L'administration coloniale allemande et les pouvoirs politiques traditionnels Duala et Bamun (1884-1916): une analyse de l'histoire politique du Camerounpar Winnie Patricia Etonde Njayou Université de Douala - Doctorat 2023 |
SECTION II : LA PERCEPTION DE L'ADMINISTRATION COLONIALE ALLEMANDE PAR LE ROI NJOYA« En 1908, NJOYA a offert le trône de son père à GUILLAUMEII, qui l'a fait don au Museum fur Volkerkundede Berlin. En échange, NJOYA a reçu un uniforme de la Garde impériale allemande »1353(*). Incontestablement l'un des plus grands trésors du patrimoine camerounais est arrivé à Berlin en 1908. En effet, le trône royal BamounBamun, appelé « Mandu Yenu », symbole de la souveraineté BamounBamun traditionnelle, a été reçu comme cadeau diplomatique du gouvernement impérial du Kamerun au Kaiser GUILLAUME II. Deux ans plus tôt, le directeur des musées de Berlin avait demandé à un officier colonial de suggérer au RoiNJOYA d'offrir son trône à l'explorateur allemand. L'heure était alors à la course impérialiste à la collection dans un contexte de concurrence internationale avec le musée d'ethnographie du Trocadérode Paris et le « British Museum » de Londres. En échange d'un uniforme de cuirassier de la garde impériale allemande, le Roi NJOYA céda le trône royal aux Allemands. Ayant compris l'importance des enjeux de la mise en musée, le Roi NJOYA créa vingt ans plus tard, un musée dans un palais afin d'y conserver tous les symboles et insignes du pouvoir royal BamounBamun. La possession d'un trône royal était alors un enjeu de prestige entre les musées européens ; les Français étaient déterminés à montrer aux Allemands qu'ils pouvaient obtenir des Camerounais autant voire plus qu'eux. Partant de là, quelles sont les marques de confiance adressées par le RoiNJOYA à l'égard de l'administration coloniale allemande (Paragraphe I)? Et à ce stade, peut-on parler d'une remise en question de la perception de l'administration coloniale allemande par le RoiNJOYA(Paragraphe II) ? PARAGRAPHE I : LES MARQUES DE CONFIANCEADRESSÉES PAR LE ROINJOYAÀL'ADMINISTRATION COLONIALE ALLEMANDEAprès que NJIMOLUH NJOYA Seidou fut intronisé en 1933, les autorités françaises avaient chargé l'explorateur français HenriLABOURET d'acquérir le trône royal BamounBamun. Ce qui fut fait en 1934 lors de la « Mission Labouret » au cours de laquelle plus de 1500 objets provenant essentiellement du pays BamounBamun et Bamiléké furent ramenés en France, dépassant ainsi toutes les collections ramenées par les autres Européens. Le trône du RoiNJOYA fut exposé au Trocadéro en mars 1935 mais ensuite ses éléments furent dispersés au musée de l'Homme à Paris. Ce n'est qu'en 1987 à l'occasion de l'exposition organisée par le musée sur le thème de l'art camerounais que le trône a été reconstitué et exposé. Le trône royal a été exposé en 2018 au Châteaude Versailles. La France s'est engagée par le biais du Président Emmanuel MACRON a restitué le trône au Cameroun(« VoirAnnexe 11 : Convention d'UNIDROIT sur les biens culturels volés ou illicitement exportés »). Cette Convention, est un traité multilatéral qui règle la restitution de biens culturels qui ont été volés, exportés illicitement ou qui sont issus de fouilles illicites. Elle vise à combler les principales faiblesses de la Convention de l'UNESCO en 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels. La Convention d'UNIDROIT a pour but de lutter contre le trafic illicite des biens culturels en modifiant le comportement de l'acheteur, en l'obligeant à vérifier la provenance licite de son achat. Dans ce contexte, il en découle un flou dans la mesure où selon le Chapitre II, article 4 alinéa 1 de cette Convention stipule : « Le possesseur d'un bien culturel volé, qui doit le restituer, ne pourra prétendre à une indemnité équitable que s'il peut prouver avoir fait preuve de la diligence requise au moment de l'achat et qu'il ne pouvait pas pu savoir ou n'aurait pas pu savoir que le bien était volé »1354(*). Pour évaluer l'origine licite de l'objet, les acteurs du marché de l'art doivent faire des recherches de provenance et utiliser notamment des bases de données internationales et nationales consacrées à la protection des biens culturels. Par exemple, la base de données d'INTERPOL1355(*) sur les oeuvres d'art volées qui est accessible à tous. D'ailleurs, un Etat partie peut demander au tribunal compétent d'un autre Etat contractant d'ordonner le retour d'un bien culturel exporté illégalement de son territoire si le déplacement du bien a causé un préjudice de l'une des manières énumérées à l'article 5 alinéa 31356(*). A ce stade, on peut se poser la question de savoir si l'Etat camerounais restituera ces biens pillés à chaque communauté autochtone, de savoir qui supportera les frais de conservation ; les moyens de formation et de recrutement du personnel qualifié à cet effet. Ou encore s'il les placera dans des musées nationaux pour engranger des profits, etc... Plusieurs autres peuples camerounais ont engagé des démarches similaires auprès de la France et d'autres pays européens afin que leur soit restitué leur patrimoine, c'est le cas par exemple du peuple Sawa qui demande la restitution du « Tangue » de KUM'A MBAPE BELL, pris à Bonabéri en 1884(« Voir Annexe 12 : Reproduction du « Tangue » de KUM'A MBAPE BELL et exposée à la Fondation AFRICAVENIR à Douala »). A ce titre, la Bavière est disposée à rendre le pavillon royal de la pirogue de ce souverain et résistant à la colonisation allemande. La communauté Bèlè Bèlè et le public intéressé ont récemment appris, lors d'une conférence à la fondation AfricAvenir à Douala, que les autorités allemandes se trouvent depuis peu dans de bonnes dispositions pour remettre le « Tangué » à la famille de ce souverain des Bèlè Bèlè, à l'époque de l'invasion coloniale allemande au Cameroun. Plus d'un siècle plus tard, le ProfesseurKUM'ANDUMBEIII, petit-fils et successeur de LOCK PRISO, a entrepris de faire rentrer dans le patrimoine familial le « Tangué » de son illustre ancêtre1357(*). Cette situation date de 2017 et se poursuit jusqu'à nos jours. Elle traduit toute la complexité liée au retour de ces objets sacrés, sans oublier la question des indemnités : quel montant doit être attribué, à l'Etat-partie, aux possesseurs légitimes ? Et pourquoi ? Par ailleurs, le trône conservé à Berlin est aujourd'hui particulièrement contesté. Pour certains, le restituer reviendrait à écrire l'histoire à l'envers, mais vu le contexte colonial et la réalité du pouvoir de cette époque, peut-on vraiment parler d'un don ? D'après certains historiens, une solution serait de fabriquer une copie du trône et de restituer l'original au Cameroun, mais une copie dans un musée berlinois ne résoudrait pas le problème d'appartenance1358(*)... L'échange de cadeaux entre les agents coloniaux allemands et le RoiNJOYA ont eu pour vecteur de consolider ce que l'on appellerait de nos jours, des relations diplomatiques entre deux entités(A-). Ces échanges ont contribué à la valorisation de la personnalité du RoiNJOYA par l'administration coloniale allemande (B-). A. L'ÉCHANGE DE CADEAUX ENTRE LES AGENTS COLONIAUX ALLEMANDS ET LE ROI NJOYALors des actions violentes organisées par les troupes allemandes contre les chefferies frontalières du BamounBamun, le RoiNJOYA avait décidé de traiter les dominateurs coloniaux avec diplomatie. L'une de ses stratégies consistait dans l'échange de cadeaux, une pratique traditionnelle dans les Grassfields pour créer des alliances entre le souverain du même rang. Dans certaines cultures, l'échange de cadeaux symbolise l'établissement d'une relation qui s'apparente au consentement.Le cadeau permet à celui qui offre de manifester un sentiment au receveur, ce sentiment pouvant être de l'amour, de l'amitié, de la sympathie, etc., selon la distance qui sépare les acteurs de l'échange. Et, le cadeau a aussi pour rôle de marquer le lien qui unit les personnes entre elles. Le cadeau peut donc apparaître comme « un signe du lien ». ErvingGOFFMAN utilise ce terme pour définir « toutes ces indications à propos des relations, c'est-à-dire à propos des liens qui unissent les personnes, qu'elles impliquent des objets, des actes ou des expressions »1359(*). Le cadeau a donc un rôle à deux facettes dans la relation interpersonnelle. Il permet à la fois de manifester un sentiment et de marquer un lien social. En offrant un cadeau, on signale au receveur qu'on a des sentiments pour lui et que l'on tient à conserver la relation qui nous unit. Offrir des cadeaux peut donc être assimilé à des « rites positifs qui affirment et confirment la relation sociale qui unit l'offrant au récipiendaire, et manquer à un rite positif est un affront »1360(*).Donc pour définir l'acte d'offrir un cadeau, on peut utiliser le terme de GOFFMAN d'« acte rituel positif interpersonnel ». D'ailleurs, il précise que « les rituels interpersonnels sont, par définition, des signes du lien, car, de toute façon, ils attestent une relation »1361(*). Lors de l'occupation allemande, le GénéralHansGLAUNING s'est lié d'amitié pour le Roi NJOYA. Il l'a aidé durant la guerre contre les Nsoh, et lui a permis de récupérer la tête de son père dérobée lors d'une bataille précédente. Pour le remercier, le Roi NJOYA lui a donné des insignes de pouvoir dont ce tabouret royal en 1905. Figure N° 7 : Petit tabouret royal, ru mfo. BamounBamun, Cameroun, province de l'Ouest. Bois, perles de verre, étoffe/toile, cauris, plaques en laiton. Source : R. LE FORESTIER, « LE TABOURET DU ROI NJOYA, RU MFO ». Article publié dans Mobilier de style, le 06 novembre 2013. H : 5 cm ; D : 69, 5 cm. Anciennes collections du roi Ibrahim Njoya, du capitaine Hans Glauning, d'Arthur Speyer et de Charles Ratton. Genève, Musée Barbier-Mueller. Photo Studio Ferrazzini Bouchet. Article consulté le 06 mars 2021. (Consultable sur le lien www.dp_trones.pdf). D'origine royale, ce tabouret est désigné sous le nom de « ru mfo », associant les deux termes « tabouret » et « roi ». L'utilisation de perles précieuses importées, de plaques de laiton repoussées1362(*), et enfin de cauris1363(*), indique que ce siège était non seulement d'usage royal, mais qu'il appartenait à un riche souverain à la tête d'un royaume prospère. 3 à 4 tabourets semblables se trouvaient dans le Palais à la fin du XIXème siècle. A la mort du GénéralHansGLAUNING, ce siège de majesté a été rapatrié à Berlin pour le Musée ethnographique. Il réapparut sur le marché de l'art et est passé entre les mains de plusieurs collectionneurs privés jusqu'au rachat du trône par Jean-PaulBARBIER-MUELLER en 1985. Ce tabouret fait aujourd'hui partie de la collection du Musée Barbier-Mueller à Genève. Par ailleurs, le cadeau le plus énigmatique fut le trône que le RoiNJOYA offrit aux Allemands(1-) et qui fera l'objet d'une réappropriation de la part du Sultan Ibrahim MBOMBO NJOYA (2-). 