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Sports extrêmes: stratégie digitale & social média


par Evan Giraud
Université Savoie Mont Blanc - Master 1 Stratégie et communication digitale 2017
  

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Conclusion

Réponse aux hypothèses

D'après nos recherches quantitatives, nous pouvons donc répondre aux hypothèses émises dans la première partie de ce mémoire. On constate que les athlètes à forte notoriété sont présents sur Facebook, Instagram et YouTube et animent leur page Facebook avec quasiment 100 % des posts en format vidéo et photo. Le bon référencement sur les SERP est également inévitable chez les athlètes. On observe également que la régularité des posts Facebook est proportionnelle au nombre de « J'aime » et d'abonnés, alors que les internautes d'Instagram sont d'avantage réceptifs à des publications de qualité et non à la fréquence de publication.

Concernant les recherches qualitatives, il a été défini que le soutien des sponsors Gopro ou Redbull deviennent indispensables si l'athlète souhaite acquérir une portée internationale. De plus, il est conseillé de réaliser des mises en scènes des exploits sportifs en format vidéo de manière originale afin de créer le buzz et de lancer une viralité au sein de la publication. La proximité avec les internautes n'a pas été retenue comme indispensable pour la e-réussite, mais les campagnes de story-telling et de co-construction ont été relevées comme de très bon outils pour captiver le public et augmenter le nombre de fans.

Recommandations managériales

Court terme :

À court terme, l'athlète devra donc créer un maximum de contenu multimédia et tenter de faire le buzz avec une vidéo mettant en avant ses exploits et ses performances, si possible de manière originale pour arriver à captiver l'attention du grand public. Pour ce faire, le sportif de l'extrême devra se créer un compte sur, au minimum, Facebook et Instagram et YouTube. Pour ces débuts, le sportif devra gérer les réseaux sociaux et les productions audiovisuels lui-même, via l'autoformation.

Ainsi, il pourra être présent sur la toile, se créer une identité numérique et commencer à former sa première communauté de fans.

Moyen terme :

Evan Giraud - 15/06/2017 Page 43 sur 45

À moyen terme, l'athlète devra essayer de trouver des sponsors en rapport avec son activité, ce qui lui permettra d'avoir une image de marque professionnel et de booster sa notoriété. Cela lui permettra également d'être suivi et d'obtenir des fonds pour avoir du matériel qui lui permettra de progresser et de réaliser des vidéos au caractère plus professionnel comme l'évolution que nous avons constaté avec Danny Macaskill. Ainsi, l'athlète pourra continuer d'alimenter son identité numérique sur les réseaux sociaux et éventuellement sous-traiter la production audiovisuelle par des professionnels si la recherche de sponsor s'avère fructueuse.

Long terme :

Une fois que le sportif a acquéri des sponsors, il peut tenter d'attirer l'attention des géants du sport extrême : Gopro et Redbull. Cela lui permettra de réaliser des productions vidéo impressionnantes qui mettrons largement en avant ses capacités. Il se démarquera alors avec des scénarios, des prises de vues travaillées ainsi que des mises en scènes à haut budget. Le nombre de vues sur les vidéos sera propulsé et la communauté de fans de l'athlète sur les réseaux sociaux évoluera de façon exponentielle.

Ensuite, il faudra que le sujet concerné alimente quotidiennement (au minimum avec une fréquence hebdomadaire) sa page Facebook et arrive à poster du contenu de qualité sur Instagram. Il faudra trouver constamment de nouvelles idées de productions, de nouveaux défis, de nouveaux challenges qui permettront à l'athlète de se surpasser et de surprendre continuellement ses internautes. L'objectif à long terme est de générer une quantité importante de réaction à chaque post d'alimenter constamment sa communauté avec du contenu. On constate que le bad buzz est inexistant chez les athlètes, seul l'aspect de e-notoriété est à travailler dans le domaine des sports extrêmes.

Evan Giraud - 15/06/2017 Page 44 sur 45

Critique

Dans la globalité, notre recherche apporte les réponses attendues à la problématique et quelques précisions supplémentaires. Cependant, il aurait été pertinent de pouvoir interroger de vive voix des athlètes tels que Danny Macaskill ou Candide Thovex qui ont forgé leur réputation et le lancement de leur notoriété en solo. Les difficultés rencontrées par ces deux athlètes lors de leur progression auraient pu apporter des indications visant à améliorer les recommandations managériales faites précédemment. Pour améliorer la fiabilité de l'étude, il aurait été préférable, avec plus de temps et d'outils, d'analyser un échantillon plus important.

Ouverture

Maintenant que nous avons défini comment un sportif de l'extrême peut se créer une image de marque professionnelle et développer sa e-notoriété à travers les réseaux sociaux et la création audiovisuelle, il serait intéressant d'approfondir l'étude en cherchant à définir les subtilités selon chaque sport extrême. Ceci nécessitera de réaliser une étude quantitative avec un échantillon important pour chaque sport afin de les comparer entres eux et définir les recommandations managériales spécifiques à chacun.

Evan Giraud - 15/06/2017 Page 45 sur 45

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery