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Facteurs associés au faible taux d'utilisation des services de dépistage volontaire du VIH/sida par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha.


par John Kabeya Ngalamumume
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kananga - Licence en Santé Communautaire 2015
  

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I.6. ETUDES EMPIRIQUES

Plusieurs auteurs ont exploités les questions concernant la sous utilisation de services de dépistage volontaire.

1. Pour Odette Rouamba, dans son étude a montré que 57n7% de enquêtées pensent qu'elles seront rejetées en cas de séropositivités.

Pour elle, la peur des rejets social qui se traduit par la perte du respect dont jouissait le séropositif et même jusqu'à sa mort ou il n'aura pas les honneurs dus à une personne de respectable. La perte du foyer conjugal pour les femmes séropositives est l'un des obstacles au test de dépistage.

2. SAWADOGO Jean Noel (2003), affirme dans son étude dénommée « Dépistage sérologique volontaire du VIH : connaissances et attitudes des jeunes dans la commune de Kaya » que les élèves et les étudiants sont les plus nombreux à venir se faire dépister au CHR de Kaya. Il ajoute que la scolarisation des jeunes est un atout pour que ceux-ci servent de relais pour la diffusion des informations reçues sur le CDV.

3. ZIGANI Z, (2004), relève dans son étude `étude des facteurs expliquant la faible utilisation de services de conseil dépistage volontaire du VIH dans la ville de Ouagadougou par le secteur informel : cas de personnes exerçant dans le petit commerce » que 40% de ses sujets interrogés ne sont pas instruits. Ce qui constitue un obstacle à la compréhension de messages de sensibilisation et un frein à l'utilisation de services de CDV par les petits commerçants de ville d'Ouagadougou.

4. ZONGO K. DENIS (2006), affirme à travers son étude portant sur les facteurs limitant l'adhésion des femmes enceintes au conseil et au dépistage volontaire du VIH/SIDA au district sanitaire 30 de Ouagadougou, qu'aucune caractéristique des femmes enceintes, enquêtées ne constitue un obstacle à leur adhésion au CDV. Il conclut qu'il n'ya pas de relation statismes significative entre l'âge (p= 0, 0666) ; la profession (p=0,268),le statut matrimonial, p= 0,494), le niveau scolaire de femmes enceintes (p= 0,825), la religion (p= 0,616), d'une part et l'acceptabilité des femmes enceintes au conseil dépistage volontaire du VIH au district et du secteurs 30 autres part. Il a utilisé un seuil de signification de 0,05.De plus, l'utilisation des services de CDV est tributaire des connaissances des populations sur le VIH/SIDA.

5. La méconnaissance de l'existence du VIH/SIDA, la non maitrise des voies de transmission de moyens de prévention de séropositivité sont autant d'obstacles à l'utilisation de services de CDV. (ZONGO, 2006).

6. ZIGANIZ. (2004), il énonce dans son étude de 75% des enquêtés ne connaissent pas les avantages du CDV. Pourtant, le CDV présente les nombreux avantages parmi lesquels il ya la prévention des nouvelles infections liées au VIH.

7. OUEDRAOGO T.L et All (2001) dans leur étude dont le thème est « infection à VIH et modification des relations sociales, études auprès de 188 personnes infectées par le VIH à Ouagadougou » indiquent que l'événement le plus vécu par les personnes interrogées est le rejet franc par la famille de la PVV, ils ajoutent que les malades du SIDA sont considérés comme des « pestiférés », la matérialisation de la honte et la mauvaise conduite. Ils concluent que si le recours au test de dépistage volontaire du VIH reste faible, c'est bien parce que les gens ont peur de réactions négatives de leur entourage.

Selon la même étude, les sujets interrogés affirment que ces réactions se traduisent par la séparation de lit dans le couple, le divorce, le rejet par la famille, la décision personnelle de s'isoler, les moqueries, critiques, mépris, les exclusions de prise de décision au sein de la famille, l'isolement et l'interruption des visites par les parents.

8. A Travers. Une étude descriptive appelée « étude de la performance appelée « étude de la performance du système de surveillance des maladies à potentiel épidémiologique dans le district sanitaire de Kaya » on a trouvé que 33% des formations sanitaires visitées ne disposent pas de répartition des tâches et le calendrier de travail est quasi inexistant dans les formations sanitaires de Kaya. (SESSOUMAN N. Abdoulaye, 2003).

9. SOME/SOFATOU (2001), elle a révélé à travers son étude que l'organisation des activités est défaillante dans les maternités du district sanitaire du secteur 30 de Ouagadougou, en témoignent la mauvaise répartition des tâches.

En plus, nombreux sont ceux qui pensent que certains CDV constituent des obstacles au CDV.

10. ZIGANIZ (2004), conçoit que la non prise en compte des petits commerçants dans la planification des activités de CDV constitue un handicap à l'utilisation de service de CDV par ces derniers. Il précise en outre que 91% des sujets enquêtés n'ont pas assisté à une séance de sensibilisation sur le CDV pour cause d'insuffisance dans la planification de celle-ci.

11. De plus, ROUAMA G.(2006) indique dans son étude qu'aucun conseiller CDV n'a été supervisé, ni bénéficié d'un recyclage après sa formation initiale par défaut de planification de ces activités. Selon lui, cela n'est pas de nature à renforcer les connaissances des conseillers CDV et leur abnégation à fournir des prestations de qualité aux populations.

Par ailleurs, il a montré que les services de CDV ne sont pas permanents, ce qui occasionne de multiples rendez-vous et crée un sentiment de manque de confiance entre les soignants et soignés et le conseiller du centre de dépistage du VIH de Manga.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille