EPIGRAPHE
Tes mains m'ont créé, elles m'ont
fortifié ; donne-moi l'intelligence pour que j'apprenne tes
commandements ! Ceux qui te craignent mes voient et se réjouissent ; car
j'espère en tes promesses
Psaumes 119: 73-74
II
DEDICACE
Que nos très chers parents KANGE Jean-Bosco et MUSTAFA
SAFALANI Esther, qu'ils trouvent à travers ce paragraphe, le réel
sentiment d'une fille pour ses parents ;
A mon cher ZAWADI TSUBA Olivier.
III
REMERCIEMENTS
Ce travail représente notre apport à la science
après tant de sacrifices, de privation et d'assiduité. Ce
faisant, il nous appartient d'adresser un mot à tous ceux qui nous sont
chers et qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué
à notre formation.
Nous exprimons nos remerciements les plus sincères
à tous les corps académiques de l'Université Shalom de
Bunia qui ont contribué à notre formation.
Singulièrement, nous congratulons l'Ass. TAGIRABO
BAHATI Joël Directeur du présent travail, pour nous avoir
initiées dans ce domaine, malgré ses multiples occupations, il
n'a cessé de nous suivre de près.
Nos remerciements vont droit à l'Assistant KASEREKA
pour avoir accepté l'encadrement de ce travail.
Nos sincères remerciements s'adressent à nos
frères et soeurs que nous aimons tant: KALINDA Blaise, KANGE Texas,
KANGE Annie, KANGE Sophie, KANGE Alain, AMBUMA Thérèse, KANGE
Richard, ASIOLE Papy, ainsi que tous les autres membres de famille.
Nous ne saurons terminer cette monographie sans pour autant
remercier les amis ou les compagnons de lutte, à l'instar de : Bettina
NANGAA, TERENAKO Priscille, PEMDOLAMUNGU Gracia, MALYANGU Lydia, BIYANDU Roger,
AIRA Dido, MUGISA David, BANDULU Isaac, BABOMBI Samuel, AYENDU Janvier, TODOU
Irene, ...
KANGE ESEWE Bernadette
iv
ABREVIATIONS ET SIGLES
FAO : Food and Agriculture Organisation
A.I.E : Agence Internationale de l'Energie
INS : Institut National de la Statistique
REDD+ : Réduction des émissions
liées à la déforestation et à la dégradation
des
forêts
ONG : Organisation Non-Gouvernementale
CIFOR : Center for International Forestry
Research
ESMEP : Energy Sector Management Assistance
Programme
COMIFAC : Commission ministérielle des
forêts en Afrique centrale
N : Nombre Total
n : Effectifs
RDC : République Démocratique du
Congo
USB : Université Shalom de Bunia
EBR : Equivalent Bois Rond
RFO : Réserve de Faune à Okapis
% : Pourcentage
1
INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
Muluba K., (2011), « l'Impact de
l'exploitation de «makala» sur la forêt par la
communauté locale de la Chefferie des Basili, dans le Groupement
Bandiamusu, en ce qui concerne les impacts de l'exploitation de
«makala» sur la biodiversité et sur l'environnement ».
Pour cet auteur, les causes favorisant l'exploitation de « makala »
dans la chefferie de basili : 23% des enquêtés pense que la
pauvreté et satisfaction des besoins primaires sont les causes
premières à la base de la fabrication de « makala ». En
moyenne dans les deux localités, seuls 4% des enquêtés
connaissent les impacts de l'exploitation de « makala » sur
l'environnement et 96% ne connaissent pas. Quand à ce qui concerne les
impacts de l'exploitation de « makala » sur la biodiversité et
sur l'environnement, les résultats obtenus montrent que : Les
espèces plus exploitées (Cynometra alexandrii, Klainedoxa
gabonisis, Nauclea diderrichii) commencent à s'observer à
très longues distances allant jusqu'à 6 à 8km.
Balezi,(2010) souligne qu'en RDC, les combustibles ligneux
constituent la principale source d'énergie et les ménages
consomment l'énergie principalement sous forme de bois (bois de feu et
charbon de bois), utilisé surtout pour la cuisson ou autres
activités de survie, notamment : la pâtisserie artisanale
(boulangerie), la fonderie d'aluminium, la production de briques, etc. Si la
plupart des ménages ruraux utilisent le bois de feu, les ménages
urbains, par contre se servaient généralement du charbon de bois.
La production du bois-énergie est largement artisanale et totalement
incontrôlée. Ce fait est particulièrement marquant dans les
forêts les plus accessibles, autour de centres urbains et le long des
principales voies de communication.
D'après les travaux menés dans le cadre du
projet « makala » (Schure et al. 2011), les
ménages kinois utilisent à 75% le « makala » comme
principale source d'énergie pour la cuisson des aliments, et à
12% le bois de chauffe. L'électricité ne représente que
12%, et le pétrole 1%. Chaque année, près de 4,7 millions
de m3 équivalent bois rond (EBR1) sont ainsi consommés pour les
besoins énergétiques des ménages kinois, dont 490 000
tonnes de « makala » et 60 000 tonnes de bois de chauffe. Le plateau
des Batéké produirait 43% du bois-énergie consommé
à Kinshasa. Un ménage kinois dépense en moyenne 266 USD
par an pour les dépenses d'énergie liées à la
cuisson des aliments. Une étude menée par Ruhamya Namulisa en
2017 dans la région de Bamande (Territoire d'Irumu) et ses environs
révèle que 47,22% des enquêtés
préfèrent l'activité de braise suite
2
à l'insatisfaction des besoins, 27,78% la
préfèrent suite au manque du travail et 25% les pratiquent suite
à la pauvreté. La présente étude vise faire un
état de lieux sur l'exploitation et consommation locale de bois
énergie dans la Chefferie de Babila Bakwanza en Territoire de Mambasa
tout en analysant les conséquences environnementales, le cas de la
déforestation, qui en découlent.
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