1. Le trône du souverain Njoya1364(*)Sur cette photo, le Roi NJOYA présente le trône avec d'autres cadeaux pour l'anniversaire de l'Empereur GuillaumeII en 1908. Figure N° 8 : Le Roi NJOYA présente le cadeau destiné à l'Empereur Allemand GUILLAUME II, photographié par Johannes LEIMENSTOLL, en 1908 à Buéa. Source : Courtesy Ethnologisches Museum, Staatliche Museum zu Berlin. Photo disponible dans l'ouvrage « DiARTgonale », JAMAN, ISSN 2213-7718, novembre 2012. Article disponible sur le site https://www.marjolijndjikman.com et consulté le 13 avril 2021. Six ans après sa première expérience avec la photographie, NJOYA avait bien mis en scène ce cliché : le roi et ses serviteurs portent des uniformes militaires dans le style allemand mais fabriqués à Foumban, honorant ainsi les nouvelles forces politiques par le biais de l'appropriation créative. La photo illustre bien le passage du trône du statut d'objet rituel inaliénable et symbolique du royaume BamounBamun à un cadeau diplomatique destiné à l'empereur allemand. A l'origine, NJOYA avait l'intention de donner à l'Empereur GUILLAUMEII une copie du trône de son père. Mais comme cette copie n'a pas été prête à temps, il a décidé de lui faire cadeau du trône qu'il avait utilisé jusqu'à ce moment et de garder pour lui-même la nouvelle version destinée aux étrangers... Figure N° 9 : Le Roi NJOYA avec son nouveau trône devant l'entrée de son palais, photographié par Marie Pauline THORBECKE, en 1912 à Foumban. Source : Courtesy Historisches Fotoarchiv, Rautenstrauch-Joest Museum, Kulturen der Welt, Cologne. Photo disponible dans l'ouvrage « DiARTgonale », JAMAN, ISSN 2213-7718, novembre 2012. Article disponible sur le site https://www.marjolijndjikman.com et consulté le 13 avril 2021. Pendant ses premières années au « Museum fur Volkerkunde »1365(*)de Berlin, le cadeau de NJOYA était apprécié à la fois pour son importance ethnographique et en tant que trophée colonial. Mais, du point de vue esthétique, il était considéré comme un objet « déplaisant » et « barbare ». Toutefois, quand les artistes liés au mouvement expressionniste, tel qu'Ernst LudwigKIRCHNER, EmilNDOLE et MaxPECHSTEIN ont provoqué un changement dans la perception des artefacts africains, letrône a acquis le statut d'oeuvre d'art. En conséquence, à partir de la nouvelle disposition de 1926, il a été présenté sur un piédestal entouré par d'autres objets d'origine camerounaise. Ce processus de muséalisation continue de nos jours. Depuis 2005, le trône, dramatiquement illuminé, se trouve au coeur de la section « Kunst aus Afrika »1366(*) de l'« EthnologischesMuseum »1367(*)de Berlin. La recherche récente ayant remis en question les normes de l'ethnographie1368(*), le créateur du trône, le « Nguot-artiste », «NJI»NKOME et ses collègues sont désormais crédités dans les expositions. A la « Humboldt-Box »de Berlin, une exposition dont l'auteur est la commissaire met en lumière la biographie culturelle du trône et les changements de sa signification à travers des perspectives multiples et en partie controversées depuis 2011. Bien avant le début de la période coloniale, la collection d'objets par les rois BamounBamun était déjà considérée comme un indicateur de pouvoir, de richesse et de réputation dans les Grassfieldsdu Cameroun1369(*). Cette improvisation déclenchera beaucoup d'années plus tard un débat sur la manipulation coloniale, la capacité d'initiative des Africains et de l'authenticité des objets. Mais en réalité, les BamounBamun n'avaient jamais considéré le nouveau trône comme une copie puisqu'il a également été légitimé par les rituels d'usage et par sa décoration perlée. Dès le début du XXème siècle, la demande en objets des musées ethnographiques est telle que l'administration coloniale met en place une politique d'acquisition par « don », achat ou capture et favorise la production de pièces destinées à l'exportation. L'objet-trône fut tôt convoité par les Allemands, et officiellement demandé pour être offert à l'empereur GUILLAUMEII.1370(*) Les réserves manifestes de la cour royale ouvrirent d'âpres négociations qui aboutirent à un compromis : une copie exacte du trône serait réalisée