8. DELIMITATION DU SUJET
17 John WESLY, Méthode et pratique de
l'enquête, EDITION DE L'ARCHIDIOCESE, B.P. 70 Kananga (ZAIRE) 1984 p
44
18 KAPIAMBA BINUNU Serge, Cours de Laboratoire
Informatique, G1 INFORMATIQUE/ I.S.T.I.A/ MBUJIMAYI, 2017-2018 p 44
Inédit.
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Dans le monde, les conséquences qu'à
apportés la non application de l'orientation scolaire dans les
écoles secondaires sur le choix d'une option d'études sont
nombreuses. Plusieurs acteurs de l'enseignement de tout côté se
sont demandés et ont cherchés les causes de la non application et
ont enfin proposés les pistes de solution.
La réalité sur terrain est en fait toute
différente. Ainsi s'explique cette tendance à délimiter le
sujet de notre recherche dans le temps et dans l'espace, parce que nous n'avons
aucune prétention d'étudier l'impact qu'apporte la non
application de l'orientation scolaire dans les écoles secondaires sur le
choix d'une option d'études à travers les données
tirées de l'univers et partout ailleurs, moins encore la
possibilité de pouvoir parler de toutes les dimensions des
conséquences qu'engendre cela.
Faudra-t-il assimiler la délimitation du sujet à
l'incapacité de l'exploiter ? Loin de là. Car, « restreindre
son champ d'investigation ne devait pas être interprété
comme une fuite de responsabilités ou une attitude de faiblesse, mais au
contraire, comme une contrainte de la recherche scientifique »
(19).
? Sur le plan temporel
Notre travail a couvert la période allant de 2013
à 2018. Pour des raisons des références à
l'histoire, nous allons prendre ou recourir à certaines dates
antérieures à 2013. Le choix de cette année est lié
au fait que c'est au cours de l'année scolaire 2013-2014 qu'un test
d'orientation scolaire fut organisé.
? Sur le plan spatial
Notre analyse a porté sur toutes les écoles
secondaires de la ville de MWENE-DITU. Nous avons choisie toutes ses
écoles car aucune d'elles n'applique l'orientation scolaire lors des
inscriptions d'élèves dans les options d'études. Ce qui
produit des conséquences multidimensionnelles déjà
relevées dans notre hypothèse.
19 SHOMBA KINYAMBA S. Op.cit. p 29
Le premier chapitre se limite à l'étude des
considérations générales en définissant quelques
concepts clés de notre étude, et en éclaircissant
quelques
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9. DIFFICULTES RENCONTREES
La quasi-totalité des difficultés que nous avons
rencontrées concernent presque tous les chercheurs de notre milieu. Nous
citons :
> La basse conjoncture que connait notre pays ;
> Les difficultés liées à
l'accès aux informations fiables ;
> Le caractère quasi méfiant de certains
personnages détenteurs de la vraie information sur la matière
traitée (Inspecteurs, Chefs d'établissements, Enseignants,
Proviseurs etc...) ;
> Etant donné que le département
d'Orientation Scolaire et Professionnelle est encore nouveau dans notre
établissement, l'insuffisance des publications sur la matière
traitée a également retardé l'avancement de nos recherches
;
> Certains sites web ont été loin de notre
portée (soit interdits, soit alors introuvables, surtout inaccessibles)
;
> La situation politique dans le pays a totalement
retardée elle aussi, notre atterrissage ;
> L'une des plus grandes difficultés que nous avons
rencontrées, reste notamment l'absence du débat scientifique dans
nos milieux de recherche en général et dans notre Institut
Supérieur Pédagogique en particulier. Les informations
difficilement collectées avaient du mal à faire l'objet d'une
analyse collective par le fait de la faible adhésion de la masse
à la recherche scientifique.
Sans en épuiser le contenu, cette panoplie
d'écueils dont l'analyse permet de mesurer le calvaire et l'ampleur de
notre malheur est particulièrement impressionnante.
Aussi faillibles soient-ils, ces difficultés laissent
en nous un espoir : c'est l'amélioration au fur et à mesure que
diminueront les obstacles ou que nous renforcerons nos capacités de les
surmonter facilement.
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