III.B De nos jours :
A l'heure actuelle, nous sommes arrosés à longueur
de journée d'information sur le développement durable, le respect
de l'environnement et l'écologie. Lorsque qu'en 1980 la mode
était aux hippies, elle est en 2017 celles du manger sain, de la
communion avec la nature. Nouvelle tendance, le végétarisme, ou
encore le vegan. Ce mode de vie moderne qui consiste à ne se fournir que
de denrées issues de la Terre, rien en rapport avec l'animal.
C'est nouvelle façon de consommer modifie totalement
l'économie mondiale. De nouveau centre d'intérêts, plus
rapproché de la source et moins perturbée par l'argent et la
recherche du progrès voient le jour.
En effet on y trouve d'ailleurs un désintéressement
grandissant de la part des jeunes populations à vouloir le rêves
utopique de la vie des années 50 jusqu'à 90 : un travail stable,
un logement et une vie de famille bien rangée.
Si l'on en croît plusieurs études sociologiques
menée il y a quelques moins, on apprend que 52% des jeunes ne seraient
pas enjoués à l'idée d'obtenir un contrat de travail
stable.
Alors comment convaincre cette nouvelle jeunesse ? Cette nouvelle
génération à vue le jour avec un accès
illimité et gratuit à l'information. La disposition d'ordinateur,
et maintenant de smartphone. L'information pour tout, partout et pour tous.
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Les marques s'organisent avec des communications sur les valeurs,
sur les bons engagements envers l'environnement. Ce qui est recherché
avant tout en 2017, c'est la qualité des produits. On observe chez les
Français et qui peux se calquer aux autres populations, un retour au
« made in France ». Un retour aux sources, tout le monde à le
souhait de se rapprocher de ce qui est vraiment essentiel à nos
besoins.
On reprendra alors la pyramide de Maslow qui traduit parfaitement
la vision du second millénaire et qui permet de réaliser une
parfaite comparaison avec les années qui ont suivies les années
1950. Les années 1950 démontraient très clairement un
besoin de réalisation, un besoin d'accomplissement personnel qui se
résumait à devenir riche et réussir socialement pour la
majorité des populations. Aujourd'hui, bien que cette idéologie
soit encore bien présente dans certain esprits, on retient que plus en
plus de personne ne se représente pas plus haut que le besoin en
amour,
appartenance, pour délaisser l'intégralité
des notions qui pourrait emmener l'homme à une certaine folie. Une
attitude quelque peu je m'en foutiste qui cette fois n'est pas à
l'égard de l'environnement qui nous entoure, mais qu'il l'est pour celui
de l'accomplissement personnel par la réussite professionnelle ou la
stabilité.
La motivation des jeunes aujourd'hui est d'accomplir son besoin
de connaissance, d'expérience, de valeurs, la nouvelles
génération vis moins par le matériel et accorde des
moments intangibles, à l'état de souvenir ou de photos.
Cette approche est très paradoxale de par la multitude
d'enfants qui sont littéralement née avec une tablette entre les
mains, mais c'est parce que libre accès à l'information
dès le plus jeune âge qu'il y a cette prise de conscience
précoce envers notre rôle à jouer pour
l'écologie.
Dans une interview poignant de Thomas Pesquet, astronaute revenu
depuis peu de la station spatiale internationale, il revient sur quelques
mauvais spectacles dont il a dû faire face.
- « Les villes totalement couvertes par la pollution,
impossible même à prendre en photo », à l'exemple de
Taiwan ou Pékin. Ces villes sont à la limite du viable avec des
pics de pollution très inquiétant enregistrés ces derniers
mois. Même constat pour Paris qui à enregistrer ses derniers pics
de pollution les deux dernières années. C'est de cet
évènement qu'est survenue d'ailleurs la circulation
alternée dans la capitale. Des solutions plus contraignantes encore
doivent être trouvée notamment pour les villes les plus grandes et
polluées.
