Albizia lebbeck Fabaceae
Caesalpinia pulcherrima Fabaceae
Ceiba pentandra Bombacaceae
Delonix regia Fabaceae
Diospyros melanoxylon Ebenaceae
Eucalyptus citrodora Myrtaceae
Khaya grandifolia Meliaceae
Milicia excelsa Moraceae
Millettia laurentii Fabaceae
Nauclea diderrichii Rubiaceae
Nephelium lappaceum Sapidaceae
Pachyclasma tessmani Fabaceae
Pentaclethra macrophylla Fabaceae
Pericopsis elata Fabaceae
Psidium guajava Myrtaceae
Spondias mombei Anarcaediaceae
Tectona grandis Verbanaceae
Termilia catapa Combretaceae
Terminalia mataly Combretaceae
Terminalia superba Combretaceae
Meliaceae
4%
Moraceae
4%
Myrtaceae
14%
Rubiaceae
2%
Sapidaceae
4% Verbanaceae
4%
Fabaceae
38%
Anacardiaceae
4%
Bombacaceae
8%
Combretaceae
16%
Ebenaceae
2%
Figure 4. Taux d'occupation des familles Botaniques
18
III.2. Abondance relative
La figure 5 présente les résultats sur
l'abondance relative des espèces inventoriées. Il est à
observer que sur les 50 individus inventoriés, Eucalyptus citrodora,
compte 5 individus soit un abondance relative de 10%, suivi de Ceiba
pentandra qui compte 4 individus soit une abondance relative de 8%, et
Terminalia superba compte également 4 individus avec une
abondance relative de 8%, suivi de Albizia lebbeck, Albizia lebbeck,
Caesalpinia pulcherrima, Delonix regia, Millettia laurentii, Pachyclasma
tessmani, Pericopsis elata et Terminalia mataly, qui comptent
chacune 3 individus, soit une abondance relative de 42%, suivi de Khaya
grandifolia, Milicia excelsa, Nephelium lappaceum, Psidium guajava, Spondias
mombei, Tectona grandis comptent également 2 individus chacune soit
une abondance relative de 24%, et Diospyros melanoxylon, Nauclea
diderrichii, Pentaclethra macrophylla, Termilia catapa comptent chacune un
individu soit une abondance relative de 8%.
Les espèces Eucalyptus citrodora, Ceiba pentandra,
Terminalia superba sont considérées comme les espèces
abondantes, du fait ces espèces sont largement
représentées et comptent plusieurs individus. Ainsi ces
résultats diffèrent de ceux de Phola (2016) où les
espèces abondantes sont les Eucalyptus citriodora, Acacia
auriculiformis, Gmelina arborea et Acacia mangium. Ils
diffèrent également des résultats de Wembonyama (2013) qui
précisent que Xylopia wilwerthii est l'espèce la plus
abondante, suivie des espèces Aidia ochroleuca et
Grenwayodendron suaveolens dans une parcelle permanente de la
Réserve de Biosphère de Luki, dans le Kongo central.
19
Pentaclethra macrophylla; 1;
2%
Termilia catapa; 1;
2%
Psidium
guajava; 2; 4%
Spondias mombei; 2;
4%
Tectona
grandis; 2; 4%
Pericopsis elata; 3;
6%
Pachyclasma
tessmani; 3; 6%
Terminalia mataly; 3; 6%
Nauclea
diderrichii; 1; 2%
Nephelium
lappaceum; 2; 4%
Terminalia
superba; 4; 8%
Millettia laurentii; 3;
6%
Albizia
lebbeck; 3; 6%
Caesalpinia
pulcherrima; 3;
6%
Milicia
excelsa; 2; 4%
Eucalyptus citrodora; 5;
10%
Delonix regia; 3;
6% Diospyros
melanoxylon;
1; 2%
Khaya grandifolia ;
2; 4%
Ceiba pentandra;
4; 8%
Figure 5. Abondantes relatives de toutes les espèces
inventoriées
III.3. Dominance relative
La figure 6 ci-dessous, donne la dominance relative des
espèces inventoriées. Ces résultats précisent la
dominance de chaque espèce inventoriée. Terminalia superba
occupe une surface terrière totale de 1.19 m2/ha soit
une dominance relative de 18%, Ceiba pentandra, avec une surface
terrière totale de 0,79 m2/ha soit une dominance relative de
12%, Millettia laurentii avec une surface terrière de
0,66m2/ha soit 10% de dominance relative, Pachyclasma tessmani
avec une surface terrière de 0.66 m2/ha soit 9% de
dominance relative, Delonix regia avec une surface terrière de
0.56 m2/ha soit 8% de dominance relative, Caesalpinia
pulcherrima avec une surface terrière de 0.38 m2/ha soit