par les meilleurs artisans du royaume et remise aux Allemands. L'administration coloniale se servit cependant des délais et des retards, pressant le roi sans relâche.Contraint et forcé, NJOYA dut « donner » le trône de son père et rester avec le nouveau - dans tous les cas, cette séparation est un déchirement. Le souverain accompagna le trône jusqu'à Buéa, siège du gouvernorat allemand. Dans la perspective BamounBamun, le trône perd progressivement de son essence à mesure qu'il s'éloigne du palais, puis de l'espace clos de la ville pour entrer dans les campagnes. Il commence à être pleuré lorsqu'il franchit le fleuve-frontière du Noun. Dès lors en terre étrangère, le trône est encore reconnu en pays dit Bamiléké, et honoré pour ce qu'il est une cosmogonie1371(*). A l'arrivée sur le littoral côtier, il est devenu un cadeau, témoin de la conquête et trophée scientifique pour les Allemands. Son départ par bateau vers l'Allemagne - au seuil d'une eau immense qui stupéfia le souverain - signe la rupture fondamentale, celle qui le dissocie définitivement du roi1372(*). En échange du trône paternel et de sa reconnaissance de la puissance européenne, NJOYA entend prendre part à une modernité occidentale qui l'intéresse. Cette volonté fut parfaitement comprise par les Allemands.Le RoiNJOYA espérait également recevoir quelques biens de prestige que lui enverraient ses voisins, armes ou chevaux. Il recevra après une longue attente un gramophone de la taille d'une armoire et des disques d'opéra, qui pourriront dans un débarras. Quelques mois après sa visite du Gouverneur, les habits européens seront interdits aux indigènes, fussent-ils rois. Dorénavant, aucune confusion de temporalités ne sera plus permise. Soucieux de contrôler sa propre représentation, NJOYA fait exécuter son portrait en pied et en grand uniforme, à l'image des portraits officiels de l'Empereur GUILLAUMEII, inaugurant une tradition de dessins politiques. Dans le milieu des années 20, ce portrait modifié, sera inclus dans des représentations de la dynastie BamounBamun, et le roi en habits européens représenté sur son trône, sur le perron du palais, alors même que le démantèlement du royaume par les Français le prive de toute autorité et le contraint à résider dans ses plantations1373(*). La photo ci-dessous apparaît comme une sorte de réappropriation du trône par l'actuel Sultan des BamounBamun, IbrahimMBOMBONJOYA et relance la problématique de retour des oeuvres d'art et des reliques des civilisations antiques africaines vers leur terre d'origine. * 1353« Le trône de Njoya, le Sultan de Bamum (n.d.) ». Article publié le 23 juin 2020 sur le site www.facebook.com et consulté le 24 février 2021. * 1354 CONVENTION D'UNIDROIT SUR LES BIENS CULTURELS VOLÉS OU ILLICITEMENT EXPORTÉS. Article publié sur le site www.wikipédia.fr et consulté le 08 avril 2022. * 1355 INTERPOL : Organisation internationale de police criminelle, est une organisation internationale créée le 07 septembre 1923 dans le but de promouvoir la coopération policière internationale. Son siège est situé à Lyon, en France. Voir « Interpol. Organisation internationale de police (n.d.) ». Article publié sur le site www.wikipédia.fr et consulté le 08 avril 2022. * 1356 CONVENTION D'UNIDROIT SUR LES BIENS CULTURELS VOLÉS OU ILLICITEMENT EXPORTÉS. Article publié sur le site www.wikipédia.fr et consulté le 08 avril 2022. * 1357 JOURNAL ACTU CAMEROUN EN LIGNE, « Cameroun - Patrimoine historique : Le Tangué du Lock Priso attendu ». Article publié sur le site www.actucameroun.com et consulté le 08 avril 2022. * 1358 BLOG « ROUKAYATOU OFFICIEL », « C'est Notre Histoire - L'autre Pillage du Cameroun : Vol de la Mémoire et Guerre des Musées Européens). Archives Musée Royal FOUMBAN Cameroun