1999).

La contribution du système tontinier dans le développement des activités économiques va au-delà de la valeur financière. Ce système favorise également une forme d'entraide basée sur le partage des savoirs faires et des compétences nécessaires au développement des performances entrepreneuriales (aider, former, enseigner, conseiller...) (Paul, 2009).

v L'apport relationnel

Au-delà de leurs valeurs principalement financières, les systèmes tontiniers sont également des cercles d'apprentissages. Il s'agit plus explicitement des associations où les membres peuvent changer des connaissances sur leurs affaires, partager des idées, transmettre des conseils bénéfiques à tous. Cette forme de solidarité permet aux uns et aux autres d'améliorer les rendements ou la croissance de leur activité. Ils sont pour ainsi dire des réseaux d'accompagnement symbolique ou chacun peut bénéficier des savoirs faires des autres.

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3-1-2- Le concept d'accompagnement en entrepreneuriat

Parmi les pratiques d'aide à la création des entreprises, l'accompagnement est souvent présenté comme quelque chose de singulier à travers les idées qu'il véhicule et des représentations qui en découlent (Sammut, 2015). Le terme accompagnement est l'apanage des structures et programmes d'aide à la création d'entreprise. Pourtant ce concept ne se limite pas seulement au niveau administratif, il regroupe une multitude d'acteurs et d'organisations qui interviennent dans le processus entrepreneurial. La notion d'accompagnement renvoie donc à un ensemble d'appuis à la création ou à la gestion de l'entreprise, de façon symbolique ou pas, de façon ponctuelle ou tout au long du processus entrepreneurial (Moskolai et Myede, 2017).

L'accompagnement est aussi spécifique à la jeunesse de l'entreprise (création et/ou démarrage).

L'accompagnement se présente ainsi comme une pratique d'aide à la création d'entreprise fondée sur une relation qui s'établit dans la durée et qui n'est pas ponctuelle, entre un entrepreneur et un individu externe au projet de création. A travers cette relation, l'entrepreneur va réaliser des apprentissages multiples et va pouvoir accéder à des ressources ou développer des compétences utiles à la concrétisation de son projet (Cuzin et Fayolle, 2004 : 3).

Au cours du processus d'accompagnement, les expériences partagées, les connaissances acquises permettent au créateur de s'engager dans un cheminement plus ou moins repensé par rapport à la trajectoire originelle. Pour Shane et Venkataraman (2000), l'accompagnement provient de l'ensemble des liens externes que l'entrepreneur tisse pour identifier et développer son opportunité d'affaire. Ainsi, être accompagné ce n'est pas seulement faire appel à un spécialiste de l'accompagnement mais aussi avoir recourt à un réseau d'individus et d'organisations qui place en premier plan l'aspect interpersonnel dans la relation sociale qui les unis. Ici le réseau de l'individu joue un premier rôle en termes de découverte d'opportunité et d'accès aux ressources (financières, matérielles) nécessaire au développement de son entreprise. L'accompagnement consiste le plus souvent à former, conseiller, aider le nouvel entrepreneur afin de lui faire acquérir des compétences et le rendre autonome (Sammut, 2015)

Dans le cadre des AERC, un membre qui détient des connaissances ou une expérience pratique dans un domaine d'investissement particulier peut servir de coach aux novices. Ainsi ceux qui désirent se lancer peuvent solliciter son expertise afin d'acquérir des compétences et des savoir-faire nécessaires au démarrage ou à la gestion de leurs activités entrepreneuriales. Il s'agit le plus souvent d'un soutient physique et technique concernant la gestion de l'activité. Les connaissances transmises par les uns et les autres permettent aux entrepreneurs d'acquérir

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de l'expertise utile dans l'impulsion de leurs dynamiques entrepreneuriales. Comme le soulignent Djoumessi et al, (2017), les structures d'accompagnement informelles offrent à l'entrepreneur un accompagnement à la fois financier, matériel et technique pour l'aider à réussir.

En somme, ces regroupements sont également des cercles d'entraide relationnelle. Ils sont fondés sur le partage des expériences, de savoir-faire, de conseils, et d'enseignement, entre membres. Cette forme d'accompagnement ne nécessite pas de moyens financiers ni une très grande expertise en entrepreneuriat, mais davantage un esprit de solidarité et de confiance entre les membres. Il faut dire que, l'expertise et les connaissances acquises par les membres à travers leurs anciennetés dans leur secteur d'activité peuvent être mises au service de l'intérêt général. Un membre ayant réussi en entrepreneuriat peut servir de mentor ou de coach pour les nouveaux entrepreneurs. Ils pourront ainsi bénéficier de ses conseils, de son expérience pour mieux développer leurs activités entrepreneuriales.

De tout ce qui précède, il ressort que la contribution du système tontinier aux activités économiques est de nature financière (épargne, les cotisations, emprunt), à laquelle on retrouve une aide relationnelle (coaching, conseil, aide, formation). Nous pouvons donc résumer ces contributions dans le tableau suivant :

Tableau 4 : Illustration des différents types contributions du système tontinier aux activités économiques.

Types de contributions

Composantes

Effets

Apport financier

Épargne, emprunt,

cotisation (mensuelle,

hebdomadaire),

Accès aux ressources

financières, Financement des
activités, création des richesses

Apport relationnel

Conseils, formations, aides, enseignement, suivie

Amélioration des performances

entrepreneuriales, découvertes

d'opportunités d'affaires,

création des réseaux de
partenariat

Source : Enquêtes du terrain.

Il est indéniable de constater que le système tontinier joue un rôle important dans le développement des activités économiques. Il permet d'apporter un début de solution aux problèmes de financement dont font faces les entrepreneurs à faible revenu. Mais également il

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contribue à garantir la survie et la croissance des petites entreprises au quotidien. Par ailleurs, il favorise l'apprentissage et l'entraide mutuelle nécessaire au développement de la dynamique entrepreneuriale des micros entreprises. Ces différentes contributions du système tontinier dans le développement des activités entrepreneuriales feront l'objet d'une analyse dans la seconde partie de ce travail à partir du cas des associations EMERCOM et ADJAS.

DEUXIÈME PARTIE :

LA DYNAMIQUE FINANCIÈRE DU

SYSTÈME TONTINIER

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La première partie du travail, s'est attelée à présenter la sociogenèse et l'émergence du système tontinier, une présentation qui retraçait les parcours historiques et la propagation des tontines dans le monde. Elle a également essayé de ressortir la contribution de ce phénomène dans le développement des activités économique des entrepreneurs en contexte camerounais. La seconde partie du travail se propose donc d'entrer au coeur du fonctionnement de ces associations afin de mieux saisir la dynamique financière qui s'y opère, à partir du cas des associations EMERCOM et ADJAS. Pour ce faire, elle se structure autour de deux chapitres, le chapitre 3 porte sur les mécanismes de financement des activités entrepreneuriales au sein des associations EMERCOM et ADJAS. Le chapitre 4 pour sa part propose une analyse et une évaluation de la contribution des associations EMERCOM et ADJAS au développement de l'entrepreneuriat pastoral

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CHAPITRE 3 :

LES MÉCANISMES DE FINANCEMENT DES
ACTIVITÉS ENTREPRENEURIALES AU SEIN
DES ASSOCIATIONS EMERCOM ET ADJAS

Le système tontinier a pris de l'ampleur dans le monde et particulièrement en Afrique depuis le début des années 50 (Bascom, 1952). Son importance dans le développement des petites économies informelles n'est plus à démonter, ceci s'illustre à travers la nombreuse littérature qui existe sur le phénomène des tontines dans le monde. Partant de l'Asie à l'Afrique en passant par l'Europe, la littérature révèle qu'il existe une pluralité de formes de tontines (Lelart, 1990). Particulièrement en Afrique, les populations de plus en plus conscientes de l'importance de ces systèmes, en ont fait un centre d'intérêt à travers des regroupements associatifs pour résoudre certains problèmes de la vie quotidienne. En effet, à travers ces cercles de solidarité financière, ils s'entraident, s'assistent et partagent un certain nombre de connaissances et d'expériences nécessaires au développement de leurs activités économiques.

Dans la ville de Yaoundé, il existe une pluralité de formes d'associations (religieuses, professionnelles, tribales, familiales, amicales) au sein desquelles on retrouve des jeunes en situation d'exercice d'une activité économique. Dans le cadre de ce travail de recherche, l'intérêt a été porté sur le cas de deux associations. Il s'agit de l'association EMERCOM qui est composée d'anciens camarades de lycée et l'association ADJAS qui est un regroupement de jeunes amis et voisins de quartiers proches.

Ce chapitre se propose donc à partir de ces deux associations et à partir de la théorie du don/contre-don, d'étudier leur mode de fonctionnement et les mécanismes de financement des activités pastorales par les jeunes entrepreneurs. Pour ce faire, il est question dans la section I de faire une présentation respective de ces associations. Ensuite dans la section II il sera question d'analyser les mécanismes de financement et enfin, d'étudier les actions mises sur pieds par ces associations pour encourager la dynamique entrepreneuriale des membres.

16 Confère Marcel MAUSS dans son ouvrage publié en 1923 dans lequel il remonte aux origines, aux formes et aux raisons des échanges dans les sociétés traditionnelles d'autres fois.

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