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Objectif Terre

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par Sullivan DELEZON
ESG - Mastère 2017
  

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III.C Notre devenir :

Nous l'avons vu, si de futurs changements ne prennent pas effet dans les prochaines années, notre planète atteindra un point de non-retour. Encore un peu laxiste dans les actes, mais moins sur la théorie.

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Plusieurs scénarios en fonction de nos actions futures, sont envisageables.

- Nous reprendrons tout d'abord un scénario des spécialistes du GIEC pour dénoncer que, si aucun effort concret n'est fait d'ici la prochaine cinquantaine d'année, notre futur en sera très fortement compromis. Les générations futures en tout cas verront la terre se détériorer de plus en plus, une couche d'ozone percée, des eaux polluées, une finalité dramatique.

- Second scénario probable : un retour aux sources serait possible, une forte communion avec

la nature et un délaissement du progrès. Un scénario qui parait inenvisageable dans un monde régie par les lobbyings ou l'avancée de la course à la technologie et à l'innovation.

- Le scénario ayant le plus de probabilité de réussite sera celui de la continuité. Continuer à

concilier le progrès mais en parallèle, développer l'énergie durable, la protection de l'écologie sans aller au détriment de l'économie. Pratiquer une économie dite « durable ». Telle est la clé du succès pour la réussite de l'humanité. Nous vivons à l'heure actuelle un tournant historique et visons la catastrophe écologique du millénaire. C'est-à-dire que si nous ne faisons rien maintenant, nous sommes voués à la perte.

Le défi d'annonce difficile, les programmes environnementaux des nations sont plus ou moins efficaces et engagés. A l'heure du retrait des Etats-Unis dans le cadre des accords de Paris pour le climat, c'est une conférence délicate qui va avoir lieu d'ici la fin de l'année 2017. Beaucoup d'enjeux d'ordres sociétaux, économiques et environnementaux doivent être mis en places et appliqués de manières concrètes pour stopper la menace.

Le progrès doit mettre en place une énergie durable. Bien que l'énergie nucléaire soit la seule aujourd'hui à pouvoir assurer nos dépenses énergétiques, il faut trouver des solutions afin de pouvoir la supprimer sans conséquences économiques majeures et sans impacts pour les populations comme l'environnement.

Nous l'avons vu avec les différentes catastrophes naturelles, dernièrement, c'était le site de Fukushima qui a été défaillant et entrainé la mort de plusieurs milliers de Japonais, sans compter sur les retombée à long terme que c'est drames on comme conséquences. Appauvrissement des sols, air pollué, et des tonnes d'uranium 238 totalement irradiés qui sont un réel risque pour l'ensemble de notre écosystème. A savoir que le coeur de l'ancienne centrale mettra près de 4.5 milliards d'années à devenir inoffensif, froid et absorbé par la nature. Autrement dit, il sera toujours là alors que la planète se sera surement plus.

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Le nucléaire aujourd'hui, c'est près de 445 centrales encore en activité éparpillées autour de 35 pays. La France, grande mauvaise élève qui réunit à elle seule 58 centrale pour une production qui atteint près de 70% de la production globale d'énergie. Les Etats-Unis eux en compte 98, et sont par ailleurs moins motivés à abandonnés l'idée si l'on entend le président Trump.

Quel constat retenir de ces drames, Fukushima, Tchernobyl, des évènements marquants qui devraient faire réagir le monde entier quant à l'utilisation d'énergies propres et

renouvelables.

Heureusement, des alternatives pour l'énergie sont en étude, de nombreux projets sont en cours afin de délaisser et les énergies fossiles, et l'énergie nucléaire. Plusieurs solutions s'offrent à nous :

- Le projet ITER : Projet à dimension internationale, ITER a pour but de préparer le monde à une nouvelle méthode de production de l'énergie : la Fusion.

La fusion est annoncée comme étant près de 1000 mois plus rentable d'un point de vue énergétique de la Fission, elle apparait comme une source d'énergie stable et durable.

Stable ? Oui, nous n'allons pas rentrer dans des détails largement trop scientifiques et techniques mais de par la plus petite taille du Noyau d'uranium, celui-ci en fait un matériau plus stable et moins dangereux qui éviterait les instabilités que l'on trouve avec la Fission.

La Fusion, c'est le projet d'ITER, un projet qui se déroule notamment à côté du site nucléaire Cadarache ou l'on reproduit uniquement un système miniature !

Le mot miniature est étonnant à croire lorsque l'on sait que le diamètre de la chambre du noyau fait déjà une 40aine de mètres. Vulgairement, ITER c'est la fusion,

pour pouvoir fusionner des atomes, il faut une température environ égale à celle du soleil, à savoir 15 000 000 de degrés Celsius, rien que ça.

Le défi d'ITER est donc là, arrivé à confiner ces 15 millions de degrés et les utiliser pour la création d'énergie.

C'est en 2030 que les premiers tests devraient avoir lieux afin de nous approcher de la réponse concrète qui sera de produire de l'énergie ou non par la fusion et non plus la fission.

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Il faut donc continuer dans la lancée de l'énergie propre. On estime à 2030 la disparition du pétrole. Des alternatives pour les moyens de locomotions se développement de plus en plus. Elon Musk, l'homme à l'initiative de la Tesla, à marquer un virage dans le transport individuel. Les voitures électriques se démocratisent de plus en plus, les aides de l'Etat pour le renouvellement de véhicule polluants se font, elles, de plus en plus présentes.

L'objectif final de ce scénario, du programme que nous sommes en train de vivre, serait de nous recentrer vers les aspects qui comptent vraiment. Le local reprend une priorité au travers de chaque citoyen.

Tous on l'envie de consommer juste, et moins. Les voitures électriques, le RE-développement de l'agriculture parcellaire et non plus de l'agriculture massive. On délaisse peu à peu les multinationales pour revenir vers le producteur local.

Les transports en commun les les moyen de locomotion écologiques (Tram, vélo, voiture electrique..) commencent de plus en plus à prendre l'ascendant sur notre moyen de locomotion principal aujourd'hui : la voiture individuelle.

Je reprendrais une phrase de notre directeur général dans l'automobile lors de la réunion annuelle du groupe : « D'ici une dizaine d'année, notre métier tend à disparaitre », l'automobile individuelle n'est plus l'avenir et l'avenir, c'est celui des transports en commun et celui de la non-propriété.

L'on trouve de plus en plus de site de vente pour produits de seconde main, que ce soit « Le Bon Coin » ou d'autres plateforme de partage, d'objets comme de savoirs, le produit seconde main est en train de prendre de plus en plus de place dans les marchés.

« Nos seuls client seront des Taxis ou VTC » Seuls les métiers du transport en seront équipés. Alors bien sûr il faut relativiser, que dans 10 ans ce changement opère, il est très peu probable. En revanche, que l'on voit disparaitre la majorité des véhicules individuels d'ici une cinquantaine d'année n'est pas une fausse idée. Seul le temps et les avancée technologiques en matière de transports nous le diront.

Toutes ces habitudes qui modifient très clairement notre mode de vie et notre consommation définissent la ligne de conduite à adopter pour les prochaines années afin de contrer ce réchauffement climatique et cette pollution ambiante. Parfois il faut laisser le temps au temps.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein