Conclusion
Réponse aux hypothèses
D'après nos recherches quantitatives, nous pouvons donc
répondre aux hypothèses émises dans la première
partie de ce mémoire. On constate que les athlètes à forte
notoriété sont présents sur Facebook, Instagram et YouTube
et animent leur page Facebook avec quasiment 100 % des posts en format
vidéo et photo. Le bon référencement sur les SERP est
également inévitable chez les athlètes. On observe
également que la régularité des posts Facebook est
proportionnelle au nombre de « J'aime » et d'abonnés, alors
que les internautes d'Instagram sont d'avantage réceptifs à des
publications de qualité et non à la fréquence de
publication.
Concernant les recherches qualitatives, il a été
défini que le soutien des sponsors Gopro ou Redbull deviennent
indispensables si l'athlète souhaite acquérir une portée
internationale. De plus, il est conseillé de réaliser des mises
en scènes des exploits sportifs en format vidéo de manière
originale afin de créer le buzz et de lancer une viralité au sein
de la publication. La proximité avec les internautes n'a pas
été retenue comme indispensable pour la e-réussite, mais
les campagnes de story-telling et de co-construction ont été
relevées comme de très bon outils pour captiver le public et
augmenter le nombre de fans.
Recommandations managériales
Court terme :
À court terme, l'athlète devra donc créer
un maximum de contenu multimédia et tenter de faire le buzz avec une
vidéo mettant en avant ses exploits et ses performances, si possible de
manière originale pour arriver à captiver l'attention du grand
public. Pour ce faire, le sportif de l'extrême devra se créer un
compte sur, au minimum, Facebook et Instagram et YouTube. Pour ces
débuts, le sportif devra gérer les réseaux sociaux et les
productions audiovisuels lui-même, via l'autoformation.
Ainsi, il pourra être présent sur la toile, se
créer une identité numérique et commencer à former
sa première communauté de fans.
Moyen terme :
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À moyen terme, l'athlète devra essayer de
trouver des sponsors en rapport avec son activité, ce qui lui permettra
d'avoir une image de marque professionnel et de booster sa
notoriété. Cela lui permettra également d'être suivi
et d'obtenir des fonds pour avoir du matériel qui lui permettra de
progresser et de réaliser des vidéos au caractère plus
professionnel comme l'évolution que nous avons constaté avec
Danny Macaskill. Ainsi, l'athlète pourra continuer d'alimenter son
identité numérique sur les réseaux sociaux et
éventuellement sous-traiter la production audiovisuelle par des
professionnels si la recherche de sponsor s'avère fructueuse.
Long terme :
Une fois que le sportif a acquéri des sponsors, il peut
tenter d'attirer l'attention des géants du sport extrême : Gopro
et Redbull. Cela lui permettra de réaliser des productions vidéo
impressionnantes qui mettrons largement en avant ses capacités. Il se
démarquera alors avec des scénarios, des prises de vues
travaillées ainsi que des mises en scènes à haut budget.
Le nombre de vues sur les vidéos sera propulsé et la
communauté de fans de l'athlète sur les réseaux sociaux
évoluera de façon exponentielle.
Ensuite, il faudra que le sujet concerné alimente
quotidiennement (au minimum avec une fréquence hebdomadaire) sa page
Facebook et arrive à poster du contenu de qualité sur Instagram.
Il faudra trouver constamment de nouvelles idées de productions, de
nouveaux défis, de nouveaux challenges qui permettront à
l'athlète de se surpasser et de surprendre continuellement ses
internautes. L'objectif à long terme est de générer une
quantité importante de réaction à chaque post d'alimenter
constamment sa communauté avec du contenu. On constate que le bad buzz
est inexistant chez les athlètes, seul l'aspect de
e-notoriété est à travailler dans le domaine des sports
extrêmes.
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Critique
Dans la globalité, notre recherche apporte les
réponses attendues à la problématique et quelques
précisions supplémentaires. Cependant, il aurait
été pertinent de pouvoir interroger de vive voix des
athlètes tels que Danny Macaskill ou Candide Thovex qui ont forgé
leur réputation et le lancement de leur notoriété en solo.
Les difficultés rencontrées par ces deux athlètes lors de
leur progression auraient pu apporter des indications visant à
améliorer les recommandations managériales faites
précédemment. Pour améliorer la fiabilité de
l'étude, il aurait été préférable, avec plus
de temps et d'outils, d'analyser un échantillon plus important.
Ouverture
Maintenant que nous avons défini comment un sportif de
l'extrême peut se créer une image de marque professionnelle et
développer sa e-notoriété à travers les
réseaux sociaux et la création audiovisuelle, il serait
intéressant d'approfondir l'étude en cherchant à
définir les subtilités selon chaque sport extrême. Ceci
nécessitera de réaliser une étude quantitative avec un
échantillon important pour chaque sport afin de les comparer entres eux
et définir les recommandations managériales spécifiques
à chacun.
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