Rétro. Article publié le 06 février 2021 et consulté le 22 mars 2021. * 1359 E. GOFFMANN, La présentation de soi. La mise en scène de la vie quotidienne, Paris, Éditions de Minuit, 1973, b, p. 186. Université de Lyon 2, « 2.2. Les fonctions du cadeau ». Article tiré du site des thèses de l'université de Lyon 2, https://bu.univ-lyon2.fr et consulté le 19 mai 2021. * 1360 E. GOFFMAN, La présentation de soi. La mise en scène de la vie quotidienne, Paris, Éditions de Minuit, 1973, b, p. 73. Université de Lyon 2, « 2.2. Les fonctions du cadeau ». Article tiré du site des thèses de l'université de Lyon 2, https://bu.univ-lyon2.fr et consulté le 19 mai 2021. * 1361 E. GOFFMAN, op. cit., p. 191. Ibid. Université de Lyon 2, « 2.2. Les fonctions du cadeau ». Article tiré du site des thèses de l'université de Lyon 2, https://bu.univ-lyon2.fr et consulté le 19 mai 2021. * 1362 Pour réaliser les visages. * 1363 Petits coquillages blancs servant de monnaie d'échange. * 1364DiARTgonale est une revue trimestrielle panafricaine d'opinion, de formation et de réflexion sur l'art. Une revue d'art contemporain basée au Cameroun dont le but est d'accompagner le dynamisme de l'art contemporain africain et d'ouvrir une nouvelle fenêtre sur l'histoire de l'art. Son approche transversale de l'art et de la société lui procure une démarche spécifique orientée par une gestion égalitariste de la parole entre amateurs et professionnels de l'art. DiARTgonale est issue d'un projet collectif dont un des objectifs était la démocratisation de la consommation de l'art contemporain au Cameroun : DREAMERS - Les rêveurs du Kamer. Ce collectif d'artistes né en 1998 à Yaoundé s'était donné une durée de vie de quatre ans. Période au cours de laquelle chaque membre devait, au bénéfice de la force du collectif, s'imposer sur la scène nationale/internationale et construire par la même occasion, un projet individuel, iconoclaste et novateur en prélude à la disparition programmée du groupe après la quatrième année. Article disponible sur le site https://www.marjolijndjikman.com et consulté le 13 avril 2021. * 1365 Musée d'Ethnologie. * 1366 Art d'Afrique. * 1367 Musée Ethnologique. * 1368 Tel que le principe de « une tribu = un seul style » ou la notion de la création collective. * 1369 « DiARTgonale », JAMAN, ISSN 2213-7718, novembre 2012, pp.18-19. Article disponible sur le site https://www.marjolijndjikman.com et consulté le 13 avril 2021. * 1370 A. LOUMPET-GALITZINE, « Objets en exil. Les temporalités parallèles du trône du roi BamounBamun Njoya (Ouest Cameroun) », Université de Yaoundé I - Actes du colloque international - Temporalités de l'exil - Groupe de recherche - Poexil, p. 5.Article publié sur le site https://academia.edu et consulté le 19 janvier 2021. * 1371 Les signes ontologiques sont circulaires, l'espace - représenté par le repose-pied sur lequel veillent des guerriers - est perçu comme rectangulaire. Le couple de jumeaux-serviteurs établit le lien avec les ancêtres et garantit l'essence sacrée d'un roi au carrefour des mondes. L'attitude des grands serviteurs - en partie les mêmes individus dans les deux photographies - illustre parfaitement cette transformation. Bien qu'ils se gardent de toucher franchement le trône, leur pose inhabituelle suggère une demande du photographe européen qui impose un changement de comportement...). * 1372 A. LOUMPET- GALITZINE, « Objets en exil ; Les temporalités parallèles du trône du roi BamounBamun Njoya (Ouest Cameroun) », Université de Yaoundé I - Actes du colloque international - Temporalités de l'exil - Groupe de recherche - Poexil, pp. 6-7.Article publié sur le site https://academia.edu et consulté le 19 janvier 2021. * 1373Ibid., p. 8. |
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