III.C Notre devenir :
Nous l'avons vu, si de futurs changements ne prennent pas effet
dans les prochaines années, notre planète atteindra un point de
non-retour. Encore un peu laxiste dans les actes, mais moins sur la
théorie.
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Plusieurs scénarios en fonction de nos actions futures,
sont envisageables.
- Nous reprendrons tout d'abord un scénario des
spécialistes du GIEC pour dénoncer que, si aucun effort concret
n'est fait d'ici la prochaine cinquantaine d'année, notre futur en sera
très fortement compromis. Les générations futures en tout
cas verront la terre se détériorer de plus en plus, une couche
d'ozone percée, des eaux polluées, une finalité
dramatique.
- Second scénario probable : un retour aux sources serait
possible, une forte communion avec
la nature et un délaissement du progrès. Un
scénario qui parait inenvisageable dans un monde régie par les
lobbyings ou l'avancée de la course à la technologie et à
l'innovation.
- Le scénario ayant le plus de probabilité de
réussite sera celui de la continuité. Continuer à
concilier le progrès mais en parallèle,
développer l'énergie durable, la protection de l'écologie
sans aller au détriment de l'économie. Pratiquer une
économie dite « durable ». Telle est la clé du
succès pour la réussite de l'humanité. Nous vivons
à l'heure actuelle un tournant historique et visons la catastrophe
écologique du millénaire. C'est-à-dire que si nous ne
faisons rien maintenant, nous sommes voués à la perte.
Le défi d'annonce difficile, les programmes
environnementaux des nations sont plus ou moins efficaces et engagés. A
l'heure du retrait des Etats-Unis dans le cadre des accords de Paris pour le
climat, c'est une conférence délicate qui va avoir lieu d'ici la
fin de l'année 2017. Beaucoup d'enjeux d'ordres sociétaux,
économiques et environnementaux doivent être mis en places et
appliqués de manières concrètes pour stopper la menace.
Le progrès doit mettre en place une énergie
durable. Bien que l'énergie nucléaire soit la seule aujourd'hui
à pouvoir assurer nos dépenses énergétiques, il
faut trouver des solutions afin de pouvoir la supprimer sans
conséquences économiques majeures et sans impacts pour les
populations comme l'environnement.
Nous l'avons vu avec les différentes catastrophes
naturelles, dernièrement, c'était le site de Fukushima qui a
été défaillant et entrainé la mort de plusieurs
milliers de Japonais, sans compter sur les retombée à long terme
que c'est drames on comme conséquences. Appauvrissement des sols, air
pollué, et des tonnes d'uranium 238 totalement irradiés qui sont
un réel risque pour l'ensemble de notre écosystème. A
savoir que le coeur de l'ancienne centrale mettra près de 4.5 milliards
d'années à devenir inoffensif, froid et absorbé par la
nature. Autrement dit, il sera toujours là alors que la planète
se sera surement plus.
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Le nucléaire aujourd'hui, c'est près de 445
centrales encore en activité éparpillées autour de 35
pays. La France, grande mauvaise élève qui réunit à
elle seule 58 centrale pour une production qui atteint près de 70% de la
production globale d'énergie. Les Etats-Unis eux en compte 98, et sont
par ailleurs moins motivés à abandonnés l'idée si
l'on entend le président Trump.
Quel constat retenir de ces drames, Fukushima, Tchernobyl, des
évènements marquants qui devraient faire réagir le monde
entier quant à l'utilisation d'énergies propres et
renouvelables.
Heureusement, des alternatives pour l'énergie sont en
étude, de nombreux projets sont en cours afin de délaisser et les
énergies fossiles, et l'énergie nucléaire. Plusieurs
solutions s'offrent à nous :
- Le projet ITER : Projet à dimension internationale, ITER
a pour but de préparer le monde à une nouvelle méthode de
production de l'énergie : la Fusion.
La fusion est annoncée comme étant près de
1000 mois plus rentable d'un point de vue énergétique de la
Fission, elle apparait comme une source d'énergie stable et durable.
Stable ? Oui, nous n'allons pas rentrer dans des détails
largement trop scientifiques et techniques mais de par la plus petite taille du
Noyau d'uranium, celui-ci en fait un matériau plus stable et moins
dangereux qui éviterait les instabilités que l'on trouve avec la
Fission.
La Fusion, c'est le projet d'ITER, un projet qui se
déroule notamment à côté du site nucléaire
Cadarache ou l'on reproduit uniquement un système miniature !
Le mot miniature est étonnant à croire lorsque l'on
sait que le diamètre de la chambre du noyau fait déjà une
40aine de mètres. Vulgairement, ITER c'est la fusion,
pour pouvoir fusionner des atomes, il faut une température
environ égale à celle du soleil, à savoir 15 000 000 de
degrés Celsius, rien que ça.
Le défi d'ITER est donc là, arrivé à
confiner ces 15 millions de degrés et les utiliser pour la
création d'énergie.
C'est en 2030 que les premiers tests devraient avoir lieux afin
de nous approcher de la réponse concrète qui sera de produire de
l'énergie ou non par la fusion et non plus la fission.
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Il faut donc continuer dans la lancée de
l'énergie propre. On estime à 2030 la disparition du
pétrole. Des alternatives pour les moyens de locomotions se
développement de plus en plus. Elon Musk, l'homme à l'initiative
de la Tesla, à marquer un virage dans le transport individuel. Les
voitures électriques se démocratisent de plus en plus, les aides
de l'Etat pour le renouvellement de véhicule polluants se font, elles,
de plus en plus présentes.
L'objectif final de ce scénario, du programme que
nous sommes en train de vivre, serait de nous recentrer vers les aspects qui
comptent vraiment. Le local reprend une priorité au travers de chaque
citoyen.
Tous on l'envie de consommer juste, et moins. Les
voitures électriques, le RE-développement de l'agriculture
parcellaire et non plus de l'agriculture massive. On délaisse peu
à peu les multinationales pour revenir vers le producteur
local.
Les transports en commun les les moyen de locomotion
écologiques (Tram, vélo, voiture electrique..) commencent de plus
en plus à prendre l'ascendant sur notre moyen de locomotion principal
aujourd'hui : la voiture individuelle.
Je reprendrais une phrase de notre directeur
général dans l'automobile lors de la réunion annuelle du
groupe : « D'ici une dizaine d'année, notre métier tend
à disparaitre », l'automobile individuelle n'est plus l'avenir et
l'avenir, c'est celui des transports en commun et celui de la
non-propriété.
L'on trouve de plus en plus de site de vente pour
produits de seconde main, que ce soit « Le Bon Coin » ou d'autres
plateforme de partage, d'objets comme de savoirs, le produit seconde main est
en train de prendre de plus en plus de place dans les
marchés.
« Nos seuls client seront des Taxis ou VTC »
Seuls les métiers du transport en seront équipés. Alors
bien sûr il faut relativiser, que dans 10 ans ce changement opère,
il est très peu probable. En revanche, que l'on voit disparaitre la
majorité des véhicules individuels d'ici une cinquantaine
d'année n'est pas une fausse idée. Seul le temps et les
avancée technologiques en matière de transports nous le
diront.
Toutes ces habitudes qui modifient très clairement
notre mode de vie et notre consommation définissent la ligne de conduite
à adopter pour les prochaines années afin de contrer ce
réchauffement climatique et cette pollution ambiante. Parfois il faut
laisser le temps au temps.
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