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- « L'image des fleuves qui charrient
énormément de déchets ». le traitement des
déchets se fait de plus en plus difficilement. Avec une population
grandissante, les déchets se retrouvent indéniablement plus
nombreux eux aussi. Le recyclage est trop peu important et ne permet pas
l'amoncellement de nos déchets au 4 coin de la planète. 3
exemples poignant, l'un au Madagascar, l'autre au Ghana et le dernier en Inde,
3 pays défavorisés qui reçoivent tous déchets en
tout genre sur leur terre contre indemnité financière.
MADAGASCAR GHANA INDE
Ces 3 pays sont seulement une « vitrine » des pays les
moins développés. Car c'est majoritairement les pays les moins
développés qui se doivent de récolter les déchets
des pays les plus riches. C'est là que la notion de développement
durable revient. Egalité sociales, à l'intérieur et
à l'extérieure des frontières. Il y a là
très clairement un gouffre entre les 2 modes de vies.
Nous avons d'un côté une société de
surconsommation en clin au gaspillage énergétique et alimentaire.
De l'autre, nous avons la partie de la population la plus
défavorisée vivant dans les pays les moins
développés. Dans ces lieux, les droits de l'homme sont
très loin de la réalité. Des enfants qui ramassent des
déchets sans protections ni chaussures pour certain afin de gagner
l'équivalent de 50 centimes d'euros par jour. Ce sont pour nous
occidentaux des scénarios impossibles à imaginer. Nous sommes
habitués à un certain confort et notre erreur est ici, c'est que
nous ne voulons absolument pas quitter notre confort et sommes en quête
de toujours plus. Toujours plus de simplicité, toujours plus
d'automatismes.
Un vrai contraste lorsque l'on voit les conditions de vie dans
lesquelles la moitié de la population mondiale vis.
Malgré un arrangement de la situation si l'on compare les
chiffres de 1990, il y a tout de même des chiffres poignants sur les
inégalités dans le monde, en voici quelques-unes :
- Près de 50% des citoyens Africains vivent en dessous du
seuil de pauvreté.
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- 32% des Indiens ont également un niveau de vie nettement
inférieur aux autres.
- Au sud-est de l'Asie, notamment en Chine et dans la baie
Indonésienne, le niveau de vie à tout de même
augmenté dans sa globalité, passant de 51% en 1990 à
« seulement » 12% en 2015. Un redressement social du au fort
dynamisme économique de la Chine et ses pays frontaliers. Avec un
développement du tourisme encore plus fort, ce sont des pays qui restent
tout de même fragiles quant à leur stabilité.
- 2.2 Milliard n'ont pas accès à l'eau. L'eau, le
combat principal du développement durable. Un
enfant meure toutes les 90 secondes par manque d'eau, une chose
qui ne devrait jamais avoir lieu en 2017. Quelques fois, pas moins de 6 heures
de marche sont nécessaire pour atteindre l'eau, une corvée
surhumaine qui favorise forcement les isolements et donc le manque
d'accès à l'éducation. Le manque d'eau apporte d'autres
manques, d'autres préoccupations. La richesse et le confort
n'empêche pas un bon agissement et bon rythme de vie. Par contre, le
manque d'eau et l'impossibilité d'assouvir les besoins physiologiques
que l'on retrouvera tout en bas de la pyramide de Maslow (Cf page 34) est lui
dramatique. Si les individus ne peuvent pas subvenir à des besoins
simples, ils sont là contraints de se focaliser sur les tâches
normalement pour nous occidentaux, simple, qui se réduire à boire
et se nourrir. Ces manques entrainent forcément des manque et donc des
inégalités au sein des nations.
Beaucoup de mesures pour les populations les plus
défavorisées sont à mettre en action. Beaucoup d'actions
sont déjà menée sur le terrain bien sûr, mais les
disparités sont tellement forte que remettre la balance à
l'équilibre prendra énormément de temps, si elle doit le
faire un jour.
Les plans de financement pour réduire les
inégalités sont toujours d'actualité. Ceux-ci ont
été revotés lors de la conférence sur le climat de
Paris, des actes qui sont donc toujours là pour essayer de
réduire ces inégalités, entraves au développement
durable.
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