4.2. Les grands acteurs
La communication est au coeur des processus des groupes. Le
groupe en tant qu'entitéconstitue le niveau le plus intégratif.
Asch (1952) le décrivait en comparant le groupe à l'eau. Pour
comprendre les propriétés de l'eau notamment de l'eau courante,
il faut connaitre les caractéristiques de ses éléments.
Mais
cela ne suffit pas pour la compréhension de l'eau et
àson usage. On peut associer cette comparaison par-
faitement dans le cadre des 3 grand groupes qui sont à
la base de création des nudges et qui réagissent
différemment et ont différentes méthodes d'application de
leur usage. Nous en comptons trois: l'Etat, les entreprises et les
individus.
D'après les économistes Hebert-Kelman,
spécialisés dans la psychologie sociale à
l'Universitéde Har-
11
4.1. Modèles d'influence
4.2.1. L'ÉTAT
L'Etat est créateur de règles de droit, le plus
souvent de normes injonctives (ordres), pour aboutir à des
résultats. Il a comme objectif majeur, dans le cadre de projets
environnementaux, d'assurer le déploiement rentable de
l'intégration du marchéde
l'électricitére-nouvelable et d'établir des projets
collectifs. Ces projets ont comme objectif de développer une
économie verte non-polluante en coordination avec le Ministère de
l'Environnement et notamment avec la gouvernance de l'Union de l'énergie
en matière d'électricitérenou-velable.
L'exemple d'EDF est le plus fragrant: il encourage les
français à produire leur propre énergie en
économisant jusqu'à70% sur leurs factures par
l'intermédiaire du projet « Mon Soleil & Moi ». La
production d'un kWh solaire évite 0,476 g CO2 rejetédans
l'atmosphère. Choisir de devenir un producteur d'énergie verte
est favorable à l'environnement. En France à peu près 350
000 maisons sont déjàéquipées de panneaux solaires
et leur nombre ne cesse d'augmenter. C'est un projet prometteur à long
terme et surtout écologique.
Un autre projet proposéc'est «
l'indemnitékilo-métrique » qui est une des
expérimentations lancées par le Ministère de
l'Environnement le 5 mars 2014 et prévoit d'indemniser les travailleurs
qui se rendent au travail en vélo.
Celle-ci est d'un montant de 25 centimes nets par
kilomètre et n'est pas cumulable à un remboursement de
l'abonnement en transports collectifs. C'est un « coup de pouce » de
l'Etat qui encourage les individus à opter pour des comportements
écologiques en étant indemnisés. La prise en charge de
l'indemnitékilométrique vélo n'est que facultative pour
l'employeur: ce dernier n'est donc pas obligéde la mettre en place.
|