C.2.b. - Sous-corpus « RSN »
Extraits du questionnaire
- « Je ne vois pas l'intérêt de sauvegarder
des données virtuelles »
- « La sécurité des données sur le
net est très virtuelle. Une donnée hébergée
à l'extérieur est potentiellement déjà corrompue.
»
A-20
- « Ces documents ne sont ni "virtuels" ni
"dématérialisés", ils ont bien une
matérialité physique. »
C.2.c. - Sous-corpus « contenus »
Exemple d'auto-observation d'un auteur de blog
A-21
D) Etude de dispositifs de sauvegarde numériques
D.1. - Les dispositifs « historiques »
Les premières archives professionnelles étaient
basées sur les « bandothèques ». Il faut noter que le
terme « d'archive » au sens informatique est resté
marqué par cet usage « préhistorique ». En effet, avant
d'être une sauvegarde, une archive est d'abord une donnée «
figée », rendue non accessible directement à son usage
direct, que le processus de restauration peut, ou non, rendre accessible comme
à l'origine.
En informatique de gestion, il s'agit d'un problème
courant (appelé « compatibilité arrière ») : les
versions, le modèle de données et le paramétrage des
logiciels étant fréquemment modifiés (pour des contraintes
techniques, ou des besoins d'évolutions opérationnelles ou
légales), les données d'une année N ont très peu de
chance d'être compatibles avec la version de l'année N+5 du
même logiciel. Il existe donc un mode dit « dégradé
» ou simplifié d'accès à certaines données
uniquement (comme les états de synthèse ou les listes de
détail). Cette problématique se retrouve aussi en informatique
personnelle quand on essaye d'ouvrir un document d'une version des
années 1990 de Word avec une version actuelle. Le format PDF est souvent
un moyen dégradé d'accéder aux données, à
deux conditions :
- Que l'on ait pensé à l'époque à
« imprimer » le document en PDF et à le sauvegarder
- Que le format PDF de l'époque soit lui aussi compatible,
ce qui n'est pas toujours le cas.
D.1.a. - Les dispositifs dédiés à
l'informatique individuelle
Parmi les supports « historiques » de sauvegarde
personnelle, figurent :
- Les cassettes audios
- Les disquettes
- Les cartouches dédiées
Dans un contexte de cherté des premiers ordinateurs
individuels, et compte tenu du coût des options comme le lecteur de
cassettes, de nombreux jeunes débutants préféraient
l'option de ressaisir à la main le code de leurs programmes. Des revues
comme « L'Ordinateur Individuel » publiaient le code source de
programmes en Basic qui prenaient en général moins de 200 lignes
de code. Il fallait alors les ré-entrer sans se tromper, ligne à
ligne. Ce modèle de sauvegarde
A-22
« papier » a disparu avec les lecteurs de disquettes
intégrés (vers 1984, avec l'avènement de l'IBM PC dont le
premier modèle date de 1981) et avec... l'augmentation du nombre de
lignes de codes gérées par la mémoire des ordinateurs.
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