6% de dominance relative, Milicia excelsa avec une surface
terrière de 0.38 soit 6% de dominance relative, Khaya grandifolia
soit une surface terrière de 0.34 m2/ha soit 5% de
dominance relative, Albizia lebbeck avec une surface terrière
de 0.33 m2/ha soit 5% de dominance relative, Pericopsis elata
avec une surface terrière de 0.28 m2/ha soit 4% de
dominance relative,
20
Terminalia mataly avec une surface terrière
de 0.27 m2/ha soit 4% de dominance relative, Diospyros
melanoxylon avec une surface terrière de 0.26 m2/ ha
soit 4% de dominance relative, Spondias mombei avec surface
terrière de 0.21 m2/ha soit 3% de dominance relative,
Eucalyptus citrodora avec une surface terrière de 0.17
m2/ha soit 3% de dominance relative , Nephelium lappaceum
avec une surface terrière de 0.14 m2/ha soit 2% de
dominance relative, Pentaclethra macrophylla avec une surface
terrière de 0.08 m2/ha soit 1% de dominance relative,
Tectona grandis avec une surface terrière de 0.06
m2/ha soit 1% de dominance relative, Nauclea diderrichii
avec une surface terrière de 0.03 m2/h soit 0% de
dominance relative, Psidium guajava avec une surface terrière
de 0.02 m2/ha soit 0% de dominance relative, Termilia catapa
avec une surface terrière de 0.02 m2/ha soit 0% de
dominance relative.
C'est ainsi que les espèces comme Terminalia
superba, Ceiba pentandra et Millettia laurentii sont donc des
espèces dominantes en tenant compte de leurs surface terrières.
Ces resultats contredisent ceux de Mikwene (2012) sur l'inventaire des
espèces arborescentes du domaine et réserve de chasse de Bombo
lumene montrant que les Hymenocardia ulmoides, parkia bicolor, pentaclethra
eetveldeana et Manilkara sp sont des espèces dominantes de la
strate arborescente.
21
0,21; 3%
0,02; 0%
m2/ha;
m2/ha;
0,06; 1%
m2/ha;
0,02; 0%
m2/ha;
m2/ha; 0,28; 4%
m2/ha; 0,27; 4%
m2/ha; 0,14; 2%
m2/ha; 0,03; 0%
m2/ha;
0,61; 9%
m2/ha; 0,08; 1%
m2/ha; 1,19; 18%
m2/ha;
0,66;
10%
m2/ha;
m2/ha;
0,33; 5%
0,38; 6%
m2/ha;
0,38; 6%
m2/ha;
0,79; 12%
m2/ha; 0,56; 8%
m2/ha;
0,34; 5%
m2/ha;
0,26; 4%
m2/ha;
0,17; 3%
Albizia lebbeck Caesalpinia pulcherrima Ceiba pentandra
Delonix regia Diospyros melanoxylon Eucalyptus citrodora Khaya grandifolia
Milicia excelsa Millettia laurentii Nauclea diderrichii Nephelium lappaceum
Pachyclasma tessmani Pentaclethra macrophylla Pericopsis elata Psidium guajava
Spondias mombei Tectona grandis Termilia catapa Terminalia mataly Terminalia
superba
Figure 6. Dominance relative de toutes les espèces
inventoriées.
III.4. Structure diamétrique
La structure diamétrique des espèces
inventoriées dans cette étude est présentée dans la
figure 7 ci-dessous. Il ressort de cette figure que sur les 50 individus
d'arbres inventoriés, 17 individus se trouvent dans la classe de 10cm
à 30cm de DHP, dont une tige de Caesalpinia pulcherrima, une
tige de Delonix regia, quatre tiges de Eucalyptus citrodora,
une tige de Nauclea diderrichii, une tige de Nephelium
lappaceum, une tige de Pachyclasma tessmani, une tige de
Pentaclethra macrophylla, une tige de Pericopsis elata,
22
deux tiges de Psidium guajava, deux tige de
Tectona grandis, une tige de Terminalia catapa, et une tige
de Terminalia mataly.
La classe de 30 cm à 60 cm de DHP comprend 27
individus d'arbres, dont trois tiges de Albizia lebbeck, deux tiges de
Caesalpinia pulcherrima, trois tiges de Ceiba pentandra, une
tige de Delonix regia, une tige de Diospyros melanoxylon, une
tige de Eucalyptus citrodora, deux tiges de Khaya grandifolia,
deux tiges de Milicia excelsa, deux tiges de Millettia
laurentii, une tige de Nephelium lappaceum, une tige de
Pachyclasma tessmani, deux tiges de Pericopsis elata, deux
tiges de Spondias mombei, deux tiges de Terminalia mataly,
deux tiges de Terminalia superba.
La dernière classe de DHP supérieur à 60
cm comprend six individus entre autres, une tige de Ceiba pentandra,
une tige de Delonix regia, une tige de Millettia laurentii,
une tige de Pachyclasma tessmani et deux tiges de Terminalia
superba.
La structure diamétrique du peuplement au sein du JBK
montre que la deuxième classe possède plus d'individus que la
première et la troisième classe. Sur ce, ces résultats
prouvent que la majorité des individus sont des jeunes arbres en pleine
croissance et un petit nombre d'individus sont en phase de maturité, ce
qui se justifie du fait qu'une grande partie de ce peuplement a
été régénéré.
Par ailleurs, Maniana (2012) précise dans une
étude menée sur l'apport des inventaires et du SIG dans le suivi
de la gestion durable des forêts, que la classe diametrique la plus
représentée est la classe de 110cm avec 1043 tiges, suivie de la
classe de 70 cm avec 770 tiges.
23
5
[10-30[ [30-60[ >60
Albizia lebbeck Caesalpinia pulcherrima Ceiba
pentandra
Delonix regia Diospyros melanoxylon Eucalyptus
citrodora
Khaya grandifolia Milicia excelsa Millettia
laurentii
Nauclea diderrichii Nephelium lappaceum Pachyclasma
tessmani
4
3
2
1
0
Figure 7. Structure diamétrique des espèces
inventoriées.
III.5. Estimation de la production
ligneuse
Les résultats relatifs à la productivité
forestière sont consignés dans le tableau 2 ci-dessous. Il en
découle que l'espèce Terminalia superba a une
productivité élevée à cause de sa surface
terrière qui est de 1,19 m2/ha et son volume de 172,1097
m3, suivi de Ceiba pentandra une surface terrière de
0,79 m2/ha et un volume de 107,9772 m3, suivi de
Pachyclasma tessmani avec une surface terrière de 0,61
m2/ha et un volume de 56,0163 m3, suivi de Millettia
laurentii avec une surface terrière de 0,66 m2/ha et un
volume de 44,8668 m3, suivi de Khaya grandifolia avec une
surface terrière de 0,34 m2/ha et un volume de 34,748
m3, suivi de Albizia lebbeck avec une surface
terrière de 0,33 m2/ha et un volume de 29,5383 m3,
suivi de Delonix regia avec une surface terrière de 0,56
m2/h et un 27,328 volume de m3, suivi de Milicia
excelsa avec une surface terrière de 0,38 m2/ha et un
volume de 25,0914 m3, suivi de Caesalpinia pulcherrima avec
une surface terrière de 0,38 m2/ha et un volume de 21,5536
m3, suivi de Pericopsis elata avec une surface
terrière de 0,28 m2/ha et un volume de 21, 2604
m3, suivi de Terminalia mataly avec une surface
terrière de 0,27 m2/ha et un volume de 18,9243 m3,
suivi de Eucalyptus citrodora avec une surface terrière de 0,17
m2/ha et un volume de 15,351 m3, suivi de Spondias
mombei avec une surface terrière de 0,21 m2/ha et un
volume de 11,7768 m3, suivi de Diospyros melanoxylon avec
une surface terrière de 0,26 m2/ha et un volume de 6,6066
m3, suivi de Nephelium lappaceum avec une surface
terrière de 0,14 m2/ha et un volume de 4,6998 m3,
suivi de Tectona grandis avec une surface terrière de
24
0,06 m2/ha et un volume de 1,9218 m3,
suivi de Pentaclethra macrophylla avec une surface terrière de
0,08 m2/ha et un volume de 1,5528 m3, suivi de
Nauclea diderrichii avec surface terrière de 0,03
m2/ha et un volume de 0,5136 m3, suivi de Psidium
guajava avec une surface terrière de 0,02 m2/ha et un
volume de 0,4 m3, et en fin Termilia catapa avec une
surface terrière de 0,02m2/ha et un volume de 0,1682
m3.
Ainsi l'espèce Terminalia superba avec un
volume de172,1097 m3, l'espèce Ceiba pentandra avec une masse
de 107,9772 m3 et Pachyclasma tessmani qui a un volume de
56,0163 m3 sont donc des espèces dont la production
ligneuse est plus élevée ce qui se justifie par leurs surface
terrière et leurs hauteurs.
25
Tableau 2 : Productivité ligneuse des
espèces inventoriées.